Disclaimer : Les personnages appartiennent à J.K. Rowling
Paring : Harry/Lucius
Résumé : Harry fête ses 16 ans et fait un t'il réalisé?Cette dernière année,sera t'elle différente pour lui?Des Situations jusqu'a présent jamais vécues!Découvrira t'il les secrets de ses amis?
Rating : M
Bêtacorrectrice : GunWiHarPoTwi ( Merci à elle )
PS: c'est une traduction Espagnol-Français c'est une fic de Lis Snape "Amarse en secreto"
Chapitre 1 : La fine frontière entre le désir et le besoin.
Mon réveil retentit. J'étends ma main jusqu'à ma commode et le cherche à tâtons, puis l'arrête d'un seul coup une fois trouvé.
Je frotte mes yeux encore dans les limbes du sommeil et ouvre mes paupières qui sont entourées par des cernes, probablement parce que je n'ai pas beaucoup dormi cette nuit. Je place doucement mes lunettes sur mon nez pour pouvoir distinguer les objets autour de moi, parce que jusqu'à présent tout n'est qu'ombre et lumière.
Pourtant même fatigué je suis heureux. Aujourd'hui, les cours reprennent à Poudlard, l'unique endroit que je considère comme ma maison, enfin jusqu'à cet été qui fut le premier que j'ai passé avec Sirius à Grimmauld Place. Un merveilleux été où j'ai pu profiter de la tranquillité, des couchers de soleil et d'un ciel bleu magnifique sans avoir à rendre de comptes à personne sur mes journées.
Mon oncle et ma tante ont été heureux quand j'ai quitté Privet Drive pour de bon en Juin, revenant de l'école. Mais moi j'étais encore plus heureux, je n'avais plus à les revoir et ça remplissait mon cœur de joie. J'ai l'impression que cette année tout va changer, elle sera parfaite.
Quand j'ai fêté mon anniversaire, ça fait un mois maintenant, j'ai voulu que cette année soit différente, faire face à des situations jamais vécues, j'ai voulu sentir et découvrir de nouvelles sensations, c'est ce qui avait de plus important.
Flash-back : un mois auparavant:
-Allez Harry ! Tu dois faire un vœu - Cria Sirius surexcité.
-Oui, vite, vite- ajouta Hermione à ses côtés.
-Allez, dépêches toi, sinon la cire va fondre...-s'exclama Ron, probablement désireux de goûter le délicieux gâteau.
J'ai regardé la pâtisserie et compté à nouveau les bougies qui le décoraient...16 " Je suis majeur ".J'ai fermé les yeux et je me suis concentré et mes pensées ont fait le reste. "Je veux aimer et être aimé, rien d'autre, Juste être heureux". Et j'ai soufflé.
J'ai éteins toutes les flammes une seule fois sous les applaudissements puis je suis retourné à la réalité.
Autour, Ginny et Ron se battaient pour la meilleure tranche de gâteau, Hermione les grondait pour leur gaminerie, les jumeaux lançaient des roquettes à l'intérieur de la maison sous les reproches de leur père, Sirius me regardait avec un visage emplit de bonheur et me prit alors contre lui, Molly m'étouffa contre elle pour me féliciter et Remus souriait en contemplant la scène...
Ils étaient tous autour de moi.
Je ne sais pas pourquoi j'avais fait ce vœu, mais la vérité c'est que je le désirais depuis longtemps. Quelqu'un à mes côtés, quelqu'un de spécial, mais c'était juste maintenant que mon esprit s'en était rendu compte.
Fin du Flash-back
Je tourne la tête et observe le lit à ma gauche. Ron dort encore. C'était étrange de ne pas le voir tous les soirs dans le lit à côté, comme à Poudlard et je crois que pour lui c'était la même chose, je l'ai dit à Sirius à maintes et maintes reprises mais il n'aimait pas l'idée de rester seul à la maison. Mais en fin de compte il a compris –Bien sûr grâce à Remus qui a pris mon partie- que j'avais également le droit de passer quelques jours avec mes amis puisque il m'avait déjà eu un mois à la maison.
Donc j'ai passé une quinzaine de jour au terrier avec les Weasley.
Je me lève enfin, pour prendre une douche rapide et puis j'irais prendre mon petit déjeuner. Après quelques pas vers la salle d'eau, je tombe au sol en me tordant de douleur. Ma cicatrice me brûle, je la presse de ma main, un geste bien futile pour soulager une telle souffrance. Je sens aussi une pression sur ma poitrine m'empêchant de respirer normalement. La douleur augmente et elle devient insupportable.
-Ahhhhhggggghhhhhh ! -je cris couché sur le sol.
-Harry, Harry ! -C'est Ron il me porte et m'étend sur mon lit.
"Bientôt, très bientôt,"- Dit une voix froide en Fourchelangue à l'intérieur de ma tête. Enfin la douleur cesse, ma cicatrice ne me lance plus et ma respiration saccadée reviens à la normal. Ron est à mes côtés et à son visage je devine que je lui ai fait une peur bleu.
-ça va vieux? - me questionne-t-il en me caressant les cheveux.
-Oui ça va, merci...
-Qu'est ce qui s'est passé cette fois-ci?
Et je lui raconte.
Ce n'est pas la première fois que ça m'arrive cet été, mais à chaque fois les symptômes sont différents. Il y a quelques jours, quand Ron est venue me chercher à Grimmauld Place, j'ai eu une attaque similaire, seulement je ne sentais pas cette douleur dans la poitrine, ma cicatrice me brûlait juste, comme toujours. Et évidemment j'entendais sa voix. On sera amené à nous revoir Harry Potter Et rien de plus, jusqu'à aujourd'hui.
J'arrive à me calmer et à essayer de ne pas penser à ce qui venait de se passer.
-Je vais prendre ma douche- dit-je à Ron encore assit à côté de moi.
Et en quelques minutes, je me sens renaître. L'eau sur mon corps peut tout atteindre, les moindres recoins, elle me purifie, apaise la douleur en moi, même celle que je ne voie pas. Je suis bien dans ces moments-là, être en paix avec moi-même. Mais ces paroles me reviennent à l'esprit et un frisson d'horreur parcourt mon corps tout entier. Je sais que c'est prévu, si ça ne l'était pas il n'oserait envahir ma tête. Notre rencontre est pour bientôt, je le sens et je suis résigné, c'est ce que le destin nous réserve.
Bientôt, a-t-il déclaré. Oui, à la fin je me libérerais de ce fardeau, prêt ou pas...
Je marche dans l'escalier menant à la cuisine, ils sont déjà tous devant leur petit déjeuner, je ne suis pas surpris, parce que je suis vraiment arrivé tard. Ils me regardent préoccupés et je pense que Ron a dût leur annoncer la nouvelle. Je n'aime pas être le centre d'attention, et c'est pire depuis la première étape. Je voudrais respirer sans avoir quelqu'un à côté de moi. Pourtant je les comprends mais j'aimerais profiter de quelques moments pour moi.
Je fini mon bol de lait, ramasse la vaisselle et sort prendre l'air. Le jardin est magnifique, recouvert de fleurs qui font ressortir le vert de l'herbe. Je vais près d'un saule pleureur et me cache entre les branches qui atteignent déjà le sol, me pose sur le tronc de l'arbre et commence à penser à la vie et à l'avenir. Je ne sais pas si je vais en avoir un, une fois confronté à Voldemort. Je reste un bon moment-là et je sais pourtant qu'ils sont à ma recherche. Mais maintenant j'ai envie d'être seul et de laisser mon imagination divaguer sans limite.
Je voudrais avoir une vie normale, mais je n'ai pas vraiment eu de chance jusqu'ici. Maintenant je dois faire face à la fin de tout, le plus puissant maléfique qui existe. J'ai peur, oui, je l'admets, mais pourtant je suis obligé d'y faire face même si je n'y suis pas prêt.
Je voudrais aussi avoir quelqu'un à mes côté qui me soutienne et me donne des conseils, pour m'aider à surmonter les jours où je n'ai plus envie de me battre. Si seulement il suffisait de rester au lit et de ne plus jamais en sortir.
Je me rappel de mon vœu pour mon anniversaire...Je voudrais tellement qu'il se réalise! Je sais que Ron et Hermione parviendront à trouver la bonne personne, ils survivront à la bataille j'en suis sûr. Et je sais aussi qu'ils resteront à mes côtés, ils sont mes amis, mais ce n'est pas la même chose. Je veux plus, et je n'ai personne. Je suis seul et je ne sais pas si j'ai un avenir.
Je me lève finalement et revient dans la maison; Molly prend soin de tout préparer avant le voyage tout en nous grondant de ne pas avoir préparé nos malles plus tôt. Il ne reste plus que 2 heures avant le départ du Poudlard-Express et la maison est en chantier. Ne se souvenant plus où il l'avait laissé la dernière fois, Ron parcours le hall dans tous les sens pour retrouver sa baguette, Ginny, elle tourne en rond à la recherche d'une jupe pour impressionner je ne sais plus quel gars, Hermione, qui elle est arrivée la veille à déjà sa malle prête suivent les frères Weasley qui lance à tout va des regards désapprobateurs et moi... Moi je contemple seulement la scène allongé confortablement sur le canapé et parle boutique et nouveauté avec Fred et George.
-Mais je vais faire comment sans baguette - Dit Ron désespéré.
-Rom…-ça c'est Hermione- tu es un sorcier, utilise ta tête pour penser...
-Je dois retrouver ma baguette, je penserais après - Je crois qu'il n'est toujours pas bien réveillé.
-Oh s'il vous plaît!- fit Hermione désespérée- Accio Baguette de Ron!- Et la baguette apparu dans la paume de sa main-Tu vois? J'ai utilisé ma magie.
-Hermione… Pourquoi tu as fait ça? -intervient Fred.
-Oui, maintenant je n'y prends plus plaisir- ajouta George.
-En plus on n'avait pas mis une fausse baguette dans sa malle-Raconta Fred.
-Et il l'aurait probablement confondu avec la sienne, -rirent-t-ils en finissant ensemble
-J'aurais voulu le voir faire de la "magie" au cours de Métamorphose avec cette baguette, -insista George.
! Votre ineptie n'avait jamais été aussi remarquable jusqu'à aujourd'hui-dit Fred imitant parfaitement la voix du professeur McGonagall.
Nous avons alors tous rient sauf Ron à cause sa mauvaise foi légendaire.
-Trop c'est trop! Laissez votre frère en paix et vous -en nous pointant du doigt-Je veux toutes les malles à la porte.
Nous sommes arrivés en peu de temps à la station, grâce à Molly, qui continue à nous presser pour prendre le train. Il nous reste pourtant encore une demi-heure avant que le train express ne nous ramène à Poudlard. Fred et George nous ont enfin rejoints, mais je pense qu'ils préparent un mauvais coup, ils sont agités, semblant chercher une proie. Avec ces deux-là on ne sait jamais, vaut mieux rester loin d'eux. Donc, je place quelques mètres entre nous et regarde autour de moi.
J'entends des voix qui captent mon attention. Je les reconnaitrais entre mille. Juste à ma gauche, la personne que je déteste le plus au monde: Draco Malfoy, accompagné par son père. On ne pouvait pas faire pire. Deux blonds prétentieux, je ne sais pas si je déteste plus le père ou le fils.
Deux paires d'yeux se posent sur moi et je peux sentir de la rage, accompagné d'une grimace de mépris quand ils se posent ensuite sur les Weasley. Pour eux, un sang-mêlé comme moi et des traîtres à leur sang, comme les Weasley ne devraient pas se mélanger à des gens de leur classe, enfin mélanger n'est pas le mot juste, parce que nous n'entretenons aucunes relations, de toutes sortes soit-elle avec eux. Et oui, on ne peut pas avoir de relation avec des personnes que vous détestez à mort parce qu'ils sont partisans d'un mage noir ou qu'ils vous rendent la vie impossible en classe car ils ont été éduqués comme cela par leur père.
-Quelle chance nous avons, sinon Poudlard serait devenue une grotte, ou pire, un terrier, comme l'endroit où ils vivent, -dit à voix haute Lucius Malfoy avec une arrogance caractéristique.
-Oui, vous avez raison, père...Mais qu'en sera-t-il lorsque ceux-ci, -cracha t'il en nous regardant-, déciderons de faire des enfants...
-Calme toi, Draco, bientôt TOUT va changer -ajouta Lucius en clouant ses orbes grises dans les miennes et ma cicatrice commença à me lancer.
Je porte alors ma main à mon front et je vois qu'il a remarqué mon geste. Puis il me sourit avec malveillance et me salue d'une légère inclinaison de la tête. Quel homme peut être si fourbe. Enfin, nous avons réussis à monter dans le train et à trouver le compartiment des préfets. Ron et Hermione sont préfets donc je ne passerais pas le voyage avec eux. J'ai donc retrouvé Dean, Seamus, Neville et Ginny et nous sommes entrés dans un autre compartiment vide. Je m'assois à côté de la fenêtre et je le vois. Cet homme est inquiétant. Pendant que nous étions sur la plate-forme, il ne m'a pas quitté des yeux. Et à ce que je vois, il ne va pas me lâcher avant notre départ.
Le train démarre, laissant derrière lui la plate-forme 9.3/4. Je contemple le paysage à travers la fenêtre. La journée est presque finie et maintenant le soleil commence à se coucher. J'admire les nuages, pensant à trouver quelqu'un qui remplira un vide, que j'aimerais et qui m'aimera en retour. Ça fait plusieurs jours que ça durent je crois que je vais devenir fou à force de penser à ça. Je commence à tomber dans le cliché d'un adolescent amoureux et je n'aime pas ça.
Un nuage prend alors une forme étrange et parvient à accaparer mon attention. Il s'apparente à un phénix, j'adore ces oiseaux. Mais ce n'est pas qu'un phénix non plus, il semble que... non, ce n'est pas possible...il semble qu'il ait les yeux gris. Par Merlin, c'est pire que ce que je pensais! Je pense maintenant à lui. Et je le déteste!
Après le dîner de bienvenue et le discours de Dumbledore, je monte dans mon dortoir, étant donné que les elfes ont bien fait leur travail je retrouve mon pyjama rouge plié sur mon lit. Tout est resté identique à l'année dernière et je suis rassurer de retrouver cette familiarité qui caractérise tellement Poudlard. Mais j'ai tellement peur, je ne dis rien à Ron et Hermione pour ne pas les déranger même si je crois que Hermione a remarqué quelque chose pendant le dîner. Je ne suis pas tranquille, plus les jours passent, plus je crois que je ne survivrais pas à la bataille face à Voldemort.
Je m'allonge sur le lit, colle ma tête à l'oreiller et laisse échapper quelques larmes, je me sens triste et faible. Je suis terrorisé, il y a trop de poids sur mes épaules, trop de responsabilités... Se confronter à un sorcier comme Voldemort ce n'est pas une chose facile et je le sais, j'ai l'ai vu ces dernières années. C'est pourquoi j'ai peur? Si seulement j'avais quelqu'un à mes côtés pour me consoler quand je déprimerais tout serait différent.
Hermione et Ron me traitent comme un enfant en bas-âge, je leur aie pourtant dit plusieurs fois qu'ils ne devraient pas me suivre partout. Mais rien n'y fait. Cet été, à chaque fois qu'ils me suivaient, je disais à Ron que si je ne trouvais pas de copain ce serait de leur faute. Il avait boudé et avait ensuite continué à me suivre, il n'avait toujours pas digéré que son meilleur ami soit homosexuel. Quand il n'avait pas le courage de parler avec une fille parce qu'il était timide et Hermione aussi avec cette fois un garçon je les encourageai, parce que nous ne savions pas de quoi demain sera fait. Mais rien n'y faisait, ils restaient avec leur timidité.
Je me souviens parfaitement d'un jour où ils m'ont vraiment pompé et où je leur aie clairement dit tout ce que pensais. Ils étaient surpris par le ton de ma voix qui n'était pas des plus sympathique, mais j'en n'avais assez qu'ils me collent.
Flash-Back
-Non, Harry, c'est dangereux - dit Hermione derrière moi.
-Allez... Il ne va rien m'arriver si je fais un petit tour en balai.
-On a promis à Dumbledore et Sirius - ajouta Ron, il sait que mon parrain est une de mes faiblesses
-Oh, s'il vous plaît... Le vieux citronné et Sirius sont devenues si ennuyeux au fil des années -je vois que mes paroles les ont surpris.
-Harry… Tu ne peux pas, arrête -hurla Ron en me voyant m'envoler.
-Non, Harry - insista alors Hermione.
-Ron, Hermione... Mes chers amis, pourquoi ne pas arrêter de vous mêler de mes affaires et de plutôt vous occupez de vos oignons? Tant pis pour vous si vous restez célibataires...
Et je les plantai là et me dirigea vers le ciel. Mon sentiment de liberté en ce moment est indescriptible. Je les vois parler, discuter, Hermione doit sûrement gronder Ron pour ne pas m'avoir convaincu. Et Ron lui baisse la tête et s'assoit par terre, je pense vraiment que ce garçon n'osera jamais la contredire il l'aime beaucoup trop. Ils ont déjà perdue assez de temps... Moi si je désirais quelqu'un, je lui dirais. C'est pour ça qu'ils sont pathétiques, mais je les aime quand même, le nier ne servirait à rien. Mais bon...Je fais quelques pirouettes et slalome rapidement entre les arbres. J'aime me sentir libre et pouvoir sentir le vent sur mon visage, il repousse toutes les mauvaises pensées et mes fantômes. Après un certain temps, je décide de retourner sur la terre ferme, ils ont déjà assez angoissés. Ils ne me disent rien et je rejoints mon lit.
Fin Flash-Back
Mes yeux ont cessés de pleurer et je me sens déjà mieux. Je songe à ce souvenir et décide de ne jamais faire la même chose. Je suis timide, certes et j'exprime difficilement mes sentiments mais je ne veux pas avoir de remords si une opportunité se présente. En plus, je ne sais pas combien de temps il me reste et je veux donc en profiter un maximum.
L'unique inconvénient c'est que personne ne me plaît, bon, quelqu'un peut peut-être me plaire. Comme Seamus cette année il est vraiment mignon enfin plus que l'année passée, si c'est possible... Ou Draco-fils-à-papa-et-futur-Mangemort-Malfoy, je dois quand même le reconnaître, il est beau. Mais il n'est que ça, je n'aimerais pas avoir une relation avec lui, avec aucun Malfoy d'ailleurs. Avec ses cheveux, ses vêtements, son visage, un dieu vivent entre les hommes. Il le doit sûrement à son père. Oui, Lucius est vraiment un bon parti : Grand, élégant, avec de l'expérience, magnifique malgré son âge, avec ses cheveux blonds sauvages et ses deux perles grises...
"Je crois qu'une bonne nuit de sommeil s'impose, je commence à délirer". Mais je dois reconnaître que ce Malfoy-là s'adapte parfaitement à mon profil d'homme idéal. Dommage que je sois Harry Potter, son pire ennemis.
Je me lève, écarte les draps et me mets au lit enfin disposé à dormir, je suis vidé. Ça a été une longue journée, mais finalement je vais pouvoir dormir. Le voyage en train était vraiment très long, sûrement parce que je voyais toujours une étincelle grise n'importe où et c'est pour ça que je n'ai pas arrêté de penser à lui. Je me suis rappelé toutes les fois où nous nous sommes rencontrés pendant ces six dernières années, spécialement la nuit sur la tombe des Riddle, c'est là que j'ai pu confirmer son alliance à Voldemort. Il portait une longue tunique noire et son masque de mangemort, mais j'ai pu facilement le reconnaître grâce à ses yeux. Je ne veux plus penser à ça...Je ne veux pas me rappelé.
Je me retourne, le visage face au plafond et j'arrive à voir les étoiles et la lune à travers la fenêtre. Une magnifique nuit, idéale pour sortir se promener, mais pas aujourd'hui, je suis à plat, peut-être demain si j'arrive à leur échapper. Ca fait déjà plusieurs jours que je dors mal ou que je me réveille en sursaut après des cauchemars. Je désire seulement dormir quelques heures d'affilées. Je jette un dernier coup d'œil à la lune et ferme finalement les yeux. C'est le silence total.
Rêve
-Tu sais que tu ne peux pas me vaincre...
-Si, je peux et je gagnerais...Tu paieras pour tous ces morts.
-Hahahahaha -j'entends son rire machiavélique-tes parents... Tu les reverras bientôt, je te le promets...
-Ce ne sera pas moi le perdant!
-Mon cher Potter...-commence-t-il à me dire et avec étonnement je vois ses yeux changer de couleur, ils abandonnent le rouge et deviennent gris - Je t'aurais.
-Noooooooonnn! -je me réveille sous mon crie.
Fin du Rêve
Je ne peux plus arrêter de penser à lui. Je ne sais pas pourquoi, j'ai passé toute ma journée à penser à ses yeux. Ça a commencé depuis que je l'ai croisé à la station avec Draco. J'ai pu sentir qu'il me transperçait du regard, il lisait en moi comme dans un livre ouvert.
Mais ce rêve...était différent. Au début c'était Voldemort mais tout de suite après...c'était lui. Je crois que Snape à raison, ça n'arriverais pas si je fermais mon esprit...Malédiction, je ne peux pas y crois!C'est comme s'il avait pris possession de moi, je ne peux plus arrêter de penser à lui. Et maintenant ça devient une obsession. Ce qui ne me permet plus d'être tranquille, c'était le ton de SA voix. Ce n'était pas celle de Voldemort, ce n'était pas les yeux de Voldemort à la fin...
C'était Lucius, c'était ses yeux et sa voix.
Pov Lucius
Il doit être à moi, à MOI! Je dois penser à ne pas éveiller les soupçons. Déjà que je ne résiste plus, chaque nuit je rêve de lui, je ne sais pas ce qui se passe, seulement c'est devenu une obsession. J'ai besoin de le posséder, ainsi je calmerais le volcan que j'ai dans le corps. Je ne sais plus à quel moment j'ai commencé à penser à lui, peut-être la première fois que je l'ai vu...Ses yeux. C'est la chose qui a attiré mon attention. Oui, je voulais connaître le morveux qui avait battu le Seigneur Noir et je me suis approché pour voir son visage et alors... j'ai pu admirer ses yeux. Des yeux verts comme des émeraudes resplendissantes, il m'avait presque tué après avoir croisé mon regard. Ils m'avaient hypnotisés, je n'ai plus été le même depuis ce jour.
Six années sont passées et je l'ai toujours dans la tête. La première nuit ou j'ai rêvé de lui, on se connaissait et nous commencions à parler mais nous avons terminés avec des paroles emplient de haine, puisque tous les deux nous sommes dans des camps opposés. Tout de suite après les rêves ont changés, on n'échangeait pas seulement des mots mais des regards chargés en érotisme et de sensualités. Et maintenant...chaque nuit il se glisse dans mon sommeil et j'imagine des choses qui me provoquent quelques érections terribles le matin. Je rêve de lui dans mon lit, au-dessous de moi, je le fais mien et puis finalement je l'abandonne parce que le volcan en moi s'est éteint. Et je pars satisfait, il reste là, seul...C'est ma vengeance pour toutes ces années de souffrance en silence, des années perdues en pensant à lui.
Oui je l'aurai ma vengeance. Et plus tôt qu'il ne le croit.
A suivre...
