Durant notre vie, il nous arrive parfois de réfléchir à des choses improbables, et parfois, ces choses peuvent nous obstiner jusqu'à en étouffer. Parfois il nous arrive même de regretter des personnes, et au contraire, de vouloir en tuer d'autres. Rien n'est simple dans la vie, c'est ce qui fait qu'elle doit être savourée et appréciée à sa juste valeur...
C'était un matin d'hiver. Judith était en train de faire son footing habituel. C'était une fille saine et svelte. Elle s'occupait très bien d'elle. Elle était professeur dans une université à Norfolk. Passionnée d'art en tout genre, elle tenait ça de sa mère, elle su ce qu'elle voulait faire comme métier, professeur d'arts plastiques. Elle avait beaucoup de qualités, ses principales étaient l'intégrité et la persévérance. Elle savait aussi se faire respecter et avoir ce qu'elle voulait. Mais elle pouvait parfois devenir un peu trop obstinée par une chose et en oublier tout le reste. Ses élèves l'appréciait à sa juste valeur. Certains ont même osés dire qu'elle aurait pu entrer au FBI, ou en tout cas dans ce genre de métier, vu son tempérament. Mais elle n'aimait pas vraiment ce domaine et n'aimait pas également en parler.
Judith aimait néanmoins s'intéresser à l'actualité la plus fascinante, dans son temps libre. Mais c'était un secret qu'elle se gardait de divulguer. En effet, en apparence c'était une femme simple sans complications apparentes, qui ne s'occupait que du stricte minimum, pour les informations également. Mais, lorsqu'elle était petite, elle avait toujours aimée se prendre pour une détective. Elle tenait sa de son pauvre père. Mais ces temps-ci, il y eu que très peu d'affaires de criminels qui l'intéressait. Dans son appartement, elle avait une pièce, normalement réservée pour une chambre d'ami, qui était devenu un bureau. Son bureau était décoré assez simplement. Il était peint en blanc. Dans un coin, près de l'ordinateur, il y avait accrochés au mur, des photos des criminels les plus recherchés. Puis, dans un autre il y avait une petite table où séjournait une lampe et un téléphone. Au mur il y avait accroché une représentation du tableau de Pissaro, Hyde Park à Londres.
Elle avait terminé son footing et retourna chez elle pour se changer et aller à son travail. Il était à présent sept heures trente lorsqu'elle franchi le seuil de son appartement. Judith était une lève tôt, beaucoup de personne ne comprenaient pas comment une jeune femme pouvait se lever si tôt pour aller courir, tout en pensant qu'à huit heures elle commençait à travailler. Il est vrai que c'était une habitude assez spéciale, et d'ailleurs elle ne se souvenait même plus d'où elle venait.
Elle se dirigea dans sa salle de bain. Elle posa son lecteur mp3 sur une chaise, et se rinça la tête.
Elle pris une serviette près d'elle, s'essuya, et se regarda dans le miroir.
« Mon Dieu Jude, tu as une de ses têtes ! »
Elle se déshabilla et entra dans la douche. Elle mis dix minutes pour se doucher. Elle ressortit de la douche, toujours un peu fatiguée. Il était à présent sept heures quarante. Elle s'habilla en vitesse et alla dans la cuisine où elle pris un café et une brioche. Elle remarqua que le facteur était passé plus tôt qu'à son habitude. Elle récupéra la seule lettre qu'elle avait reçu et la posa sur le petit meuble dans son entrée.
« Une enveloppe rouge avec une écriture...gothique je crois, quelle originalité ! »
Elle ne pris pas le temps de la lire, elle la posa sur le meuble de l'entrée.
Elle referma la porte de son appartement, pris sa voiture, une Dodge avenger noire. Elle n'y connaissait rien en voiture, celle-ci lui avait été acheté par son père avant sa mort.
Elle se rendit à l'université.
Judith arriva à l'université. Elle sortit de sa voiture et observait les alentours. Elle pris ses affaires, referma la voiture et se rendit dans la salle des professeurs. En chemin elle croisa un de ses élèves, James. C'était un des meilleurs de sa classe. Il lui adressa un bonjour qu'elle rendit aussitôt.
Arrivée dans la salle des professeurs, elle salua les quelques personnes présentes, mais n'eus aucune réponses. Elle posa ses affaires sur une table non loin de l'entrée. Une main venait d'apparaître sur la table, elle se retourna et vis deux hommes.
« Bonjour...
-Judith Starling ?
-Oui c'est moi, qui êtes-vous ?
-FBI.
-FBI ? Non, vous vous trompez, c'est ma soeur qui...
-Non, c'est bien vous que nous sommes venu voir. »
Elle eu l'air surprise. Les professeurs la laissait seule avec les deux agents. L'un deux commença l'explication de leur venue.
« Dites-moi, vous souvenez-vous de l'affaire à laquelle votre sœur a participé activement il y a de cela, quelques années déjà.
-Évidemment, je n'aime pas le FBI, mais je suivait avec passion les affaires concernant ma sœur.
-Bien, et vous souvenez-vous également, de ce cher Docteur, dont elle se pris d'« amitié » ? »
Elle eu l'air perplexe. Que voulaient-ils savoir ?
« Ce cher Hannibal Lecter.
-Excusez-moi mais, qu'attendez-vous de moi exactement ? »
L'agent marcha quelques pas, avant de s'arrêter et de la regarder à nouveau.
« Rien de spécial, juste, que vous fassiez attention à vous.
-Mais, je ne vois pas pourquoi je devrais faire attention à moi.
-C'est tout de même un malade mental en liberté, mademoiselle Starling.
-Ce n'est pas moi qui était au FBI et qui m'occupait de Hannibal. Je déteste ce genre d'affaires.
-Oui, nous le savons.
-Clarice ne vous a jamais mentionné lorsqu'elle parlait à Hannibal, mais il se peut qu'il ai deviné qu'elle avait une soeur, mais nous n'en sommes pas certains, vous savez comment il est, très intelligent et très perspicace.
-Votre soeur a du quitter, pendant un temps, les États-Unis sans laisser le moindre indice là où elle irait. Elle a beaucoup voyager en très peu de temps, par sécurité. Mais vous, vous êtes toujours ici.
-Et comme vous êtes la seule personne de la même famille que Clarice encore en vie...
-Vous avez voulu me prévenir que je courais peut-être un danger.
-Globalement, oui.
-Écoutez, je ne pense pas que je sois en danger, pareil pour ma soeur. Rappelez-vous, il ne lui aurait fait aucun mal, il tenait à elle. Il a toujours été très courtois envers elle. Alors je ne vois vraiment pas pourquoi il s'attaquerait à moi.
-Peut-être, justement, car il ne sait pas où elle est allé, et donc, il cherche une autre...
-Une autre quoi ? Victime ?
-Hum...je ne saurais dire.
-Écoutez, j'ai des cours à donner, s'il me contacte, vous serez les premiers au courant, je vous le garantit. »
Elle sortis de la salle, laissant en plan les deux agents du FBI qui furent satisfait.
Évidemment qu'elle se souvenait de cette affaire, cela l'avait beaucoup passionnée, mais elle n'avait rien dit à personne, même pas à sa sœur à présent partie.
Elle allait commencer sa journée de cour. Il était à présent huit heures et quart.
Midi. Le lundi elle ne travaillais que le matin. Elle se rendit au parking afin de rentrer chez elle. Mais en y allant, elle sentit comme une présence derrière elle qui la suivait. Elle s'arrêta, jeta un coup d'œil derrière elle, mais ne vit personne. Elle continua sa route jusqu'à sa voiture. Elle montait dedans, posa son sac sur le siège passager et découvrit avec surprise une lettre du même papier que la lettre qu'elle avait reçue ce matin. A cet instant précis, elle se demanda si ce n'était pas une plaisanterie de mauvais goût. Elle mis le contact et quitta le parking de l'université.
Pendant le trajet, elle se posa certaines questions, est-ce que Hannibal était toujours aux États-Unis ou, est-ce qu'il était partit à la recherche de sa sœur Clarice ? Elle ne savait vraiment pas quoi penser de cette ancienne affaire. Mais elle se disait que si Hannibal refaisait surface, ce serait une affaire tout à fait fascinante à éclaircir.
