Disclamer : Les personnages et l'univers d'Uragiri ne m'appartiennent pas mais pour ce qui est de reste c'est à moi ^^
Petit mot de l'auteure : Ca faisait une paye que cette histoire me turlupinait et j'ai enfin décidée de vous la présenter en espérant qu'elle vous plaira. Avant toute chose, quelques précisions sont cependant nécessaires. Présence de Yaoi alors homophobes, je vous prie vous abstenir de lire l'histoire qui va suivre car je m'en voudrai d'être la case d'une destruction neuronale aggravée. Sinon, bienvenue à mes yaoistes ! Maintenant, place à la fic ! Bonne lecture et on se retrouve en bas !
Purificateur de Dieu
Story 1 : Folie douce-amère
- Enfin, tu es de retour…
- Je suis à vos ordres, ma maitresse…
La désignée ainsi perdit imperceptiblement l'éclat de son sourire déjà si fragile. Ses prunelles posées sur le beau visage incliné vers le sol de son dévoué serviteur comme ce dernier de se désignait de lui-même, elle semblait sur le point de fondre en larmes. Son corps tremblait mais elle restait debout, fière mais humble. Sa gorge nouée et ses lèvres sèches lui donnaient beaucoup de soucis. Elle voulait dire quelque chose, n'importe quoi !
- Regarde-moi… Luzé.
Le jumeau de Luka plongea donc son regard dans celui de sa maitresse. Sa nouvelle contractante depuis peu… Bien qu'elle soit à demi-humaine, du clan Giô, elle n'avait rien perdue de ses origines Zess, d'Opast. Ses prunelles mauves tirant sur l'argenté étaient ce qui troublait le plus tous ceux qui croisaient son chemin. Finalement, il comprenait son aîné. Sa Yûki devait être comme elle…
- Quand le moment viendra… Je voudrai que tu me…
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- Je voudrai que tu me tues…
Comment ai-je pu te demander une chose aussi égoïste ?! A toi, que j'aimais tant à cette époque. A cause de cela, tu t'es allié à Reiga pour faire le malheur du monde et des miens… Était-ce une vengeance de ta part envers moi ? Peut-être et même si c'était le cas, je ne pourrai jamais te le reprocher, elle était méritée. Yûki, Luka… Vous avez tant souffert comme les Zweilt. Et cela par ma faute. Mon cœur se déchire en mille morceaux rien que d'y songer. La guerre est finie depuis plus de deux ans maintenant et vous êtes tous en vie alors que Reiga est mort et que l'Infernus a vu ses portes scellées. Pourtant, les duras sont toujours là, je sens leur présence oppressante sur le monde. Allongé dans mon lit, je m'entoure de mes bras. Je tremble alors que je n'ai pas froid.
Ma peau ne l'est pas comparée à mon cœur de glace. Un cœur que toi seul peut réchauffer… Mais es-tu seulement en vie ? Je me suis réincarnée dans l'espoir de croiser au moins un seul de tes regards… Mais je ne suis plus celle que tu asservie si fidèlement au prit de ton propre bonheur comme de ta liberté.
XXXXXXX
Byakuya se leva finalement de son lit alors que le soleil était déjà haut dans le ciel. Posant ses pieds sur le sol carrelé froid, le jeune homme frissonna des pieds à la tête et se frictionna les bras. La pièce était plongée dans une totale obscurité. Seuls quelques minuscules rayons solaires pénétraient dans la pièce par les lames des volets de bois. N'ayant pas le cœur à voir la lumière du jour dans l'immédiat, le rouquin quitta sa chambre simplement vêtu de son pantalon de pyjama en toile usagée couleur du ciel nocturne.
Il n'y avait rien qu'il affectionnait davantage que la nuit. Elle recouvrait tout, effaçait les soucis comme les blessures qu'elle dissimulait, les faisant ainsi pratiquement disparaitre au moins pour quelques heures. Sans bruits, il descendit, pieds nus les marches de l'escalier principal du Manoir du Crépuscule. Son chez lui comme celui de Yûki et de tous les autres. Durant la bataille finale, le jeune homme avait fait une entrée fracassante valant au combat de pencher du côté des Giô, de Yûki par conséquent. Son étrange et nocif pouvoir avait au moins une fois, servit à quelque chose.
- Byakuya-san.
Aya se tenait là, son doux visage souriant tourné vers lui, comme toujours lorsqu'il daignait quitter sa chambre. Elle s'approcha et lui demanda maternellement, souriante, s'il avait besoin de quelque chose. Alors qu'il allait répondre, l'estomac du jeune homme le fit à sa place de la manière la plus claire qui soit. En grondant. Aya pouffa et conduisit le solitaire à la salle à manger. Un couvert ornait le coin de table se trouvant près de la fenêtre. Ce qui fit songer au rouquin que les autres habitants du manoir vaquaient à leurs occupations quelles qu'elles soient, sans se soucier de lui.
- Tant mieux.
Il déjeuna en paix. Puis retourna dans sa chambre. Aya était passée car les volets étaient ouverts sur le balcon qu'il partageait avec son cousin sous la protection de Luka. Trop habitué à ces décors pourtant enchanteurs-celui du dehors et celui de sa chambre- il ne fit cas de rien et se vêtit d'un jean moulant nuit et d'une chemise assortie dont il ne fit que les boutons du milieu, laissant voir son torse et une partie de son ventre. Il était seul alors il se fichait de sa tenue. Quoi que c'était la même chose en public en fait. Jamais il n'avait accordé la moindre importance à son apparence. Une vraie perte de temps, selon lui.
Il sortit sur le balcon. Encore une belle journée s'annonçait. Ensoleillée et sans nuages dans ce ciel bleu. Tant de calme et de sérénité qu'il n'arrivait pas à apprécier à leur juste valeur. Il s'accouda à la rambarde de pierre. La hauteur était importante. S'il sautait, il se fracasserait au sol au point de se démembrer au moment de l'impact. Intéressante perspective tout de même, cependant. Souplement, il grimpa sur la dite rambarde. Il inspira profondément, laissant ses prunelles étranges vagabonder à leur gré. Le vent frais de la matinée faisait onduler ses lourdes mèches rousses, caractéristiques du clan Giô. Qu'est-ce qu'il pouvait se sentir seul, enfin de compte… Il suffirait d'un pas pourtant. Un pas. Un seul et tout finirait. Il avança sa jambe droite dans le vide, un rictus narquois aux lèvres et un éclat de folie dans les yeux. Il se sentit tomber, le ciel semblait s'éloigner et il ferma les yeux. Etrangement son cœur ne battait pas plus fort ni plus rapidement que normalement.
- J'aurai été différent jusqu'au bout…
Il aurait pu rire d'avoir pareille pensée mais une paire de bras stoppant sa chute soudainement l'en dissuada.
- Vous êtes encore plus fou que la dernière fois…
Byakuya ouvrit les yeux. Il reconnut sans peine cet homme. Non ce duras qui venait de le sauver. Une nouvelle fois.
- Luzé…
A Suivre...
Moi : *yeux de chibi trop Kawaii* Alors vous en pensez quoi ?
Luka et Luzé : ...
Yûki : Ca risque d'être intéressant ^^ *tout content* et j'ai un cousin !
Byakuya : *passe un bras autour des épaules de Yûki* Compte sur moi pour veiller sur toi.
Luka et Luzé : *fusillent respectivement Byakuya et Yûki des yeux* C'est à moi de veiller sur toi Byakuya/Yûki
Moi : *écroulée de rire* Punaise, c'est rare quand vous êtes aussi synchrone et du même avis, les jumeaux !
Luka et Luzé : *regard noir vers l'auteure qui se bidonne encore comme une folle* ...
Yûki : Pendant qu'elle rigole, laissez des reviews pour qu'elle mette la suite de l'histoire ! A bientôt !
