Pitti voyage temporel
Donc voila, j'ai décidé de réécrire cette fic, avec l'aide de ma collègue Daffy ze hinti, j'espère que la version après sera mieux que la version avant, et que ça va m'attirer plus de reviews, cela dit en passant.
Résumé : alors que Harry déprime profondèment depuis la mort de Sirius, des "connaissances" de l'Ordre le rencontrent et lui proposent de revenir 1 an plus tôt pour réparer cette "grossière" erreur du passé. Acceptant aussitôt, celui-ci pense pouvoir sauver son parrain, mais pourra t'il changer le passé sans difficulté ?
Disclamer : seuls les "connaissances" sont à moi, c'est rien qu'à moi, wouais, trop cool d'avoir enfin quelque chose rien qu'à moi sans avoir été obligé de faire chanter un auteur. Ceux qui voudront me les emprunter, eh ben je suis d'accord, du moment que vous me dites le nom de votre fic pour que j'aille voir... quoi ? Personne n'en voudra... BOUHOUHOU !
Note : et puis quoi encore ? Bon question ponctuation, avant, elle était pratiquement inexistante. Depuis, j'ai pris des cours de français. Et aussi, je faisais des dialogues style script, en indiquant le nom de qui parlait parce que ça m'énervait de voir quelqu'un parler dans les livres sans pour autant pouvoir mettre un visage. Malheureusement, c'est considéré comme un manque d'expérience. Donc je change ça aussi.
Chapitre 1 : une offre que tu ne pourras pas refuser.
4 privet drive, 1996 (qui ignore encore ce détail d'ordre temporel ?)
Harry était en train de pleurer silencieusement dans sa chambre : une pratique malheureusement devenue un rituel depuis la mort de Sirius, la seule personne qui aurait pu être considérée comme son autre famille et cela durait en moyenne vingt longues minutes avant qu'il n'ait plus la force de pleurer ou qu'il s'endorme contre son oreiller trempé. Mais tout bascula précisemment ce soir là où les dursley étaient partis pour la soirée de promotion de Vernon depuis environ trente minutes, le laissant seul à son chagin et à sa déprime, quand un bruit de porcelaine brisée –apparemment une soupière à en juger par le bruit- retentit dans la maison plus très vide. Harry pensa tout de suite à Tonks ou quelque autre membre de l'Ordre un peu maladroit pour le meilleur des cas et à des mangemorts dans le pire des cas. Une voix feminine qui lui était totalement inconnue, en bien comme en mal, l'appela par son nom depuis le rez de chaussée. Intrigué mais aussi inquiet, Harry entrouvrit la porte de sa chambre pour mieux discerner le bruit. Apparemment, la ou les personnes qui étaient en bas n'essayaient pas de mettre un boxon absolu pour le trouver, ce qui faisait plutôt pencher les déductions vers l'Ordre et la maladresse légendaire de Tonks.
"Qui m'appelle ? Et qui êtes vous ?" s'exclama Harry après le second appel. Il était conscient que ce n'était pas très malin de donner clairement sa position à des inconnus qui étaient entrés dans sa seule retraite possible, mais il en avait aussi marre de toujours rester les bras croisés pendant que d'autres se faisaient tuer.
"Il faut qu'on te parle. On vient en amis." Répondit la voix, n'ayant pas bougée depuis le rez-de-chaussée. Mais il en fallait plus à Harry qui se rappellait parfaitement Maugey Fol-Oeil en train de beugler "VIGILANCE CONSTANTE", ce qui le poussa d'ailleurs à éteindre la lumière de sa chambre.
"Mouais c'est ça et vous comptez faire gober ça à qui ?" répliqua t'il, un peu de mauvaise humeur devant tant de clichés.
"Mais à toi voyons, à qui d'autres sinon ? Ta chouette ne s'appelle pas Harry Potter à ce que je me souvienne."
En même temps qu'un courant d'air assez fort, la voix se rapprocha brusquement pour se retrouver derrière lui sans qu'il n'ait pu esquisser le moinde geste. Alors qu'il n'osait toujours pas bouger, légèrement pétrifié de peur ; une voix, masculine cette fois ci, se fit entendre en bas pendant que le propriétaire de ladite voix montait rapidement les escaliers.
"Dis Donc, Kamina, tu m'oublierais pas des fois ? Non ? Tu le dis si je te gênes. Comme ça aux prochaines mission, tu te débrouilleras toute seule et t'iras pas chialer après !"
La dénommée Kamina soupira profondément mais vit néanmoins Harry sortir sa baguette pour accueillir son ami à coups de sorts moyennements appréciables. Aussi décida t'elle de prévenir son partenaire de la situation actuelle pour éviter les mauvaises surprises. Il était par ailleurs étrange que le Survivant n'ait pas tenté un truc typiquement gryffondorien comme se retourner brusquement ou essayer de s'enfuir par la fenêtre.
"Ranges cette baguette, mon petit. C'est pas très gentil." railla t'elle suffisament fort pour que son ami dans les escaliers entende.
Harry se retourna pour lui répondre vertement mais il se retrouva sur le cul (au sens figuré) en se rendant compte qu'elle n'était qu'à quelques centimètres de lui et qu'il n'avait pas senti au moins sa respiration. Malgré l'obscurité, notre jeune héros réussit sans grande difficultés à voir distinctement le visage de son interlocutrice : elle devait avoir entre 20 et 27 ans, marge assez grande à cause de la faible luminosité, une longue tresse de cheveux touchant pratiquement le sol, elle portait des vêtements noirs très amples permettant de faire de grands mouvements et affichait un grand sourire, assez satisfaite de l'image qu'elle donnait. Même si le Survivant avait vu passé beaucoup de monde dans la catégorie "je suis effrayant", celle-là entrait d'office dans le top 10. Avec son visage à moitié éclairé par la lune et son grand sourire qui, inconsciemment, donnait des sueurs froides, elle était au même niveau charismatique que Maugrey sans ses cicatrices.
"Quoi ? Je fais si peur que ça ? Ah ben tiens Max, t'arrives à temps. C'est qu'il est prévoyant le gamin, regarde comment il allait t'accueillir."
Harry se retourna encore pour voir ledit Max, bien que gardant un oeil sur la jeune femme, et vit un homme d'une vingtaine d'années aussi, les cheveux sombres, foutue obscurité, avec des vêtements qui l'aurait sans problème fait passer pour un militaire ou un fana de l'armée. La thèse du militaire se renforça encore quand, dès qu'il vit la baguette pointée sur lui, il fit un bond sur le côté.
"Hé ! Pointes cette baguette ailleurs, tu pourrais blesser quelqu'un et j'ai pas envie de me prendre un stupefix dans la tronche."
Ce mec avait un léger accent français qui fit présumer à Harry qu'il venait de Beauxbatons. Il était arrivé à la conclusion qu'il était aussi sorcier à cause de plusieurs choses : d'abord, il n'avait affiché aucune mine perplexe en voyant la baguette, ce que tout moldu n'aurait pas manqué de faire, mais avait bien vu la menace potentielle ; ensuite, il avait parlé de se prendre un stupefix, or il fallait être sorcier pour savoir exactement quel genre de sorts pouvait vous réserver un adolescent de 16 ans. Mais Harry n'en était pas devenu moins soupçonneux.
"Et qu'est ce que vous me voulez ?"
"On a été envoyés par Dumbledore, pour te proposer quelque chose. Une offre que tu ne pourras pas refuser."
Harry ne savait pas du tout s'il devait les croire, ils n'avaient eu aucun geste ou paroles menaçant(e)s, ou bien alors fuir à toutes jambes au cas où il s'agirait de mangemorts, quand on avait une prophétie sur le dos, on avait de bonnes raisons de devenir paranoïaque. Choisissant finalement la deuxième solution notamment à cause du "une offre..." qui faisait un peu trop mafioso, Harry se précipita hors de la chambre en donnant au passage un coup d'épaule au mec en face de lui tandis que la jeune femme restait sur place sans rien dire. Mais arrivé en bas de l'escalier, alors qu'il n'avait plus qu'à se tirer hors de chez les dursleys et foncer chez Mrs Figg, Harry ressentit un choc dans le dos et tomba inconscient le temps d'une demi seconde. Quand il se réveilla sur le carrelage du salon, il respira un grand coup pour reprendre son souffle et sentit à ce moment là que quelqu'un s'était assis sur lui en plus de deux aiguilles qui pressaient légèrement contre sa gorge, ce qui le fit frissonner d'effroi sans qu'il sache exactement pourquoi. Il en était à se demander comment il en était arrivé là et qui se permettait de remuer sur son dos pour trouver une meilleure position quand Max apparut dans son champ de vision.
"Je ne te l'ai pas dit parce que je pensais que tu avais deviné ou que tu n'étais pas suffisament stupide pour tenter un truc comme tu viens de le faire. Mais visiblement, j'ai surestimé ton bon sens, donc on va tout reprendre calmement et sans heurts. On a été contacté par Dumbledore pour te rejoindre chez ton oncle, ce qui en soi est une bonne preuve puisqu'il n'y a que Dumbledore qui puisse révéler l'endroit où tu habites. De plus, ma chère amie ici présente est un vampire." expliqua t'il en tentant de ne pas trop paraître exaspéré.
"Bon d'accord, pourquoi vous voulez me voir ?"
"... Dumbledore a, temporairement, en sa possession un artefact qui permettrait de revenir dans le passé. Normalement, on ne peut se permettre de changer le passé sur de grandes durées, mais un an n'implique pas trop de modifications. On va donc s'en servir pour revenir exactement un an en arrière et ainsi peut être empêcher la mort de ton parrain, ce qui ne devrait pas être mauvais pour toi."
Là, Harry n'en menait pas large et se contentait d'observer le jeune homme avec de grands yeux ronds. Il lui aurait donné la preuve indiscutable qu'il était la reine d'Angleterre qu'il n'aurait pas réagi différement. Trop de pensées contradictoires se bousculaient dans sa tête pour qu'il puisse réfléchir correctement. La partie de son cerveau allouée au raisonnement lui hurlait que c'était très louche, la partie émotion chialait devant la possibilité de revoir Sirius et le reste du cerveau aussi, mais de façon moins bruyante. Et c'est donc à la majorité émotionelle (ça se dit ?) que Harry, ou son cerveau tout du moins, décida de leur faire un peu confiance. Sentant un relachement de la résistance, Kamina enleva ses crocs de la gorge de Harry, histoire d'éviter une morsure assez vilaine, se releva et aida ce dernier à faire de même.
"Tu nous crois maintenant ?" s'enquit elle.
"Il y a une condition, j'imagine ?" demanda t'il sans vraiment y croire.
"La seule condition, c'est qu'on vienne avec toi pour t'aider, non négociable."
"Je n'ai pas besoin d'aide." s'exclama le jeune sorcier. Pas question de se taper un voyage avec deux gugusses qu'il venait à peine de rencontrer et qui n'avaient rien trouvé de mieux que de lui foutre la trouille de sa vie. Gugusses qui poussèrent un gros soupir exaspéré, ils avaient visiblement prévus cette réponse.
"Merde, ok ? Ce genre d'écran de fumée style 'j'ai besoin de personne', on me la fait pas. Parce que mine de rien, si tu vas quand même un an en arrière, qui te croira quand tu leur diras ce qui va se passer sans témoins crédibles ? Tu vas te retrouver dans la même situation qu'avant sans que le reste du monde ne note un changement." s'enflamma un peu Max.
"Donc ma parole compte pour du beurre, c'est ça ?" soupira Harry.
"Il y a un an, on te prenait pour un fou mythomane, et tu t'apprêtes justement à revenir un an en arrière, conclusion ?" sourit la jeune femme
"Bon c'est d'accord !" se résigna le Survivant. "Mais avant ça, la moindre des choses serait que vous vous présentiez, non ?"
"Hmm, très juste. Donc je me présente : Max, 25 ans, mercenaire sorcier dans une agence au service de l'Ordre... que dire d'autres ? Je suis français, j'aime la cuisine, les sucreries et les couteaux bien aiguisés, je n'aime pas les légumes crus, le café et... et je crois que c'est tout."
"Ton nom de famille ?" demanda Harry.
"Tu n'as pas à le savoir. Je te le dirais quand tu auras atteint le niveau d'Occlumencie du professeur Snape, donc jamais. En attendant, appelle moi Max, ça sera largement suffisant." sourit le mercenaire, fier de sa vanne.
"Bref ! Moi c'est Kamina Otsu-ri,(c'est le correcteur d'orto qui a trouvé ce nom, me souviens plus comment) mercenaire vampire dans la même agence que mon chéri ici présent, j'ai aux alentours de 400 piges, j'aime l'argent, la crème chantilly et mon chéri, j'aime pas les mangemorts et le bois... et je suis coréenne, satisfait ?"
"Oui, moi je ne vous raconte pas mon histoire : les livres me connaissent tellement mieux que moi. Bon qu'est ce qu'on fait maintenant ?"
"On va aller à Poudlard, il y a là-bas notre passage temporel si précieux, alors prépare tes affaires..."
Max hésita un instant avant de rectifier, les traits tirés et étouffant un baillement.
"Bah, on va plutôt rester ici, pour la nuit, je suis crevé"
"Quoi ? Mais tu n'y pense pas ! On va arriver là-bas, ça sera fini. En plus, il y a son oncle, sa tante et son cousin qui vont revenir et j'ai tout sauf envie de me faire voir par ces foutus moldus !"
"Mais arrète donc de t'inquiéter, il n'y a que la date d'arrivée qui est programmée et puis si tu les as bien regardées, elles ne risquent pas de s'envoler. Enfin, pour le cas de ses 'parents', on va se cacher, 'doit bien y avoir assez de place dans cette chambre. A moins que tu n'aies une autre solution ? Auquel cas, je suis tout ouïe" sourit t'il.
"Oui, j'en ai une : on se tire d'ici tout de suite et on est tranquille."
"Mais bien sur et tu seras la seule à être encore debout après le voyage, assez crevant entre parenthèses. Qu'est ce tu as à répondre à ça ?"
Kamina réfléchit longuement à la question avant de répondre, la mine boudeuse. Apparemment, songea Harry avec amusement, elle n'aimait pas avoir tort. Ca allait beugler sévère à Poudlard.
"Pfff... d'accord, on va rester ici pour la nuit. Mais après on part, tu me le jures ?"
"Oui, oui, juré. Mais d'abord on dort. Ca fait trois jours que j'ai pas dormi et j'ai pas ton endurance !"
Légèrement impressionné par sa résistance, Harry fit ses bagages avec l'aide de Max puis, tous les trois allèrent se coucher en se priant mutuellement de passer une bonne nuit lorsque Max répliqua :
"Bien dormir dans cette armoire, ça va pas être du gâteau. Même pour dormir tout court, j'ai un doute. Mais bon, bonne nuit quand même. Putain, à moi le lumbago !"
"Si tu m'avais écouté, mon chéri, on serait déjà loin et on pourrait faire des choses dans un grand lit bien spacieux."
"Ca va, ça va. Pas besoin de me faire culpabiliser."
Max se glissa sans trop d'encombres dans l'armoire en virant tout objet suceptible de se ficher entre ses côtes tandis que Harry s'endormait tranquillement dans son lit hélas trop petit pour acueillir quelqu'un d'autre. Pendant sa nuit qui se révéla par la suite exceptionnellement calme, il fit un petit rêve pépére dans lequel il menait une petite vie tranquille en se la coulant douce. Bref, de quoi vous remonter le moral si vous avez l'habitude des nuits agitées dans le mauvais sens du terme et des psychopathes à tête de serpent. Se réveillant enfin après 9 grosses heures de sommeil réellement réparateur, il se demanda furtivement si ce qu'il avait vécu était réel ou s'il avait imaginé tout ça mais, sentant une main sur son T-shirt, il se rendit compte qu'il n'avait rien inventé du tout, presque à regret. Une minute, une main sur son T-shirt ? A ce qu'il se souvienne, il y avait eu un courageux (ou un martyr) qui s'était caché dans l'armoire et l'autre... folle ? s'était planquée juste derrière le lit, donc qu'est ce que cette main foutait là ?
Il tourna la tête pour voir à qui elle appartenait, bien qu'il en eut une légère idée, et ce qu'il vit faillit l'étrangler : Kamina était étendue sur le lit, en petite tenue, ses vêtements éparpillés dans toute la pièce jusqu'au lit de Harry. Ce dernier ne sut par ailleurs combien de temps s'était écoulé entre le fait qu'il s'était aperçu qu'il avait un (une ?) vampire à moitie nue dans son lit et le réveil de Max par une poussée de jurons bien sentis, en français, s'il vous plait.
"Ah bordel de merde, je me suis encore foutu un de ces putains de torticolis... mais où est ce qu'elle est encore passée, celle là ? C'est pas qu'elle serait quand même..."
Il sortit précipitamment de l'armoire et poussa un grand soupir exaspéré en voyant la situation. Elle l'avait fait ! Et dire qu'il ne l'avait pas cru quand elle avait dit qu'elle était capable de se glisser dans le plummard si elle n'arrivait pas à dormir. Le moins qu'on puisse dire c'est qu'elle ne faisait pas les choses à moitié. Harry, qui ne pouvait entendre le flot de pensée du mercenaire, interpréta bien mal le regard meurtrier qui ne lui était pourtant pas destiné et se mit à paniquer.
"C'est pas ce que tu crois ! Je te jure !"
Le soldat sursauta en se souvenant qu'il y avait un autre occupant dans le lit que sa compagne et eut un moment d'absence en cherchant le pourquoi de la panique du jeune sorcier. Puis il fit le rapprochement entre les deux affaires et lui adressa un petit sourire moqueur.
"Ah bon, moi je pensais juste qu'elle s'était glissée hors de l'armoire et qu'elle s'était déhabillée jusqu'à ton lit mais si tu as une autre version, vas-y, j'écoute." fit il en offrant un grand sourire éclatant.
"Eh bien, euh... "
Sentant dans son sommeil une certaine agitation dans son sommeil (gné ? Mais ça veut rien dire ça !), le (la ?) vampire remua un peu et s'agrippa violemment à un oreiller qu'elle serra en poussant un grand gémissement de bien-être.
"Oh non, elle a osé me faire ça. Va prendre ton petit déjeuner, je vais la réveiller, ça va pas traîner !"
Une fois que Harry fut, un peu précipitamment certes mais bon, sorti de la chambre, Max ramassa les affaires de son amie avant de se lancer dans une intense réflexion à voix haute.
"Bon alors, en lui demandant gentiment ça marchera pas, en la secouant non plus, les chatouilles ça fait longtemps que ça la réveille plus." énuméra t'il avant de rajouter avec un grand sourire sadique. "Je vois plus qu'une solution."
Max alla chercher une bouteille d'eau dans sa veste, la refroidit d'un geste de la baguette et, avec une lenteur et un sadisme tout calculé, déversa tout son contenu sur la jeune femme qui se réveilla aussitôt en sursautant violemment. Tellement violemment d'ailleurs qu'elle se rapprocha un peu trop du bord du lit et se vautra par terre. Quand elle émergea enfin de son sommeil et se releva par la même occasion, tout ce qu'elle vit, ce fut son compagnon qui était plié en deux.
"Non, mais ça va pas ? T'es complétement malade !"
"Désolé, mais c'était trop tentant ! Et puis regardes toi : t'es presque à poil dans le plumard de Harry, d'ailleurs je serais curieux de savoir ce que tu voulais faire. Qu'as tu à dire pour ta défense ?"
"Ben, euh... j'avais soif. Et tu sais que je ne sais plus trop me contrôler."
"Alors, si je comprend bien, tu prends le célèbre Harry Potter, l'espoir du monde sorcier, pour une banque du sang ambulante ? Nan mais je te jure. Je croyais que tu devais me mordre moi pour éviter les accidents dans ce genre et t'avais besoin de te déshabiller ? Parce que là, franchement, c'est plus un appel, c'est une supplique au viol."
"Vraiment ?" demanda t'elle avec un regard légèrement hagard, puis elle se secoua la tête pour chasser ses pensées cochonnes. "Pour en revenir au problème, la position dans laquelle tu étais pour dormir, je savais pas que tu pouvais te tordre comme ça d'ailleurs, j'arrivais pas à atteindre ton cou et puis il faisait une chaleur limite tropique dans cette armoire de mes deux... euh maintenant que t'est réveillé, je peux ? S'il te plaîîît."
"Pff... j'arrives jamais a t'en vouloir."
La jeune (en apparence) vampire sourit d'un air victorieux en approchant sa bouche du cou de son compagnon avant que celui ci ne recule un peu précipitamment.
"Oh une seconde !"
"Oui ? Quoi donc, mon coeur ?"
"Cest peut être un détail, mais tu devrais te rhabiller d'abord, non ? Après, si tu veux entamer ses premiers cours d'éducations sexuels à Harry, c'est toi que ça regarde."
Notre amie rougit jusqu'à en devenir cramoisie, se rhabilla normalement sous l'oeil légèrement torve du jeune homme et mordit enfin son mec qui fit une petite grimace de douleur sur le coup. Puis quand Harry débarqua dans la pièce 15 minutes plus tard(elle aime prendre son temps), passablement remonté contre son oncle, ce fut pour retrouver les deux mercenaires étroitement enlacés.
"On se cass... mais qu'est ce que vous faites ?"
"Ca se voit non ? On se fait un Trivial Pursuit et je bloque sur une question histoire. Aïe, tu vas t'arrêter un jour toi, tu vas me pomper tout mon sang là !"
"Oh pardon !" s'écria la jeune femme en lui décochant un rapide baiser pour s'excuser.
"Bon, maintenant que vos affaires persos limite dégueux sont finies, on peut s'en aller maintenant ?"
"Tu fais chier mais t'as raison, passes-moi ta valise." maugréa la jeune femme.
Harry donna sa valise à Kamina qui la fourra dans sa veste sans qu'aucune déformation ne fut visible. Il est donc facile d'imaginer le choc du jeune homme qui fut sur le cul, dans tous les sens du terme.
"Wahou ! Hé, comment tu fais ça ?"
"Hum ? Oh ça, c'est ma Vestanflam. C'est une veste magique qui peut stocker tout ce que tu veux autant que tu veux. Le pourquoi du comment m'échappe légèrement alors j'ai pas envie de t'expliquer comment ça marche. C'est une histoire d'espace non-dimensionel ou quelque chose dans le genre. Si t'es sage, je t'en donnerais une plus tard."
"Ah ? Cool et pourquoi ça s'appelle comme ça ? C'est pas un nom très... courant."
"Ah ça, c'est clair mais y a une bonne raison, regardes !"
Ladite Vestanflam était apparemment une simple veste vue de l'extérieur, ce qui était parfait pour se déguise dans le monde moldu, mais semblait être en feu intérieurement. Autant dire que l'effet était saisissant et en jetait un max.
"Eh ben, c'est la grande classe..." siffla le sorcier."Et ça tient chaud ?"
"Vaudrait mieux avec le prix que ça coûte ! Bon y va ? On est suffisament en retard comme ça !"
"Pour moi, c'est ok."
"Je sais pas, j'ai bien envie de rester ici encore une nuit." railla le mercenaire.
"Max !"
"Je plaisante, allons."
Max sortit sa baguette de sa veste (magique aussi) et traça un cercle sur le sol tout en prononçant une formule à voix très basse. Une fois la formule et le cercle achevés, ce dernier prit feu, se plaça à la verticale et se remplit d'un gaz argenté qui céda rapidement un accès au bureau de Dumbledore. (comme une fenêtre avec des flammes autour)
"Wouah ! Trop cool."
"Attention, ton copain Ron est en train de déteindre sur toi ! Allez, on saute !"
Le voyage, si court fut il, se passa un peu comme avec un portoloin, sauf que Harry eut la bonne surprise de ne pas atterrir brutalement sur le sol mais en douceur pendant que le bureau prenait forme autour de lui pour être finalement tout à fait distinct avec un Dumbledore plus souriant et détendu que la dernière fois qu'ils s'étaient vus.
"Professeur Dumbledore, content de vous voir." salua le soldat quand il apparut à son tour.
"Moi aussi, très cher. Comment vas tu, Harry ?" demanda le vieux sorcier.
"Très bien professeur."
Harry se sentait différent des précédentes fois qu'il avait vu Dumbledore. Il n'avait plus du tout envie de le frapper ni ne ressentait d'agressivité à son sujet, peut être à cause de la présence d'une vampire à ses cotés. Mais, apparemment, cela n'empêchait pas Dumbledore de le regarder avec son regard malicieux dont il avait le secret.
"Bien, je présume que Max et Kamina n'ont pas pu résister à l'envie de te dire en quoi consistait la mission."
Dumbledore accorda un coup d'œil amusé aux deux mercenaires qui se firent petits en prenant une attitude de gamins pris sur le fait.
"Maisheu, il voulait pas venir ! Il fallait bien lui prouver notre bonne foi."
"Ce n'est pas grave, je comprend. Bon, je crois que nous devrions y aller, je les aie eues pour peu de temps et l'échéance se rappoche."
"On attendait que ça. On aurait même pu venir plus tôt si deux marmottes ne s'en étaient pas mélés." expliqua la vampire avec un regard lourd de reproche.
"Eh ! Tu veux que je balances sur toi aussi tant qu'on y est ?" répliqua le jeune homme.
"S'il vous plaît, calmez vous et allons-y sans plus tarder."
Dumbledore mena nos trois amis jusqu'aux profondeurs de Poudlard, dans la salle où avait installé le miroir de Rised alors que Harry n'était encore qu'en première année. A présent se tenaient à présent deux grandes portes, une en or et l'autre en argent. Toute la surface des deux était parcourue de veines translucides, remplies d'un liquide à la couleur de l'autre... oouuuuu c'est compliquéééé.
"C'est ça votre truc ?" demanda en tout et pour tout Harry une fois remis de son étonnement.
"Exactement, ces portes sont l'oeuvre d'un grand sorcier qui a voulu changer sa vie, il a donc créé ces portes dans ce but. Hélas, en modifiant le passé, il a aussi empêché sa naissance mais les portes, on ne sait comment d'ailleurs sont restées. Tout ce que nous savons de cette histoire, nous l'avons appris en les examinant puisque le sorcier a disparu en empêchant sa naissance. La porte dorée ouvre un passage vers le passé, la porte argentée vers le futur et pour fixer la date à laquelle on veut arriver, il suffit de l'inscrire dans ce bloc."
Le vieux sorcier désigna deux petits carrés lisses à coté de chacune des portes. Dumbledore se retourna vers les deux autres qui n'avaient pas parlé depuis un moment, découvrant pour la première fois cette partie de Poudlard.
"Très chère, pourriez vous ?" demanda galamment Dumbledore
"Hein ? Oh ! Bien sur."
"Qu'est ce qui se passe ?" s'interrogea le jeune sorcier.
"Rien de bien méchant." assura Max. "C'est juste qu'il n'y a qu'elle qui puisse les ouvrir"
"Bah pouquoi ?"
"T'as vu la taille de ces putains de portes, tu crois que le premier imbécile venu serait capable de les ouvrir ? On a besoin de Kamina parce qu'en tant que vampire, elle a suffisamment de force... et aussi par ce que je ne peux pas me séparer d'elle."
"C'était très bien expliqué, mais la prochaine fois, essayez d'être moins grossier."
"Bah ! Pourquoi ?" fut tout ce que le mercenaire trouva comme réplique en imitant la voix de Harry.
"Bon, les gamins, c'est quand vous voulez pour traverser cette porte !"
"J'arrive mon amour ! Ne t'énerves pas."
Ce qui se cachait derrière la porte en or aurait mérité une photo, si photo il pouvait y avoir : à la place de la porte se tenait une sorte de grande flaque lumineuse. (Un peu beaucoup comme l'horizon de la porte des étoiles... oui je suis pas allé chercher très loin héhéhé)Harry s'arrêta un instant à quelques centimètres de la flaque pour mieux l'examiner. C'était vraiment inquiétant
"Dites moi, ça fait pas mal au moins votre truc ?"
"Y a que toi pour penser à ça !"
"Eeeuhhh... moi aussi je me demandais ça. Parce que mine de rien, le seul mec qui l'a utilisé a empêché sa naissance." crut bon d'ajouter la vampire.
D'un geste exaspéré, Max poussa Harry dans la flaque avant de l'accompagner et fut suivi par sa compagne TRES légèrement inquiète. La porte se referma d'elle-même 5 minutes plus tard, laissant Dumbledore à ses occupations et à ses espérances.
Voilà le premier chapitre est fini. Ah lala, que de travail pour en arriver là et que de travail pour en REVENIR là. Il avait d'abord fallu trouver les persos (bon ! Qui je vais mettre... un vampire, ça c'est obligé... et un humain !)D'ailleurs si vous n'arrivez pas à vous représentez le visage de Kamina, vous pouvez imaginer Duo Maxwell de Gundam en fille et en plus grand. Petite parenthèse aussi, j'ai mis Snape au lieu de Rogue parce que ça rend mieux. Bon allez, REVIEWS PLEASE ! Faut que je m'y mette. A partir de maintenant je réponds directement aux reviews, sauf les anonymes que je répondais dans le chapitre prochain que je posterais la semaine prochaine. Pour se faire, je supprime ma fic ce qui vous évitera de changer de qualité de chapitre trop brutalement et je posterais mes chapitres à une semaine d'intervalle.
