Il y a deux années de cela, j'avais commencé la série Kaamelott, seulement une de mes amies m'ayant dit ce qui arrivait à la fin du livre V, j'ai perdu du goût à cette humoristique oeuvre quelque part dans le tome 1 du livre III.

Un jour en Juin dernier, je décide de recommencer à écouter, mais depuis le début, je tombe bien rapidement dans l'histoire comme avant, riant à m'en éclater les poumons et cette fois-ci, rien ne m'arrête dans le livre III, et sans que je m'y rende compte, je fus confrontée au tome 3 du livre V - ayant oublié ce qu'on m'avait dit - je suis prise de court par l'inexistence de la descendance d'Arthur et me met à pleurer à chaudes larmes lors de la dernière scène. Et je comprends à ce moment-là que de passer de cette simple série humoristique faite d'épisodes de trois minutes et quelques à cette série dramatique d'épisodes d'une quarantaine de minutes, gardant une discrète touche d'humour est du génie. Et je me suis mise à vénérer Alexandre Astier. Cet homme est mon modèle, il est intelligent, ces personnages, même ceux qui au début nous semblent pas plus intéressants que cela deviennent de plus en plus complexe au fil des livres, je pense à Guenièvre en disant cela ou à Mevanwi ou même Merlin !

Donc, pour mettre les choses au claire, j'ai à peine débuté le livre VI et même si les personnages sont différents - et que les autres vont me manquer - j'ai confiance en Alexandre Astier pour nous faire un livre encore plus prodigieux que le V. Car oui, le V était prodigieux. Même au delà de ça. Depuis le début, c'était excellent mais ça s'est amélioré avec le temps et ça c'est juste génial.

FIN DU BLABLA

Cette fiction porte sur une romance, ou plutôt une "bromance" comme certains l'appelleraient entre Arthur et Perceval.

Cette fiction est principalement du point de vue de Perceval, ce chevalier qui aime son roi bien plus qu'il ne le devrait et qui fera tout et n'importe quoi pour lui, pour défendre son amour malgré les chrétiens se multipliant et interdisant l'homosexualité, malgré le fait que pour trouver le Graal, il faut rester pur. Malgré tout ça, Perceval aime son roi et rien ne pourra y remédier.

Je vous laisse donc avec le prologue et j'attends vos avis avec impatience.

Bonne lecture ^_^

Emma.


Prologue

« Noble Gallois »

Perceval de Galles était sans aucun doute le chevalier le plus naïf, le plus ignorant, le plus illogique ainsi que le plus innocent de tout l'empire Breton, il en était encore à se demander pourquoi le Graal était si important ou si un jour la Dame du Lac serait moins timide et voudrait bien le voir, mais si il y avait bien une chose que Perceval était et dont il pouvait être plus que fière, était qu'il était loyale à son unique et seul roi, Arthur Pendragon.

Mais contrairement à la plupart des sujets du roi, Perceval ne respectait pas seulement Arthur pouvait être le fils – certes bâtard – de Pendragon ou encore pour avoir sortit Excalibur de son rocher, non, Perceval aimait son roi, de tout son cœur, ferait tout pour lui, y compris aller chercher ce fameux Graal, il détestait décevoir son roi et dieu savait que ça lui arrivait souvent.

Tant de fois Perceval était à presque rien d'avoir une piste pour le Graal et à chaque fois, il finissait par tout faire merder, il détestait voir la frustration dans les yeux chocolat de son souverain et il haïssait encore plus y voir la déception dont il était la cause dans son regard. Arthur lui avait pourtant dit qu'il l'aimait, qu'il ne le supportait pas, mais qu'il l'aimait, Perceval avait sentit son cœur se réchauffer à ses paroles, pourtant il craignait le jour où Arthur en aurait marre de lui et ne l'aimerait plus, voir finirait par le détester. Perceval n'avait jamais vus qui que ce soit arrêter d'aimer quelqu'un, jusqu'à ce qu'il rencontre Lancelot du Lac. Auparavant, le fils du roi Ban affirmait avec fierté servir la progéniture d'Uther Pendragon mais désormais, Lancelot avait trahit Arthur, lui avait prit sa femme, avait quitté ses fonctions de premier ministre de Kaamelott et tentait de provoquer un coup d'était. Perceval ne l'avait revu que quelques fois depuis qu'il avait décidé de passer une partie de sa vie à être un chevalier errant sans famille ni attaches, il ne comprenait pas comment Lancelot pouvait être si idiot : Être apprécié par Artur était un privilège, pas uniquement parce qu'il était roi mais parce qu'il était l'homme le plus compréhensif, le plus doux – sauf quand on faisait des conneries -, le plus intelligent et le plus gentil qui pouvait exister, mais tant pis, Lancelot s'en mordrait les doigts.

La chose la plus exceptionnelle à propos de Perceval de Galles était qu'il était pur comme un agneau, ni l'or, ni la gloire, ni le pouvoir ne l'intéressait, il ne connaissait pas la cupidité, l'amertume, la jalousie, la rancune, la manipulation ou même la trahison. Son cœur était immense, sa bonté n'avait pas de limite, jamais il ne cherchait quoi que ce soit en retour lorsqu'il aidait quelqu'un, si ce n'était, peut-être, un peu d'affection.

Le Gallois était honnête, lorsqu'il n'aimait pas quelqu'un, il ne se retenait pas de lui faire savoir, comme à cette truie de Dame Mevanwi.

Mais quand il aimait quelqu'un, il ne se retenait pas non plus de lui faire savoir et c'est ce qui faisait de lui un ange possédant les yeux les plus magnifiques du royaume de L'Ogres.

Il ne le savait pas lui-même, mais il était l'homme le plus pur de la Bretagne, destiné à la lumière divine et malgré sa destinée, le Graal, il s'en fichait pas mal, tout ce qu'il voulait, tout ce qu'il faisait, partir en mission pendant trois mois dans des contrées à une quarantaine de jour de Kaamelott, toutes ces quêtes et ces vieux qu'il avait rencontrés, tout cela n'était dans un seul but.

Trouver le Graal afin qu'Arthur soit fier de lui, afin qu'Arthur soit heureux, alors là et uniquement là, Perceval serait réellement en paix avec lui-même.

Parce que voir Arthur heureux valait mieux qu'une centaine d'après-midis passés à la taverne à se mettre des boules de pains dans les trous de nez avec Karadoc à rire à s'en éclater les poumons, ça valait mieux que sa cabane chérie qui tenait à peine debout au Pays de Galles, mieux que tous les honneurs et tout le prestige du monde.

Rendre Arthur réellement heureux serait la clef du propre bonheur de Perceval.