De l'influence de l'atmosphère sélénite sur les humeurs terriennes
(oui, j'ai un amour débordant pour les très longs titres XD)
Juste un p'tit recueil de minific sur "De cape et de crocs", rien de prodigieux, sans doute surtout des bunny plus ou moins stupides...
Fandom: De cape et de crocs
Disclaimer: (Monsieur Apollon, musique...) Lalalala-lalala... De cape et de crocs, oh-ooooh, BD tellement chouette que quand tu la lis tu deviens accro, oh-oh-ooooh (admirez la rime) Elle est de qui, lalali, elle est de qui ? Elle est d'Ayroles et Masbou, hou-houhouuuu, et quand j'écris dessus je ne me fais pas de sous, hou houhouuu. Gloire à eux, gloire à eux, de Venise au plus hauts des cieux ! Gloire à eux, ils sont géniaux jusqu'au bout, houhou, gloire à Ayroles et Masbou ! (tatsoin)
Paring: léger HermineSéléné (mais surtout HermineLope, et ArmandSéléné dans le fond...)
Timeline: Acte VI, juste après le départ d'Armand et Lope à la recherche du maître d'arme.
Pour ylg, publié la première fois le 20/07/08 pour le femslash day (avec un jour de retard)
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Une fois qu'ils furent suffisamment loin pour ne pouvoir l'entendre, Hermine déversa un flot de jurons en espagnol à l'adresse des deux silhouettes qui continuaient de s'éloigner au grand galop. Une oreille attentive aurait remarqué le "¡Cariño!" apparemment incongru, perdu au milieu des injures, mais Séléné n'avait jamais jugé bon de se montrer attentive à tout ce qui étaient propos violents ou grossiers.
- Vous ne devriez pas vous mettre en colère, la réprimanda-t-elle tristement. Ils font cela pour aider ces gentils sélénites...
"Aider ces gentils sélénites", oui bien sûr, il y avait de cela, elle le savait et c'était bien pour ça qu'elle avait attendu qu'ils soient éloignés pour laisser libre cour à sa colère. Mais personne n'irait lui faire croire que ce n'était pas aussi tout simplement par goût de l'aventure, et du danger. Danger qui, soit disant, ne conviendrait pas aux dames. Cette mentalité la mettait dans une rage folle.
Tiens, si elle avait eu un Andreo sous la main, elle se serait bien jeté dans ses bras, juste pour montrer à ce damné hidalgo qu'elle aussi savait le mettre hors de lui !
- Ne croyez pas... souffla Séléné, une main posée sur sa poitrine. Ne croyez pas que vous êtes la seule à être affectée par leur départ...
Une larme perlait au coin de ses yeux clair de Terre. Elle chercha son mouchoir, avant de se rappeler qu'il galopait vers l'horizon, contre une fourrure aimée, et la larme coula sur sa joue rose. Elle l'essuya du bout de ses doigts fins aux ongles parfaits.
Hermine la trouva fort belle.
Et après tout... Faute d'Andreo... La douce vénitienne n'était-elle pas sa soeur de lait ?
La bohémienne glissa une main caressante autours de la taille de son amie et l'attira doucement à elle.
- Je sais, ma pauvre chérie, murmura-t-elle. Nous sommes deux âmes en peine... Mais nous nous consolerons l'une l'autre. N'est ce pas que nous nous consolerons ?
- Bien sûr, répondit Séléné avec un adorable sourire sans sembler rien entendre à l'allusion.
Hermine retira sa main, soudain gênée par sa propre audace.
Bah, se dit-elle, cela n'avais pas grand intérêt sans un grand d'Espagne pour retrousser ses babines en grognant. D'ailleurs lui même aurait-il compris ? - le français, oui, cela ne faisait pas de doute, mais cet amidonné dévot, allez savoir...
De plus elle avait soudain l'odieuse impression d'abuser de la candeur d'une innocente...
Et, mais cela elle se le dit plus bas, elle sentait un bien cruel danger à jouer à ce jeu là.
