Harry Potter et le coup de grâce

Résumé : Durant la 6ème année. Harry jette un regard sur sa vie et n'aime pas ce qu'il y voit. Il décide de déclarer son indépendance vis-à-vis de Dumbledore et de l'Ordre du Phénix afin de se battre avec ses propres règles.

Disclaimer : Rien ne m'appartient. Le monde de Harry Potter est à J.K Rowling et le reste à bellerophon30 à qui j'ai envoyé plusieurs demandes pour traduire cette fic qui sont restées sans réponses… Apparemment l'auteur n'est plus actif sur le site depuis un bon bout de temps… Si il refait surface et répond négativement à ma demande je serai dans l'obligation de supprimer cette traduction… Mais j'espère qu'on n'en arrivera pas là -)

Bêta : Mirabelle31 et NamMisa que je remercie pour leur aide -)

Note de la traductrice :Salut à tous -) J'ai lu cette histoire il y a quelque temps et je l'ai trouvé super ! Donc, lorsque j'ai vu qu'il n'existait pas de traduction, je me suis dit : pourquoi pas moi ? Je n'ai jamais fait de traduction auparavant donc j'espère que j'y arriverai. J'ai 2-3 personnes qui passent derrière moi donc normalement ça devrait être assez bon niveau français, orthographe, grammaire et tournures de phrases. Cependant, si jamais vous voyez quelque chose qui nous aurait échappé, n'hésitez pas à le dire -)
Je vais essayer de mettre un chapitre toutes les deux semaines (le mercredi). Normalement je ne devrais pas avoir de retard mais ça peut arriver. Si c'est le cas, cela n'excèdera pas un ou deux jours. Si par la suite je vois que je traduis assez rapidement et que j'ai un peu d'avance dans les chapitres, je passerai à un chapitre par semaine. Mais bon, ça ne sera pas pour toute suite je pense=p
Sinon, l'histoire fait 35 chapitres et à peu près 306 000 mots en anglais donc elle est assez longue. Elle est terminée et je compte bien finir la traduction aussi donc pas d'inquiétudes -)
Allez, je vous souhaite une bonne lecture ! N'oubliez pas de laisser une review pour me dire ce que vous en avez pensé -)

Chapitre 1 : Introduction

Le trajet du retour de la gare de Kings Cross fut très silencieux. Les menaces proférées par Maugrey et Arthur Weasley s'ancraient dans l'esprit tenace de Vernon Dursley et il se rendit vite compte que le plaisir de harceler son neveu ne valait pas les ennuis qu'il s'attirerait. Du coup, il ne dit rien à Harry de tout le trajet vers Little Whinging. Petunia Dursley était, elle aussi, perdue dans ses pensées. Elle avait vu le regard troublé de Harry et elle savait que quelque chose de terrible avait dû se produire. Donc, chacun à sa manière (Dudley n'était pas présent lors du voyage) avait décidé de tirer le meilleur parti de la situation et de ne pas attirer plus d'ennuis sur eux en abusant de Harry.

Harry Potter était assis dans sa chambre au 4 Privet Drive et réfléchissait chose qu'il avait commencé à faire durant les deux semaines qui avaient suivi le Département des Mystères et la mort de Sirius Black. Il avait réalisé durant le trajet à quel point il avait peu réfléchi à son avenir. Quand il avait passé sa séance d'orientation avec le professeur McGonagall, il n'avait eu qu'à cueillir cette idée venue de nulle part de devenir Auror, pensant que ce serait un métier sympa, mais il n'y avait pas vraiment songé auparavant. Ensuite, il y avait la prophétie à prendre en compte, Harry n'était pas certain d'y croire mais il reconnaissait la foi apparente que Dumbledore avait en elle. Harry trouvait difficile de considérer ce que disait Trelawney comme parole d'évangile, en particulier pour une chose pareille. Ceci dit, cela expliquait pas mal de choses par rapport au comportement qu'avait eu Dumbledore dans le passé, comme le placement de Harry chez les Dursley.

Une fois arrivé "chez lui", Harry avait écrit une lettre-type à la plupart de ses amis en leur demandant de le laisser tranquille quelques semaines afin qu'il puisse avoir le temps d'arranger ses pensées et de faire son deuil. Il ne s'était pas réellement attendu à ce qu'ils respectent ses souhaits et il eut raison. Des lettres arrivèrent en masse dès le jour suivant. La plus représentative d'entre elles était celle d'Hermione :

« Cher Harry,

Comment vas-tu? Je sais que tu dois être triste à propos de Sirius mais tu as besoin de trouver un moyen d'avancer et de vivre ta vie. C'est ce qu'il aurait voulu et tu le sais. J'espère que tu travailles ton Occlumencie tu ne voudrais pas qu'une chose pareille se reproduise. Pense à prévenir Dumbledore si ta cicatrice recommence à te faire mal. Si quelque chose arrive, s'il-te-plaît dis-le-moi. Tu sais que je veux t'aider.

Amicalement,

Hermione »

Une fois de plus, Harry se demandait si Hermione rapportait tous ses faits et gestes à Dumbledore, et, si oui, depuis combien de temps. Hermione était l'une de ses meilleures amies, et, à dire vrai, elle avait probablement été une meilleure amie pour lui durant toutes ces années que Ron ne l'avait été, mais sa dévotion envers l'autorité frôlait l'obsession. D'une certaine manière, le vieil homme semblait toujours savoir ce qu'il faisait, donc soit il avait placé quelques bons charmes de surveillance dans la tour des Gryffondors, soit il avait quelqu'un qui l'informait de l'intérieur.

Les sentiments de Harry à propos de Dumbledore avaient aussi progressivement évolués au fil des semaines. Dumbledore avait étonnement respecté la demande de Harry pour le « silence », mais il savait que ça ne durerait pas. Le problème était que, plus Harry faisait le bilan de sa vie, autant à Privet Drive qu'à Poudlard, plus l'insatisfaction grandissait. Les difficultés à Privet Drive étaient évidentes. Un manque de tout ce qui pouvait ressembler à de l'affection et, de temps en temps, également un manque de nourriture. Harry se demandait quel genre de menaces Dumbledore faisait à la tante Pétunia afin que celle-ci accepte de le reprendre été après été, bien que le prochain était supposé être le dernier, jusqu'à son dix-septième anniversaire où il deviendrait majeur du point de vue sorcier et ne serait plus sous l'autorité de Dumbledore durant l'été du moins. Il avait la vague impression que le vieil homme ne le laisserait pas suivre son propre chemin et qu'il trouverait plutôt un moyen de le tenir enfermé peut-être au Square Grimmaud..

Sa vie à Poudlard était ce qui avait le plus donné à réfléchir à Harry, une fois qu'il s'était vraiment mis à y penser. Harry savait qu'il ne s'était pas fait tant d'amis que ça en 5 ans mais après avoir bien vérifié il fut choqué de réaliser à quel point ils étaient peu nombreux. En réalité, son cercle d'amis était limité à ceux qui l'avaient accompagné au département de mystères (Ron, Hermione, Neville, Ginny et Luna) et, s'il avait également des rapports amicaux vis-à-vis de Dean et Seamus (ses camarades de chambre), il fut triste de réaliser qu'il n'y avait personne d'autre. Harry savait que c'était en partie dû au fait qu'il était « Le Garçon Qui a Survécu ». Soit les gens le traitaient comme une star (comme Colin Creevey), soit ils le détestaient à cause de ça, ne prenant pas le temps d'essayer de le connaître. Harry reconnaissait que c'était également dû à Ron et Hermione qui n'était pas vraiment les plus populaires dans la tour des Gryffondors. L'autorité et la manie de toujours vouloir étudier d'Hermione agaçaient la plupart de leurs camarades. Harry ne pouvait que se demander ce que les Serdaigles et les Poufsouffles pensaient d'elle. Pour les Serpentards, ce n'était pas bien compliqué à deviner. Et Ron,… Le fait était que Ron n'était pas un sorcier très intelligent et tendait à être une version Gryffondor de Draco Malfoy très critique vis-à-vis de ceux qui ne cadraient pas avec ses propres idéaux. Le trio avait été si proche pendant si longtemps que si d'autres avaient apprécié Harry, ils ne voulaient pas avoir à se frotter régulièrement à Ron et Hermione.

Chaque été depuis qu'il était un sorcier, Harry se raccrochait à ses souvenirs concernant Poudlard et les moments passés là-bas mais, plus il y pensait, moins il avait envie d'y retourner. Harry savait qu'il avait besoin de faire des quelques changements, des changements qu'il ne pourrait faire seul.