Disclaimer : L'univers de Fondcombes, la Lorién et le reste ne m'appartiennent pas, tout comme les personnages associés appartenant à J.R.R Tolkien.

Je revendique ma folie, les quatre elfes principaux et les idées de bêtises. Certaines appartiennent aussi à mon amie Mathilde et à un camarade de classe Dylan (ils ont voulu les faire :')) Les comportements appartiennent à mes amis, ainsi qu'à, un camarade de classe, transformés en personnages (principaux) de la fanfiction.

Ceci est le journal d'Elrond, seigneur d'Imladris. Prière de ne pas y toucher sous peine de dommages importants.

Bonjour cher journal, c'est moi, Elrond Peredhrel, seigneur d'Imladris. Tu vas me dire que je n'ai pas écrit depuis trop longtemps et tu as raison… Mais bon, j'ai des choses à dire. Aujourd'hui je ne te parle ni des bêtises de Thranduil, roi de Vertbois le Grand, ni de celles de Glorfindel, Héros du Premier Âge… Je ne te parle pas des miennes, ni du sourire de Cél... Non journal, oublie cette phrase. Je ne parle pas non plus de mes bêtises, donc, mais de celles de…

« Elrohir ! Elladan ! Elros ! Ellerina ! Arwen ! »

Les pas du seigneur d'Imladris résonnaient sur les dalles des couloirs tandis qu'il arpentait, furieux, la cité à la recherche de ces calamités ambulantes et suppôts de Morgoth qui lui servaient d'enfants.

Il appela à nouveau, son exaspération si profonde qu'on l'entendait dans sa voix :

« Laurelin et Elendil ! »

Il déboucha alors sur la terrasse et se tut. Au moins deux de ses enfants étaient innocents. En effet, de là où il était, il pouvait voir sans être vu, et les deux benjamins de ses enfants, la petite Laurelin et le jeune Elendil, étaient assis sur des coussins, côte à côte, leurs tignasses entremêlées, l'une bouclée, pour son fils, celle de la fillette plus ondulée, tenant un livre ouvert sur leurs genoux, chacun tenant un côté de la couverture. L'aîné était, selon son attitude, en train d'expliquer un passage à sa cadette. Elrond reconnut l'ouvrage, un livre sur les étoiles emprunté le matin même par son fils. La petite fille avait pris un livre, elle aussi, des contes elfiques, ledit recueil soigneusement posé près d'elle. Mais à cet instant précis, elle observait le livre de son grand frère.

Le seigneur Elrond s'avança vers ses enfants, ou plutôt vers son fils et la petite fille qui lui avait été confiée et qu'il aimait comme sa propre fille, provoquant la fermeture de l'écrit, et le lever de deux paires d'yeux bruns innocents, rieurs, intelligents et respectueux vers lui, tandis que les deux enfants laissaient échapper en parfaite synchronisation :

« Mae govannen, Elrond o Imladris ! » (Salutations, Elrond de Fondcombes)

« Ada » les corrigea-t-il en souriant tandis que les deux petits se jetaient à son cou, Laurelin en tête. « Que faisiez-vous ? »

« On lisait un livre sur les étoiles, Ada » déclare sérieusement la plus jeune des deux elfings, approuvée par un vigoureux hochement de tête de son camarade.

« Savez-vous où sont vos frères et sœurs ? »

« On n'a pas vu Elros et Ellerina depuis qu'ils nous ont jeté du lit ce matin, Elrohir et Elladan, aux dernières nouvelles, jouaient près de la cascade et Arwen est là, sous la treille » énuméra le garçon, montrant la jeune elfe, d'une quinzaine d'années humaines à vue d'œil. Mais elle était plus âgée, son apparence lui venant de ses origines elfiques… Elle était plongée dans un ouvrage relié de soie, à peine plus grand que sa main.

« Savez-vous ce qu'elle lit ? »

« Des poèmes, je crois » répondit Laurelin. « Elle nous en a lu un beau tout à l'heure… »

Elrond n'avait que rarement vu une expression mêlant autant d'audace, de sincérité, d'intelligence, de douceur et d'envie de rire chez une elfing. En même temps, à part Elendil et Arwen, ses enfants étaient assez turbulents… Il laissa donc ses trois petits sages à leur lecture et alla chercher les jumeaux à la cascade. Vite. Avant qu'ils ne le rendent chèvre.

OoOoOoOoO

Allons Elrond, vous êtes un mâle comment voulez-vous être chèvre ? De plus, je crois qu'un semi elfe Noldor-humain est suffisant, n'y ajoutez pas une chèvre…

Et vous Thranduil allez donc voir ailleurs si… Aaaah ! Thranduil que faites-vous ici ?

J'ai été invité, Peredhrel.

Invité par vous à venir ici passer des vacances, le temps que je voudrais. Il était même précisé que je pourrais ne pas surveiller mon comportement…

Je n'ai jamais… Oh non ils n'ont pas osé !

De quoi parlez-vous Peredhrel ? Elrond ?

OoOoOoOoO

« Elros ! Elrohir ! Elladan ! Ellerina ! » hurlait le seigneur elfe fou de rage en fonçant vers le parc avec l'idée de torturer ces fils et fille de wargs, ou encore de les envoyer en camp de vacances au Mordor…

« Votre voix monte curieusement dans les aigus, Peredhrel. » fit remarquer l'Insupportable Sindar connu sous le nom de Thranduil Oropherion, roi des elfes de Vertbois le Grand, ou plutôt depuis quelques années de la Forêt Noire, un amusement certain perceptible dans sa voix.

De l'autre côté du parc, de jeunes elfes s'enfuyaient en riant et parlant :

« Je n'aurais jamais cru qu'Ada pouvait crier aussi fort… Ca a bien marché, tout de même » fit remarquer Elros.

« Tais toi et cours, idiot » lui lança Ellerina en riant, sans pour autant ralentir la cadence, poursuivis qu'ils étaient par le Ada en question.

OoOoOoOoO

Vous courez vite, Peredhrel.

Je confirme.

Thranduil, Glorfindel… ENLEVEZ VOTRE NEZ DE MON JOURNAL ET ALLEZ VOIR À MANDOS SI J'Y SUIS !

Je suppose que le moment est mal choisi pour vous féliciter de votre course, monseigneur ?

Erestor, je vous en supplie… Pitié, pitié vous tous…

Si vous me suppliez… Alors j'arrête. Pour un moment, au moins…

J'ai une patrouille.

Et moi des dossiers administratifs. Je venais juste vous rappeler le Conseil de demain…

Loué soit Illuvatar… Pauvre journal, il faudra arrêter de se servir de toi pour correspondre alors qu'on peut le faire de vive voix… Enfin, pour l'instant, le problème « Thranduil en vacances à Imladris » est plus important. Bonne nuit journal, je m'en vais tâcher de retrouver ma santé mentale.