Titre:
On ne peut pas tout comprendre.
Auteur: Communist Krum
Rating: T
Catégorie
et Avertissements: OneShot, Future!Fic, OOC
Haiku!Disclaimer: Tout dans Naruto/Et non, rien ne m'appartiens/Juste une belle histoire.
Notes : Et voilà, je suis tombée dans l'enfer de la drogue… des fanfics!!! En attendant la suite de Journal d'une Invisible de Fougy-kun j'ai décidé de faire ce petit Oneshot sur Hinata ! Je n'ai pas de béta alors, je suis désolée pour les fautes! Mais notez bien que je fais un effort !!!!
Enfin, je vais le rencontrer, se dit Hinata Hyuga.
Pas que je trépigne d'impatience ou que je rougisse à la simple évocation de son nom. C'est la curiosité qui me pousse à regarder le calendrier chaque jour. Lorsqu'on entend tellement parler de quelqu'un, ça donne l'impression de le connaître. La première réelle rencontre est alors très importante, car c'est la chance de véritablement en faire son ami. C'est de qui m'angoisse, qui me fait sourire et me terrifie à la fois. Je vais le rencontrer.
Je ricane en terminant le rapport sur la dernière mission. Shino et Kiba se moqueraient de moi en me voyant agir comme la petite fille maladivement timide que j'étais. Et oui, les années à l'académie sont loin et l'Examen Chunnin depuis longtemps oublié. Année après année, mission après mission, je me suis efforcée de bâtir ma réputation et ma carrière de Ninja. L'enfant triturant timidement ses doigts a cédé sa place à une jeune femme discrète. Un changement subtil, mais évident pour mes proches. C'est tout ce qui m'importe.
C'est grâce à cette ouverture que j'ai rencontré Temari. Cette dernière, en tant qu'ambassadrice de Suna, vient de temps à autre à Konoha. Je l'ai côtoyé à plusieurs reprises : d'abord pour la guider, puis pour le plaisir. Il s'est formé entre nous une amitié qui, à défaut d'être solide, est réconfortante. C'est elle qui m'a parlé de Lui, pour la première fois. Oh, j'avais déjà entendu son nom, je l'avais déjà vu, aussi. À l'époque, il m'avait terrifié. Toujours dans l'ombre, avec son visage figé dans une perpétuelle grimace, je le trouvais macabre. Jamais je n'ai pu imaginer en lui cet ami précieux que Temari m'a décrit. Celui qui l'a tendrement aidé à surmonter la mort de Gaara et celui qui l'a forcé à se reprendre en main. Aveuglée par les illusions, je n'ai pu voir l'homme torturé par l'échec, mais luttant quand même pour sa vie. C'est le guerrier que Sakura m'a décrit avec admiration à son retour de Suna. Même Kiba s'est toujours enorgueillis d'avoir combattu au côté de ce ninja « qui a un sacré caractère, mais est foutrement balèze. »
Il y a de quoi être intimidé. Drôlement même. Ce sera comme rencontrer une légende. Une petite légende, mais tout de même. ..
Et pourtant… Embourbée dans une mission, je peux à peine le voir pendant sa visite à Konoha. Il n'y a que ce soir, dans un restaurant bondé, que je réussi à le croiser. À un moment, nous nous retrouvons seuls à table. Il me regarde et lance prudemment :
-Tu es l'héritière Hyuga, c'est ça?
-Oui… Non.
Cette histoire est close depuis tellement longtemps que je n'ai plus envie d'en parler. Toutefois, mortifiée de lui avoir répondu plus sèchement que je ne l'aurais voulu, je complète ma réponse qui l'avait laissé songeur.
-J'ai renoncé à mon titre lorsque j'ai choisi de devenir Ninja.
Après quelques instants, il pose LA question.
-Pourquoi?
Je ne peux m'empêcher de soupirer et répond en citant mon père :
-« Les Huyga n'ont pas besoin d'une héritière inutile. »
Sans détacher son regard du mien, il prend une gorgée de thé. Ensuite, il déclare pensivement :
-Tu ne me sembles pas inutile.
Adorable. Tout simplement adorable. Temari ne me l'avait-elle pas assez répété? Je prends une gorgée de thé pour cacher mon sourire. Malgré tout je lui réponds tristement :
-Les gens changent.
À ma grande surprise, son regard s'assombrit, et il ne peut que me répéter tout aussi tristement :
-Les gens changent…
À ce moment, le monde réapparaît. Temari arrive et nous entamons une discussion. Lui, se fait enlever par un Kiba surexcité, qui veut le présenter à tel ou telle personne. Maudite, je suis maudite. Il restera un aimable inconnu : déjà, il part et je n'ai même pas eu le temps de véritablement discuter avec lui.
L'heure du départ arrive et tout le monde se précipite pour saluer les visiteurs de Suna. J'attends patiemment mon tour. D'abord Temari, ses magnifiques yeux bleus plongés dans les miens, me demande. Non. M'ordonne de prendre soin de moi. Je la prends dans mes bras en proférant quelques menaces amicales pour la convaincre de faire la même chose.
Ensuite, je m'approche de lui et lui dit :
-Aurevoir Kankurô.
Il lève les yeux vers moi, souris et me sers contre lui. Soudain, pour une raison que je ne comprends pas, des larmes coulent sur mon visage. Ce sont les miennes. Je m'accroche à lui comme si la terre allait exploser. Tout le chagrin et la souffrance que je croyais avoir enterré depuis longtemps sort de mes entrailles. Après plusieurs minutes, je me recule et aperçois ses yeux rougis et son visage mouillé de larmes. Il a l'ai aussi confus que moi mais peut-être… soulagé? Je ne peux m'empêcher de caresser sa joue. Elle est douce, il frémit. Sans même y penser, il m'embrasse. C'est un baisé enfiévré, désespéré. Pourquoi? Je ne sais pas. Je ne pense plus : le monde s'est arrêté de tourner, il n'y a plus que sa peau, sa bouche et son odeur qui compte. Lentement, nos lèvres de séparent, mais nous restons tout près l'un de l'autre, joue contre joue, comme si ce contact suffisait à nous arracher de la douleur du quotidien. J'ai encore le goût de ses larmes salées sur mes lèvres. Je suis bien.
Un « hem, hem » de Temari nous ramène à la réalité, Oh non. Le restaurant bondé. Dans les grands yeux de Temari, je peux lire « Je ne sais pas quel genre de bêtise vous êtes en entrain de faire et ce que vous me cachez, mais une longue traversée du désert nous attend!!» Au-delà des yeux de mon amie, les regards des autres sont comme une marée de point d'interrogation. Le rouge me monte aux joues. Kankurô est aussi déstabilisé que moi. Mais il reprend plus rapidement contenance. Il s'éloigne et ne se retourne que pour lancer un énigmatique :
-Aurevoir Hinata.
Puis, il part. Il s'enfuit? Non, il part. Il court si vite que Temari lâche un «Kankuro!» rageur avant de se lancer à sa poursuite. Quant à moi, je porte la main à mes lèvres.
Que s'est-il passé?
Alors, on aime, on n'aime pas ???
C'est mon premier Oneshot alors, ne soyez pas avares de commentaires !!!
Si j'ai des amateurs, je ferai une suite…
Review!
Review!
Rewiew!
