Bonjours chers lecteurs ! Et bienvenue dans ma toute première Fic " Progéniture d'Exception " ! C'est mon premier essai, alors je compte sur vos review instructives !
Disclaimer : Hélas, les personnages originaux et l'univers ne m'appartiennent pas... J'ai complétement inventé les descendants des ninjas que l'on connait tous. Et cette Fic existe uniquement pour le plaisir de découvrir un nouveau monde... le mien !
L'histoire se déroule plusieurs années après le récit de Naruto et des ninjas originaux. Mais qu'est-cil advenus des descendants ? Je me suis permis de changer quelques coupes et d'en inventer d'autres...
Voilà ! J'espère que cette Fic vous plaira ! Bonne lecture !
Phoenix
CHAPITRE 1
SUNA
Le soleil se levait paisiblement, comme chaque matin sur Suna, le village caché du Sable. Mais, comme à chaque fois, une personne était debout avant les autre. Elle aimait plus que tout le spectacle qu'offrait les lueurs crépusculaires. Elle s'entrainait dur très tôt le matin, puis s'arrêtait pour admirer le ciel. Ce matin, le soleil mit du temps à se lever, et elle resta donc plus longtemps assise sur le sol sableux. Admirant de ses prunelles turquoise ombrées de noir les quelques étoiles qui luisaient encore dans le ciel, elle entendit soudainement un cri. Elle ne sursauta même pas ; elle y était habitué. C'était un cri qu'elle connaissait bien. Un cri qui disait...
- MOJUUUNAAAAA!
La prénommait Mojuna soupira longuement, puis se retourna, laissant derrière elle le ciel et ses merveilles, pour se confronter à la réalité si fade et triste qu'est la sienne.
Elle sauta de toits en toits, et atterrit devant sa maison dans un nuage de poussière. La femme qui se trouvait devant elle toussota, puis reprit son sermon, qui échappa aux oreilles de la jeune rousse. Elle reprit son air impassible habituel, quand soudain, quelque chose derrière la femme se mit à bouger. Elle eut à peine le temps de voir une ombre, que la femme se plaça devant elle, en la regardant dédaigneusement.
- Tu me fais pitié, ma petite... soupira-t-elle.
Mojuna lui lança une regard noir. Mais qu'est-ce que c'était ? se demanda-t-elle. Et à cause de la femme, elle avait perdu sa trace.
- Tu veux bien m'écouter quand je te parle ? hurla-t-elle.
La rousse reprit ses esprits et la regarda dans les yeux, puis tourna les talons.
- Je suis désolée, mais j'ai autre chose à faire que d'entendre tes remarques. Alors, si tu ne vois pas d'inconvénients, je vais faire un tour.
Sur ce, elle sauta sur le toit voisin. La femme resta bouche bée quelques instants. Quel sale caractère !
- C'est fou ce qu'elle ressemble à son père... chuchotta la femme dans un un soupir.
Mojuna haussa un sourcil quasiment inexistant. Elle l'avait entendu. Mais elle n'aurait jamais pu dire si c'était vrai, car elle ne connaissait pas son père.
OTO
- Je ne comprend vraiment pas pourquoi tu ne veux pas venir avec nous ?
Le jeune garçon baissa la tête, et commença à se tripoter les doigts.
- Vou...vous savez, co...comme je...je n'est p...pas réussit l'examen ch...chûnin, je...je voudrais m'en...m'entrainer un p...peu plus...
Il dit cela dans un tel murmure que ces deux amis grimacèrent, n'ayant rien compris.
- Shai, tu ne voudrais pas parler un peu plus fort ? demanda son amie.
Shai sourit d'un air angélique, ses prunelles aussi blanches et pures que la neige fixant chaleureusement ses amis.
- Mais ne vous en faites pas ! s'exclama-t-il. Je mangerais avec vous ce midi !
Il prit le sac qu'il avait posé derrière lui, puis commença à s'éloigner.
- A tout à l'heure ! lança-t-il avant de partir en courant.
Le brun crut entendre un " attend ! " de ses amis, mais fit la sourde oreille. Il aurait nettement préféré aller traîner avec eux ; surtout qu'aujourd'hui, ils allaient retrouvé sa cousine, et qu'il aurait bien aimé la revoir... Mais non ! Il ne fallait pas pensé à ça ! Après, il allait se décourager, et son entraînement ne donnera rien ! Ah... Si seulement, il avait réussit l'examen chûnin... Dire qu'il était à deux doigts de réussir. Mais non, il a fallut que... cette...chose apparaisse juste à ce moment-là et qu'il perde tout ses moyens ! Il avait voulut en parler à ses amis, mais il avait tellement peur. Il s'était renseigné auprès d'amis et de livres, mais la seule chose qu'il avait obtenu était son nom, et que c'était extrêmement rare, quasi impossible, que cette chose soit à Oto, village caché du Son. Pourtant, il le portait bien en lui... Alors, comment étais-ce possible ?
Il arriva enfin à la clairière. Il déposa son sac, et prit quelques instants pour se concentrer. Il sentit monter son chakra dans tout son corps... Là, il ouvrit grand les yeux. Ses prunelles glaciales se firent encore plus profonde, et ses veines ressortirent de sous ses yeux.
- Byakugan!
Il commençait à s'habituer, quand soudain, il vit à quelques mètres seulement, derrière un arbre, une silhouette. Perdant ses moyens, il tomba à la renverse et son byakugan se retira.
Mais qu'est-ce que c'était ?
Il suffoquait. Il avait le don de s'inquiéter pour un rien ; car, quand il réactiva son byakugan, la silhouette n'était plus. Rassuré, il reprit son entraînement. Pourtant, il sentait comme une présence. Déjà, ce matin, ça n'avait pas était facile de se lever en pensant à la journée qui l'attendait, alors, si en plus, il se faisait des films !
Non, se rassura-t-il. Cette journée sera la meilleure de tout l'année. Je vais apprendre à maîtriser le byakugan, puis j'irais mangé avec mes amis, je passerais dire bonjour à ma cousine, et enfin, je terminerais mon entraînement ! La prochaine fois, je réussirais l'examen des chûnins !
Et il reprit son entrainement.
KONOHA
Encore une journée longue qui s'annonce...
La jeune fille aux cheveux d'argent s'étira. Si il y avait une chose qu'elle détestait, c'était bien les matins. Elle se leva avec nonchalance, fit à peine deux pas et trébucha, se rattrapant de justesse au mur. Elle regarda ses pieds. Son chien, aussi mollasson - sinon plus - qu'elle, n'avait même pas bouger.
- Fichu Mukanshin, siffla-t-elle.
Elle traîna des pieds jusque la fenêtre et l'entre-ouvrit. Là, une voix grave retentit.
- Tsukare ! Tu es déjà réveillée ? Allons, il est à peine midi !
Sur ce, le vieil homme explosa de rire et continua son chemin. Tsukare se contenta de le saluer lassement de la main, et de respirer à plein poumons l'air frais de Konoha, le village caché de la Feuille. Il était si tôt - enfin, pour elle ! - mais déjà tant de monde se bousculaient dans les rues.
Elle recula de quelques pas, mais chuta encore une fois sur son chien qu'elle n'avait pas vu. Cette fois-ci, elle s'étala à plein ventre sur le sol.
Elle lança un regard noir à Mukanshin, qui le lui rendit.
- Fais-moi encore une seule fois tomber et je t'emmène chez le véto.
A ces mots, le chien couina puis se précipita dehors.
- Sale cabot... murmura Tsukare, en se redressant.
- Allons, fit une voix derrière elle, c'est une brave bête !
La jeune fille se retourna. C'était Kiby, son meilleur ami, qui promenait lui aussi son chien. Tsukare soupira.
- Il a beau être fidèle, il n'en reste pas moins un abrutis...
Mukanshin réapparut, et, voyant Kiby, fonça droit sur lui et l'aspergea de léchouilles. Tsukare leva les yeux au ciel.
- Tu as de la chance, pouffa-t-elle, toi, tout les chiens t'ador...
Elle ne pût terminer sa phrase. Derrière son ami couché à terre, bougea une silhouette sombre. Elle voulut faire un pas en avant, mais Kiby se redressa avant et lui barra la vue.
- Bon, lança-il en s'essuyant le visage, on y va ?
Tsukare bougonna quelques mots incompréhensibles, puis fit demi-tour.
- Bah, où tu vas ? s'étonna-t-il en la voyant disparaître derrière un mur.
- J'me suis pas changée, râla-t-elle. Accorde-moi cinq minutes, tu veux ?
Elle se hâta de se changer ; et prit soin de mettre son bandeau de ninja de Konoha cachant légèrement son œil gauche. Pourquoi ? Elle-même ne le savait pas. Manie de son père, lui avait-on dit...
KUMO
- Tu m'gave, allez file-la moi !
Pffff... pensa le brun. De si bon matin, il me harcèle déjà pour ce fichu machin...
Il sortit une vieille carte du revers de sa veste, et la pointa sous le nez du blond qu'il avait en face de lui.
- C'est ça qu'tu veux ? lui demanda-t-il, sarcastique.
Le blond essaya de la lui prendre, mais le brun l'écarta au dernier moment. Le blond soupira.
- Usotsuki, fait pas ton relou, et passe-la moi.
Le soi-disant Usotsuki joua quelques instants avec cette fameuse carte, puis stoppa net, regarda le blond dans les yeux. Malgré la brume, le blond apercevait très distinctement les mèches rebelles qui retombaient quotidiennement sur le front du brun, et les légères cernes qu'il portait sous ses yeux sombres.
- Ça dépend, dit-il, l'air le plus sérieux du monde, tu es prêt à mettre combien ?
Silence. Le brun avait joué carte sur table. Le blond allait devoir misé gros s'il ne voulait pas que cette carte - dont il avait tant besoin - ne lui passe sous le nez.
Le blond passa les mains dans ses poches, et sortit son porte-monnaie. Il présenta une dizaine de billets. Usotsuki les regarda, puis rapporta son regard sur le blond, un sourire au coin des lèvres. Il s'amusait beaucoup de la situation.
- Gabby m'en a présenter plus, lança-t-il, en rangeant lentement la carte dans sa veste.
Le blond soupira, et en présenta plus.
- C'est bon, là ? rétorqua-t-il, exaspéré.
Le brun semblait plus intéressé. Il s'humidifia les lèvres, en gardant son sourire narquois.
- Ça marche, lança Usotsuki.
Il attrapa la liasse importante de billets, et l'échangea contre la carte. Le blond, joyeux, lui adressa un immense sourire, puis s'en alla en sautillant.
- Quel crétin...soupira le brun. Gabby n'a jamais entendu parlé de cette carte, en encore moins le fait qu'elle soit une fausse.
Il jeta la liasse en l'air et la rattrapa. Mais lorsqu'il voulut la rangeait dans ses poches, il s'aperçut qu'on avait lancé un shuriken juste entre les deux premiers billets. Une carte " MENTEUR " y était accroché. Il releva les yeux. Il n'eût le temps d'apercevoir qu'une simple forme se déplaçait et disparaître aussi vite qu'elle était apparut derrière une maison. Cependant, Usotsuki était sûr que la silhouette le regardait. Il voulut faire appel à sa pièce maîtresse, mais l'ombre disparut.
Sa pièce maîtresse. Cette chose qu'il était le seul à possédait dans tout Kumo, le village caché des Nuages. Cette chose qu'il ne savait même pas comment elle était apparut sur lui. Cette chose que même ses parents adoptifs, l'ayant vus une fois, n'avaient pas pu - ou voulut - lui en dire plus que son nom. Le sharingan.
Dans le prochain chapitre :
" Soudain, son coeur cessa de battre.
- C'est le signe d'Akatsuki. "
