REMASTERISATION en cours !
Edit du 22/02/2018 : Oui, vous ne rêvez pas ! Cette vieille fic reprend du service pour de vrai ! Grand merci à Zeidra qui m'a permis de décoincer ! Je vais reposter les chapitres à un rythme de un toutes les deux semaines à priori, avec correction, remasterisation et compagnie. Des trucs vont changer, mais ceux qui l'ont déjà lue ne sont pas obligée de relire car je ferai un résumé à la fin. Je suis TRES attachée à cette fic et il est pour moi impensable de l'abandonner. Et puis ça me fait un peu de gaîté au milieu de la violence et de l'ambiance pesante de mon autre fic, Les Monstres de Serpentard
Rating : K+ ! C'est mignon, c'est gentillet avec un soupçon de naïveté ! Pour le dark, y a les Monstres -_-
Pairing : Les histoires d'amour, c'est nul.
Disclaimer : rien de m'appartient, si ce n'est l'intrigue.
Résumé : Tom Riddle version 1942 débarque subitement à Poudlard, le soir de la rentrée de la sixième année de Harry.
Souci numéro 1 : Les voyages dans le temps d'une telle ampleur sont impossibles.
Souci numéro 2 : Tom n'a pas la moindre idée de ce qui a pu se produire, mais il est à peu près certain d'être innocent (pour le cas présent) et soupçonne Grindelwald d'être le responsable.
Souci numéro 3 : le Voldemort actuel est toujours bien présent et manifeste son intérêt quant à son double passé.
Souci numéro 4 : Grindelwald vient de s'échapper de Nurmengard.
Nott a raison, Tom Riddle n'a pas d'égal pour s'attirer des ennuis, à part peut-être Potter.
Edit bis : J'aime pas mon prologue. J'ai essayé de le retravailler un peu, mais ça reste lourd, mais lourd…
Prologue : Nurmengard
De lourds nuages gris obturaient le ciel, comme une chape de plomb aussi sombre que menaçante.
Le vent puissant soulevait l'écume salée de l'océan. Il tourmentait les vagues, les poussait avec sa force implacable à s'écraser contre la roche noirâtre de la petite île. Le ressac grondait en continu. La tempête s'apprêtait à éclater. Déjà un éclair zébrait le ciel, illuminant la haute tour qui s'élevait sommet de la falaise escarpée.
Nurmengard, la terrible prison ayant servi au non moins terrible mage noir Grindelwald durant la Seconde Guerre mondiale.
Un oiseau fendait la pluie battante. Il s'agissait d'un aigle puissant, aux ailes musculeuses, au plumage ténébreux. Le rapace s'approcha de la tour, lutta contre la colère des éléments pour s'élever vers les étages, s'arrêta en face de la fenêtre munie de barreaux d'une cellule. L'aigle lança le paquet qu'il tenait entre ses serres. Il passa sans ambages au travers des barreaux.
À l'intérieur de la cellule sombre, à l'humidité glaciale, une silhouette rabougrie par les années se leva d'une couche crasseuse. Un nouvel éclair claqua, projetant sa lueur blafarde sur le visage anguleux. C'était un vieillard cachectique, à la peau parcheminée et au crâne surmonté par quelques cheveux fillasses ressemblant à une toile d'araignée. Il paraissait fragile, sur le point de se briser. Si éloigné, donc, de la grandeur qu'il avait connue autrefois.
Ralenti par la douleur du temps, le vieillard s'approcha du paquet. Un sourire carnassier découvrit sa dentition gâtée. Il se baissa avec raideur, ramassa le paquet. Il ouvrit avec d'autant plus de hâte qu'il y avait cette crainte chevillée à ses entrailles pourrissantes, que les gardes arrivent trop tôt et lui volent le présent tant désiré. Le paquet contenait une pomme d'or. Elle brillait d'un éclat doux qui dispensait dans la geôle une lumière chaleureuse. La pomme avec la peau lisse et soyeuse. Émerveillé, le vieillard la contempla quelques secondes durant. Il savourait chacun de ces instants qui annonçaient sa délivrance proche.
Il croqua. Enfin. La chair était acidulée, sucrée et juteuse. Elle exhalait un parfum enivrant. Le vieillard la dévora goulûment jusqu'au trognon qu'il lança par la fenêtre. Juste à temps. Déjà les gardes de Nurmengard arrivaient.
Ils le malmenèrent de questions, fouillèrent sa cellule. En vain. Les preuves avaient disparu et déjà le fruit magique faisait effet. Le vieil homme sentait son essence mielleuse se répandre dans ses veines, véhiculant avec elle, une vitalité nouvelle. Rictus édenté aux lèvres et satisfaction sauvage au cœur, le vieil homme s'allongea. Il se recroquevilla sur sa couche.
Un vieillard s'endormait, un puissant mage noir se réveillerait.
Je sais, c'est court. Les chapitres sont plus longs. Ca, c'est juste une mise en bouche. Et du coup, le chapitre 1 viendra dimanche prochain.
APPEL A BETA. Ouais, j'ai besoin d'une béta.
