La fin de la guerre a annoncé la victoire du "bien", tel qu'il était nommé, face au "mal", après une longue et horrible guerre, ayant fait bien des morts et des blessés, eux-mêmes, proches du premier état. Evidemment, je suis heureux de ma victoire, les meurtres, les tortures et les destructions en sont finies, mais quelque chose, je ne sais trop quoi m'empêche de me réjouir entièrement, comme tous les autres, autour de moi, qui festoient et pleurent, et cela en même temps. Je n'y parviens pas, je n'ai pas de famille proche à pleurer, et j'ai certes perdu des amis, mais je ne me donne pas le droit de m'effondré aux côtés de leurs familles. Et puis, je n'ai pas plus de chose à fêter. J'ai achevée la guerre, mais en tuant une personne, et telle n'est pas toujours la bonne solution, je le ressens. Je ne comprends cependant pas ce qui comprime mon cœur, au point de m'empêcher d'être au moins fier des pouvoirs que j'ai démontré, et cela m'agace plus que de raison!
- Que de colère dans cette pièce. Jubila une voix totalement inconnue à mon esprit.
M'étant retiré dans la salle sur demande, je ne m'attendais sûrement pas à rencontré qui que ce soit, ce n'est donc pas surprenant que je sursaute, alors que ce son était calme, doux, presque affectueux. J'ai du mal à apercevoir le visage sous la capuche de la longue robe noire qu'il portait, mais je n'ai aucun doute quant à l'identité de mon vis-à-vis lorsque mes yeux se posent sur la faucheuse qu'il tient de sa main droite, parfaitement manucurée. Étrangement, je ne ressens aucune peur, peut-être un petit peu d'appréhension. Cela m'étonne fortement, mais je n'en dis rien et je continue à la regarder, la Mort, dans les yeux, seule caractéristique qu'elle me montre. Des yeux si noirs qu'ils me semblent être une longue abysse vers l'infini au-delà.
- Je pourrais avoir l'honneur de savoir ce que la mort vient faire auprès de moi, dans ce bas monde ?
- Tu m'as reconnu! S'exclame t-elle, d'une voix aiguë, sautant telle une petite fille devant un cadeau qu'elle désirait plus que tout, quelques mèches de cheveux sombres dépassant de son capuchon.
- Hm, oui. Est-ce le moment où je dois vous suivre telle une vieille amir, comme mon ancêtre ?
- Non! Harry! Souffle-t-elle, comme si j'étais un naïf petit enfant. Je suis venu pour te faire une proposition.
- En quel honneur ?
- Tu ne le sais pas ?
- Si je vous le demande.
Ceux qui me connaissent depuis longtemps et qui sont restés à mes cotés tout ce temps savant que je suis devenu quelque peu cynique après la guerre, qui m'a bien trop changé. J'ai appris le respect, en m'éloignant de mes tuteurs, mais la vérité c'est que j'ai aussi appris qu'il fallait que je me méfie des adultes, à qui j'offre de moins en moins ma confiance. Même la Mort a cessé de m'effrayer, après tout ce que j'ai vécu.
- Harry, Harry, Harry..
- Tel est mon nom.
- J'adore ton répondant. Tu seras absolument génial, peu importe ce que tu choisis!!
- Puis-je savoir de quoi vous parlez ? Cette histoire me perturbe.
- Je le comprends, je loupe des étape. Mon prédécesseur m'a pourtant dit d'être directe, brève et sévère, mais c'est tellement ennuyant!!
- Votre prédécesseur.
- Bien sûr, la Mort aussi a le droit à la retraite. Cela fait quatre cents ans que je fais ce travail et je peux te dire que c'est fatiguant d'accueillir, de récompensé ou de punir les âmes, avant de les "nettoyer" et les renvoyer sur terre. Je ne souhaiterai ça à personne.
- Je vois. Grimacé-je, étonné que cette personne, cette entité soit enfaîte un emploi. Si nous revenions à ces propositions ?
- Bien sur, bien sûr. En tant que maître de la mort, tu peux absolument out faire, mon cher ami, ou maître devrais-je dire. Éclate-t-elle de rire, alors que je commence à penser qu'elle doit être possédée par une de ses victimes, ou que son travail l'a sérieusement atteint.
- Maître de la mort ? Relevé-je soudainement.
- Harry!
- C'est possible d'arrêter de dire mon prénom avec autant de condescendance ?
- Bien sûr, maître. Rigole-t-elle, encore. Tu ne sais donc pas qu'en réunissant les trois reliques de la mort, tu en deviens son maître.
- Bien sûr que si, mais je n'ai pas.. Ho!
- Super, ça à tilter!
- Donc, ces propositions ? Demandé-je, déconcerté mais ayant hâte d'en finir.
- Oui, oui! Tu as le choix entre continuer ta vie, normalement, avoir des enfants à qui tu offriras mes reliques et vivre ennuyeusement. Ou alors, tu peux devenir mon complice, ça va être génial ça! Tu devras étudier les âmes et m'envoyer celles qui sont bien trop noires, empêcher celles en proie à le devenir de le devenir et tu pourras même m'aider à les punir. Ce n'est pas génial ?
- Si vous le dites. C'est tout ?
- Non, non! Il y en a un troisième. Tu peux remonter dans le temps, l'époque de ton choix, changer l'histoire et vivre une nouvelle vie, moins ennuyeuse que celle que t'es destiné à avoir ici, et je dois dire qu'elle vraiment à mourir d'ennui.
- Si je choisis la dernière, quels sont les inconvénients ? C'est la plus attrayante, il doit y avoir un piège.
- C'est qu'il est méfiant le petit. Alors, tu ne seras plus Harry Potter, et non je ne saurais pas te dire qui tu vas devenir, j'ai de grands pouvoirs, mais pas à ce point! Tu rajeuniras sûrement, pour bien t'adapter à ta nouvelle vie et aux changements que tu souhaites imposer. En conclusion, tu n'auras plus aucun lien avec ce monde, en-dehors de tes souvenirs.
- Je peux y réfléchir?
- Tout le temps que tu veux, mais si tu pouvais me répondre dans une semaine, ce serait chouette!
Sur ces mots dits dans un nouvel éclat de rire, la Mort disparaît aussi soudainement qu'elle m'est apparue, me laissant seule à mes pensées et réflexions durant les sept jours qui suivent celui-ci. Il ne me faut cependant pas aussi longtemps pour me décider, mais bien pour mettre mes affaires en ordre. Ce n'est sans doute pas une surprise que je décide de me rendre dans une autre époque, 1938 me semble parfait! Les adieux sont fort bien masqués, ils pensent tous que je vais en voyage pour me détendre et je peux m'en aller.
Je ne sais pas trop ce qui me choque le plus une fois que j'apparais sur l'ancien Chemin De Traverse, ma taille bien plus petite, le monde moins présent autour de moi, les magasins restreints ou le reflet féminin que me renvois cette devanture de magasin! Ni une, ni deux, je me dirige vers Gringotts, prêt à comprendre dans quel corps mon âme s'est réfugiée.
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NDA: Je me suis inspirée d'une Fanfiction de Jin Ginkaku "Nobless", en ayant son autorisation pour reprendre ses idées dans le fait que Harry tombe dans la famille de Grindelwald.
