Voila une petit histoire qui m'est sorti de la tête cette après midi alors que je procrastinais.. OS

Je sais moi aussi je me demande comment une histoire comme ca a pu sortir de ma tête mais je l'écris en espérant qu'on la lira et en attendant d'écrire une autre fanfiction avec cette fois une Hermione comme on aime un Drago comme on l'aime encore plus =)

Merci beaucoup et dit moi ce que vous en pensez parce que j'innove de ce coté la!


Ce n'est qu'un jeu, Malefoy


Depuis que Harry et Ron avait été tué, Hermione n'était plus Hermione. A Poudlard, personne ne la reconnaissait, personne n'osait l'approchait.
Elle n'était que le fantôme de celle que les autres gryffondors avaient tant apprécié. Elle s'était enfermé dans sa propre prison, se refusant le bonheur, se refusant ce que ces deux amis ne connaîtraient jamais
Doucement, elle s'était enfoncé dans un mal dont elle ne ressortirait jamais. Attirante, impudente, et provocante on n'aurait presque pu la croire Serpentard si cette immense tristesse dans ces yeux n'avait pas été la..

Elle se donnait l'image d'une femme forte, que personne ne pouvait atteindre, repoussant les garçons, ou les utilisant comme bon lui semblait, mais elle s'était faîte esclave.. Enfermée dans sa propre tristesse, s'imaginant ne pas avoir le droit d'être heureuse ou d'espérer.
Son cœur déchiré par tant de blessures, de haine et de chagrin ne guérirait jamais, alors à quoi bon, pensait-elle.
Elle ne vivait plus, mais survivait. Un an, c'était tout ce qu'il lui restait à tenir à Poudlard. Puis elle pourrait s'en aller, pour toujours. Ces lieux qu'elles haïssaient à présent alors qu'ils avaient été sa propre maison, son foyer. Chaque regard qu'elle posait sur les murs ne faisait que lui rappeler les merveilleux souvenirs maintenant douloureux de ce château..

Elle s'interdisait d'y penser, de penser à leurs prénoms, à leurs souvenirs. S'ils la voyaient…, elle avait honte, mais n'avait plus la force de combattre, de se redresser, d'espérer. Elle était vide, vide de tout, plus de sentiments, plus d'amour, plus de rien, personne ne savait vraiment se qui se passait vraiment à l'intérieur. Chaque jour, l'un après l'autre, elle s'efforçait de garder un masque, grâce au peu de contenance qu'il lui restait, alors qu'elle sombrait, plus noire que jamais. Elle s'était faite une carapace que personne n'avait réussi à percer. Et pourtant…


Le blond regardait la Gryffondor. Ce n'était pas la première qu'il se surprenait à se demander ce qu'elle pensait. Lui qui avant, avait eu le pouvoir de déchiffrer chacune des expressions de son visage tant il avait été facile de lire en elle. Mais c'était avant.
Hermione n'était plus Hermione. Tout comme lui-même n'était plus le grand Drago Malefoy.

Il était vide, elle était vide.
Elle gardait un masque, lui aussi.

Il ne pouvait s'empêcher de la détester encore plus, sachant qu'au fond elle vivait le même enfer que lui.
Il ne pouvait s'empêcher de la détester encore plus, en voyant à quelle point elle l'ignorait.

Ils ne s'étaient plus jamais adressés la parole, ne serait-ce que pour la traiter de sang de bourbe et elle de sale con. Et il détestait se faire ignorer de la sorte. On ne l'ignorait pas. Lui, le grand Sperpentard aux yeux métalliques, celui a qui aucune fille n'avait encore jamais résister, sauf elle.
Il avait vu jour après jour des garçons défiler dans sa chambre de préfete, ne pouvant croire que elle, Hermione Granger, s'était abaissée au même niveau que lui. Elle devait être tomber bien bas.
Mais lui aussi, pensa-t-il, pour avoir oser penser une seconde qu'elle était à son niveau.
Chaque jour, le Serpentard la détestait encore plus. Elle, qui jamais ne lui jetait un regard. L'ego de Malefoy en prenait un coup.
Dans ses yeux autre fois remplis de haine et de feu, Malefoy n'y voyait plus que désespoir et l'ennui.

Etait-ce pour se prouver à elle même qu'elle était capable de rester en vie, ou juste par pur plaisir qu'Hermione agissait ainsi ? Aussi noir que Drago l'était, il ne pouvait s'empêchait de se poser des questions sur le comportement de la gryffondor, et depuis cette année ou ils partageaient les même appartements, elle en était presque devenu une obsession.

Il ne pouvait s'y résoudre, mais cette sang de bourbe l'attirait. Elle qui avait tant changé, elle qui maintenant ne jurait plus que par la décadence. Il n'était pas le seul à ne plus la reconnaître. Mais alors que depuis bien longtemps, la majorité ne s'acharnait plus à essayer de l'aider, lui, Malefoy, s'entêtait à comprendre ce qui se passait dans la tête de la jeune fille.. Il détéstait de pas comprendre, ne pas posséder, ne pas avoir le dessus, ne pas se sentir supérieur.


Un jour, alors qu'elle rentrait dans leurs appartements, elle vit Malefoy qui la scrutait des yeux. Elle n'y prêta pas attention, monta dans sa chambre, s'enferma. Comme à son habitude. Elle n'arrivait même plus à se rappeler la dernière fois qu'elle avait souri.

Et Malefoy, pourquoi était-il la ? Ce n'était pas son habitude, il devrait être en train de s'occuper d'une fille dans son lit, mais non, il avait été la, à la regarder. Elle le détestait plus que tous les autres, mais pourtant, elle se fut obligé d'admettre que le regard du blond lui avait donné un frisson. Ce gris si profond qu'elle ne comprenait pas. Malefoy était l'une des rares personnes dont elle ne comprenait pas le fonctionnement. Pour ces 2 raisons, elle le détestait encore plus.
Elle le détestait tellement, comme si toute sa colère se répandait sur lui, comme si elle avait besoin de lui pour se morfondre encore plus. Elle se détestait, elle détestait cette idée qu'il soit comme un exutoire pour elle. Mais à qui pouvait-elle se confier sur le sujet, maintenant que tous le monde était mort et qu'elle s'était elle même isolée des autres.

Aussi profondément qu'elle le détestait, Hermione s'amusait pourtant de voir à quel point le Serpentard la détestait elle aussi. Chaque regard qu'ils se lançaient n'étant qu'une insulte muette. Elle savait très bien la haine qui poussait Malefoy à la détester, car même si à ses yeux elle n'était qu'une sang de bourbe, il la détestait aussi parce qu'elle ne lui prêtait aucune attention. Et ca, de par son trop grand orgueil, c'était son point faible.

La regard de la jeune fille s'éclaircit d'une lueur, elle voulait faire du mal a Drago, à ce fils de Mangemorts, à ce connard qui avait tout gâché.


Un jeu, rien qu'un stupide jeu, pensa-t-il. Tout était arrivé trop vite.

Cette sale gryffondor, il aurait tellement voulu lui faire du mal. Mais était-ce seulement encore possible ? C'était l'une des rares personnes sur qui il ne pouvait s'acharner, car cette fille avait été tellement démolie qu'il ne pouvait la détruire encore plus…

Plusieurs fois maintenant déjà, il l'avait surprise à le regarder, elle qui s'était pourtant foutu de lui jour après jour.
A quoi s'amusait-elle ?
Mais autant il la haïssait, autant ses yeux le transperçaient. Il ne voulait se l'admettre, mais il sentait qu'après chacun de ses regards, il se mettait à se demander quand serait le prochain.

Il se devait de lui rendre la pareille. De trouver sa faiblesse à elle, derrière son masque si dur.

Alors jours après jours, puis semaines après semaines, la lionne et le serpent s'échangèrent des regards, évitèrent celui de l'autre, comme un jeu dément. C'était devenu leur jeu, une chasse. C'était à celui qui ferait baisser le regard de l'autre en premier. Deux âmes égarées qui jouaient au chat et à la souris. Triste spectacle, que cependant personne n'avait remarqué.

Le jeune homme ne pu s'empêcher de penser que, aussi différente qu'elle pouvait être, elle n'avait absolument rien perdue de son intelligence, sinon pourquoi s'amuserait-elle à l'énerver, et comment aurait-elle trouver ce qu'il détestait le plus, se faire ignorer d'abord, et maintenant, ca..

Quand allaient se regarder la prochaine fois ? Se croiser ?

C'était devenue plus qu'un jeu, chacun le savait.

Pourtant lorsqu'ils rentraient le soir, ils ne faisaient que s'éviter encore et toujours, en y mettant fin que pour mieux recommencer le lendemain.


Bientôt plus que des regards, ce fut des mains qui se touchèrent furtivement dans les couloirs, sous le regard de tout le monde, personne ne les voyaient. Ils étaient invisibles, personne ne s'intéressant plus à eux depuis longtemps. Eux seuls savaient à quoi ils se mesuraient, et quels étaient les dangers de ces échanges de plus en plus fréquents…

Cependant, Malefoy sentait au fond de lui que plus les semaines s'écoulaient, et plus il en voulait. Cette foutu gryffondor se mit à l'agacer encore plus. Elle se payait sa tête, le laissant toujours sur sa fin, le laissant espérer chaque fois un peu plus. Qui était elle pour se permettre de tels affronts? Qui avait eu le droit auparavant d'avoir un tel pouvoir sur lui ? Personne.. Il se l'interdisait, cette sale sang de bourbe, elle allait lui faire perdre son masque, lui qui tenait tant à ne refléter aucune émotions. Il devait prendre le dessus, faire en sorte de la déstabiliser elle. Il la haïssait, elle était diaboliquement belle.

La lionne l'avait aussi senti. Le blond en voulait plus. Alors pour elle, le jeu reprit de plus belle. Les regards encore plus haineux, lui qui la regardait, lui qui en demandait pourtant encore plus. Elle ne pouvait que s'y résoudre, sentant qu'elle en avait besoin.

En errant dans un couloir désert un jour, elle l'avait croisé, et une fois qu'il fut passer devant elle, elle se surprit à esquisser un sourire en coin. Le premier depuis … longtemps.

Intéressant, et inquiétant. Doucement et discrètement, ce jeu sortait les deux sorciers de leur ennui et leur douleur, sans qu'aucun ne s'en rendent compte.

Bientôt, ils ne pourraient plus s'ignorer, même plus dans leurs appartements. Ils le savaient. Leur envie s'était faire encore plus grande, chacun s'était rendu compte, doucement et avec horreur, qu'ils vivaient le même enfer, et que lentement, leurs gamineries leur donnaient goût à faire quelque chose.


Un soir, alors qu'elle remontait dans la salle commune de ses appartements de préfets, elle le vit, la juste devant la porte, embrassant une serdaigle sans aucun sentiment, aucune douceur, aucun intérêt.

Et ce fut elle qu'il regarda, le regard plein de haine et de victoire, tout en continuant d'embrasser l'autre pauvre fille..

Elle ressentait soudain quelque chose d'étrange, ce demandant ce que c'était. Puis elle réalisa. C'était son cœur. Lui qui s'était endormie depuis si longtemps pour ne plus sentir la douleur, venait de se réveiller. C'était la colère. Elle qui n'avait plus ressenti que de l'indifférence, a ce moment la, elle avait tellement voulu mettre une claque à ce sale prétentieux, réalisant qu'il s'était foutu d'elle autant qu'elle s'était foutu de lui. Elle le haït encore plus. Pourquoi fallait que ce soit lui, cet être ignoble mais tellement beau, qui lui fasse endurer tout cela. Les rôles s'inversaient, elle se le refusait. Malfoy était un adversaire de taille.

Elle passa devant eux, non sans lancer un regard de colère au blond, puis s'enferma de nouveau dans sa chambre sans un mot. Il l'avait eue.

Le Serpentard lui, renvoya la serdaigle, dès que la gryffondor disparut et se mit à sourire, bêtement. Elle ne l'avait pas ignorer cette fois ci, et loin de là. Il aurait voulu crier victoire, il l'avait eu. Pourtant, étrangement, il n'en tira cette fois aucune satisfaction. Il se demanda ce qu'elle pensait en ce moment même. S'il savait.

Ce même soir pour la première fois depuis longtemps, la gryffondor sortit de sa chambre avant l'heure du souper. Un sourire en coin sur les lèvres. Une idée maléfique lui avait traverser l'esprit.
Sans surprise, elle trouva Malefoy dans leur salle commune, assis dans le grand fauteuil. Il la regarda avec étonnement, se demandant ce qu'elle venait faire. Il l'observa descendre les quelques marches, doucement, et ne put s'empêcher de remarquer à quel point elle pouvait lui faire de l'effet.

Non. Personne ne faisait de l'effet à Malfoy, c'est lui qui en faisait, se reprit-il.

- Qu'est ce que tu fous ici Granger, claqua-t-il d'un ton qu'il voulait froid pour ne rien laisser paraître tout en se levant du fauteuil.

Elle le regarda sans répondre, et il eu un frisson. Il connaissait ce regard, c'était celui du chat, et il était la souris.

La lionne s'approcha de lui, tout près, arrivé devant lui, elle se pencha jusqu'a ce qu'il sente son souffle. Elle le regarda, des flammes brillant dans ses yeux. Et sans prévenir, elle l'embrassa.

Un baiser fougueux plein de haine, et de désir refoulé depuis bien longtemps, auquel le jeune sorcier répondit avec autant de fougue. Il passa ses mains sur sa nuque, dans ses boucles brunes. Elle passa une main sous son tee-shirt, sentant la peau du serpent qui brûlait. Il laissait échapper un frisson. Ils s'embrassaient passionnément, comme si chacun des deux retrouvait une ardeur qu'ils avaient perdu depuis longtemps. L'atmosphère était électrisante, ..

Malfoy se laisse retomber doucement sur le canapé, la gryffondor le suivit. Elle était maintenant à califourchon au dessus de lui, toujours aussi ardente. Le blond en voulait encore plus, la brune était magnifique, brutal et douce à la fois.

Il jubilait, il l'avait enfin attraper, elle était même venue se rendre.

Elle jubilait, elle avait eu, misérablement eu, il allait devoir se rendre.

Car, alors qu'il entreprit d'enlever quelques boutons de son chemisier sans pouvoir se retenir plus longtemps, elle s'arrêta soudain, une lueur de victoire dans les yeux . Toujours assise sur lui, elle le regarda droit dans les yeux.
Il en frissonna, de désir et d'incompréhension. Pourquoi s'arretait-elle en si bon chemin..

- Tu croyais m'avoir Malefoy, n'est ce pas ? lanca la jeune fille, tout bas. Tu croyais que j'avais céder à la tentation qui m'ordonnait de tomber dans tes bras ? Laisse moi te donner un conseil, ne sous estime jamais tes adversaires.

Elle se leva doucement, savourant cette douce vengeance, tout en sachant que cela n'était qu'une bataille qu'elle gagnait dans la guerre qu'il se lançait… et elle descendit, reboutonnant son chemisier, dans la grande salle. Sans se retourner.

Elle en avait voulu encore sans pour autant avoir voulu céder, même si elle avait failli ne jamais s'arrêter. Elle se mordit la langue, ce jeu était dangereux, elle avait failli s'y perdre. Personne jamais ne l'avait embrasser comme ça, elle n'avait jamais ressenti autant de désir, de chaleur… elle avait l'impression de sombrer un peu moins, comme si elle s'accrochait à ce jeu d'adolescent pour ne plus tomber. Mais elle avait failli céder. Elle se le répétait sans cesse. Peut être était-elle moins forte qu'elle ne le pensait. Peut être que les règles du jeu leur échappaient à tous les deux..

Il la détestait, la haïssait, lui en voulait, aurait voulu lui faire mal, la voir souffrir, la frapper, l'humilier... comme osait-elle, cette sale sang de bourbe! Pourtant, il se détestait tout autant en cet instant. Comment avait-il baisser sa garde à ce point, se laisser aller à ce baiser, n'en voulant que plus encore..
Mais il ne pouvait qu'admettre qu'elle ne manquait pas d'air, ni de formes, ni d'expérience, ni de charme, ni de ..

Il se donna un claque mentale.

- Bon sang elle joue avec toi Malefoy ! N'oublie pas que ce n'est plus la même… Maintenant ce doit être toi le chat, et elle, la souris … se murmura-t-il.

Sans s'en rendre compte, les deux ennemis sortaient doucement de leur enfer personnel.

Sans s'en rendre compte, tout devenait bien plus qu'un simple jeu.

Sans s'en rendre compte, ils s'attiraient irrévocablement, tout comme ils se détestaient.


alors alors? ( petits yeux d'auteur qui pleurent )
vos impressions?
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