Hello tout le monde ! Ca y est, je me suis enfin lancée dans le grand bain ! Ceci est ma première Fanfiction sur cette merveilleuse pépite qu'est SHERLOCK alors ne m'égorgez pas !
Je ne possède ni SHERLOCK, ni Benedict Cumberbatch, ni la BBC... A mon grand regret !
Je me souviendrais toute ma vie de ce jour où ma relation avec mon meilleur ami fut bouleversée à jamais. Depuis deux semaines à peu près, Sherlock s'ennuyait à mourir, n'ayant pas de nouvelle enquête et j'avais dû enfermer mon Browning dans un tiroir à clé dans ma chambre pour éviter que ce cher détective consultant ne s'en prenne au mur. Evidemment, le grand Sherlock Holmes s'indigna de mon geste puisqu'il lui ôtait une forme de distraction et il ne m'avait pas adressé la parole pendant six jours. Il restait toute la journée étalé sur le canapé à végéter et à hurler son ennui à qui veuille bien l'entendre.
C'est pourquoi je sursautai lorsque mon cher colocataire se tourna légèrement pour me fixer du regard et parla pour la première fois de la journée.
- John ? Tu aimes les enfants ?
- Bien sûr, pourquoi ?
- Mycroft nous dépose sa... fille dans quelques minutes. Il la récupère demain après-midi.
Je faillis m'étrangler avec mon café, tant j'étais surpris par la réponse du détective consultant. Mycroft, père ? LE Mycroft Holmes ? Le Gouvernement Britannique en personne ?
- Pardon ? Depuis quand est-ce que ton frère a une fille ?
- J'avais oublié de te le dire, désolé. Mycroft est divorcé depuis deux ans maintenant. Et il est toujours terriblement épris de son ex-femme. C'est pour ça qu'il a pris autant de poids. Ma chère petite... nièce s'appelle Amélie, elle a cinq ans dans trois mois et elle se prépare à entrer à l'école primaire pour la rentrée prochaine. C'est une petite fille vraiment intelligente, John. Elle a bien héritée des Holmes, pour ça. Pour le reste, ça vient de sa mère. Helen et Mycroft étaient mariés pendant plus de dix ans. Helen a finit par ne plus le supporter, elle aussi.
- Waouh... Ton frère a un enfant...
- Je sais. J'ai bien cru que Lestrade allait faire un arrêt cardiaque quand je lui ai dis. Au fait, ça ne te dérange pas si Amélie vient ici ?
- Bien sûr que non, penses-tu, mais elle va dormir où ? Oh, il faut que j'aille chez Tesco alors, acheter à manger pour le petit-déjeuner et le déjeuner demain.
- Elle prendra mon lit. Je prendrais le canapé. Mais de toute façon, l'enquête est bien trop prenante pour que je puisse me permettre de dormir.
- Sherlock... Combien de fois devrais-je te répéter que sans une bonne nuit de sommeil, ton cerveau fonctionne plus lentement et moins bien à cause de la fatigue ?
Avant que mon ami ne puisse répondre, on toqua tout doucement à la porte. Mon célèbre colocataire bondit du sofa et se précipita pour aller ouvrir.
Je crus avoir une mini attaque lorsque Sherlock prit la fillette qui attendait devant la porte dans ses bras. Amélie, puisque ce devait être elle, rit aux éclats et déposa un gros bisou sur la joue pâle du détective qui sourit. Mycroft se tenait derrière, un petit sac violet dans les mains, une expression étrange sur le visage. J'aurais juré y voir de la jalousie. Sherlock serra sa nièce dans ses bras puis la laissa redescendre.
- Tonton ! J'suis trop contente de te voir !
- Moi aussi, je suis ravi que tu sois là. Ma chérie, le bloc de glace qui t'élève t'a bien dit que tu restes dormir ici ?
- Oui ! J'ai trop hâte ! J'vais dormir chez Tonton ! J'ai même emmené Teddy avec !
- C'est super. Viens, ma chérie, entre.
J'étais plus qu'agréablement surpris par l'affection que Sherlock montrait à sa nièce. Jamais il ne m'avait semblé aussi souriant avec quelqu'un, même avec moi qui était plus proche de lui que quiconque. Ses yeux gris pétillaient et pour une fois, ce n'était pas dû à la présence d'une certaine Molly Hooper ou à la complexité d'une enquête. Mycroft me serra vigoureusement la main, me scannant une fois de plus de la tête aux pieds. J'étais surpris par la ressemblance frappante entre Amélie et Sherlock.
La fillette avait comme mon ami des cheveux foncés et bouclés, agrémentés de magnifiques yeux gris. Je trouvais la ressemblance si évidente que c'en était presque suspect. La nièce de mon ami portait une belle petite robe rose et un manteau noir. Elle hésita un peu en s'apercevant de ma présence. Je m'avançais et décidais de la mettre en confiance puis lui fis la bise.
- Bonjour, Amélie ! Je suis le docteur John Watson. Tu sais, l'ami de ton tonton.
- Oui. Bonjour m'sieur John. Maman me lit toujours vos histoires, le soir. Elle dit toujours que vous écrivez aussi bien que Jane Austen mais je sais pas du tout qui c'est.
- C'est très gentil, merci. Tu peux me tutoyer, tu sais.
- D'accord, m'sieur.
- Et appelle-moi simplement ''John''. On m'a dit que tu vas avoir cinq ans ?
- Oui ! Mon anniversaire, c'est le 6 janvier, comme Tonton ! Et toi ?
- Le 14 avril. C'est drôle que tu sois née le même jour que Sherlock.
- Maman dit que c'était le destin.
Je trouvais immédiatement la fillette adorable. Je comprenais bien pourquoi mon ami d'ordinaire si froid lui accordait tant d'amour. Je m'imaginais qu'avec ce sourire et un tel regard, Amélie ferait sûrement des ravages auprès des garçons, plus tard. Mycroft tendit à Sherlock le petit sac violet avant de s'accroupir, un peu difficilement, devant la petite.
- Ma fille, j'aimerais que tu me promettes d'être sage avec ton oncle et John. Tu me feras également tes devoirs ce soir, je ne veux pas que tu y passes tes vacances. Promets-moi aussi que tu mangeras ce qu'il y aura dans l'assiette sans faire d'histoires et que tu iras te coucher à l'heure que t'indiqueras John et non celle que te dira Sherlock.
- J'te le promets.
- Très bien. Maintenant... John, je vous fais confiance. Je pense bien que vous n'enverrez pas Amélie se coucher trop tard. Elle ne fait aucune allergie et aime manger à peu près de tout. Si elle fait toute une histoire pour quelque chose, laissez la bouder. J'ai pris soin de placer ses quelques affaires de classe dans son sac pour qu'elle puisse faire ses devoirs, ainsi que son pyjama, ses affaires de toilette et son ours Teddy.
- D'accord. Ne vous en faites pas, Amélie est entre de bonnes mains !
- Quant à toi, petit frère... Je t'interdis catégoriquement de lui montrer tes expériences. J'ai eu assez de dégâts dans mon appartement lorsqu'elle a appris, évidemment de nulle part, que le soda et certains bonbons font une réaction chimique pseudo-hilarante.
Je restais un moment sans voix. Je ne savais pas si je devais être flatté que Mycroft me fasse confiance avec sa propre fille ou si je devais être énervé vu l'évidente hésitation que le Gouvernement Britannique avait à laisser Amélie en compagnie de Sherlock. Le génie n'allait pas tuer sa nièce ! Surtout pas lorsqu'il l'appelait "ma chérie" !
- Mycroft, tu devrais partir maintenant. Tu n'aimerais pas arriver en retard à Paris, si ?
Le ''gouvernement britannique'' fit un instant la moue puis il déposa très vite un baiser sur la joue de sa fille avant de se redresser et de nous serrer la main. Ses yeux passèrent rapidement d'Amélie à Sherlock, son visage à nouveau teinté de jalousie. Enfin, Mycroft sortit en fermant la porte.
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