Prologue:

Il devait être environ quatre heure du matin, un homme faisait les cent pas dans le couloir de l'hôpital Sainte-Mangouste, lieu de soin du monde sorcier.

C'était un homme de haute taille, portant une longue barbe auburn grisonnante et des lunettes en demi lune. Il était extrêmement nerveux, il n'aurait jamais du la laisser faire, ils étaient beaucoup trop vieux, ils avaient passé l'âge limite depuis longtemps et c'était seulement maintenant qu'il s'en rendait compte.

Il parvint quand même à s'asseoir sur une chaise qu'on avait mis a sa disposition des heures plus tôt. Il se tenait la tête entre les mains et il repensait à cette conversation qu'il avait eu neuf mois plus tôt avec Brigitta, elle était folle de joie et lui aussi, cela semblait tellement loin maintenant.

Tout à coup, il entendit un faible bruit, il releva la tête, tendu. Etait-ce fini ? Allait-il enfin savoir ?

Le médicomage sortit de la pièce où avait retenti le petit cris et s'approcha de l'homme a la longue barbe.

- Vous pouvez entrer professeur Dumbledore, cela a été très difficile mais tout s'est bien termine.

Albus Dumbledore bondit sur ses pieds et se précipita dans la pièce. Brigitta reposait, très faible, dans les draps blancs de son lit. Elle tenait un petit paquet de linge dans ses bras, Albus marcha lentement vers sa femme et s'assit sur le bord du lit d'hopital.

-Brigitta ? Comment te sens tu ?

Celle-ci releva les yeux et sourit. Qu'elle était belle, pas d'une beauté ordinaire, elle était trop petite et trop ronde pour cela. Non, elle dégageait une douce sereinité avec ses grands yeux bruns et ses cheveux blond vénitien tintés de gris.

- Je vais bien, Albus, regarde comme il est beau, regarde ton fils.

Albus posa les yeux sur ce petit bout d'homme qui reposait paisiblement dans les bras de sa mère. Il était tout rond, avec de petits cheveux épars mais que l'on devinait déjà blond. Pour regarder son père, il ouvrit un œil et Albus fut surpris de découvrir qu'il avait ses yeux. Il ne pu retenir ses larmes, il l'avait tant désire ce fils. Mais il avait perdu espoir, ils étaient trop vieux Brigitta et lui pour avoir un enfant. Alors, quand sa femme lui avait annonce sa grossesse, il avait eu peur. Maintenant, il était rassure, il l'aimait et ferait tout pour que sa vie soit heureuse.

E.D.

Onze années ont passe, et c'est une nouvelle rentrée à Poudlard, célèbre école de sorcellerie fort bien cachée en Ecosse.

Mais cette année était spéciale pour Albus : la première rentrée de son fils dans le monde magique. Il était assis sur sa chaise de directeur, dans la grande salle au plafond étoile et attendait avec impatience l'arrivée des premières années pour la cérémonie de répartition entre les quatre maisons.

Brigitta et lui avaient tout fait pour protéger le petit de la notoriété de son père. Il avait grandi entoure d'amour et avec, il faut l'avouer, fort peu de discipline. Mais le petit garcon n'en avait jamais vraiment eu besoin, il était d'un naturel avenant et placide. Il était pratiquement impossible de se disputer avec lui, il souriait sans arrêt et s'excusait a la moindre bêtise. Albus était sur qu'il se ferait des amis sans le moindre soucis, il en avait toujours eu en quantité jusqu'à maintenant, mais il craignait aussi que sa trop grande confiance en l'espèce humaine ne lui joue des tours.

Alors que les jeunes adolescents entraient dans la grande salle pour la répartition, tous les élèves de serpentard les regardaient avec un sourire avide, ils avaient hâte de connaître leurs nouveaux condisciples ou souffres douleurs.

Un groupe de filles de troisième année riaient plus que les autres. Il y avait deux blondes et une autre aux cheveux si noirs qu'on pouvait y voir des reflets bleutes, ils lui tombaient en lourdes boucles jusqu'a la taille.

- T'as vu celui la, il est mignon mais il a l'air vraiment stupide, un poufsouffle sûrement.

- Et celui-la regarde comme il est moche, avec la chance qu'on a, il va venir chez nous.

- T'en penses quoi Rébecca ? Il y'en a un qui te plait ? Apres tout, tu n'as qu'a faire ton choix, ils seront tous a tes pieds de toutes façons. A moins que tu ne cèdes a ce cher Lucius ?

La ténébreuse releva la tête et lui répondit vertement.

- La ferme, Narcissia, tout le monde sait que tu es folle de lui. Il ne m'intéresse pas, trop hautain et pas assez puissant a mon goût.

- Oui, mais il a des relations, répliqua la blonde.

- Si tu le dis…. Mais tais toi, ça commence.

En effet, le premier garçon s'avançait vers le tabouret. Dans la file, non loin, se tenait un autre jeune homme, beaucoup plus petit, en fait le plus petit de tous. Il souriait, il avait des cheveux blonds et de grands yeux bleus pétillants.

Rébecca fut tout suite subjuguée par ce garçon, certes il était mignon, mais pas le plus beau, pourtant il l'attirait comme jamais personne ne l'avait attire a ce jour. Elle s'est dit que peu importe sa répartition, elle ferait tout pour le connaître, et peut-être même plus.

Albus avait un sourire confiant, c'était le tour de son fils, il n'était pas en relation directe avec le choixpeau, mais il savait ou son fils allait être envoye, cela ne faisait aucun doute.

La voix du professeur Macgonnagal résonna dans la grande salle en appelant son nom.

- Brian Gabriel Godrick Dumbledore.

Le petit adolescent blond s'avança en souriant a son père et s'assit sur le tabouret, on lui posa le choixpeau sur la tête.

- Poufsouffle !!

Il y eu des cris de joie provenant de la table nommée, les autres eleves étaient fiers d'accueillir le fils de l'illustre sorcier dans leur maison. Brian, après un dernier salut a son directeur, s'assit avec ses camarades.

A la table des serpentards, les commentaires allaient bon train.

- Je savais pas que le vieux avait un fils, a son age, il tient la forme !

- Poufsouffle, je pensais qu'il irait chez les griffons avec les amis des moldus !

Seule Rébecca restait silencieuse. Elle pensait a son avenir et Brian n'en était assurément pas exclu.

E.D.

Dix ans plus tard, un jeune homme blond était assis dans un fauteuil dans le bureau de son père, il était très nerveux. Il avait beau ne plus être élève ici, cela l'intimidait toujours d'être dans le bureau du directeur. Surtout pour lui annoncer un telle nouvelle. Comment allait-il faire ? Ses études en medicomagie commençaient a peine, sans le soutien de sa famille, il n'y arriverait pas.

Soudain, la porte s'ouvrit, laissant entrer Albus Dumbledore. Il sourit a son fils malgré les soucis qui marquaient ses traits et son regard.

- Brian, mon garçon, je suis heureux de te voir. Veux-tu du thé ? demanda Albus en serrant son fils dans ses bras.

- Non, Papa, je suis venu pour te parler de choses importantes. Assieds toi s'il te plait.

Albus paraissait intrigue mais s'assit quand même dans le fauteuil face a son fils.

- Bien sur. Tu n'as pas d'ennuis, j'espère, avec Voldemort qui sévit en ce moment, partout en Angleterre, je m'inquiète pour toi.

- Cela n'a rien a voir, Voldemort est le cadet de mes soucis en ce moment, répondit Brian en riant.

- Tu ne devrais pas rire de ça mon fils, cet homme est très dangereux, surtout pour toi, a cause de moi. Si tu acceptais de venir a une réunion, tu comprendrais.

- On en a déjà parle des dizaines de fois, Papa, je ne veux pas faire partie de l'Ordre. Je ne veux pas me battre. J'ai toujours déteste ça.

- Il ne s'agit pas de se battre ou non, nous devons défendre la liberté, quoi qu'il en coûte.

- Je ne vous serais pas bien utile, je ne suis pas assez puissant, soupira le blond.

- Il faut que tu progresses, quelque chose doit brider tes pouvoirs, j'ignore encore ce que c'est, mais je trouverai.

- Et si je ne voulais pas, je vis très bien comme ça, je ne veux rien changer.

- Brian, voyons, même en medicomagie, il faut une certaine puissance…

- Ca suffit Papa ! Je ne suis pas ici pour te parler de ma magie.

Albus se rassit plus au fond dans son fauteuil et sourit tristement a son fils.

- Tu as raison, je deviens vieux et je radote encore, explique moi ce qui t'amene.

La voix de Brian se fit moins assurée, le moment était arrive, il devait lui dire.

- Voilà, j'ai décide, après avoir beaucoup réfléchi, d'épouser Rébecca.

Brian ferma les yeux un moment, attendit la tempête qui ne saurait tarder.

Albus était reste bouche bée, aucun mot ne pouvait sortir, ainsi elle avait réussi, elle allait avoir son fils comme elle l'avait orchestre depuis sa première année a Poudlard.

- Tu ne peux pas faire ça, vous êtes trop jeunes, tu n'as pas fini tes etudes, et sa famille n'approuvera sans doute pas.

- Sa famille approuve, après tout je suis un sang pur, ils ne peuvent pas me renier. Et nous nous aimons depuis des années elle et moi, cela ne changera rien.

- Justement, attends encore quelques années, que tu aies un emploi, de quoi vivre.

- Nous ne pouvons plus attendre, je sais que tu n'aimes pas Rébecca, elle est trop serpentard pour toi. Mais moi je l'aime et je vais faire ma vie avec elle !

Brian s'était levé et avait l'air furieux, il devait se calmer, il n'avait pas tout dit, pas encore. Il se rassit.

- Tu es mon fils et j'ai encore mon mot a dire dans cette histoire, il me semble. Il est vrai que je ne porte pas Rébecca dans mon cœur, et ta mère m'en a toujours voulu pour ça et je le regrette. Mais son père a des activités qui nous font penser, aux membres de l'Ordre et a moi, qu'il pourrait être mangemort.

- Rébecca n'adhère pas aux idées de son père, c'est pour cela que si nous nous marions, elle pourra plus facilement échapper a son emprise.

- C'est une jeune fille au caractère bien trempe, il me semble. Je pense que personne n'a plus aucune influence sur elle depuis qu'elle a fête son premier anniversaire, répondit Albus avec un rire fatigue.

- Sur elle sûrement pas, mais sur son enfant, oui.

Albus se redressa vivement.

- Tu veux dire qu'elle est enceinte ?! Et il est de toi ?

- Evidemment, et si tu ne veux pas que ton petit fils ou ta petite fille grandisse chez un pro-mangemort, tu vas devoir accepter ce mariage.

Brian s'était relevé, il devait laisser a son père le temps d'admettre ses choix. Comment avaient-ils pu s'éloigner autant en quelques années ? Ils avaient cesse de se comprendre lorsque Brian avait commence a sortir avec Rebecca lors de sa troisième année a Poudlard, et ils avaient commence a s'éviter a la mort de sa mère deux ans plus tôt.

- Brian, je t'aiderai pour ton enfant, mais je n'approuve pas tes choix.

- Je ne te le demande pas, mais ne prive pas ce petit être d'un grand-père, uniquement a cause de ta rancœur.

- J'essaierai, mon fils, j'essaierai, promit tristement le vieux directeur.

E.D.

Brian avait prévenu son père directement après la naissance de sa fille, cela faisait deux jours et Albus n'était toujours pas venu.

Rébecca avait voulu un mariage intime, ce qui convenait parfaitement a tout le monde. Brian n'aimait pas la foule, ses beaux parents ne durent pas faire l'effort de supporter toutes les connaissance du célèbre directeur, et Albus lui même avait pu s'éclipser rapidement pour une affaire urgente.

Depuis, Brian l'avait a peine vu deux fois et il en était malheureux. Il était dans le couloir de la maternité de Sainte Mangouste a ruminer ces sombres pensées, ce même couloir qui vingt-deux ans plus tôt avait abrite l'angoisse de son père. Il regardait par la fenetre l'agitation de Londres et pensait sérieusement a rejoindre sa femme, quand il entendit des pas venir a lui, ils les reconnu immédiatement.

-Papa, tu es quand même venu, je désespérais de te voir.

Albus Dumbledore souriant venait vers lui.

- Désole, fiston, mais j'ai eu quelques problèmes a régler avec l'Ordre, cela ne pouvait attendre.

- Une fois de plus, on est sacrifie pour la bonne cause, pourquoi je m'en étonne encore, répondit Brian d'un ton las.

- Cela ne dépend pas de moi, Potter s'est encore mis en danger, je ne pouvais le laisser.

- James Potter, toujours pareil, a se fourrer dans les ennuis, comme a l'école. Qu'a t'il encore fait pour que tu doives intervenir ?

- Rien qui t'intéresse mais je crains de bientôt devoir les cacher lui et sa femme pour leur éviter plus d'ennuis.

- Ca fera des vacances a beaucoup de monde. Mais arrêtons de parler de choses désagréables, viens donc voir ta petite fille, elle est magnifique.

Les deux hommes entrèrent dans la chambre, Rébecca reposait sur le lit, a cote d'elle, il y avait un petit berceau.

- Bonjour Albus, dit Rébecca avec un petit sourire, heureuse de vous voir enfin.

- Becci, je t'en prie, Papa avait beaucoup de travail, il ne pouvait venir avant.

- Bonjour Rébecca, vous avez l'air en forme, mais je viens surtout voir ma petite fille, alors vous m'excuserez.

- Mais faites Albus, je vous garanti qu'elle est bien de votre famille.

Le grand sorcier s'approcha du berceau et y découvrit sa petite fille. Elle était blonde, de la meme couleur que Brigitta et Brian, mais ses cheveux formaient deja de petites boucles sur le sommet de son crane. Elle aurait sans doutes les mêmes ondulations que sa mère, elle avait déjà hérite de son teint clair et des trait de son visage.

-Puis-je la prendre dans mes bras.

Son fils sourit.

- Bien sur, Papa, autant que tu veux.

Albus souleva le petit paquet qui protesta par un léger vagissement. Mais une fois dans ses bras, elle calât son regard dans le siens et ne dit plus rien. Elle avait ses yeux, bleus et pétillant, ceux que Brigitta aimait tant et qu'il avait déjà légué a Brian.

- Elle te ressemble, Papa, elle sera très grande comme toi. J'espère plus que moi en tout cas.

Albus ne pouvait détacher ses yeux de cette envoûtante gamine, particularité qu'elle devait aussi a sa mère quoique beaucoup moins malsaine, totalement inoffensive.

- Comment s'appelle t'elle ?

- Ah, on a eu du mal pour se mettre d'accord, mais on a finalement trouve, elle s'appelle Edwine Brigitta Tamara Dumbledore.

- Joli prénom, Edwine… J'aime beaucoup.

E.D.

Brian venait de transplaner devant une petite maison de campagne en Irlande. La maison ou il avait grandi, entoure de l'amour de ses deux parents. Il lui était toujours difficile d'y revenir, surtout depuis la mort de sa mère. Il entra quand même sans frapper, son père devait déjà être la, après tout Albus l'avait convoque en urgence. Il n'avait pas vraiment le temps de parler a son père. En effet Rébecca partait ce soir passer quelques jours chez sa mère avec Edwine, et il voulait profiter au maximum de ses deux amours avant le départ. Il s'avança dans le salon vers le bureau de son père, d'ou provenait des voix.

- Papa, tu es la ?

-… en reparlerons plus tard, Severus, mon fils est la, je dois lui parler de ce que tu sais.

- Bien sur, monsieur, je reviendrai ce soir.

L'homme en noir sortit du bureau et croisa Brian, qui semblait surpris de le voir. Ils n'avaient jamais été amis. Severus était plus jeune que Brian et beaucoup trop renferme, pour qu'ils aillent l'un vers l'autre. Ils se toisèrent quelques secondes. Severus finit par prendre la parole.

- Bonjour Dumbledore, votre père vous attend, vous pouvez entrer.

- Je te remercie Snape, je suis encore chez moi ici, mais je te remercie pour ta permission. Au revoir.

Brian s'avançait déjà pour entrer dans le bureau, quand Snape le retint.

- Comment va ta femme ?

Il lui avait parle avec un sourire dans la voix, avec une certaine moquerie. Brian sembla surpris.

- Très bien, merci. Je lui remettrai ton bonjour.

Brian entra tout de suite dans le bureau.

- Ah Brian, tu es la, j'en suis heureux. Nous devons parler, c'est très important.

- Dépêche toi, je n'ai pas beaucoup de temps, mais tu affirmais que c'était pressant donc je suis quand même venu. Au fait que faisait Snape chez toi, je le pensais féru de magie noir et magemort accompli.

- Severus et moi devions parler de choses importantes, pour son avenir et celui de la personne qu'il aime.

- Snape ? Amoureux ?! railla Brian, c'est possible ? Il est tellement solitaire. Je me souviens de lui, toujours dans ses livres ou persécute par Potter. Au fait comment va t'il ? Il a disparu de la circulation depuis un moment non ?

- Severus est un humain comme un autre, et il a des sentiments, que nous nous devons de respecter. Quand a Potter, nous l'avons mis a l'abri, lui et sa famille. Trop de menaces pesaient sur eux. Voldemort devient plus puissant, il est presque incontrôlable.

- Si tu m'as fait venir pour que je rejoigne l'Ordre, tu peux arrêter de suite. Je suis marie et j'ai une fillette de deux ans, je ne veux pas risquer de les perdre a cause d'un sorcier mégalo.

- Ce n'est pas pour l'Ordre, mais pour Rébecca que je t'ai fait venir.

Brian sembla surpris, mais interrogea son père.

- Becci ? Ou est le problème ? Si c'est encore a cause du mariage, tu perds ton temps. Cela fait presque trois ans maintenant et…

- Ce n'est pas ça. J'ai découvert certaines choses sur ta femme et tu dois les connaître, car j'ai peur pour toi et Edwine.

- Découvert quoi ? Nous sommes très heureux, nous voulons un deuxième enfant. Il n'y a rien a découvrir.

Albus lâcha un profond soupir et se lanca, il n'avait pas le choix.

- Rébecca est un mangemort, Brian, elle a rejoint Voldemort bien avant la fin de sa scolarité a Poudlard.

Brian était furieux, c'était donc ça, il ressortait encore cette vieille histoire, c'était la fois de trop. Il ne pouvait plus le laisser continuer a médire sur sa femme.

- CA SUFFIT ! J'en ai assez, arrête avec tes absurdités !

- C'est la réalité, j'ai des sources sures. Elle n'est pas seulement mangemort, elle est aussi la favorite de Voldemort. Tu sais ce que ça veut dire Brian ? Elle est sa maîtresse. Elle se moque de toi depuis toujours !!

Brian ne pouvait empêcher les larmes de couler sur son visage, son père n'existait plus pour lui a partir de cet instant.

- STOP ! Ne t'approche plus de moi, ni de ma famille, jamais. Si tu préfères croire ton espion plutôt que ton propre fils, c'est ton choix mais tu devras l'assumer.

- Je t'en prie, écoute moi. Mes sources sont sures et je ne te mentirais pas.

- C'est Snape n'est ce pas ? Ta source ? Il a toujours déteste Becci, il la trouvait trop gentille pour une serpentard, comme il disait, c'était facile pour lui de te faire gober ces conneries. Tu étais tout près a le croire. Adieu.

Brian se retourna et avait la main sur la porte quand son père le retint.

- Elle voulait un enfant d'une souche puissante pour en faire cadeau a son maître. Une fille s'était parfait pour prolonger la lignée du Lord noir. Voldemort prépare quelque chose, c'est pour dans quelques jours. C'est peut-être la fin du monde tel que nous le connaissons. Il réunit tous ses mangemorts. Ta femme est toujours chez toi ? Elle ne prévoit pas de voyage ? Tu dois protéger ta fille des choix de sa mère. Imagine quel serait son avenir entre les mains de Voldemort ?

- Depuis quand le sais tu ?

- Quelques heures. Il s'est vante du tour qu'il m'a joue en cocufiant mon fils et en kidnappant ma petite fille.

- Je réglerai cette histoire moi même.

- Brian, non, laisse moi venir avec toi !

- Si ce que tu me dis est vrai le cocu doit régler ses comptes seul, ne vient pas. Mais s' il m'arrive quelque chose, veille sur ma fille.

Brian sorti et lanca un sort sur son père pour l'empêcher de transplaner. Ensuite, il retourna chez lui.

Des valises étaient dans le salon, près de la cheminée. Brian entendait sa fille barboter avec sa mère depuis sa chambre. Il s'approcha et vit Rébecca finir d'habiller sa fille tout en lui souriant. Il aurai voulu arrêter le temps, ne plus penser aux paroles de son père, rester ici a les regarder pour toujours. Il ne pouvait pas vivre sans Rébecca, elle était sa femme, son oxygène, il l'aimait plus que n'importe qui, il aurait pu lui pardonner. Mais il devait protéger sa fille de la folie de sa mère.

Becci se retourna et lui sourit.

- Tu es rentre ? J'avais peur de partir sans te dire au revoir.

- Je suis la maintenant, tu comptes rester longtemps chez ta mère ? Tu as pris beaucoup de valise.

- Tu sais ce que c'est avec un enfant, il faut beaucoup de rechanges. Surtout avec Edwine qui est un vrai garçon manque.

- Manque ? Tu es sure ? Tu dois plutôt être soulagée qu'elle soit une fille. Pas besoin de recommencer.

Rébecca le regardait bizarrement.

- Qu'est ce que tu racontes, on essaye de lui faire un petit frère non ? Et je ne pense pas que ce soit une activité désagréable mon chéri. Maintenant, si tu veux bien m'excuser, maman doit m'attendre.

- Et si je venais avec toi ? Je prendrai congé quelques jours et on passerait du temps ensemble.

Rebecca sembla tiquer mais se reprit très vite.

- Tu sais bien que mon père et toi avaient du mal a vous entendre, il y aurait trop de tension, ce ne serait pas agréable.

- Tu ne veux pas que je viennes, bien, je vais quand même venir pour t'aider a porter les valises.

Tout en parlant le couple s'était rapproche de la cheminée, Rébecca portait toujours sa fille et Brian s'apprêtait a prendre les valises.

- Ne fait pas ça Brian, je vais les réduire, ce n'est pas nécessaire que tu les portes.

- Ca me fait plaisir, a moins qu'il y ait un problème ?

Brian attendait, il était nerveux, de tout son cœur, il espérait que son père se trompait, que sa femme allait le laisser l'accompagner et qu'ils continueraient leurs vies comme avant. Mais Becci était de plus en plus agitée, Edwine s'en rendait compte et commençait a ronchonner dans les bras de sa mère.

- Brian, laisse moi passer. J'irai seule chez maman, comme c'était prévu.

De sa main libre, elle tenta de lui enlever une des deux valises, mais Brian l'en empêcha.

- Pourquoi m'as tu fais ça Becci ? Je t'aime tu sais.

Brian avait pose les valises hors de portee de sa femme et la regardait le regard triste au bord des larmes.

- De quoi parles-tu ? Je vais juste chez ma mère, je reviens dans trois jours.

- Tu sais bien que c'est faux. J'ai vu mon père aujourd'hui, il m'a dit pour ton plan et celui de Voldemort. Je pensais que tu m'aimais.

Rebecca avait sorti sa baguette de sa poche et menaçait son mari, un sourire aux bords des lèvres.

- T'aimer ? Tu me dégoûtes ! Tu es un faible, tu n'arrive pas a la cheville de ton père. C'est avec lui que j'aurai du coucher pour avoir un enfant.

Brian ne pouvait empêcher les larmes de couler sur ses joues.

- Tu as vendu notre fille a Voldemort. Comment as tu pu ?

- Elle sera ravie de servir le seigneur, je l'élèverai dans ce but. Elle l'aimera et deviendra sa reine.

Brian sentit la colère monter en lui et sortit aussi sa baguette.

- Tu n'es pas capable de faire le sale boulot toi même ? Tu vas le donner a ta fille ? Pourquoi te donner la peine de m'épouser ?

- Il ne voulait pas de moi comme mère pour ses enfants, je ne suis pas assez puissante. Mais la petite fille du mage le plus connu du monde sorcier, quel bonheur pour lui. Il était ravis quand je lui ai dit que tu m'aimais. Pour me récompenser, il m'a accepte dans son lit. Et c'était mille fois plus délectable que tes étreintes maladroites, crois moi. Si je t'ai épouse, c'est uniquement pour ma sécurité. Qui irait soupçonner la belle fille d'Albus Dumbledore d'être un mangemort ?

- Tu vas quand même le rejoindre maintenant, tu n'auras plus de couverture. Tout le monde saura.

- Cela n'a plus d'importance, la fin des sang-de-bourbe et des moldus est proche. Nous allons tous nous afficher, et leur faire payer ! Maintenant laisse moi passer, je vais conduire sa future femme a mon maître.

Brian se placa devant la cheminée, pour bloquer le passage.

- Tu n'iras nulle par avec ma fille.

Rébecca éclata d'un rire mauvais.

- Et qui compte m'en empêcher ? Toi peut-être ? Tu as toujours été faible. Heureusement Edwine a hérite des pouvoir de son grand père, je le sens au fond d'elle. Je n'aurais pas pu supporter une autre poufsouffle près de moi. Bouge toi, je ne veux pas gâcher ma magie pour te tuer, tu n'en vaux pas la peine.

- Ma fille ne sera jamais un mangemort. Expilliarmus.

- Protego. Tu as toujours été nul en duel mon pauvre chéri.

Le sortilège de sa femme l'avait envoye a travers la pièce, mais il se releva très vite. Elle ne pouvait pas gagner, pas cette fois. Alors qu'il tendait de nouveau son bras pour répliquer, Rébecca le pris de vitesse.

- Advada kadavra !

Le sort le frappa en pleine poitrine et il tomba a la renverse, mort.

- Tu as eu ce que tu méritais incapable poufsouffle, déclara Rébecca avec un sourire goguenard.

- Et toi, que mérites tu pour tes crimes, Rébecca ?

La jeune femme se retourna vivement. Dans l'embrasure de la porte se tenait Albus Dumbledore. Il avait pris du retard, car il avait du se défaire du sortilège de son fils. Il était arrive trop tard, son enfant unique était mort, mais il lui restait Edwine et cette sorcière ne l'emmènerait nulle part.

- Tien donc Albus, c'est trop tard votre fils adore est mort et j'emmène ma fille.

Albus regarda sa petite fille dans les yeux et lui dit.

- Entends-tu Edwine, ta maman a tue ton papa et elle va t'emmener loin de moi.

La petite du haut de ses deux ans sembla comprendre ce qu'on lui disait et commença a pleurer, devenant rouge de colère. Sa mère tenta de la calmer, tout en s'approchant de la cheminée.

- Ce n'est rien ma chérie, la ou on va, il y a pleins de jouets et on s'amusera beaucoup toutes les deux.

- Edwine, viens près de moi, tu ne veux pas partir n'est-ce pas ?

Comme pour confirmer les dire de son aïeul, la petite cessa de pleurer et sembla se reflechir.

- Que lui faites vous, vieux fou ? Cessez d'entrer dans son esprit.

- Je ne lui fait rien, je lui laisse le choix de son destin.

Soudain, Rébecca fut projetée contre le mur et sembla sonnée. Edwine sortit des bras de sa mere et s'approcha de son grand père en lui tendant les mains. Albus se pencha et la prit contre lui.

- Tu as fait le bon choix ma chérie, ton papa serait fier.

Le vieux sorcier tendit sa baguette vers sa belle fille mais celle-ci s'était déjà relevée et entrée dans la cheminée.

- Vous ne pourrez pas toujours la surveiller Albus, elle me reviendra et, alors, j'en ferai une reine.

Rébecca disparu dans les flammes vertes.

Albus s'agenouilla près de son fils et lui ferma les yeux , ou tout pétillement avait disparu. Il pleura silencieusement en serrant sa petite fille dans ses bras. Plus jamais il ne ferait la même erreur. Personne ne ferait de mal a ce petit être.

- Je veillerai sur elle Brian, je te le promets, quoi qu'il m'en coûte. Personne ne la fera souffrir, ou je le tuerai de mes mains.

E.D.