Si Eren avait à gérer les sentiments compliqués que lui imposaient sa crise d'adolescence, le lycée, les filles, l'alcool, la lassitude et l'envie de se rebeller, ce n'était sûrement rien en comparaison de ce qui l'attendait en bas de l'escalier. Oui, en bas de l'escalier.
Location : la maison des Jaëger, une famille banale néanmoins pourvue de forts personnages, dans une ville banale sur laquelle le soleil d'été se couche avec quiétude. Ici, on suit Eren, un type comme les autres qui, du haut de ses seize ans, oscille entre la découverte du monde et l'envie de s'en protéger, et chaque conséquence souvent pénible de ses actes irréfléchis. C'est parce que ses parents travaillent tard et qu'ils ne font pas confiance à leur aîné qu'ils décident d'engager un baby-sitter plusieurs fois par semaine, pour veiller sur le deuxième et dernier enfant Jaëger. Enfin, l'air de rien, aussi sur Eren.
C'est une histoire sans intrigue, une histoire sans vraie nature, c'est simplement une histoire qui est née du hasard et de l'ennui. C'est l'histoire de maladresses, de moments embarrassants, de tendresse rêvée, donnée et reprise, de sourires volés et de gestes espérés, des mots qui font mal, ceux qui apaisent, et de la banalité suffisante du quotidien de deux personnes qui n'ont rien demandé. Surtout pas tomber amoureux.
