oO Voles Oo

Coup d'inspiration sur cette chanson sur laquelle j'ai craqué depuis longtemps ; même si je suis très loin de ce que j'aurai voulut vous transmettre. Mais je ne ferai pas mieux avec ça je pense . Review ou pas, comment vous voulez. Le tout et de donner un avis

Disclamer : J'avoue honteusement malmené ici l'univers de JKR , ainsi que (et oui j'ose le faire deux foisXD) une chanson de Céline Dion appelée « Voles » absolument sublime a vous procurez d'urgence même si elle est assez vielle elle mérite le détour.Elle a sa petite histoire mais je préfère ne rien vous dire, de peur de briser l'interprétation que vous vous en faites. Ou alors mailer moi :)

Remerciement : Un grand merci à Kakahuette qui m'a corrigé ce chapitre, et c'est un travail ingrat. A Marion aussi. Et un coucou à Tina, Addy , Melo et Marie(Parce que j'adore passer des coucou XD)

Bonne lecture.


OoOoOo

Le soleil commence à descendre lentement, disparaissant derrière cette mer si calme. Comme s'il cherchait à passer sur l'autre rive, mais moi je suis toujours là, immobile, stoïque, et seul .

Et vous, vous n'êtes plus.

Vous êtes partout et nul part à la fois.

Vous vous laissez porter par le vent, parfois je sentirai presque passer à côté de moi une jeune fille riant aux éclats, dansant dans l'herbe fraîche de la colline, parfois je verrai presque un balai filant à toutes allures, le conducteur me décochant un sourire sincère, parfois j'entendrai presque une réflexion taquine, sensée me remettre d'aplomb à l'approche des pleines lune ou un glapissement d'admiration, parfois ….

Mais je suis bien seul, assis sur ma colline, la mer la léchant de ses vagues, quelques mètres sous mes pieds ballant.

Et je me mets à fredonner, tout doucement, nostalgique, cette chanson, que j'ai toujours aimé, que j'ai toujours connue, ma mère ma la chantait si souvent, m'aidant à supporter toutes mes transformations, supporter la douleur qu'était, pardon, qu'est ma vie.

Vole vole petite aile

Ma douce, mon hirondelle

Va t'en loin, va t'en sereine

Qu'ici rien ne te retienne

Rejoins le ciel et l'éther

Laisse-nous laisse la terre

Quitte manteau de misère

Change d'univers

Je sens trois larmes, seulement et uniquement trois larmes. Cette chanson m'a toujours touché je ne sais pas vraiment pourquoi, mais je ne pleure pas pour ça, je ne pleure pas pour moi, je pleure pour vous. Mes trois seules larmes, une pour celui qui a franchi d'innombrables barrières pour moi, 16 ans que tu n'es plus et la douleur est toujours aussi vive.

Vole vole petite sœur

Vole mon ange, ma douleur

Quitte ton corps et nous laisse

Qu'enfin ta souffrance cesse

Va rejoindre l'autre rive

Celle des fleurs et des rires

Celle que tu voulais tant

Ta vie d'antan

Une pour toi, Lis, toi qui était comme une sœur, toi qui m'a aidé, soutenue, une fleur si belle qui dansait autour de moi, autour de nous, avec ton regard rempli d'amour, tes yeux posées sur James. Je ne croyait pas cela possible un amour comme celui là et pourtant….

Vole vole mon amour

Puisque le nôtre est trop lourd

Puisque rien ne te soulage

Vole à ton dernier voyage

Lâche tes heures épuisées

Vole, tu l'as pas volé

Deviens souffle, sois colombe

Pour t'envoler

Et une pour toi bien sûr, j'aimerai tant en verser plus, mais je ne peux pas, on m'a toujours dit que les loups n'avaient pas de larmes, et moi je suis un loup-garou, pensée au combien amère, je ne peux pas vous pleurer tous et encore moins toi, je ne peux pas vous laisser ce dernier hommage car je suis « ça », un loup fatigué de vivre, un loup seul.

Vole, vole petite flamme

Vole mon ange, mon âme

Quitte ta peau de misère

Va retrouver la lumière

Je me tais, le silence me pénètre, et le vent me caresse. Je sentirai presque les doigts fins de Lily sur ma joue.

Le soleil a disparu derrière l'autre rive, et moi je suis toujours là. Vous êtes parti sur l'autre rive vous aussi et moi je suis toujours là, moi qui aurai tout donné pour aller là-bas et ne plus être ce que je suis, puis, toujours moi qui aurai tout donner pour aller là-bas mais pour vous cette fois, car vous étiez ceux que je chérissais.

Quel ironie ! c'est moi qui me retrouve ici, sur cette terre et vous qui n'y êtes plus. J'en crierai presque de dépit si je n'étais pas si épuisé. Alors je ferme les yeux, m'allonge et sens, c'est tout ce que je peux faire, je reste là et je sens cette terre où je suis resté à votre place.

Tout doucement , sans bruit, un petit point blanc sort du feuillage des arbres avoisinants. Une petite silhouette aux ailes magnifiques, s'envolant vers les derniers rayons de soleil qui s'épuisent. Passant délicatement au-dessus de lui et laissant échapper une plume, qui tombe, épousant les courbes de l'air, en un jolie va et vient et atterrissant sur sa poitrine, Rémus les yeux fermés ne voient pas cette plume posée sur son cœur .


Merci

L'auteur promet de ne pas récidivé trop souvent:)

Au plaisir,

Divergood ;)