Avoir le droit au bonheur
Il s'agit d'un lemon HPSS (et oui, encore un, et si ça dérange certains, que ces personnes s'en aillent immédiatement). Les personnages ne sont pas à moi, mais l'histoire, si. Severus assume la double fonction de professeur de DCFM et de potions
Dans la chambre du maître des potions venait d'être entamée une discussion. Une discussion entre le Survivant et son amant.
- Harry, raconte-moi la dernière bataille,
s'il te plait, demanda Severus avec un regard auquel le jeune homme
ne pouvait résister
- Tu veux vraiment entendre ce réçit?
-
Oui. Je n'étais pas présent sur les lieux. Et j'ai
envie de savoir.
- D'accord. File t'asseoir sur ton lit et écoute
bien, répondit Harry à l'homme aux cheveux et aux yeux
aussi noir que le jais
FLASHBACK
''-
Tiens tiens, nous revoilà face à face, Harry Potter
-
Ouais, et cette fois-çi, je vais vous tuer, espèce
d'immonde pervers. En vous attaquant à autant de monde...
-
Je sais. C'est exactement ce que je voulais. Provoquer chez toi une
très grande haine.
- Et alors, vous aller essayer de me
tuer, encore une fois?
- Oui, et je compte bien réussir. Je
suis invincible.
- C'est ça. Faut arrêter de se
raconter des histoires. Je sais comment vous tuer.
- Toi? Tu sais
comment me tuer? Je t'en prie, Harry, sois réaliste et admets
que tu ne peux rien contre moi!
- Ah. Vous en êtes certains?
J'ai trouvé et détruit vos 6 Horcruxes. Il ne reste
plus qu'un petit morceau d'âme. Celui qui est dans votre corps.
Et je compte le détruire.
- Comment as-tu fait pour
découvrir les Horcruxes? Et surtout leur nombre?
-
Dumbledore m'a grandement aidé. Il m'a expliqué ce que
représente le chiffre 7 pour vous. Il m'a expliqué
coment me débarrasser de vos horcruxes. Et j'ai ma propre idée
sur la manière de vous exterminer.
- Tu crois encore au
père noël, Harry.
- Ouai. Et alors? Ça ne me
pose aucun problème. Par contre, vous, vous risquez d'en avoir
un.
- Non. C'est moi qui vais te tuer.
-
Certainement pas.Je peux juste vous demander quelque chose?
- La
dernière volonté d'un condamné à mort
doit être respectée, alors j'écoute.
- Je voudrais vous embrasser.
- Qu'il en soit ainsi,
puisque c'est ton souhait et que tu va mourir''
Harry s'approcha pour poser ses lèvres sur celle du mage noir. Seulement, Lord Voldemort n'avait pas pu lire dans les pensées de Harry. Il avait en effet appris à maîtriser l'occlumencie et les sortilèges informulés et sans baguette. Au moment du contact entre les deux hommes, Lord Voldemort n'était plus qu'un cadavre. Harry venait de lancer un Avada Kedavra et venait d'exterminer le plus terrible des sorciers.
FIN DU FLASHBACK
- Et
voilà! Maintenant tu connais exactement comment j'ai réussi
à pulvériser Voldemort, sussura Harry aux oreilles de
son amant.
- Je suis très fier de ce que tu as fait, mon
chéri. Je me demande encore comment j'ai pu m'en sortir
vivant. Et je me demande surtout comment tu as pu me pardonner
d'avoir assassiné Albus.
- Chut. Ne dis rien, s'il te
plaît. Il est des choses que l'on peut pas expliquer. Et
celle-ci en fait partie.
- Mais...
- Je t'ai demandé de
te taire, il me semble. Fais attention à toi, sinon je vais
finir par te jeter un sort pour que tu ne puisses plus parler.
- Oui,
jettes-moi un sort! J'adore ta manière de les lancer
- Je
crois que j'ai mieux comme solution. Et je sais que tu ne peux pas y
résister! Niark
Harry prit Severus dans ses bras, tout en approchant doucement ses lèvres de celle du maître des potions. Elles avaient un petit goût de fraises, que le survivant adorait. Il prit le temps d'en dessiner les contours avec sa langue, avant d'aller à la rencontre de celle de son amant.
HPSSHPSSHPSSHPSSHPSSHPSS
Quelques jours plus tard, il se produisit un incident, pendant un cours de DCFM.
- Monsieur, vous allez bien? Que s'est-il passé?
Vous ne vous sentiez pas bien? Demanda Harry à son professeur,
qui n'est autre que Severus.
- Gné... Je ne sais pas ce qui
s'est passé, mais je me sens tout à fait normal, M.
Potter. Veuillez aller vous rasseoir à votre table, sinon ça
sera 50 points en moins pour Gryffondor.
- Mais je voulais juste
savoir comment vous vous sentiez. Mais apparement, vous n'avez besoin
de personne. Pourtant, vous êtes d'une pâleur presque
irréelle
- Pour une fois, vous avez très vite
compris.Allez donc finir de préparer votre Goutte du
Mort-Vivant, avant que je n'enlèves réellement les 50
points à votre maison.
- Puisque je n'ai pas le
choix.
Harry attendit la fin du cours afin de pouvoir discuter de ce qui s'était produit quelques minutes auparavant.
-
Qu'est-ce qui s'est passé tout à l'heure? Pourquoi tu
es tombé dans les pommes? S'inquiéta le jeune homme
auprès de son aîné.
- Je ne me sentais pas
bien, mais je ne voulais pas interrompre le cours pour une si petite
chose, répondit Severus avec une petite gène dans la
voix.
- Tu sais pourtant que tu aurais dû le faire. C'était
irresponsable venant de toi.
- Je sais. Pardonne-moi, s'il te
plaît.
- Je ne t'accorderais le pardon que si tu vas en
parler à McGonagall. Elle pourrait sûrement te dire quoi
faire. Et profites-en pour aller faire un détour par
l'infirmerie.
- Tu commences à me les briser. Tu sais très
bien que je déteste aller voir Pompom.
- File la voir
immédiatement, sinon tu sera privé de câlins ce
soir.
- Pff. T'as encore réussi à avoir le dernier
mot. Mais ça ne sera pas tout le temps comme ça,
crois-moi.
HPSSHPSSHPSSHPSSHPSSHPSS
- Alors t'a été
voir Pompom, questionna le jeune Gryffondor au Serpentard
- Oui.
- Elle a dit quoi?
- Presque rien. Juste un évanouissement
provoqué par une hypoglycémie. Elle m'a donné du
chocolat à manger.
- Ce n'est que ça. J'en suis
content, parce que tu étais d'une pâleur incroyable,
quand tu étais allongé par terre.
- Tu sais très
bien que mon teint reste toujours pâle, petit idiot. Ça
fait maintenant sept ans que tu me connais.
- Je sais que ça
fait sept ans, mais il n'empêche que je t'ai trouvé
encore plus pâle que d'habitude.
- Tu devais délirer.
Fais attention à ce que ton imagination ne te joue pas
d'autres tours pendables.
- Je vais essayer de faire attention.
Sinon, j'ai un complément aux remèdes de Pomfresh à
te proposer.
- Quel genre de complément, demanda Severus
d'une voix suave.
- Hmm. Allons-donc dans le cachot qui te sert de
chambre, et tu en sauras plus.
- Je sens que je vais aimer ton
complément.
- Je constate que tu as pensé à
la même chose que moi.
Les deux hommes se rendirent dans le cachot en question en faisant attention à ne pas se faire surprendre par aucune personne. Leur liaison est encore secrète. Une fois arrivés à destination, le plus âgé prit le plus jeune et l'embrassa tout en le carressant. Mais ça ne suffisait pas au Gryffondor, dont le caleçon devenait de plus en plus étroit au fur et à mesure que le Serpentard le carressait.
- Et si on enlevait
nos vêtements, je commence à me sentir à
l'étroit, murmura Harry
- Tu sais que tu es gourmand,
répliqua Severus. Je viens à peine de commencer.
-
Regarde-toi, on voit clairement 'ta' bosse. Et tu oses dire que c'est
moi qui suis gourmand. T'es quand même gonflé.
-
C'est de ' ta ' faute si 'ma' bosse est si visible. Avec ta
proposition indécente de tout à l'heure, qui aurait pu
résister?
- Je sais, je sais. J'ai toujours été
doué pour ce genre de propositions. Depuis le temps, tu
devrais le savoir.
- Je le sais déjà, mais tu
arrives toujous à m'étonner. Il commence à faire
chaud, tu ne trouves pas?
- Qu'est-ce que je disais! Je suis ne
suis pas le seul à avoir chaud!
- Mdr!
Les deux amants se dévêtirent mutuellement d'un coup de baguette magique et se retrouvèrent allongés sur le lit en ne sachant trop comment ils avaient réussi à y accéder. Le plus jeune prit la virilité de son Serpentard et commença à faire des mouvements de va-et-vient qui arrachèrent des gémissements de plaisir à Severus.
- Vas-y
un peu plus vite et un peu plus fort. Je ne tiens plus. J'ai envie de
toi.
- Hey ho, on n'a pas de TGV à prendre. Et puis, pour
une fois que je suis aux commandes, je comptes bien pouvoir te
torturer un maximum.
- T'es vraiment sadique comme mec.
-
Tais-toi sinon je stoppe tout maintenant, répliqua le
Gryffondor.
- Oh non, s'il te plaît. Je préfère
que tu le fasse lentement, mais au moins que tu le fasses.
-
Serais-tu en train de me supplier?
- Oui, et même de
t'implorer.
- J'adore te voir comme ça!
Ils
continuèrent jusqu'à ce que Severus se soit libéré
dans les draps du lit. Puis ce fut au tour de Harry d'être
'torturé' par le maître des potions.
- Tu sais
que j'adore ces séances de torture, dit Harry à son
aîné
- Oui, je le sais très bien. Sinon
pourquoi-serais-je aussi doué pour te faire crier comme tu
viens de le faire.
- Arrête tes conneries, j'ai pas crié!
-
Non, tu as gémi de plaisir. C'est presque pareil.
- Tu
n'étais pas mieux. On a dû t'entendre à l'autre
bout du château.
- Dans tes rêves mon petit.J'avais
pris la précaution d'insonoriser ma chambre.
- Je vois que
tu as pensé à tout.
- C'est normal, je pense TOUJOURS à tout!
HPSSHPSSHPSSHPSSHPSSHPSS
Environ deux semaines plus tard, Severus refit un malaise. En cours de potions, cette fois. Harry et Neville Londubat se précipitèrent vers leur professeur afin de l'aider à aller jusqu'à l'infirmerie. Arrivés devant la porte, Harry demanda à Neville de le laisser seul avec Severus.
- Il est d'une pâleur
morbide, expliqua Madame Pomfresh à Harry.
- J'ai
remarqué. Mais de quoi est-ce qu'il souffre?
- Je suis
incapable de le dire. Je pense qu'il va falloir le faire hospitaliser
à Sainte-Mangouste. Mais, avant de partir, regardez donc son
avant-bras gauche.
- Pourquoi? Il y a quelque chose de bizarre?
-
En effet. La marque des ténèbres est devenue rouge
sang, expliqua Pompom au Gryffondor. Enfin, Le mieux serait de faire
hospitaler le professeur Snape le plus tôt possible.
- Je
crois aussi que c'est ce qu'il y a de mieux à faire pour
sauver mon chéri!
- Euh, vous sortez avec lui, M Potter?
-
Oui, en quoi cela est-il étonnant?
- Il est de notoriété
publique que vous vous détestez cordialement, tous les deux.
-
Et alors, de la haine à l'amour, il n'y a qu'un pas et nous
l'avons franchi.
- Sachez que j'en suis très contente pour
vous. Après les épreuves que vous avez dû
traverser tous les deux, vous le méritez très
sincèrement. Je suppose que c'est donc à vous que
revient de prendre la décision de l'hospitalisation.
-
Faites le nécessaire pour qu'il soit transféré,
et qu'il soit soigné le plus vite possible. S'il vous plait
Madame Pomfresh
- Je vais faire de mon mieux,
Harry.
HPSSHPSSHPSSHPSSHPSSHPSS
- Alors,
docteur, de quoi souffre-t-il? demanda Harry au médecin qui
suivait le cas du Serpentard.
- Nous avons un problème.
Nous ne savons pas de quoi il souffre. Et pire, nous avons essayé
tous les traitements magique que nous avions à disposition, et
aucun d'entre eux n'a fonctionné.
- Et merde. Vous êtes
en train de me dire qu'après avoir perdu mes amis, je vais
perdre mon petit ami.
- On va dire que cette possibilité
n'est pas à écarter. Mais nous allons essayer un
traitement dont les Moldus disposent.
- J'espère vraiment
que cela va marcher? Je ne veux pas le perdre, sanglota Harry.
-
Je vous comprends, M. Potter. Vous, plus que n'importe qui, avez le
droit au bonheur.
Severus put
sortir de Sainte-Mangouste environ trois mois après son
admission. Le traitement moldu semblait avoir fonctionné.
Harry attendait avec impatience que son amant sorte de la chambre
d'hopital.
- Te revoilà et en pleine forme, mon chéri,
souffla Harry!
- Et oui. Il faut croire que ce traitement était
ce qu'il me fallait.
- On dirait bien que c'est le cas.
Regarde-toi dans la glace, tu es quand même moins pâle
que quand tu es arrivé ici en urgence.
- Oui, c'est vrai.
Enfin maintenant, je me sens en pleine forme. Toi et tes câlins,
vous m'avez fortement manqué! répondit Severus
- On
en reparlera à Poudlard. Ce n'est pas un endroit pour le
faire, ici, répliqua Harry. T'es vraiment obsédé.
-
C'est de 'ta' faute si je suis un obsédé.
- Filons
vite d'ici, avant que l'envie de s'enfermer dans une chambre ne me
prenne.
- Je crois que ça serait plus
sage.
HPSSHPSSHPSSHPSSHPSSHPSS
Le couple menait une vie heureuse à Poudlard, jusqu'à ce que Severus fur pris d'un malaise.
- Mon amour, je croisque ça
recommence, dit Severus à Harry avec beaucoup de difficultés
-
Oh non. On m'avait assuré que le traitement moldu avait
fonctionné, répondit le Gryffondor au Serpentard.
-
Le mieux serait que je retourne à l'hopital pour faire une
série d'examens. Pas la peine de passer par Madame Pomfresh.
On va y aller directement.
Harry aida l'aîné à faire ses valises et à traverser le parc pour sortir du château afin de transplaner jusqu'à Sainte-Mangouste, le tout en moisn de 5 minutes.
- Aidez-nous, s'il vous plait,
supplia Harry, une fois arrivé à l'hopital. Il ne va
pas bien du tout.
- Vous revoilà, M. Potter. Mais que fait
donc le professeur Snape à vos cotés?
- Ça a
recommencé. Il a fait un malaise il y a moins de 10 minutes
-
Vous avez bien fait de revenir tout de suite ici.
- Je vais
devoir attendre combien de temps avant d'avoir des nouvelles,
questionna Harry.
- D'ici une heure, vous devriez savoir ce qu'il
en est. En attendant, vous devriez aller vous asseoir dans la salle
d'attente.
Mais au bout d'une petite vingtaine de minutes, le
médecin refit son apparition.
- Vous m'aviez dit dans une
heure. Et ça fait seulement vingt minutes que vous êtes
parti!
- Je le sais. M. Potter, veuillez vous asseoir s'il vous
plaît. Nous avons une mauvaise nouvelle à vous
annoncer.
- Il est ... ... mort?
- Oui, malheureusement nous
n'avons pas pu le sauver. Nous ne savons pas ce qui l'a tué.
Mais il devait s'agir de quelque chose de profond. Nous sommes
désolés.
- Je voudrais emporter son corps, afin
qu'il soit inhumé aux côtés d'Albus Dumbledore, à
Poudlard.
HPSSHPSSHPSSHPSSHPSSHPSS
une semaine plus
tard, on pouvait lire ceci dans la Gazette du Sorcier :
« Harry
Potter a été retrouvé mort dans son lit, les
veines tranchées. Nous n'en savons toujours rien sur les
raisons de son suicide. Il avait réussi à vaincre le
plus grand mage noir de tous les temps il y a quelques mois de cela.
Auprès de son corps a été retrouvée une
lettre dans laquelle il disait qu'il voulait être enterré
aux cotés du Professeur Snape, décédé il
y a une semaine. Quelle en est la raison? Nous ne le saurons
jamais »Sur la tombe, on
pouvait lire cet épitaphe :
« A deux personnes
qui se sont aimées si fort que même la mort n'a pas pu
les séparer »
FIN
