Triple jeu

Genre : Romance, humour ?

Raiting : T (ouais, je vais faire soft pour un bout de temps ^^)

Résumé : Kaito n'aurait jamais cru pouvoir être en couple avec son idole, surtout qu'il ne savait pas que cela faisait des mois voire un an qu'il le côtoyait.

Pairing : Kaito x Gakupo

Note : Rien ne m'appartient à part l'histoire! Ma deuxième fic sur Vocaloid après Une nuit durant la quête. Mention de plusieurs chansons Vocaloid, j'espère que vous les reconnaitrez ;). Enjoy !

Une petite introduction pour commencer et situer l'histoire ^^.


Introduction : Kaito Shion

Mon portable sonna. Une musique s'élevait, douce et envoutante. Tellement belle que chaque matin, j'avais peur de la briser. C'était finalement après l'avoir écouté une minute que je me résolus à éteindre mon réveil d'une main lasse tout en soupirant dans mon oreiller. Je ne voulais qu'une chose : me rendormir. Mais c'était impossible compte tenu du fait qu'une nouvelle journée scolaire commençait. Ma raison prit enfin le dessus sur ma volonté et je me redressais lentement.

De mes yeux fatigués, je contemplais l'état de la pièce. Les rideaux empêchaient toujours de laisser passer le soleil dans ma chambre sombre. Mon ordinateur était encore allumé comme je m'y attendais j'avais oublié de l'éteindre la veille. Mes linges à nouveau éparpillés de part et d'autre de la chambre et j'en connaissais la cause.

-Le petit déjeuner est prêt ! Criait une voix.

Je me grattai une énième fois la tête et dégageais mes pieds des draps. Je m'étirais bras et jambes avant de faire mon lit et de descendre les escaliers en pyjama.

Arrivé en bas des escaliers, je failli tomber par terre en me faisant bousculer par le phénomène quotidien que j'appelais ma sœur. Je me retint à la rambarde des marches tout en entendant au loin les voix de mes parents réprimandant ma jeune sœur de courir dans la maison.

J'entrais enfin dans la salle à manger en saluant mon papa et en embrassant ma maman, sans oublier une légère taloche pour la dernière personne féminine de la famille. Je m'installai enfin et entamai mon repas en souhaitant un bon appétit.

Je suis en deuxième année de licence à l'université le plus respecté et le plus célèbre du Japon : Vocaloid. C'était grâce à cet endroit que plusieurs chanteurs avaient fait carrière. C'était là où j'apprenais à progresser sur ma passion musicale. J'aimais beaucoup chanter et composer des paroles seul et on m'avait recommandé de poser ma candidature chez Vocaloid. Je n'avais pas hésité une seconde pour me proposer et ils m'avaient accepté. Je prenais donc des cours de chant et j'avais vite atteint le niveau qu'il fallait pour passer les examens écrits et oraux. Cela pouvait sembler ridicule pour une université basée sur la musique mais les examens se passaient exactement de la même manière que les autres établissements. A l'écrit, on testait nos capacités de rédaction sur un sujet précis comme par exemple si un sujet demandait que vous rédigiez une chanson d'amour pour votre amant ou amante, le style était libre et le candidat compte beaucoup sur son imagination. On testait aussi notre connaissance sur l'histoire de la musique. En revanche, à l'oral, c'est notre voix qui était mise à l'épreuve : la complète maitrise des gammes, des notes de musiques à reproduire sur le piano tout en le répétant à voix haute, mais la deuxième partie consistait à reproduire en chantant des extraits de musique que l'on faisait écouter trois fois afin de noter la voix dans tous les domaines.

Et ce n'étaient que les premiers examens pour aller vers la deuxième année de licence.

L'université avait le même système éducatif que le lycée pour cause du manque d'un grand nombre d'effectifs car les sélections étaient sévères et exigeaient un niveau très élevé. Le nombre d'élèves était stable heureusement. Il y avait différentes catégories, et je faisais parti des élites, les élèves potentiels.

-Nii-san, passes-moi le sucre s'te plaît !

-Ton langage, Kaiko ! Prévint la maternelle.

Kaiko était le nom de ma petite sœur de quinze ans. Très têtue, entêtée, énervante quelques fois mais qui avait le don de m'encourager n'importe où, n'importe quand, et dans n'importe quoi. Bien qu'elle écrivait comme elle parlait, je l'aimais beaucoup. Si elle ne portait pas des vêtements féminins, on pourrait nous confondre à cause de nos couleurs de cheveux. Elle étudiait au lycée proche de l'université. En réalité, Vocaloid comprenait le lycée et l'université, et de ce fait, Kaiko pouvait me voir tous les jours me demander de l'aide pour telle composition ou tel instrument. Contrairement à moi, Kaiko excellait dans la musique bien qu'elle était douée en chant, elle jouait de la guitare électrique.

Un soupir se fit entendre.

-Et votre frère qui n'est pas encore descendu. Zeito ! Viens manger !

Ma maman, Meiko, se mettait souvent en colère pour de toutes petites raisons mais le côté positif chez elle était qu'elle avait beaucoup d'ambition. Elle était dynamique et très... très à cheval sur l'alcool. Elle était l'une des chanteuses les plus talentueuses de son époque et était devenue une légende chez Vocaloid. Elle avait arrêté sa carrière pour passer plus de temps avec ses enfants mais aussi parce qu'elle voulait tenter une autre vie que celle de la chanson qui commençait à l'ennuyer. Mais même aujourd'hui, elle signait encore quelques contrats pour chanter en compagnie d'autres chanteurs mais pas pour elle-même, c'était la limite qu'elle s'imposait. Quelques fois, il lui arrivait qu'elle fantasme sur d'autres jeunes garçons mais jamais sérieusement, même si je m'inquiétais quand même.

C'était à peu près la même chose pour Leon, mon paternel. Calme, réfléchi, sage... c'était ce qui effrayait le plus souvent car personne ne savait ce qui se cachait derrière sa personnalité. Il était originaire d'Angleterre d'où les légères erreurs sur son accent japonais, même après tant d'années. Il était parti au Japon pour un concert quand il avait vu ma mère pour la première fois en train de chanter sur l'un des grands écrans de la capitale. Après avoir lui-même chanter à la même place, il avait demandé à voir Meiko et ils avaient su que le destin les avait réunis. Depuis, tous deux chantaient seuls ou en duo alors que mon père emménageait au Japon. A cause des traditions passionnante du pays, il avait fini par s'habiller en kimono tous les jours, même encore aujourd'hui. Puis ils s'étaient mariés et avaient eu, deux ans plus tard, leur premier enfant : moi.

D'ailleurs, il sourit en voyant mon frère nous rejoindre.

-Bonjour Zeito, viens manger avant que ta maman ne pique une crise !

-La dite « maman » ne va pas tarder à la relâcher sur « papounet » !

-Chérie, c'est méchant de ta part...

Zeito murmura à son tour un « bonjour » avant de venir s'assoir à ma droite calmement.

Zeito était mon petit frère et le grand-frère de Kaiko. Il avait dix-sept ans et en dernière année de sa vie de lycéen. Il était du genre à ne pas vouloir se mêler aux autres et faisait tout pour rester seul ou presque. Très taciturne, asocial, il pouvait donner l'air qu'il était malade à cause de son teint pâle et de ses cheveux en bataille, ne prenant pas le temps de véritablement les coiffer. Mais il n'était pas méchant au contraire, il pouvait se révéler être un grand timide. Au départ, il s'était opposé à entrer chez Vocaloid pour seule raison qu'il n'aimait pas sa voix et encore moins chanter ou jouer de la musique. La plupart du temps, il évitait d'aller en cours de musique qui, dans ce genre d'établissement, pouvait durer de deux à quatre heures tous les après-midi ou les matins pour certains. Le reste de la journée consistait à des cours normaux tels que mathématiques, français, langues – on voulait bien réussir dans la chanson à condition d'avoir une éducation parfaite. Ce qui pouvait éviter les ressemblances entre lui et moi était ses cheveux d'un noir intense.

Aucun de nous trois ne tenait vraiment sa couleur de nos parents, peut-être un léger soupçon de ma mère chez Zeito. Ce dernier regardait la boîte de céréales qui était à ma gauche. Je la lui passait donc, comprenant qu'il la voulait mais qu'il n'osait pas demander.

-... merci, Kaito..., murmura-t-il.

Je lui offrit un petit sourire.

Mon nom était Kaito Shion. Je tenais ma personnalité du côté de mon père et désirais devenir le plus talentueux de tous les chanteurs.

Le petit déjeuner se passait sans encombres. Je faisais remarquer à Kaiko qu'elle avait encore fouillé dans mes vêtements ce à quoi elle répondit par une moue innocente en répliquant que ce n'était pas elle. Ma maman en profitait pour la réprimander d'être entrée dans ma chambre sans ma permission. Mon papa contemplait le spectacle, serein alors que Zeito se concentrait pour manger.


Voilà pour l'introduction! Si il y a des fautes par-ci, par-là, ayez la gentillesse de me le dire ^^ Le chapitre 2 est prêt on va dire, je vais attendre de poster dans une semaine mais après, il faudra vous attendre à une publication lente de ma part ^^"