Salut à tous.
N'étant pas totalement satisfait de ma précédente histoire, j'ai décidé de réécrire cette dernière afin de vous fournir un contenu de meilleure qualité avec une histoire plus sympathique.
De ce fait, voici les changements qui auront lieu:
Alive! Voldemort Sane! Voldemort (Eh oui, Papi Jédusor sera présent durant toute l'histoire)
Mpreg! Wizards (Eh oui, les sorciers pourront toujours tomber enceint, la seule différence étant qu'ils devront consommer une potion pour les moins puissants) (Sans oublier que TOUTES les naissances se feront par une césarienne attendu que les enfants grandiront dans une poche magique et que les embryons prendront vie par un mélange de magie et non de fluides)
Harry sera en couple avec un autre homme, mais seulement UN. Percy ou Jason, je ne sais pas trop. A l'origine ça devait être Jason mais j'avais changé en cours de route par Percy pour finalement mettre les deux... Je vous laisse choisir : Percy Jackson x Harry Potter OU Jason Grace x Harry Potter ?
J'ai aussi décider de retirer certains objets Warcraft de l'histoire, c'était un peu trop...bizarre et trop éloigné d'Harry Potter. La solution apportée sera plus sympathique et permettra des débats politiques plus intéressants dans l'histoire. De ce fait, NON, il n'y aura pas de race unique. Je pensais plutôt à créer une société de la Renaissance Française style Orlais/Dragon Age avec un mélange de races etc. Plus sympa.
Voilà :p Je posterai les prochains chapitres quand je le pourrai, juste le temps de faire les changements etc.
31/07/2018
Assis sur son trône, Harry Potter resassait le passé afin d'analyser son parcours et surtout, leur futur. Il ne cessait de se demander ce qu'ils allaient faire, priant envers n'importe quelle entité cosmique de leur venir en aide, de leur donner une solution à leurs problèmes. Il se souvenait encore du moment où sa vie changea du tout au tout, lors de ses cinq ans.
*Flashback*
31/07/1985
Harry était en train de dormir dans son placard, sous l'escalier des Dursley, l'endroit où il vivait depuis quatre ans, par suite de la mort de ses parents dans un accident de voiture, en tout cas, selon sa tante. Sa —chambre » était très petite, soit 2m², avec un vieux matelas abimé au sol, sa couverture de bébé, un vieux coussin sentant le moisi et deux petits jouets cassés ayant appartenu à son cousin, Dudley. Il n'était pas non plus habillé de façon convenable, portant les vieux vêtements de son cousin, qui était déjà trop gros et devait changer de vêtements, donnant les vieilles fripes à son cousin, qui étaient beaucoup trop grandes pour lui. Sans compter qu'il baignait littéralement dans sa pisse, n'ayant pas le droit de sortir de son placard la nuit, enfermé à clé, il ne pouvait que faire ses besoins directement sur le sol. En somme, il vivait dans des conditions insoutenables, et il ne savait pas pourquoi. Et il savait qu'aujourd'hui, il allait souffrir, car bizarrement, c'était toujours le 31 Juillet qu'il souffrait le plus. Sa tante aimait dire que c'était le jour de la naissance du démon, faisant surement référence à lui.
Pourtant, il ne comprenait pas pourquoi son anniversaire était un jour de souffrance, alors que l'anniversaire de son cousin était un jour de paix et d'allégresse pour Dudley. Il trouvait cela injuste, et voulait que ça change. A seulement cinq ans, il était déjà très intelligent, comprenant tout ce qui l'entourait, sachant déjà lire, mais il le cachait, car il savait que s'il se montrait supérieur à son cousin, il serait remis à sa place par son oncle, et non sans douleur.
Il fut alors réveillé en sursaut par sa tante qui tapa violemment à sa porte.
—Debout, Monstre ! Tu vas préparer le petit-déjeuner, et si tu le rates, tu n'auras pas à manger pendant une semaine ! » Cria alors sa tante dans une voix criarde.
Harry n'attendit pas et se leva, prenant au passage ses lunettes, de vieux binocles récupérés dans un marché aux puces par sa tante pour qu'il puisse voir correctement. Il sortit alors de sa —prison » pour se diriger dans la cuisine et commencer à y préparer le petit-déjeuner de la famille. Etant trop petit, il devait alors utiliser un tabouret pour accéder plus facilement à la cuisinière.
—Et ne rates pas le bacon cette fois ! Rajouta alors sa tante.
—Oui, tante Pétunia. » Répondit alors Harry d'une voix fatiguée.
Il se mit alors à préparer le traditionnel petit-déjeuner pour les Dursley, soit des œufs au plat avec du Bacon, des toasts, du café pour Vernon, un chocolat chaud pour Dudley, sans oublier le jus d'orange pressé. 'C'est injuste, pourquoi ne puis-je pas être traité comme Dudley ?', pensa alors Harry. Il ne cessa de se répéter la question tout en préparant le repas. C'est alors que Vernon arriva dans la cuisine avec Dudley, s'asseyant à table. Vernon prit alors son journal et l'ouvrit.
—J'espère pour toi que tu n'as rien raté, garçon. » Fit l'homme enrobé.
Harry ne répondit pas, car il savait que Vernon n'aimait pas qu'on lui réponde, et que la question était rhétorique. 'Si seulement ils pouvaient être plus gentils avec moi.', pensa-t-il alors.
C'est alors que l'incroyable se produit, et qu'Harry sentit une drôle de sensation dans son ventre. La sensation parcourue très vite son corps, le surprenant au passage, à tel points qu'il fit tomber l'assiette de son oncle. Ce dernier se leva furibond, prêt à administrer une correction à son neveu, lorsqu'il se figea. Harry, qui avait fermé les yeux, les ouvrit, et vit alors que Pétunia et Vernon étaient figés. C'est alors que leurs regards devinrent plus étincelants, plus vivant. Harry s'était toujours demandé pourquoi les regards de son oncle et sa tante étaient voilés, différent des autres, et voilà pourtant que les regards n'étaient plus voilés.
Vernon regarda Harry comme s'il le voyait pour la première fois, pâlissant au fur et à mesure, tandis que Pétunia émit un hoquet de surprise et leva prestement sa main à sa bouche, tentant d'interrompre une sorte de cri. Elle aussi regardait Harry avec un regard si différent de celui habituel. Pour la première fois de sa vie, Harry vit dans leurs yeux une émotion différente de la haine et du dégoût. C'était de la tristesse, de la honte et du regret.
Avant qu'il ne puisse réagir, Pétunia se précipita sur Harry pour le serrer dans ses bras, fondant en larmes, et ne cessant de marmonner. Harry avait du mal à comprendre ce qui se passait, mais il apprécia son tout premier câlin. Il leva la tête, craignant la réaction de Vernon, mais il ne vit pas de la colère dans ses yeux, mais bel et bien du regret.
—Mais qu'est-ce qu'on a fait ? » Demanda-t-il alors, les yeux écarquillés.
De son côté, Dudley n'y comprenait rien et n'en avait rien à faire, ne souhaitant que manger. Au bout de quelques minutes, Pétunia s'écarta d'Harry et s'excusa encore une fois. Avant qu'il ne puisse faire quoi que ce soit, elle le prit dans ses bras et le plaça directement à table, lui servant alors une bonne assiette.
—M'man, p'quoi il m'nge à table ? Tenta de dire Dudley, ayant encore un peu de mal à parler.
—Car c'est son anniversaire et ton cousin. A partir de maintenant, Harry mangera avec nous, comme une vraie famille, compris mon ange ? » Répondit Pétunia avec un sourire.
Dudley hocha simplement de la tête avant de se remettre à manger. De son côté, Vernon attrapa prestement son veston et son portefeuille avant de quitter la maison, après avoir murmuré quelque chose dans l'oreille de sa femme.
—Harry, tu n'iras plus t'occuper du jardin, tu ne cuisineras plus et tu n'auras plus à t'occuper du ménage, d'accord mon ange ? Fit alors Pétunia.
-D'accord, tante Pétunia. Mais pourquoi ? Demanda alors Harry, intrigué par ce changement.
—Disons simplement que Vernon et moi avons compris nos erreurs, et on s'est mal comporté, mais tout va changer. D'ailleurs, tu ne dormiras plus dans le placard sous l'escalier, nous allons t'installer dans la chambre d'invité en attendant. Dit alors Pétunia avec une larme à l'œil.
—Mais c'est la chambre à tante Marge. Répondit Harry.
—Ne t'inquiètes pas, nous allons aménager la chambre à côté de celle de Dudley et ce sera la tienne. Tu ne resteras pas longtemps dans celle de Marge, et puis, de toute façon, elle n'est pas là, donc ça ne pose pas de problèmes. Répondit Pétunia.
—D'accord, tante Pétunia. » Répondit simplement Harry, encore hagard pour donner suite à ce changement impromptu, mais il ne s'en plaignit pas.
Il apprécia alors pour la première fois un splendide petit-déjeuner. La journée s'écoula tranquillement, et Harry pu profiter pour la première fois de la télévision, et aussi lire des livres appartenant à Pétunia. Cette dernière fut ravie d'apprendre (ou plutôt, de remarquer) qu'Harry pouvait lire, et se fit un plaisir de lui donner des livres intéressants, vantant ses mérites, ce qui fit rougir Harry. Ce fut tard dans l'après-midi que Vernon revint, et lorsqu'il arriva, il murmura quelque chose dans l'oreille de Pétunia, et cette dernière le suivit, ordonnant à Harry et Dudley de ne pas quitter la chambre de Dudley. Les deux gamins se mirent alors à jouer tranquillement avec les figurines éparpillées dans la chambre de ce dernier.
Pendant ce temps-là, Vernon, aidé de Pétunia, descendit les courses qu'il avait faites de sa voiture. Il y avait plusieurs paquets cadeaux, ainsi qu'une magnifique Forêt Noire qu'il avait acheté dans une pâtisserie française pas très loin. Ils déposèrent tout dans le salon et placèrent le gâteau, orné de cinq bougies, sur la table de la salle à manger. Sans perdre de temps, Pétunia appela les garçons, leur demandant de venir dans la salle à manger. Ils furent très rapides, et Harry écarquilla les yeux à la vue du splendide gâteau. C'est alors qu'il vit Vernon avec un grand sourire, chose rare.
—Joyeux anniversaire, Harry. » Fit l'homme avant d'allumer les bougies.
Lentement, Pétunia et Vernon se mirent à chanter un Joyeux Anniversaire à Harry, ce qui le fit pleurer de joie. Harry s'approcha alors du gâteau, et lorsque la chanson fut finie, il souffla les bougies, faisant alors le vœu que tout cela ne soit pas un rêve. Juste après, ils mangèrent le gâteau.
—J'ai pris une journée de congé pour demain. Fit alors Vernon.
—Excellente idée. Je suppose que c'est pour aller chercher des meubles ? Demanda Pétunia.
—En effet. On ira tous ensemble dans des magasins et acheter tout ce dont Harry a besoin, il pourra choisir ce qu'il veut pour sa chambre. S'exclama alors Vernon.
—Vraiment ? Demanda timidement Harry, regardant Vernon avec des yeux pleins d'espoir.
—Oui, Harry. Je te jure qu'à partir de maintenant, tu seras bien traité. » Répondit Vernon avec un grand sourire.
Harry ne put que sourire en retour, appréciant le gâteau au chocolat. Juste après, Pétunia lui couvrit les yeux et l'emmena dans le salon. La nuit était déjà tombée. Harry avait le cœur qui battait très fort, ne sachant pas à quoi s'attendre. C'est alors que Pétunia retira ses mains, et qu'Harry vit une montagne de cadeaux.
—Joyeux Anniversaire ! »
Crièrent alors les deux adultes, et même Dudley, lui qui était tout excité.
Harry en pleura et serra Pétunia et Vernon dans ses bras. Il ouvrit alors ses cadeaux, y découvrant des jouets, des peluches et des vêtements adaptés.
—Nous mettrons tout tes jouets dans ta chambre demain, une fois qu'elle sera prête, d'accord ? Demanda alors Vernon.
—D'accord ! Répondit joyeusement Harry.
—Sur ce, au lit ! Demain, nous avons une journée chargée. » Fit Pétunia en emmenant les deux garçons à l'étage.
Elle les baigna, leur fit brosser les dents, et elle leur fit porter leurs pyjamas. Harry portait un joli pyjama bleu avec des étoiles que Vernon venait de lui offrir. Elle emmena d'abord Dudley dans sa chambre et le borda. Ensuite, elle emmena Harry dans sa chambre temporaire et le borda.
—Bonne nuit, mon ange. Fit Pétunia.
—Bonne nuit, maman. » Répondit Harry sans le faire exprès, fatigué et les yeux fermés.
Il s'endormit immédiatement, ne remarquant pas l'émoi dans lequel se trouvait Pétunia face à ces paroles. Cette dernière sortit alors de la chambre, laissant tout de même la porte entre-ouverte, comme pour Dudley. Elle descendit alors dans le salon, où elle trouva Vernon avec un verre de bourbon à la main, assis sur son fauteuil, l'air pensif. Pour une fois, elle se servit elle-aussi un verre de bourbon pour s'asseoir en face de lui.
—Que s'est-il passé ? Demanda Vernon, faisant référence à leur comportement.
—Je n'en suis pas sûr, mais j'ai une petite idée, et je n'aime pas ça. Répondit Pétunia en plissant des yeux, pensive.
—Quoi donc ? Demanda Vernon, intrigué.
—La lettre de Dumbledore. Je me rappelle que ma sœur m'avait dit qu'on pouvait enchanter des objets pour changer le comportement des gens. Je crois que ce vieil homme nous a ensorcelés pour détester la magie et haïr Harry. Expliqua alors Pétunia.
—Mais pourquoi ? Qu'est-ce qu'il y gagne ? Demanda Vernon, n'aimant pas le fait que quelqu'un puisse le contrôler.
—Je n'en suis pas sûr, mais j'ai une petite idée. La lettre disait qu'Harry avait vaincu ce soi-disant Seigneur des Ténèbres et que James et ma sœur furent tués par ce sorcier. Si j'ai bien compris, Harry est très célèbre parmi les sorciers, une légende vivante. Commença Pétunia.
-Je ne vois toujours pas en quoi maltraiter Harry peut servir ce vieux fou. Déclara Vernon.
—Je suppose qu'il comptait sur nous pour le maltraiter et lui cacher le monde magique. Il voulait surement arriver ici et se présenter en héros devant Harry, comme son sauveur, le sauvant des méchants moldus ! Surement pour en faire sa marionnette. Continua Pétunia, plongée dans ses pensées.
—Mais pourquoi ? Je n'y comprends rien. Et c'est quoi, un moldu ? Demanda Vernon.
—Un moldu, c'est une personne qui n'a pas de pouvoirs magiques, comme nous. Et pour Harry, je pense que c'est une question de politique. James Potter, le père d'Harry, était un Seigneur très riche et puissant, et Harry son seul héritier. Si je me souviens bien, les sorciers ont leur propre gouvernement, et sont dirigés par les nobles. Harry, en étant une vedette grâce à sa victoire, en plus d'être l'héritier d'une grande maison et d'une grosse fortune, devient alors le parfait outil politique, et je suis persuadé que ce vieux fou compte utiliser Harry. Finit alors d'expliquer Pétunia.
—On ne va pas le laisser faire, n'est-ce pas mon cœur ? Fit alors Vernon, la voix grave et pleine de dégoût par rapport à Dumbledore.
—Oh que non, on ne va pas le laisser s'en tirer comme ça. On va élever Harry comme il faut, et on va tout lui révéler sur la magie. Je pense même qu'on devra aller à leur Banque pour en apprendre plus. S'exclama Pétunia avec un sourire sadique.
—Une Banque ? Mais où ça ? Demanda Vernon, stupéfait.
—Je crois me rappeler que cette banque s'appelle Gringotts, et se situe dans un quartier nommé le Chemin de Traverse, un quartier magique caché à Londres. On peut y accéder par un vieux pub nommé Le Chaudron Baveur, situé à Charing Cross Road. J'étais allé avec ma sœur quand nous avons acheté ses fournitures la deuxième fois, et je me rappelle que Gringotts était administrée par des gobelins. Expliqua Pétunia.
—Des gobelins ? Ça existe vraiment ? S'étonna alors Vernon, recrachant presque son bourbon.
—Oui, ils existent vraiment, comme toutes les autres créatures de nos contes de fées. Cependant, on devra faire très attention quand on ira là-bas. Fit alors Pétunia, en regardant par la fenêtre, observant la maison d'en face.
—Pourquoi ça ? Demanda Vernon, suivant son regard.
—Ne trouves-tu pas bizarre que le lendemain de l'arrivée d'Harry, une femme bizarre qui ne sort jamais de chez elle et qui nous observe souvent ce soit installée en face ? Je crois que c'est une espionne du vieux pervers. Surement une Cracmol. Expliqua alors Pétunia, méfiante.
—Une Cracmol ? Qu'est-ce que c'est ? Demanda Vernon, intrigué.
—Un Cracmol, c'est une personne née dans une famille magique, mais qui n'a pas de pouvoirs. Expliqua vite fait Pétunia.
—Et tu penses que l'autre folle aux chats est une espionne ? Fit Vernon.
—Oui, j'en suis persuadée. Mais on s'occupera d'elle en temps voulu. Nous devrions aller dormir, nous allons beaucoup avoir à faire demain. Répondit Pétunia.
—Tu as raison ma chérie. Allons dormir, car demain commence une nouvelle ère pour nous. » Fit Vernon en souriant.
Ils montèrent alors les escaliers, observant au passage Dudley, puis Harry, avant de se diriger dans leur chambre, souriant. Ils ne virent pas les yeux ouverts et écarquillés de surprise d'Harry dans le noir.
'Dumbledore…Tout est la faute de Dumbledore…Je le hais !', pensa alors Harry avant de s'endormir.
\Break/
26/09/1985
Cela faisait maintenant quelques mois que la vie pour Harry chez les Dursleys avait changé, et tout pour le mieux. Il vivait désormais dans sa propre chambre, qui était auparavant la seconde chambre de Dudley, et tout avait été aménagé à son goût. Sa chambre possédait désormais un grand lit, une grande armoire et une bibliothèque. Un bureau avait été ajouté, dédié évidemment à une utilisation future, lorsqu'il serait plus grand.
Vernon et Pétunia avaient aussi décidé de tout révéler à Harry, surtout à la suite d'un cas de magie accidentelle, qui fit changer la couleur des cheveux de Pétunia, celle-ci se retrouvant alors avec des cheveux bleus, au plus grand amusement de Dudley et Harry. Harry apprit alors que son père était un sorcier, et qui plus est un Seigneur. Il apprit aussi que sa mère était en fait une fille adoptée par la famille Evans, qu'elle était une brillante sorcière, et qu'elle n'était donc pas une prostituée alcoolique. Bien évidemment, Harry fut légèrement effrayé d'être abandonné par son oncle et sa tante, n'étant tout compte fait pas de leur famille, mais il fut rassuré.
C'est ainsi qu'en ce jour, les Dursley décidèrent d'emmener Harry directement au Chemin de Traverse pour tenter d'en savoir plus sur le monde sorcier, d'obtenir si possible des livres pour aider Harry quant à la culture sorcière, et enfin, se renseigner plus avant à Gringotts concernant l'héritage d'Harry.
Ils arrivèrent tranquillement à Charing Cross Road, et lorsqu'ils tinrent la main d'Harry, ils purent alors voir le Chaudron Baveur dans toute sa splendeur. Ils n'hésitèrent pas à entrer dans la vieille bâtisse, y trouvant alors plusieurs sorciers et sorcières en train de discuter ou de manger, vêtus de robes et autres habits datant surement du Moyen-Âge. Ne perdant pas de temps, Pétunia les conduit immédiatement au comptoir où se trouvait un homme qu'elle savait être le gérant.
—Bonjour ! Je m'appelle Tom, que puis-je faire pour vous ? Demanda l'homme au comptoir avec un grand sourire.
—Bonjour. Nous souhaiterions accéder au Chemin de Traverse, mais n'étant pas sorciers, nous ne pouvons ouvrir le portail. Répondit alors Pétunia avec un sourire poli.
—Oh ? Pourtant, la rentrée a déjà eu lieu, comment se fait-il que vous soyez ici ? Demanda alors Tom, intrigué en regardant la famille devant lui.
—En fait, nous venons pour récolter quelques livres et autres informations pour mon neveu. Répondit Pétunia.
—Ah bon ? Qui est-ce ? » Demanda alors Tom, curieux.
Pétunia ne remarqua pas toutes les oreilles tendues des autres sorciers occupant la taverne. Elle montra alors Harry d'un signe de la main.
—Je vous présente mon neveu, Harry Potter. » Révéla-t-elle.
Un silence assourdissant s'abattit sur la taverne, les sorciers ayant tous les yeux écarquillés, regardant le jeune garçon. Immédiatement, Tom dirigea son regard vers le front d'Harry et y vit la cicatrice en forme d'éclair.
—Par ma barbe ! Mais c'est Harry Potter ! » Fit l'homme, d'un air joyeux.
D'un coup, un brouhaha monstre s'empara de la taverne, et ce fut une véritable cacophonie. Les sorciers se dirigèrent tous vers Harry pour le toucher ou l'observer, mais furent très vite repoussés par Vernon.
Tom ne perdit pas de temps et les emmena directement à l'arrière de la taverne pour y ouvrir le passage menant au Chemin de Traverse. La famille Dursley ne perdit pas de temps et se dirigea vers la Banque de Gringotts, suivie de près par une foule en délire qui voulait à tout prix voire Harry Potter, le Garçon-Qui-A-Survécu. Sans perdre un instant, ils arrivèrent devant la Banque, pour être alors salués par deux gobelins gardant l'entrée qui ouvrirent la porte. On pouvait alors voir, afficher sur la porte, une inscription des plus intéressantes :
—Entre ici étranger si tel est ton désir
Mais à l'appât du gain, renonce à obéir,
Car celui qui veut prendre et ne veut pas gagner,
De sa cupidité, le prix devra payer.
Si tu veux t'emparer, en ce lieu souterrain,
D'un trésor convoité qui jamais ne fut tien,
Voleur tu trouveras, en guise de richesse,
Le juste châtiment de ta folle hardiesse. »
L'inscription fit frissonner Vernon, qui comprit la menace implicite. Les gobelins étaient surement les dernières créatures à énerver.
Ils entrèrent dans la Banque et se dirigèrent directement vers le podium central, occupé par un gobelin mieux habillé que les autres. Ce dernier observa la famille avec attention, et son regard s'attarda alors sur la cicatrice d'Harry. Ses yeux s'écarquillèrent en comprenant qu'il avait alors Harry Potter face à lui.
—Bonjour. Nous souhaiterions obtenir plus de renseignements concernant mon neveu, Harry Potter. Nous souhaiterions aussi savoir pourquoi nous n'avons pas reçu de compte-rendu et autres déclarations concernant ses affaires. Nous voudrions aussi un accès direct au testament de ma sœur, Lily Jane Potter née Evans et de son mari, James Charlus Potter. » Dit alors Pétunia, répétant ce que lui avait dit Vernon.
Le gobelin écarquilla les yeux une fois de plus face à la politesse de la femme face à lui. Il cliqua alors sur un bouton caché sous son bureau pour appeler directement le chargé des comptes de la famille Potter.
— Bonjour à vous. Je suis Ralnuk, le guichetier Sénior de la Banque, et je peux vous assurer que vous aurez d'ici peu toutes les réponses que vous souhaitez. Le responsable de la famille Potter, Grapsous va s'occuper de vous. » Répondit le gobelin.
Quelques secondes, Grapsous arriva et fit signe à la famille Dursley de les suivre jusqu'à son bureau. Ils arrivèrent alors dans un grand bureau, et le gobelin partit alors s'asseoir sur son siège, les invitant à s'asseoir face à lui.
—Que puis-je faire pour vous ? Demanda-t-il.
—Comme nous l'avons dit plus tôt à votre Guichetier Sénior, nous souhaitons en savoir plus concernant les acquis et comptes de mon neveu, Harry Potter. Nous souhaitons aussi savoir pourquoi nous n'avons pas reçu ses relevés de compte mensuels, ni un résumé du testament de ses parents. Je suis Vernon Dursley, et voici ma femme, Petunia Dursley née Evans, la tante d'Harry. Et notre fils, Dudley. Expliqua alors Vernon, prenant les devants.
—Je vois. Avant tout, nous allons devoir prouver que c'est bien Harry Potter. Pour cela, rien de plus simple. *il sort une pierre blanche de son tiroir* Il lui suffit de tenir cette pierre. S'il s'agit bien d'Harry Potter, alors elle brillera d'une couleur bleue. En revanche, si ce n'est pas le cas, alors elle sera rouge. Dans ce cas-là, je peux vous promettre que vous ne ressortirez pas de cette banque en un seul morceau. » Fit le gobelin avec un sourire effrayant en leur tendant la pierre.
Les Dursley firent un hochement de tête et tendirent la pierre à Harry. Ce dernier prit la pierre, qui se mit alors à briller d'une lueur bleutée. Le gobelin fut satisfait et récupéra la pierre sans plus tarder.
—Très bien, maintenant que nous avons vérifié son identité, je vais pouvoir répondre à vos questions. Pour commencer, sachez que j'envoie, personnellement si je puis rajouter, vos relevés de compte hebdomadaires et mensuels. C'est vraiment bizarre que vous n'en ayez reçu aucun, sachant que j'ai eu un accusé-réception concernant les lettres. Fit le Gobelin en montrant une lettre avec la signature de Dumbledore.
—Pourquoi diable est-ce que ça signature est valide ? Demanda alors Petunia, étonnée.
—Eh bien, Albus Dumbledore est le tuteur magique d'Harry Potter. Ne le saviez-vous pas ? Demanda alors le gobelin, étonné.
—Non, pas du tout ! Nous ne l'avons jamais vu, il a juste déposé mon neveu devant notre porte la nuit du 01/11/1981 et voilà ! Fit Petunia, énervée.
—Je vois. Vous pouvez alors confirmer que Harry Potter n'est jamais restée en la présence de Dumbledore depuis plus d'un an, c'est bien ça ? » Demanda le gobelin, une lueur sadique dans les yeux.
Petunia hocha simplement de la tête, et un sourire carnassier fit son apparition sur le visage du gobelin. Il sortit alors un parchemin de son bureau et se mit à écrire rapidement dessus. Au bout de quelques secondes, le parchemin se mit à briller, et une lueur de pur plaisir put se voir dans les yeux du gobelin.
—Dans ce cas, Albus Dumbledore ne peut plus être considéré comme le tuteur magique d'Harry Potter. Je souhaite tout de même rajouter que cette tutelle était tout à fait illégale, et que le tuteur officiel est Sirius Black, qui est actuellement à Azkaban, mais ce n'est pas important. Qui dois-je nommer en tant que tuteur magique ? Demanda alors le gobelin.
—Puis-je l'être ? Demanda Petunia.
—Oui, vous pouvez. Contrairement à ce que l'on croit, les moldus peuvent obtenir la tutelle magique de sorciers. Dans ce cas, considérez-vous officiellement comme sa tutrice. Révéla le gobelin.
—Parfait. En revanche, comment expliquer la tutelle illégale ? Demanda Vernon, intrigué.
—C'est très simple. Albus Dumbledore a scellé les testaments de James et Lily Potter, sous son autorité de Président du Magenmagot, pour ensuite se déclarer en tant que Tuteur Légal de leur enfant, Hadrian James Potter. Révéla alors le gobelin.
—Et ne peut-on rien faire pour le testament ? Demanda alors Vernon.
—Malheureusement non. Le seul moyen serait de le desceller, et pour ce faire, il vous faudra obtenir soit l'aval du Président du Magenmagot, qui est toujours Albus Dumbledore, ou bien un vote de la part du Magenmagot. Etant des moldus, vous ne pouvez entamer des procédures, et seul Harry le pourra. Cependant, nous avons pu vous nommer en tant que tuteurs légaux, et de ce fait, Dumbledore n'aura plus accès aux comptes du jeune monsieur Potter. Nous allons aussi rediriger directement le courrier à votre adresse. Albus Dumbledore, en tant que tuteur, avait ordonné la redirection de tout courriers jusqu'à sa demeure personnelle à Godric's Hollow. Expliqua Grapsous.
—Nous souhaitons acheter quelques livres pour Harry, pour qu'il ait les connaissances nécessaires pour son entrée officielle dans le monde sorcier. Des recommandations ? Fit alors Petunia.
—Je vous recommande la boutique de Fleury & Bott, et de leur demander directement des livres sur les familles du Monde Sorcier, l'éthique parmi les sorciers, les manières, ainsi que le climat politique du Monde Sorcier et l'Histoire générale du Monde Sorcier et d'Avalon. Avez-vous de quoi payer ? Demanda alors le gobelin.
—Oui, nous avons quelques livres sterling pour payer. Fit Vernon.
—Cela ne sera pas suffisant, nous utilisons notre propre argent, monsieur Dursley. Je vais vous donner une Carte Bancaire de Sorciers, reliée directement à l'un des comptes de Monsieur Potter. Elle restera limitée à 500 gallions par mois, ce qui représente en argent moldu un total de £2 500. Je peux vous rassurer, cette carte fonctionne aussi dans les distributeurs et autres commerces moldus, avec un taux de change de 5%, ce qui vous laisserait alors £2 375 par mois dans le monde moldu. Cela vous convient-il ? Demanda Grapsous.
—ça suffira amplement, merci. En revanche, serait-il possible de retarder la mise à jour des informations d'Harry ? Nous ne voulons pas informer Dumbledore. Fit Petunia, pensive.
—Parfaitement. Sachez que ce vieil homme n'est pas apprécié parmi nous, et que nous ferons tout ce qui est nécessaire pour le bloquer. Nous pouvons donc continuer de lui envoyer de faux relevés de comptes, et nous dirons que les comptes sont temporairement bloqués jusqu'à l'arrivée d'Harry Potter. Fit le gobelin.
—Pourquoi les bloquer ? Demanda Vernon, méfiant.
—Eh bien, selon nos registres, Albus Dumbledore a prélevé un total de 500 gallions par mois sur le compte de monsieur Potter pour son compte personnel, et a versé la somme de 250 gallions par mois à Molly Weasley. Le compte étant réapprovisionné chaque année par le compte principal jusqu'à un plafond total de 10 000 gallions, Dumbledore a théoriquement volé la somme totale de 36 000 Gallions, soit £180 000 en quatre ans. Révéla le gobelin.
—180 000 livres ? L'espèce de vieux con, je vais lui faire bouffer sa barbe ! Hurla alors Vernon, rouge de colère.
—Très bien, faites comme prévu et bloquer l'accès aux comptes pour Dumbledore. Pourriez-vous aussi rapatrier toutes les clés ? Je sais que ma sœur en avait une pour son coffre. » Demanda Petunia.
Le gobelin hocha de la tête et ouvrit un petit coffre, ayant déjà rapatrié les clés. Il donna alors une petite clé d'or à Petunia, lui expliquant que c'était celle du Coffre Personnel d'Harry, et qu'il leur suffirait de revenir à Gringotts pour retirer de l'or s'il n'y en avait pas suffisamment avec la carte.
Petunia et Vernon remercièrent le gobelin, prirent la clé et quittèrent alors la banque pour acheter les livres nécessaires à Harry. Une fois fais, ils retournèrent directement à Privet Drive et Harry se plongea dans ses livres, maudissant une fois de plus Dumbledore, mais aussi les Weasley.
*fin Flashback*
A part de ce moment, sa vie avait changé du tout au tout. Il avait pu grandir comme il se doit, vivant dans une relative sécurité financière, ne manquant jamais de rien. Avec les années, et ayant une alimentation équilibrée, il avait fini par perdre ses lunettes, n'en ayant plus l'utilité, ce qui l'avait ravi au plus haut point. Il était alors allé à l'école avec Dudley, étant toujours le premier de sa classe, apprenant très vite tout ce qu'il fallait.
Il avait aussi dévoré les livres sur le monde sorcier, apprenant tout ce qu'il devait savoir sur les Potter et leur importance dans le monde sorcier. Lors de ses onze ans, il fut alors récupéré par Hagrid chez les Dursley, et comme convenu avec sa tante, il fit semblant de ne rien savoir sur le monde sorcier pour éviter de mettre la puce à l'oreille de Dumbledore. Il récupéra alors sa baguette directement chez Ollivander, et fut ravi d'apprendre qu'elle était la baguette jumelle de Voldemort.
A Gringotts, il en profita pour se renseigner un peu plus sur les tests d'héritages, et décida alors d'en faire un, n'y voyant aucun mal. Il avait profité de l'idiotie d'Hagrid pour le convaincre d'aller se boire une bière. En fait, il était allé chercher une chouette, Hedwige, pour l'offrir à Harry. Il se rappelait encore le résultat plus qu'étonnant de son test d'héritage. Il avait gardé avec lui l'ancien parchemin, en tant que souvenir, et baissa les yeux pour le lire à nouveau.
Nom Usité :
Hadrian James Potter
Nom Complet :
Hadrian James Pendragon-Potter-Serpentard-Black
Titres :
Prince (Pendragon)
Héritier
Maisons et affiliations :
-Héritier de la plus Royale et la plus Exaltée Maison de Pendragon (Par réconciliation Paternel-Maternel)
-Héritier de la plus Ancienne et la plus Noble Maison de Peverell (Paternel-Absorbée dans Potter)
-Héritier de la plus Ancienne et la plus Noble Maison de Black (Paternel et par Proclamation)
-Héritier de la plus Ancienne et la plus Noble Maison de Gryffondor (Paternel-Absorbée dans Potter)
-Héritier de la plus Ancienne et la plus Noble Maison de Serpentard (Maternel/ par conquête)
-Héritier de la plus Ancienne et la plus Noble Maison de Potter (Paternel)
Relations familiales directes :
Père : James Charlus Potter (mort) (Sang-Pur)
Mère : Lily Mérope Potter née Jédusor (morte) (Sang-Pur)
Parrain : Sirius Orion Black (emprisonné) (Sang-Pur)
Marraine : Alice Liliane Londubat (internée) (Sang-Pur)
Frère Magique : Neville Frank Londubat (Sang-Pur)
Tutrice Légale : Pétunia Marcanon Dursley née Jédusor (Sang-Pur, Cracmol)
Relations familiales indirectes :
Grand-père Maternel : Thomas Elvis Jédusor (Inconnu) (Sang-Pur)
Grand-Mère Maternelle : Mélinda Rosier (Morte) (Sang-Pur)
Grand-Père Paternel : Fleamont Potter (Mort) (Sang-Pur)
Grand-Mère Paternelle : Euphémia Potter (Morte) (Sang-Pur)
Cousins : Nymphadora Tonks (Sang-Pur), Dudley Dursley (Sang-Mêlé, Cracmol), Draconus Malefoy (Sang-Pur), Narcissa Malefoy (Sang-Pur), Bellatrix Lestrange née Black (Incarcérée, Sang-Pur), Andromeda Tonks née Black (Sang-Pur)
Au début, il avait eu du mal à croire ce qui était écrit, mais il ne chercha pas plus loin. Bien évidemment, il comprit alors qu'il devrait faire des recherches sur la famille Jedusor, ne la connaissant pas du tout, mais se souvint que la famille Gaunt était celle de Serpentard. Il ne comprit malheureusement pas comment il avait fait pour être l'héritier de Merlin, de son vrai nom, Myrdin Emrys.
Le 01/09/1991, il monta alors à bord du Poudlard Express, évitant soigneusement les Weasley, et fit alors la connaissance de Draco Malefoy, ainsi que de Vincent Crabbe et Gregory Goyle. Il se lia très vite d'amitié avec eux, ce qui n'entraina pas un regard biaisé concernant Serpentard. Harry se souvenait encore de sa présentation.
*Flashback*
Harry cherchait tranquillement un wagon dans lequel s'installer, lorsqu'il vit au loin des têtes rouges qu'il voulait à tout prix éviter. Il n'hésita pas à entrer dans le premier wagon qu'il vit, même s'il était occupé. Il y avait trois personnes à l'intérieur, trois garçons. Il y avait un blond aux yeux bleus assez svelte, et deux garçons assez musclés au visage idiot.
— Excusez-moi, puis-je m'asseoir avec vous ? Je souhaite éviter quelques éléments indésirables, et ils sont sur le chemin menant aux autres wagons. Fit alors Harry.
—Ah, oui, bien-sûr. Je suis Draco Lucius Malefoy, héritier de l'Ancienne et Noble Maison des Malefoy. Se présenta alors le blond en tendant sa main.
—Gregory Goyle, héritier de l'Ancienne et Noble Maison des Goyle. Se présenta l'un des gorilles.
—Vincent Crabbe, héritier de l'Ancienne et Noble Maison des Crabbe. » Fit l'autre Gorille.
Harry les regarda et repensa aux livres sur l'étiquette sorcière qu'il avait lue. Il se devait de se présenter par son nom complet, et il espérait qu'ils n'en feraient pas tout un pataquès.
—Je suis Hadrian James Potter, héritier de la plus Royale et la plus Exaltée Maison de Pendragon et Héritier des plus Anciennes et Nobles Maisons Potter, Serpentard et Black. » Se présenta alors Harry serrant la main de Draco.
Les trois autres jeunes sorciers ouvrirent les yeux en grand, surpris d'avoir avec eux le célèbre Harry Potter. Draco nota alors les différentes familles utilisées par Harry.
—Arthur et Merlin ?! Tu es l'héritier du trône ? Fit Draco, la voix aigüe.
—Oui, je sais que c'est choquant, moi-même je l'ai été en l'apprenant chez les gobelins. Fit Harry en rougissant face aux regards ébahis.
—Tu as vraiment une cicatrice ? » Demanda alors Vincent.
Harry hocha simplement de la tête et souleva sa frange pour montrer sa cicatrice, s'attirant un hoquet de stupeur des trois garçons. De son côté, Draco était ravi de voir qu'Harry connaissait les traditions des sang-pur, et repensa alors à son père, qui lui avait demandé de surveiller Harry et de le mettre en contact avec lui, expliquant à son fils qu'Harry était en fait le petit-fils du Seigneur des Ténèbres. Il lui avait aussi dit de ne jamais regarder Dumbledore dans les yeux.
*fin flashback*
Il fut vraiment amusé par la réaction de celui qui deviendrait plus tard son meilleur ami, Draco Malefoy. Il s'était aussi souvenu de l'un des messages de Grapsous, son chargé de comptes, l'informant que Dumbledore avait tenté de verser de l'argent à Molly Weasley, une fois de plus, mais aussi à Guenièvre Weasley, Ronald Weasley et une certaine Hermione Granger. Evidemment, Harry fit tout ce qui était humainement possible pour les éviter. Ce fut évidemment lors de sa répartition dans l'une des Maisons de Poudlard que Dumbledore se rendit compte qu'il y avait un problème.
*Flashback* (Déclamation : Harry Potter 1, Chapitre 7 modifié)
Guidés par le professeur McGonagall, ils traversèrent l'immense salle au sol dallé et entrèrent dans une petite salle réservée aux élèves de première année. Harry entendait la rumeur de centaines de voix qui lui parvenaient à travers une porte située sur sa droite. Les autres élèves devaient déjà être là. L'exiguïté des lieux les obligea à se serrer les uns contre les autres et ils restèrent debout en silence, lançant autour d'eux des regards un peu inquiets.
—Bienvenue à Poudlard, dit le professeur McGonagall. Le banquet de début d'année va bientôt commencer mais avant que vous preniez place dans la Grande Salle, vous allez être répartis dans les différentes maisons. Cette partition constitue une cérémonie très importante. Vous devez savoir, en effet, que tout au long de votre séjour à l'école, votre maison sera pour vous comme une seconde famille. Vous y suivrez les mêmes cours, vous y dormirez dans le même dortoir et vous passerez votre temps libre dans la même salle commune. Les maisons sont au nombre de quatre. Elles ont pour nom Gryffondor, Poufsouffle, Serdaigle et Serpentard. Chaque maison a sa propre histoire, sa propre noblesse, et chacune d'elles a formé au cours des ans des sorciers et des sorcières de premier plan. Pendant votre année à Poudlard, chaque fois que vous obtiendrez de bons résultats, vous rapporterez des points à votre maison, mais chaque fois que vous enfreindrez les règles communes, votre maison perdra des points. A la fin de l'année scolaire, la maison qui aura obtenu le plus de points gagnera la coupe des Quatre Maisons, ce qui constitue un très grand honneur. J'espère que chacun et chacune d'entre vous aura à cœur de bien servir sa maison, quelle qu'elle soit. La Cérémonie de la Répartition aura lieu dans quelques minutes en présence de tous les élèves de l'école. Je vous conseille de profiter du temps qui vous reste avant le début de cette cérémonie pour soigner votre tenue.
Le regard du professeur s'attarda sur Neville dont la cape était attachée de travers et sur Ron qui avait toujours une tache sur le nez.
—Je reviendrai vous chercher lorsque tout sera prêt, dit le professeur McGonagall. Attendez-moi en silence. Elle quitta la salle.
—Comment font-ils pour nous sélectionner ? demanda-t-il à Draco, intrigué.
—Mon père m'a dit que c'était un secret, donc il se peut que ce soit des tests.
Harry eut un haut-le-cœur. Des tests ? Devant tout le monde ? Il regarda autour de lui : les autres élèves avaient l'air terrifié. Personne ne disait grand-chose, à part Hermione Granger qui chuchotait à toute vitesse qu'elle avait apprise par cœur tous les sorts possibles et qu'elle se demandait bien lequel il faudrait jeter. Harry s'efforça de ne pas écouter ce qu'elle disait, et il ne voulait qu'une seule chose, c'était l'étripée. Il gardait les yeux fixés sur la porte. À tout moment, maintenant, le professeur McGonagall allait entrer et l'emmener vers son destin.
Tout à coup, des cris s'élevèrent derrière Harry. Il se retourna et resta bouche bée, comme les autres. Une vingtaine de fantômes venait d'apparaître en traversant le mur du fond. D'un blanc nacré, légèrement transparents, ils flottaient à travers la salle sans accorder un regard aux élèves rassemblés. Ils paraissaient se disputer. L'un d'eux, qui ressemblait à un petit moine gras, lança :
—Oublions et pardonnons. Nous devrions lui donner une deuxième chance.
—Mon cher Frère, n'avons-nous pas donné à Peeves toutes les chances qu'il méritait ? répondit un autre spectre, vêtu de hauts-de-chausse et le cou entouré d'une fraise. Il nous fait une horrible réputation alors que lui-même n'est pas véritablement un fantôme. Tiens, qu'est-ce qu'ils font ici, ceux-là ? Il venait de remarquer la présence des premières années qui se gardèrent bien de prononcer le moindre mot.
—Ce sont les nouveaux élèves, dit le gros moine en leur souriant. Vous attendez la Répartition, j'imagine ? Quelques élèves hochèrent la tête en silence.
—J'espère vous voir à Poufsouffle, dit le moine. C'était ma maison, dans le temps.
—Allons-y, maintenant, dit une voix brusque. La cérémonie va commencer. La professeure McGonagall était revenue.
Un par un, les fantômes quittèrent la salle en traversant le mur opposé.
—Mettez-vous en rang et suivez-moi, dit le professeur aux élèves.
Harry éprouvait une sensation bizarre, comme si ses jambes s'étaient soudain changées en plomb. Il se glissa entre Draco et un garçon aux cheveux noirs et bouclés, et la file des élèves quitta la salle, traversant à nouveau le hall, puis franchit une double porte qui ouvrait sur la Grande Salle.
L'endroit était étrange et magnifique. Des milliers de chandelles suspendues dans les airs éclairaient quatre longues tables autour desquelles les autres étudiants étaient déjà assis, devant des assiettes et des gobelets d'or. Au bout de la salle, les professeurs avaient pris place autour d'une autre table.
Le professeur McGonagall aligna les premières années face à leurs camarades derrière lesquels se tenaient les professeurs. Dans la clarté incertaine des chandelles, les visages les observaient telles des lanternes aux lueurs pâles. Dispersés parmi les étudiants, les fantômes brillaient comme des panaches de brume argentée. Gêné par les regards fixés sur les nouveaux, Harry leva la tête vers un plafond d'un noir de velours, parsemé d'étoiles.
—C'est un plafond magique, murmura Hermione. Il a été fait exprès pour ressembler au ciel. Je l'ai lu dans L'Histoire de Poudlard.
Harry aussi avait lu l'histoire de Poudlard, et il ne le racontait pas à tout le monde. Il trouvait franchement cette fille infernale.
Harry regarda à nouveau ce qui se passait devant lui lorsque le professeur McGonagall installa un tabouret à quatre pieds devant les nouveaux élèves. Sur le tabouret, elle posa un chapeau pointu de sorcier. Le chapeau était râpé, sale, rapiécé. La tante Pétunia n'en aurait jamais voulu chez elle.
Peut-être allait-on leur demander d'en faire sortir un lapin ? pensa Harry. Tout le monde, à présent, avait les yeux fixés sur le chapeau pointu. Pendant quelques instants, il régna un silence total. Puis, tout à coup, le chapeau remua. Une déchirure, tout près du bord, s'ouvrit en grand, comme une bouche, et le chapeau se mit à chanter :
Je n'suis pas d'une beauté suprême
Mais faut pas s'fier à ce qu'on voit
Je veux bien me manger moi-même
Si vous trouvez plus malin qu'moi
Les hauts-d'forme, les chapeaux splendides
Font pâl'figure auprès de moi
Car à Poudlard, quand je décide,
Chacun se soumet à mon choix.
Rien ne m'échapp'rien ne m'arrête
Le Choixpeau a toujours raison
Mettez-moi donc sur votre tête
Pour connaître votre maison.
Si vous allez à Gryffondor
Vous rejoindrez les courageux,
Les plus hardis et les plus forts
Sont rassemblés en ce haut lieu.
Si à Poufsouffle vous allez,
Comme eux vous s'rez juste et loyal
Ceux de Poufsouffle aiment travailler
Et leur patience est proverbiale.
Si vous êtes sage et réfléchi
Serdaigle vous accueillera peut-être
Là-bas, ce sont des érudits
Qui ont envie de tout connaître.
Vous finirez à Serpentard
Si vous êtes plutôt malin,
Car ceux-là sont de vrais roublards
Qui parviennent toujours à leurs fins.
Sur ta tête pose-moi un instant
Et n'aie pas peur, reste serein
Tu seras en de bonnes mains
Car je suis un chapeau pensant !
Lorsqu'il eut terminé sa chanson, des applaudissements éclatèrent dans toute la salle. Le chapeau s'inclina pour saluer les quatre tables, puis il s'immobilisa à nouveau.
—Alors, il suffit de porter le chapeau ! murmura Draco à l'oreille d'Harry.
Harry eut un faible sourire. Essayer un chapeau valait beaucoup mieux que d'être obligé de jeter un sort, mais il aurait préféré ne pas avoir à le faire devant tout le monde. Le chapeau l'impressionnait et Harry ne se sentait plus le moindre courage. S'il avait existé une maison pour les élèves au bord de la nausée, il y serait allé tout de suite. Le professeur McGonagall s'avança en tenant à la main un long rouleau de parchemin.
—Quand j'appellerai votre nom, vous mettrez le chapeau sur votre tête et vous vous assiérez sur le tabouret. Je commence : Abbot, Hannah !
Une fille au teint rose avec des nattes blondes sortit du rang d'un pas mal assuré. Elle alla mettre le chapeau qui lui tomba devant les yeux et s'assit sur le tabouret.
—POUFSOUFFLE ! Cria le chapeau après un instant de silence.
Des acclamations et des applaudissements s'élevèrent de la table située à droite et Hannah alla s'y asseoir, parmi les autres étudiants de Poufsouffle. Harry vit le fantôme du moine gras lui faire de grands signes enthousiastes.
—Bones, Susan !
—POUFSOUFFLE ! Cria à nouveau le chapeau.
Susan se hâta d'aller s'asseoir à côté d'Hannah.
—Boot, Terry ! Appela le professeur McGonagall.
—SERDAIGLE ! Cria le chapeau.
Cette fois, les applaudissements s'élevèrent de la deuxième table à gauche. Des élèves de Serdaigle accueillirent Terry en lui serrant la main.
Brocklehurst, Mandy fut également envoyé à Serdaigle. Brown, Lavande fut la première à se retrouver à Gryffondor. Une ovation monta de la table située à l'extrême gauche. Les jumeaux se mirent à siffler d'un air joyeux pour saluer son arrivée.
Bulstrode, Millicent fut envoyée à Serpentard. La table des Serpentard semblait être composée d'élèves assez distincts, et moins entrain à un comportement idiot, ce qui plaisait grandement à Harry. Peut-être était-il fait pour Serpentard ? N'était-il pas son héritier ?
—Finch-Fletchey, Justin !
—POUFSOUFFLE !
Plusieurs élèves furent ainsi répartis dans les différentes maisons. Harry remarqua que le chapeau prenait parfois le temps de la réflexion avant de se décider.
—Granger, Hermione !
Hermione courut presque jusqu'au tabouret et enfonça frénétiquement le chapeau sur sa tête.
—GRYFFONDOR ! Cria le chapeau.
Draco émit un ricanement, en murmurant un —bon débarras ». Harry eut soudain une de ces horribles pensées qui accompagnent généralement les états de panique. Et s'il n'était pas choisi du tout ? S'il restait là avec le Choixpeau sur la tête sans que rien ne se passe et que le professeur McGonagall finisse par lui annoncer qu'il y avait une erreur et qu'il devait rentrer chez lui par le prochain train ? Mais il se conforta dans l'idée que son passage à Gringotts avait prouvé son appartenance au Monde Magique.
Lorsque Neville Londubat, le garçon qui ne cessait de perdre son crapaud, fut appelé, il trébucha et tomba en s'approchant du tabouret. Le Choixpeau mit longtemps à se décider. Enfin, il cria : « GRYFFONDOR. » Neville se précipita aussitôt vers ses camarades sans enlever le chapeau de sa tête et dut revenir le donner à MacDougal, Morag, sous les éclats de rire.
Lorsque son nom fut appelé, Malefoy s'avança d'un pas conquérant vers le tabouret. Dès qu'il lui eut frôlé la tête, le chapeau s'écria :
—SERPENTARD !
La mine satisfaite, Malefoy alla rejoindre ses amis Crabbe et Goyle qui avaient été envoyés à Serpentard, eux aussi. Draco regarda alors Harry lorsqu'il s'assit et lui fit un signe de la main, espérant qu'il le rejoigne.
Il ne restait plus grand monde dans la file des nouveaux.
—Moon... Nott... Le professeur McGonagall appela les noms qui commençaient par —P ». Parkinson... les jumelles Patil... Perks, Sally-Anne... et, enfin...
—Harry Potter !
Lorsqu'Harry sortit du rang, des murmures s'élevèrent dans toute la salle.
—Elle a bien dit Potter ?
— Le Harry Potter ?
Avant que le chapeau lui tombe devant les yeux en le plongeant dans le noir absolu, Harry eut le temps de voir les têtes qui se tendaient pour mieux le regarder.
—Hum, ce n'est pas facile, dit une petite voix à son oreille. C'est même très difficile. Je vois beaucoup de courage. Des qualités intellectuelles fascinantes, également, Il y a du talent et... ho ! Ho ! Mon garçon, tu es avide de faire tes preuves, voilà qui est intéressant... Voyons, où vais-je te mettre ?
Harry crispa les doigts sur les bords du tabouret. « Pas à Gryffondor, pas à Gryffondor », pensa-t-il avec force.
—Pas Gryffondor ? Et pourquoi donc ? Oh, je vois, tu es méfiant de Dumbledore, et tu as bien raison, mon garçon. Oui, tu es très intelligent, et très rusé, cette maison n'est pas faite pour toi. Mais que sais-tu vraiment de Dumbledore ?
Harry se fit alors pensif. « Pas grand-chose, mais je sais qu'il me veut du mal, il a essayé d'ensorceler ma famille pour me maltraiter, et il a payé les Weasley et Granger. », pensa-t-il en réponse.
—Excellent, tu apprends vite, mon garçon. Mais tous les Weasley ne sont pas sous la coupe de Dumbledore, et tu devras le découvrir avec le temps. Hm…Oui, il est évident que tu n'es pas fait pour Gryffondor, bien que tu en sois l'héritier. Tu sais, tu pourrais m'en donner l'ordre, et je te mettrai dans la maison de ton choix. Fit le chapeau.
Harry resta abasourdi. —Te l'ordonner ? Comment ça ? », Pensa-t-il.
—Voyons, tu sais très bien ce dont quoi je parle, jeune Harry. Tu es l'héritier de Gryffondor, et aussi de Serpentard. Cette école t'appartient, et tout ce qui s'y trouve aussi, dont moi. Mais trêve de bavardages, il est temps pour moi de te placer, et pour cela, je ne vois rien de mieux que…SERPENTARD !
Un silence s'abattit sur la salle, les élèves étant étonnés qu'Harry Potter, LE Harry Potter, ne soit pas à Gryffondor. Tout à coup, le silence fut rompu par des applaudissements venant de la table de Serpentard, avec Draco Malefoy applaudissant avec force. Ce fut tel un déclencheur, et toute la table des Serpentard se leva pour applaudir leur héros, et ceux qui savaient, parmi eux, l'héritier du Seigneur des Ténèbres. Ils furent plus tard rejoints par les tables de Serdaigle et de Poufsouffle, mais pas de Gryffondor.
Quant aux professeurs, leurs réactions furent variées. Un drôle de petit bonhomme semblait étonné, et McGonagall semblait déçue. Mais le plus amusant, pour Harry, fut de voir le regard inquiet de Dumbledore, confortablement installé sur son trône en or siégeant en bout de table. Il ne remarqua pas les regards intrigués de Severus Rogue et de Quirinus Quirell.
*fin Flashback*
Son année se déroula alors paisiblement à Poudlard parmi les Serpentard. Il fut légèrement brusqué par Severus Rogue, son professeur principal et professeur de potions, mais ce dernier finit par accepter Harry tel qu'il était, surtout quand Harry fit référence à l'amitié entre Rogue et sa mère. Durant toute l'année, Ronald Weasley et Hermione Granger tentèrent par tous les moyens de devenir son ami, mais Harry les ignora royalement. Heureusement pour Hermione, lorsqu'elle fut attaquée par un troll, elle fut miraculeusement sauvée par Dumbledore avant qu'elle ne puisse finir en tapisserie pour l'école.
Il fut tout de même intrigué par le couloir du troisième étage, et avec Draco Malefoy, Blaise Zabini et Theodore Nott, il partit inspecter l'endroit. Il y découvrit donc un Cerbère, un chien à trois têtes, et étant un passionné de mythologie depuis son plus jeune âge, il se souvint du mythe d'Orphée, chantant alors distraitement, ce qui endormit le chien. Ils passèrent tranquillement la trappe, et tombèrent donc dans une plante, un filet du diable, rien qu'un simple Lumos Solem ne puisse arranger. Pour l'épreuve de Quidditch, ils laissèrent Draco s'en occuper, et quand ils durent affronter un Troll, ils utilisèrent tous ensemble un Bombarda Maxima qui fit littéralement exploser le troll
Harry du enfin affronter une sorte d'échiquier magique, et étant très intelligent, il réussit facilement à vaincre le Roi adverse, passant à la dernière épreuve, celle de Severus Rogue. Ne voyant qu'il n'y avait assez que pour une personne, ce fut Harry qui avala la potion nécessaire pour enfin arriver à la dernière épreuve.
Quelle fut sa surprise lorsqu'il rencontra alors Quirell, possédé par Voldemort. Il réussit tout de même à le vaincre, et dans un éclair de génie, Harry s'empara de la Pierre Philosophale pour la cacher dans un sac qu'il avait emmené avec lui. Il détruisit alors le miroir, ne voyant pas le spectre de Voldemort lui foncer droit dessus, le faisant s'évanouir.
C'est ainsi que finit sa première année, gagnant ainsi la Coupe des Quatre Maisons, et dérobant, aux yeux et à la barbe de Dumbledore, la Pierre Philosophale, qu'il déposa plus tard dans son coffre-fort à Gringotts, plaçant les gobelins dans la confidence.
Pendant l'été, Harry fut alors invité par nul autre que Lucius Malefoy, pour passer ses vacances au Manoir Malefoy. Il apprit alors tout ce qu'il devait savoir sur son grand-père, et Lucius lui avoua les véritables raisons pour lesquelles Voldemort avait mené cette guerre, soit pour la suppression des lois anti-créatures magiques, ainsi que pour une intégration totale des nés-moldus dans la société sorcière en les faisant venir dans le monde sorcier beaucoup plus tôt, et de préférence en effaçant de façon définitive la mémoire des parents, pour que l'enfant puisse être adopté à travers un rituel de sang dans une famille sorcière. Harry découvrit aussi que son grand-père était un véritable génie, tout comme lui, avant de devenir complètement fou suite aux Horcrux, que Lucius lui avait préalablement expliqué. Par ailleurs, Lucius n'hésita pas à lui avouer que les mangemorts étaient encore actifs, mais que leur fidélité revenait directement à Harry, attendu que la Marque des Mangemorts était en fait lié au sang de Voldemort, et de ce fait, à Harry.
À la suite de la découverte des Horcrux, et à la folie de Voldemort, ils se mirent d'accord pour chercher et éliminer les Horcrux, Lucius révélant alors le Tome. Il expliqua alors à Harry qu'il allait discrètement le placer chez les Weasley, pour qu'ils puissent l'emmener au Ministère et le détruire sans attirer de soupçons sur les Malefoy.
Harry en profita pour se renseigner concernant Sirius Black, et découvrit l'absence de procès. Ayant désormais des doutes, il demanda alors à Lucius d'organiser si possible un procès, pour être sûre de sa culpabilité. Pour faciliter la vie d'Harry, Lucius offrit alors Dobby, un elfe de Maison, à Harry.
La deuxième année fut assez calme, mise à part le petit problème avec l'Horcrux de son grand-père, caché dans un livre. Il découvrit la Chambre des Secrets ainsi que Sélène, la Basilic de son ancêtre, Salazar Serpentard. Malheureusement, il ne put en profiter car il fut rejoint dans la Chambre par nul autre que Ginny Weasley, contrôlée par Voldemort et son Horcrux. Avant qu'elle ne puisse réagir, Harry ordonna au serpent de détruire le Tome, détruisant immédiatement le réceptacle, et effaça la mémoire de Ginny.
A son plus grand étonnement, il fut rejoint par Fumsec, qui transportait avec lui le Choixpeau magique. Il eut sa réponse plus tard, lorsque Sélène le supplia de la libérer de cette vie infernale et immortelle sans son maître. L'épée de son ancêtre, Godric Gryffondor, apparut alors dans le Choixpeau, et avec une lamentation de Fumsec, il transperça la gueule de Sélène, mettant fin à ses jours, sous ses remerciements. L'épée fut imprégnée de son venin, mais malheureusement, Harry réussit à se transpercer le bras avec l'un de ses crocs. Heureusement, Fumsec étant près de lui, il put pleurer sur sa blessure pour le soigner. Harry découvrit aussi qu'il pouvait désormais invoquer l'épée de Gryffondor quand bon lui semble.
Durant le reste de l'année, la relation d'Harry avec Rogue et le reste de l'école (à part Gryffondor à cause de Ron et Hermione) se développa bien, et lors d'un duel, organisé par leur nouveau professeur, Lockhart, son fourchelangue fut révélé à tous. Evidemment, les Serpentard furent extatiques face à cette découverte, les Serdaigle intrigués et curieux, les Poufsouffle n'en pensèrent rien, et bien-entendu, les Gryffondor l'accusèrent d'être un Mage Noir dangereux. C'est ainsi que lorsque la nouvelle se répandit à travers le Monde Sorcier, Harry, aidé de Lucius, révéla alors que sa mère était la descendante de Serpentard, et que son père était le descendant de Gryffondor. Ils plantèrent enfin le dernier clou lorsqu'ils révélèrent que les deux parents d'Harry étaient les descendants du couple le plus légendaire qu'il soit : Arthur Pendragon et son consort, Myrdin Emrys dits Merlin.
Ce fut un choc complet pour la communauté sorcière, et plusieurs Gryffondor furent mal à l'aise en apprenant qu'ils avaient psalmodié le descendant du fondateur de leur Maison, et leur prince. L'année se finit tranquillement, et Lockhart fut arrêté pour harcèlement sexuel et tentative de viol sur mineurs, ce qui, par la même occasion, révéla ses œuvres frauduleuses et fit chuter la réputation de Dumbledore, responsable de l'avoir engagé. C'est par suite de cette chute de réputation que Lucius et Harry en profitèrent pour demander un procès pour Sirius Black, procès qui fut rapidement mis en place, surtout lorsque Fudge découvrit qu'il pourrait gagner beaucoup de gloire en réparant les erreurs de ses prédécesseurs tout en restant dans les bonnes grâces de l'héritier du trône magique.
Le procès fut rapide, et le Monde Sorcier fut une fois de plus chamboulé en apprenant qu'ils avaient arrêté un innocent depuis le début, et surtout lorsqu'ils apprirent que Dumbledore savait parfaitement la vérité, étant celui qui avait mis en place le Fidélitas. À la suite de cela, le vieil homme perdit son titre de Manitou suprême de la Confédération Internationale des Mages et Sorciers ainsi que son poste de Président du Magenmagot, ne gardant alors que son poste de Directeur de Poudlard. Ce fut une victoire écrasante pour le côté obscur du Magenmagot, encore plus lorsqu'ils furent officiellement rejoints par la Maison Black avec Sirius. Ils furent aussi rejoints par les Maisons Potter, Serpentard, et Pendragon lorsque Sirius devint le tuteur magique d'Harry, avec sa permission et celle de Pétunia. La particularité étant le droit de Véto du siège Pendragon. Par ailleurs, Harry se mit à vivre avec Sirius à Grimmauld, et la rencontre entre lui et le portrait de Walburga Black fut mémorable.
*Flashback*
26/07/1992
Harry décida d'habiter avec son parrain, Sirius Black, et fut alors emmené à Square Grimmauld, le Manoir Ancestrale des Black, caché par un puissant sortilège de Fidélitas, ainsi que d'autres enchantements anti-moldus. Sirius lui dit en ouvrant la porte.
—Aller Harry, je suis sûr que tu vas adorer de vivre avec moi.
Harry ricana avant d'entrer. A peine eut-il mit le pied à l'intérieur de la vieille baraque qu'il remarqua alors l'état de délabrement et d'abandon dans lequel était le splendide Manoir. Il éternua face à tant de poussière, et fut donc surpris par Kreattur, l'elfe de la Maison Black.
—Le traitre à son sang est de retour ! Oh, pauvre maîtresse ne va pas être contente. Le traitre a aussi amené un vil sang-mêlé, pauvre, pauvre Kreattur.
A peine l'elfe eut finit de prononcer ces paroles qu'Harry entendit un hurlement strident qui le fit sursauter, et par la même occasion, fit sursauter Sirius.
—Comment ça ? Qui ose entrer dans la Demeure des Blacks ? J'espère que ce n'est pas mon traitre de fils ! Montrez-vous !
Harry, suivit de près par Sirius qui était intrigué de voir comment allait réagir son filleul, se dirigea vers l'escalier pour y trouver alors le portrait d'une femme, soit Walburga Black. Cette dernière le regarda avec un air hautain, avant de se focaliser sur Sirius.
—Comment oses-tu entrer ici, traitre ?
—Je suis chez moi, mère ! Et que tu le veuilles ou non, JE suis le Seigneur de la Maison Black !
Répondit Sirius avec une certaine véhémence. Elle le dévisagea avant de se focaliser sur Harry. C'est alors qu'elle aperçut ma cicatrice sur son front.
—Quoi ?! Tu as osé faire venir un infâme Sang-mêlé ici ? Chez moi ? Honte à toi, fils dégénéré, je savais que tu n'étais qu'un bon à rien, un traitre !
—Quelle honte que de voir une soi-disant sang-pure se montrer en public de telle façon. C'est un comportement digne d'un Traître à son sang, dit alors Harry d'une voix trainante. Sans oublier que je ne suis en aucun cas un « sang-mêlé ».
La réponse d'Harry figea Walburga. Sirius demanda alors comment c'était possible qu'il ne soit pas un sang-mêlé.
—Ma mère fut révélée en tant que fille de Thomas Elvis Jedusor et de Melinda Rosier, faisant d'elle une sang-pure. Quoi que vous connaissiez mieux Thomas Elvis Jedusor sous son pseudonyme, celui de Voldemort. Qui plus est, il fut révélé que la famille Peverell n'est autre que les descendants de la famille Pendragon. Je ne vous apprends rien en vous révélant que les familles Potter et Jedusor sont les descendants de la famille Peverell…, révéla alors Harry en laissant en suspens le non-dit « Vous venez d'insulter votre futur souverain ».
Seulement quelques secondes après, Walburga se mit à supplier Harry de la pardonner, lui offrant alors son obéissance totale, tandis que Sirius resta figé. Harry lui expliqua alors tout ce qu'il savait, et Sirius fut impressionné par toutes les manipulations de Dumbledore, jurant alors de faire de sa vie un véritable cauchemar. Immédiatement après, Kreattur se mit à tout nettoyer, ravi de servir, enfin, de véritables Black.
*fin Flashback*
La troisième année fut bien plus simple, et Harry rencontra alors son premier amour, nommé Cédric Diggory, avec qui il se mit à sortir. Il fut aussi ravi de découvrir son nouveau professeur de Défense contre les Forces du Mal, Remus Lupin, soit son « Oncle Lunar ». Ce dernier fut ravi de savoir que Sirius était innocent, et promis de les rejoindre à Grimmauld. Il n'y eut aucune anicroche ou incartade, et tout se déroula parfaitement, au plus grand plaisir d'Harry. Bien-entendu, il y avait toujours quelques problèmes avec Ron et Hermione qui continuaient à monter Gryffondor contre lui, sans compter Ginny Weasley qui s'intéressait un peu trop à lui.
Il n'y eut qu'un seul évènement marquant durant sa troisième année, et ce ne fut pas à Poudlard mais bel et bien à Grimmauld. En effet, il réussit à communiquer avec Kreattur, surtout lorsque celui-ci reçut l'ordre de Walburga de lui obéir. Il découvrit alors l'existence de l'amulette de Serpentard, et n'hésita pas une seule seconde à l'emmener à Gringotts afin de la faire exorciser. Il put ainsi récupérer l'amulette de Serpentard pour la modique somme de cent gallions.
Durant l'été de cette troisième année, juste avant la quatrième année scolaire, Harry, Sirius et Remus obtinrent des billets VIP pour le Championnat de Quidditch, au plus grand plaisir d'Harry. Sirius était excité comme une puce, tout comme Remus (bien qu'il le dissimulât adroitement).
