Disclamer : Personnage de Masashi Kishimoto, Adaptation de « Nagatacho Strawberry » par Mayu Sakai.
Rating : K+, à moins une quelconque modification de l'histoire de ma part, je m'en suivrai à celle-ci.
Note : Ce chapitre étant le prologue, est particulièrement court. Les suivants seront, je vous rassure bien plus conséquents. Bonne lecture :)
Prologue
Le soleil s'était levé depuis maintenant seulement une heure, mais semblait pourtant resplendir dans le ciel dépourvu de nuages, qui accueillait au près de lui les milliers d'oiseaux annonçant la venue du printemps. Bordée d'arbres et de jardins aux milles couleurs, l'immense maison, si ce n'était une villa, surplombait de loin par sa prestance les habitations alentours. Une atmosphère princière paressait entourer le bâtiment de luxe, apportant pourtant cette plénitude bouddhique dont raffole les moines. Atmosphère cependant brisée par une voix composite, illustrant à la fois la peur, l'anxiété ou encore l'inquiétude :
« - Mais.. Monsieur ! Mes instructions sont formelles : je dois vous emmener en voiture. »
L'homme qui venait de prononcer cette phrase était d'âge jeune, on lui aurait donné à peine trente ans si son costume noir annexé à une cravate de soie d'une couleur identique, ne lui donnait pas cet air sérieux et si entreprenant qui représentait à perfection sa personnalité. Affublé d'une queue de cheval parfaitement inutile à son visage, il arborait également une cicatrice en travers de l'arête nasale ou ce qu'il se plaisait à appeler « un souvenir de guerre ».
Son interlocuteur, un jeune homme aux cheveux blond, comparables aux Jonquilles de juin alors à peine écloses, et aux yeux, qui semblaient refléter le ciel de cette matinée de printemps, lui rétorqua presque agressivement, sans même prendre la peine de se retourner :
« - J'ai dis pas question. Ce serait le meilleur moyen de me faire repérer.
- Mais.. s'il vous arrivait quelque chose, monsieur votre père.. » tenta-il presque désespérément sans pour autant pouvoir terminer ses propos.
Le jeune garçon se stoppa net à l'entente de cette phrase pour se tourner vivement, l'air furieux, les sourcils froncés et la bouche grande ouverte vers celui qui ne cessait de l'importuner. Il leva le doigt, l'apparence menaçante et répondit sans vergogne à ce dernier :
« - Mon père.. S'il est si inquiet que ça, il n'a qu'à venir me le dire lui-même !
- Mais monsieur.. s'hasarda piteusement une fois de plus l'homme à la queue de cheval.
- J'y vais. répondit l'adolescent blond accompagné d'un vague signe de la main en se dirigeant vers l'extérieur de la propriété.
- Attendez ! » surplomba l'homme, poursuivant activement son jeune protégé, redoutant les représailles de son supérieur.
Dans la maison laissée à l'abandon, la télé, allumée sur une chaîne d'informations continuait de communiquer les nouvelles importantes au reste de la population :
« Le premier ministre Namikaze est rentré ce matin du Royaume-Uni où se tenait cette semaine la réunion du… »
L'homme au visage encerclé de mèches blondes coupées des plus proprement, arborait un fin sourire sur ses lèvres, si ce n'était ses grands yeux bleus rieurs qui semblait s'amuser, alors que doucement son image disparaissait de l'écran de télévision..
