Je sais, je devrais être entrain d'écrire la suite de Déchéance, mais j'ai comme qui dit dirait, le syndrome de la page blanche pour Régulus et Maddy, alors, ils attendront un peu ^^. Donc, cette fois-ci, je vous propose un Kim/Jared. J'espère que ça vous plaira…
Chapitre 1 :
Le jour où j'ai emménagé à La Push…
C'était un jour de Juin. J'avais treize ans. Et ma mère venait de larguer mon père. Elle en avait assez de lui. Du jour au lendemain, elle avait crié, l'insultant de tous les maux possibles, nous accusant, lui et moi d'avoir ruiné sa vie et elle avait claqué la porte, pour ne plus jamais la rouvrir.
Alors, mon père avait téléphoné à sa mère, à ma grand-mère qui vivait dans le trou le plus paumé de toute l'Amérique, La Push. Rien que le nom, vous devinez que c'est un tout petit village qui n'a sûrement même pas connaissance d'internet.
Ma grand-mère, au grand soulagement de mon père, a immédiatement proposé à mon père de venir s'installer chez elle. Mon père était ravi, c'était là qu'il avait grandi, là que tous ses vieux amis étaient. Bref, tout le rappelait là-bas. Mais pas moi. Je n'étais même pas née là-bas, je n'avais rien à y faire. Moi, j'étais de Minneapolis, dans le Minnesota. 2900 kilomètres de différence…Bon, d'accord, le temps restait le même mais l'environnement…Si jamais quelqu'un trouve quelque chose de plus paumé que La Push, faites-moi signe, que je remercie le ciel de ne pas y avoir envoyé mon père ! Alors, mon père avait tout vendu et direction La Push. Il avait trouvé un emploi de Chef dans un restaurant de Port Angeles et je ne le voyais que très rarement. Pas que ça me changeait de d'habitude mais je me retrouvais seule avec ma grand-mère, mon grand-père étant décédé quand mon père avait eu quinze ans.
Ma grand-mère, ok, elle est géniale, super affectueuse et très préoccupée par la santé et le bien-être de son unique petite fille, mais elle est du genre à tout savoir. Quand vous n'allez pas bien, elle le sait et vous apporte un cookie avec du lait, elle connaît aussi vos peines de cœur et trouvera toujours une histoire à vous raconter qui vous fasse vous dire, que, finalement, votre vie n'est pas si terrible. C'est gentil, mais terriblement agaçant.
La maison de ma grand-mère était petite, assez en retrait par rapport au reste des maisons et le jardin procurait quelques légumes de saison. On avait du réaménager la maison. Mon père dormait dans son ancienne chambre d'ado et moi, je m'étais incrustée dans la buanderie. Ma grand-mère avait repoussé les vieilles antiquités qui lui servait de sèche-linge et de machine à laver dans le garage et j'avais hérité de la pièce. J'avais un peu décoré, tâchant de cacher la misère avec des posters et des photos mais bon, c'était loin d'être le Ritz.
Aujourd'hui encore, allongée sur mon lit – d'une seule place, bien évidemment, il n'y a pas la place pour un lit deux places -, je fixais le plafond en me disant que ce serait pas mal de nettoyer la toile d'araignée qui pendouillait. Mais je n'avais pas vraiment le moral. C'était mon anniversaire et ça faisait trois ans que je n'avais plus revu ma mère. Elle n'avait jamais rappelé, ni envoyé de lettres, jamais rien. Elle pouvait tout aussi bien être morte que j'en aurais rien su. Je soupirais et me levais, me postant devant la fenêtre. Ce que je regrettais aussitôt.
Nous avions, de ma « chambre » pleine vue sur une des falaises de La Push. Falaise que bon nombre d'adolescents venaient squatter les week-end ou ils n'avaient rien à faire – c'est-à-dire tous les week-end -. Et IL était là.
Lui.
Je baissais la tête, me remémorant avec honte ce qui s'était passé deux ans plutôt. C'était juste un an après mon arrivée. Je pensais m'être fait de vraies amies, ici et lors de mon premier jour de cours, je m'étais perdue dans le lycée – il faut vraiment que je sois stupide pour me perdre dans un lycée deux fois plus petit que celui que je fréquentais à Minneapolis – et j'avais foncé par inadvertance dans un garçon. Lui. Il m'avait sourit et m'avait aidé à me relever, me demandant si ça allait.
C'était la première fois depuis mon emménagement qu'on me demandait si ça allait.
Ok, je sais, c'est stupide, il me demandait juste si je ne m'étais pas fait mal, mais, ça m'avait fait un bien fou, comme un baume au cœur. Et c'est de cette façon que j'étais tombée amoureuse de lui. Un an avait passé, et j'avais donc cru avoir des amies. Je leur avais révélé que je le trouvais beau et gentil, sans dire que j'étais amoureuse, je ne suis pas aussi stupide, enfin, je crois. Et elles n'avaient rien trouvé de mieux à faire que d'aller le lui raconter en se moquant de moi. Je n'ai jamais eu autant honte de toute ma vie. Oh bien sûr, il n'avait pas rit comme les autres, il avait juste haussé les épaules…
Et depuis ce jour-là, je me suis juré de ne plus jamais refaire cette erreur. Cependant, j'avais toujours un pincement au cœur en le voyant. Là, riant avec ses amis, avec sa bande, dont, Sandra, qui était persuadée qu'il lui déclarerait bientôt sa flamme et qui était accessoirement, une de mes « amies ». J'eus un ricanement dédaigneux envers moi-même et je secouais la tête en faisant demi-tour très lentement. J'étais bête de m'arrêter sur des détails aussi insignifiants.
Jared Nozuka n'était pas pour Kim Connweller.
Kim Connweller n'était pas pour Jared Nozuka.
Kim Connweller n'était faite pour personne…
Voilà, j'espère que ça vous plaît…Il se pourrait que vous ayez la suite cette après-midi si ça vous plaît beaucoup beaucoup ^^…
A vos reviews !
