Voilà donc ma nouvelle fic, qui sera assez courte. Les chapitres sont en fait des extraits de rapport, donc ils ne sont pas bien eux non plus. Bonn lecture !

Voici le rapport du sous-lieutenant Havoc au sujet de la surveillance d'une fête réunissant des sommités. Cette fête était celles des vendanges, et il semblerait que ça aie été aussi celle de notre brave militaire.

Je suis déjà dans cette ville depuis trois jours, et tout se passe bien. Je suis en civil, pour assurer la sécurité et me mêler aux invités. La municipalité nous a donné une caisse de vin. La journée débute par une visite des vignes à dix heures. La visite commence à dix heures. Dix heures donc. On se réunit devant la cave à vin, là où nous sommes réunis. Puis les participants ont droit à une dégustation des plus grands crus. J'ai une de ces soifs ! Il est bon leur vin. Pendant ce festival qui réunit un parterre de sommités, je dois téléphoner au Q.G pour qu'on m'envoie des vêtements chauds. Il fait pas chaud ici. Je vais demander un pull-over.

Après la visite de dix heures qui a commencé à dix heures, nous allons déjeuner dans une petite auberge. Pourquoi que ma voisine n'a pas encore appelé pour me dire si mes poissons vont bien ? J'y tiens à ces bestioles, ma copine qui me les a donnés. Nous déjeunons, on sert les meilleurs vins. La voisine a dû encore tomber malade, elle a aucune santé cette bonne femme. Qu'est-ce qu'il est bon ce vin. Nous nous réunissons devant la cave à vins. Brrr mais il gèle ici ! On n'a qu'à me l'envoyer par la poste mon pull-over.

Le matin, la cave à vins. On boit. Faut qu'ils me donnent une autre caisse. C'est fameux par ici. C'est ma fête des vendanges et nous avons été très bien reçus. Tout se passe bien, je suis dans chambre et ça va. Sont bizarres les gens d'ici, ils tapent dans les murs, et y'a des clarinettes et des cloches. Pour goûter les vins, nous allons devant la cave. Alors on est devant la cave. Leur vin il est bon, on est pas lourd et il se boit facilement. Ou alors ce qu'il faudrait, c'est qu'on me le mette dans une enveloppe. Qui c'est qui saura que c'est un pull-over.

Le matin, nous goûtons les vins, un pull-over. Du bon bon bon vin. Je régide mon rapport depuis ma chambre d'hôtel, y'a une grosse tache sur mon mur. La tache a des ailes. Devant la cave à vins, z'avaient qu'à me le mettre dans ma valise mon pull-over. Aujourd'hui c'est le festival du vin, et y'a une chauve-souris dans ma chambre. Bon vin. Le président parle, parle, il dit il dit il dit, dit dit, nous buvons, vous buvez, ils boivent ... berk, j'aime pas les chauves-souris.

Ce vin est rudement bon, sale bête. Dans ma chambre la fête, chauve-souris et qu'est-ce qu'il fait là ce type tout vert. Il arrête pas de cogner dans les murs, il s'y croit celui-là. Passez-moi mon pull-over. Foutue chauve-souris, elle chante maintenant. Je dirais au colonel qu'il aille nourrir mes poissons. Pendant la fête, un type rame le long du rideau dans ma chambre. Je dois dire au président de l'armée que je veux mon pull. Plus j'en bois de ce vin plus je trouve bon. Tiens, pourquoi Alphonse y soulève la table dans ses dents ? Au cours de la fête, je bois un pull-over. J'assure le vin, c'est bon.

J'écris depuis mon bateau, il pleut. Plein de chauves-souris avec des têtes vertes et des antennes. J'en veux pas de ce pull-over. Il est pas beau pis j'ai pas froid.

Le rapport s'arrête là, on aura compris pourquoi.