Zuko x Aang

I. Une envie – partie 1

Enfin ce jour arriva. Enfin je capturai l'Avatar, maître des quatre éléments.

Je lui jetais un sourire sarcastique tout en le regardant, conduit de force par mes soldats, entrer dans l'entre du royaume du feu.

Quant à lui, il me dévisageait avec un tel regard, non celui d'un enfant innocent mais celui d'un seigneur pris de colère.

Je me laissais distraire par cette lueur tendis que nous rentrions dans un immense bâtiment. Mon père et d'autres personnages importants m'y attendaient.

A présent j'étais heureux, heureux comme je l'attendais depuis si longtemps. On me reconnaîtrait de nouveau comme le prince de la nation du feu.

Les deux soldats tenant l'Avatar et moi nous sommes placés au centre de tous.

Je tournais autour de lui, un sourire ravi aux lèvres.

- Voyez mon père, je suis en mesure d'exécuter vos moindres désires.

Il me regardait le visage vide d'expression et inclina uniquement la tête.

- Tu en as mis du temps Zuko, j'ai vraiment cru devoir envoyer Azula pour faire cette mission à ta place.

Je m'arrêtai net et levai le regard vers lui.

- Laissez-la, ma petite sœur en aurait été incapable.

Il fronça les sourcils et ordonna de faire enfermer l'Avatar, me délaissant complètement.

Je me reteins de dire quoi que ce soit. Rien qui pu me faire passer pour un gamin après l'exploit que je venais d'accomplir.

Je tournais juste les yeux sur les gardes traînant l'Avatar qui se débattait de plus belle.

Alors me vint une idée. Pourquoi ne pas faire une petite visite à Aang cette nuit ?


Durant la soirée, j'évitais de me remplir trop la pense. Pour cause, l'activité que j'avais planifié plus tôt. J'ai aussi du éviter les propositions incessantes de mon oncle avec son maudit thé.

Je m'étais glissé doucement dans l'une des prisons de la nation du feu, là où se trouvait Aang.

A mon arrivé dans le vaste cachot qui lui était réservé, l'Avatar dormait. Je m'étais bien demandé comment.

Sûrement grâce à l'idée que ses amis soient en sécurité.

« Quel idiot… Ils seront bientôt dans le même état que toi », ai-je pensé.

Puis je me suis approché de lui, de son visage et j'ai commencé à caresser cette flèche sur son front.

L'Avatar était étendu le long d'un mur, pieds et mains enchaînés.

A mon touché il n'avait pas réagit. Alors j'ai placé mes deux mains sur sa gorge et lui ai ordonné :

- Debout !

Aucun mouvement de sa part. J'ai alors placé fortement l'une de mes deux mains sur son bas-ventre. Toujours rien. J'ai donc essayé de le surprendre en caressant d'un doigt cette partie.

Aang ne bougeait pas. C'était étrange. J'étais sûr que normalement il se serait agité à mon contacte.

Tout à coup je songeai. De mauvaises pensées me venaient et le fait d'y penser devant lui me rendait nerveux.

Je glissais une main sur sa joue. Quelle était douce! Cette tendre peau laiteuse était bien celle d'un petit garçon. Mon autre main effleurait son torse de haut en bas, faisant des vagues sur lui. Je touchais ses lèvres entrouvertes avec l'envie d'y glisser un doigt.

Mais je m'arrêtai. J'entendais des bruits d'en dehors du cachot. Quelqu'un venait.

- Je vais devoir te laisser Aang mais sois-en certain, je n'en ai pas terminé avec toi.

Après lui avoir dit ces quelques mots, j'exécutai un salto-arrière et sortis discrètement.