Salut à tous ! Alors alors, je ne connaissais pas Le Labyrinthe avant de regarder le film, et je suis tombée amoureuse de Minho (et par extension de la relation Minho/Thomas).

Je vais donc entamer ici un recueil d'OS plus ou moins longs (présentant ce pairing de manière plus ou moins explicite), en commençant par cet OS, qui pose les bases selon moi ^^

Vos avis sont très attendus ! Ah, et avant que j'oublie, je n'ai pas encore lu les livres, donc PAS DE SPOILS s'il vous plaît !

Bonne lecture :D


Bordel, bordel, bordel.

Le nouveau – non, Thomas – était véritablement un fou suicidaire. Déjà, venir dans le labyrinthe à la tombée de la nuit, c'était de la folie ; mais en plus vouloir s'obstiner à protéger Alby avec un Griffeur au cul, c'était carrément du suicide.

Ouais, un fou suicidaire. Un espèce de gros con qui allait tomber – mais bordel, tout seul, parce que Minho n'avait pas envie de crever cette nuit.

Alors, cette adrénaline qui avait poussé le garçon à retourner vers Thomas, il ne l'avait pas comprise.

Bordel, bordel, bordel.

Lui aussi il devenait un gros con, un fou suicidaire. En fait, il était même encore plus débile que cet abruti, puisque lui savait à quoi il s'exposait ; il connaissait la peur que ces monstres engendraient – et bon sang, ils avaient tellement, tellement raison d'avoir peur.

- Allez, viens par ici, grouille ! hurla-t-il, et il ne savait pas s'il criait pour couvrir le fracas métallique du Griffeur ou le sang qui rugissait furieusement à ses oreilles.

Thomas le suivit en courant – vraiment rapide, ce con – et Minho vit enfin un moyen de s'en sortir vivant.

- Par là, allez !

Et il hurlait encore plus fort, ignorant son souffle saccadé et ses purs élans de panique provenant de tout son corps.

- Thomas, qu'est-ce que tu fous ?!

Mais bordel, c'était pas possible d'être aussi bête, il ne devait pas s'arrêter, il devait continuer à courir, courir pour sauver sa peau, pas rester planté là devant le Griffeur qui se rapprochait de plus en plus !

Mais il restait là, et Minho sentait l'adrénaline parcourir violemment son corps ; pourtant cette même adrénaline l'empêchait de courir vers Thomas.

Bordel, bordel, bordel.

Il allait crever, évidemment. Mais Thomas se mit à courir, courir plus vite et plus fort alors que les murailles se refermaient de chaque côté, et Minho sentit de nouveau l'adrénaline, puissante, le faire hurler plus fort qu'il n'avait jamais hurlé :

- Thomas !

À se demander lequel des deux était le plus con, franchement.

- Thomas !

Il allait y passer. Il allait y passer. Il allait y...

- Thomaaaaaaas !

Le nouveau s'effondra devant lui, les pattes du Griffeur claquant sournoisement à quelques centimètres de sa tête avant de s'immobiliser. Et Minho s'effondra à son tour, privé de l'adrénaline qui jusque là lui permettait de tenir debout.

- Putain... T'es... t'es vraiment... trop con... balbutia-t-il, ne se formalisant pas de la larme qui s'échappait de son œil droit.

- Je sais... murmura Thomas, et bordel, il souriait, cet abruti.

Alors, ce fut plus fort que lui : Minho se mit à rire à gorge déployée, s'étouffant à moitié à cause du manque d'air, laissant tomber quelques larmes de plus au coin de ses yeux. Thomas le rejoignit peu de temps après, respirant lui aussi avec difficulté, prostré et secoué de tremblements nerveux.

Naturellement, leurs mains s'effleurèrent avant de se serrer avec force, clamant un « On est vivants » plus sûrement que la moindre parole.

Ils restèrent ainsi un temps qui leur parut un peu long, juste à rire et à se toucher – et bordel, ils étaient vraiment trop cons.