Titre : Glimpses

Auteur : LilyIsAwesomerThanYou

Traducteur : Gini95

Correcteur : Je suis à la recherche d'un beta-reader, contactez moi !

Résumé : Quand Harry est retiré de chez les Dursley par les services sociaux, Severus Rogue est obligé de l'adopter. Mentions d'abus (non détaillés). NO SLASH.

Disclaimer : Rien ne m'appartient, je ne suis qu'une simple traductrice. L'univers d'Harry Potter est du ressort de J.K Rowling.

Commentaires : Cela fait longtemps que je voulais traduire une fanfiction de ce style, j'ai beaucoup apprécié celle-ci et j'espère que ce sera pareil pour vous ! La fic est complète, j'essaierai de publier une fois par semaine. Désolée si il y a des fautes, et pour les soucis de grammaire.

Glimpses – Chapitre 1

Harry Potter, tout juste âgé de 10 ans, rêvait de motos volantes et demi géants, lorsqu'il fut brutalement tiré de son sommeil par des coups brutaux sur la porte de son armoire.

Un « Debout, Debout ! » se faisait entendre par la petite grille située sur sa porte. Sa tante le réveillait comme chaque matin. Il pouvait voir son visage chevalin à travers la grille.

Harry refoula la migraine qui menaçait d'exploser dans sa tête, et se mit à chercher ses lunettes à tâtons. Lorsqu'il les trouva enfin, il entendit sa tante lui hurler dessus pour qu'il se dépêche.

- Le petit-déjeuner doit être prêt dans dix minutes. Une liste de tâches t'attend et j'espère que tu feras tout proprement. Ne t'imagines pas que nous te permettons de vivre dans cette maison pour que tu puisses dormir jusqu'à midi.

- Tante Pétunia, il est seulement six heures, murmura Harry dans un signe de protestation.

- Ne me répond pas sur ce ton, Garçon !, hurla de nouveau sa tante le frappant la tête. Et pourquoi est-ce-que je ne sens pas déjà l'odeur du bacon ?

Harry ignora le coup et couru aux fourneaux. Il avait déjà été frappé plus fort.

Alors qu'Harry et Dudley avançaient sur le chemin de l'école, les amis de ce dernier les rejoignirent. Sachant parfaitement ce qui allait se passer s'il restait (la chasse à Harry), Harry couru pour rejoindre sa classe. Par chance, son cousin n'était pas dans la même classe que lui cette année-là, lui permettant donc facilement de l'éviter.

Alors qu'Harry était assis en cours, son mal de tête recommença. Il savait que sa tante et son oncle le tuerait s'il ratait les cours, quel qu'en soit la raison. Surtout si ça arrivait à leurs oreilles. Il décida donc de patienter jusqu'au soir, espérant pouvoir récupérer de l'aspirine dans l'armoire de l'infirmerie quand il rentrera.

- Harry, Est-ce que tout va bien ?

Harry regarda d'un air hébété Mme Meath, son professeur, qui le regardait préoccupée.

- Oui madame, ne prêtez pas attention à moi.

Elle lui sourit, et lui tendit son test d'orthographe. Harry, hésitant, tendit la main et prit le document. Après avoir jeté un œil aux mots demandés, il se rendit compte qu'il les connaissait pour la plupart bien qu'il ne les ait jamais vus. Mais les ordres de sa tante lui revenaient en tête : il lui était interdit d'avoir des notes supérieures à son cousin quel que soit la matière. Du coup, vu que Dudley n'étaient pas très forts, il devait faire des fautes.

A la fin du test, Harry relu ses réponses, comme la majorité des étudiants normaux. Mais, contrairement aux autres, qui vérifiaient s'ils n'avaient pas fait d'erreurs, Harry vérifiait les mots qu'il avait bien écrits. Mme Meath lui sourit vivement lorsqu'il lui rendit sa copie.

Lorsque la journée de cours fut terminée, Mme Meath appela Harry à son bureau.

- Oui Mme Meath ? répondit Harry avec respect, naviguant entre les bureaux pour rejoindre celui du professeur situé à l'autre bout de la pièce. Il s'arrêta à un mètre, en face de celui-ci, hors de portée des bras comme on lui avait enseigné (ou plutôt comme il avait appris).

- Ah, Harry. Comment épèles-tu « Aperçu » ? Vous n'avez pas donné de réponse, lui dit-elle d'un regard scrutateur.

- A-P-E-R-C-U, répondit Harry rapidement, tout en fixant le sol.

- C'est bien ce que je pensais, tu as oublié le r sur ton test, lui fit-elle savoir, mettant une remarque sur sa feuille d'observation, elle continua :

- Il faut étudier d'avantage.

Harry hocha la tête sans conviction.

- Harry, si vous ne progressez pas, j'en parlerais à vos parents, le réprimanda-t-elle.

- Non, pas mes parents ! murmura-t-il.

- C'est la procédure normale, mon cher répondit elle.

- Non, ce ne sont pas mes parents. Ce sont mon oncle et ma tante, corrigea Harry, en colère à cause de l'erreur. Il ne voulait pas être traité comme leur enfant. « Mes parents sont morts ». Les mots semblaient avoir plus d'influence que par le passé.

Mme Meath s'arrêta : « Oh, je suis désolée Harry,» murmura-t-elle tout en prenant le garçon dans ses bras. Elle le repoussa légèrement tout en gardant une main douce sur ses épaules.

- Je vais noter ta réponse comme juste, mon chéri. Tu m'as prouvé que tu connaissais très bien l'orthographe.

- Non ! s'écria Harry, Je me suis trompé ! Vous devez marquer cette réponse comme fausse. Que va-t-il se passer si Dudley a moins de points que moi ? Harry exprima la dernière question de façon hystérique. En entendant ses cris, le professeur l'attira plus dans ses bras. Harry se demanda quand elle s'était approchée de lui.

- Qu'est ce qu'il y a? dit-elle doucement, Harry que se passera-t-il si tu as des meilleurs notes que Dudley au contrôle ? »

Le garçon secoua la tête d'une telle violence que ses lunettes faillirent tomber. Le professeur tenta de nouveau de le questionner, de plus en plus suspicieux.

- Pourrais-tu me dire d'où vient ce bleu ? lui demanda-t-elle, lui effleurant la joue, où la gifle de sa tante avait laissé une marque.

Il leva vers elle un regard suppliant, ses grands yeux émeraude amplifiés par ses lunettes rondes :

- Non s'il vous plait murmura-t-il, vous n'allez faire qu'empirer les choses !

- Qu'est ce qui sera pire ? Ses soupçons étaient maintenant fondés. Que se passait-il dans la maison de ce pauvre garçon ? Quand Harry secoua de nouveau sa tête de façon frénétique, Mme Meath soupira. D'accord Harry, concéda-t-elle, le laissant par la même occasion partir : Es-tu prêt à rentrer à la maison maintenant ? Je vais t'accompagner jusqu'au trottoir.

Harry acquiesça à contre cœur, attrapa son sac et passa la porte, suivi par le professeur. Quand ils atteignirent le trottoir, elle se tourna vers lui.

- Harry …, celui-ci, curieux, se retourna vers elle en entendant son nom. Ce n'est rien, rentre chez toi.

Elle regarda son élève détalait dans la rue et le suivit du regard jusqu'au moment où il tourna au coin de la rue. Alors qu'elle retournait vers sa salle de classe, Mme Meath sortit son téléphone et composa le numéro qu'elle connaissait par cœur.

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