Bonjour à tous, si vous lisez ces quelques mots, bienvenue sur cette histoire qui, j'espère, vous plaira ! C'est ma première contribution sur ce site, je prends donc toutes les critiques, positives, négatives, constructives ou pas, donc n'hésitez pas à me partager vos points de vue et vos opinions sur mes chapitres. J'ai déjà une trame en tête pour cette histoire, je mettrait les chapitres en lignes au fur et à mesure même si j'ai très envie de tout mettre d'un coup ^^

Bonne lecture!


Résumé: Voldemort est vaincu. La guerre est terminée, mais a laissé derrière elle de nombreuses personnes meurtries. Hermione Granger revient à Poudlard pour sa septième année, elle a besoin de cette seconde chance de finir ses études. Severus Rogue, lui, a survécu à la guerre, et profite de sa seconde chance à la vie. Mais pour l'un comme pour l'autre, une seconde chance n'est pas une seconde vie…

Disclaimer: Tous les personnes appartiennent à J. K. Rowling , seule l'histoire m'appartient.


PROLOGUE

Il garda les yeux fermés et les entendit quitter la Cabane Hurlante précipitamment. Le garçon avait entre ses mains d'adolescent les secrets qu'il avait enfoui au plus profond de son âme, ses pires souvenirs et en même temps sa part d'humanité.

Il avait entre ses mains tout son passé, son sombre passé qui avait été brièvement éclairé par deux yeux émeraudes qui avaient aussi fini par s'éteindre. Il avait entre ses mains ses combats, gagnés parfois, perdus souvent. La pensée que le fils Potter allait bientôt avoir accès à son intimité la plus totale le pétrifiait de dégoût, mais c'était nécessaire. Essentiel, même.

Car dans ses pensées se trouvaient aussi la clef de la victoire, le garçon découvrirait la nécessité de son inévitable sacrifice. Qui serait assez puissant pour prendre la main et en finir avec le mage fou, il l'ignorait. Mais il ne s'en souciait guère. Son rôle était terminé.

Il sentait le venin du serpent se propager douloureusement dans son corps. La potion faisait effet, combattait les pics mortels de la morsure. Dumbledore ne s'était pas trompé. Il ne se trompait jamais. « Vieux fou », pensa-t-il amèrement.

La fin ne devrait pas tarder. Il ne manquait qu'une étape avant sa libération.

Il ouvrit les yeux, s'assurant que l'endroit était de nouveau désert, et porta lentement une main à son cou pour tenter d'arrêter le sang qui s'échappait de son corps, ou tout du moins le ralentir. Les trois jeunes sorciers le pensaient mort, et il était évident qu'ils ne tarderaient pas à le faire savoir à leurs amis. Mieux encore, Voldemort lui-même n'avait pas pris la peine de s'assurer qu'il n'était plus en vie, déléguant la tâche à sa créature qui, comme son maître, gonflée d'arrogance, avait pensé l'achever.

Mais il n'était pas n'importe quel sorcier. Il était un Maître en Potions, et espion depuis vingt ans au service d'Albus Dumbledore. Même mort, ce dernier était clairvoyant, et fin stratège, pouvant parfaitement prévoir les coups adverses. Il n'avait cessé de faire confiance à son essence, emprisonnée dans un tableau, immobile pour tous, prenant vie grâce à un mot de passe que seul lui connaissait.

Sur les conseils de celui que certains considéraient comme le plus grand sorcier de tous les temps, Severus Rogue avait conçu jour après jour, mois après mois, la potion anti-venin qui coulait dans ses veines. Il avait modifié les ingrédients et ajusté les quantités toute l'année durant, profitant de sa présence à Poudlard pour avoir accès à ses laboratoires, jusqu'à obtenir ce remède préventif, tellement puissant qu'il pouvait neutraliser tous les venins et tous les poisons.

Il ne savait combien de temps s'était écoulé depuis la morsure. Il respirait prudemment, sa vision commençant à devenir floue. Les sensations de ses membres s'amenuisaient au fil des secondes qui passaient. Il ne tiendrait pas longtemps, il le savait. Mais il se refusait à perdre espoir.

« Ca ne saurait tarder », se répétait-il comme une litanie.

Et soudain il sentit une légère caresse sur sa main posée au sol. Du coin des yeux, il aperçut un plumage somptueux, d'un flamboyant rouge et teinté d'or.

« Fumseck », murmura-t-il. « Tu m'auras fait attendre. »