Titre : 02h34

Auteur : Kyralya

Disclaimer : Comme d'hab', ils ne sont pas à moi... On s'en serait douté vu que s'ils m'appartenaient, je serais pas là, à écrire des fanfics ! Petite précision : le premier qui me pique l'ours en peluche de Duo, j'me le fais ! Parce que c'est l'exacte réplique du mien !

Couples : J'aime les classiques 03x04x03 et 01x02x01 mais qui sait ? Nan ! J'rigole !

Genre : Yaoi (ça c'est sûr), OOC (parce qu'on ne peut pas faire autrement que de prendre des libertés avec les caractères de "certains" pour faire avancer les choses...), one-shot (ça, ça m'a l'air compromis étant donné que j'écris sans plan), schoolfic (du moins en partie et puis parce que ça fait un petit bout de temps que j'ai envie de m'essayer à ça).

Résumé : Pourquoi 02h34 ? Pourquoi toujours cette heure-là ? Toujours... (Ok, je sais, résumé pourri mais j'ai pas trouvé mieux...)

Petite note : Je sais que le titre peut paraître bizarre mais c'est pas de ma faute si j'ai commencé cette fic à c't'heure-là !

Mise en forme : Les pensées des perso (autres que les POV) sont en italique et encadrées par 2 ; en italique, ce sont les éléments narratifs des dialogues ou diverses petites indications; les notes en gras sont les commentaires de ma gamma Calliclès, voiloù !

Bonne lecture !


02h34

Il entra dans ma chambre, le radio-réveil à l'éclairage rouge affichait toujours la même heure : 02h34. La porte se referma doucement derrière lui, camouflant sa silhouette dans l'obscurité. Il avait cessé d'essayer de se justifier quand il débarquait ainsi dans ma chambre au beau milieu de la nuit. Sans un mot, il tâtonna jusqu'au lit pour s'y allonger. Il savait que j'étais réveillé, il le ressentait. Il savait qu'il n'y avait plus qu'une chose à faire, celle pour laquelle il venait me voir : se laisser aller aux sentiments. Alors, doucement, il se tourna vers moi pour appuyer sa tête contre le torse que je lui offrais. C'était toujours quand je refermais ma main sur son dos qu'il commençait à pleurer, comme s'il attendait mon signal, comme si j'enlevais la soupape de sécurité. J'attendis qu'il se calme, patiemment, sans un signe d'agacement ou d'incompréhension même si je brûlais d'envie qu'il m'explique. Un jour... Peut-être.

Cette nuit, sa crise dura plus longtemps que toutes les autres. Il semblait étouffer, son souffle se perdait entre les larmes et les cris qu'il retenait dans sa gorge. Il tremblait sans cesse avec des sursauts désordonnés et involontaires. C'était comme s'il ne contrôlait plus son corps, comme s'il le laissait déborder hors des limites du supportable. Ses mains s'agrippèrent à la couette une fois de plus avec ce désespoir... qui me faisait mal. Je n'aime pas le voir comme ça mais jamais je n'oserais le lui dire, même si cela aurait pu apaiser ses sanglots car il cesserait de venir se reposer contre moi. Comme d'habitude, il s'endormit d'épuisement après avoir vainement déverser toute la douleur de son cœur. Vainement parce que demain il reviendra. Je le sais. C'est comme ça depuis plus d'un mois déjà. Je lui fais relâcher la couette retenue dans ses doigts encore crispés, je lui efface les quelques traces dessinées par ses pleurs sur ses joues d'un doigt avant de relâcher tous mes muscles pour m'endormir. Je peux me rendormir tranquillement, je sais que c'est fini, qu'il ne se réveillera pas avant le lendemain matin, pas avant que les premières lueurs de l'aurore viennent l'enlever de mes draps. Et quand je me réveillerais, il sera occupé, comme tous les matins et nous ne retrouverons pas cette complicité avant les fameuses 02h34.

Je n'aime pas me l'admettre mais il me tarde l'affichage rouge de mon radio-réveil bloqué sur 02h34, me tirant inconsciemment du sommeil, l'attendant pour ce moment d'éternité, d'intimité qu'il m'offre. À partir de 02h34, il n'existe plus que nous deux, il n'y a plus que lui qui occupe l'espace qui m'entoure et je sais qu'à ce moment-là, il n'y a que moi à ses yeux, que moi pour le soutenir et rien que pour ce moment-là, je supporte son indifférence constante avec le sourire et je supporterais bien d'autres choses encore si cela pouvait me garantir qu'il viendrait toutes les nuits.


Mon grand retour sur FF ! J'espère que je suis bien partie sur une longue lancée ! Je préfère rassurer, je ferais pas comme pour QdA, celle-là est DÉJÀ finie ! Donc j'updaterais un peu plus régulièrement (en gros, pas de trous de 6 mois entre chaque update !) ! Vous fiez pas au prologue, c'est pas du tout une fic noire, c'est même du n'importe quoi !
Je voudrais faire un gros kisu à ma Calli', ma Mara nà moi, à Kari qui me fait toujours rire sur MSN et qui me doit toujours l'épilogue de OLC (je veux bien la suite de KKJ aussi ! Chibis eyes), un gros pardon à ChtiteElfie pour l'énorme malentendu sur "Histoire au coin du feu" et "Histoires à murmurer au coin d'un feu".

À bientôt !

Mot de Mara : pensée du chapitre : L'Homme est un Playmobil pour l'Homme et surtout pour la bicyclette. Ceux qui ont connu Ficelle comprendront !