Bonjour ou bonsoir à tous ^^
Voila un nouveau scénario auquel j'ai pensé un soir. Dur de trouver un bon scénar avec toutes ces fanfictions ! Mais en voila un nouveau =) En espérant qu'il vous plaise et puis surtout qu'il ne va pas vous ennuyez dès le premier chapitre ^^' Bonne lecture =)
Chapitre 1 :
Harry était appuyé contre le mur en pierre du couloir, regardant vaguement les élèves passaient devant lui. Hermione et Ron, à côté de lui, semblaient se moquer de lui, puisqu'il se trouvait à côté d'eux et qu'ils ne cessaient de s'embrasser. Le brun avait été heureux d'apprendre qu'ils avaient enfin décidé de se mettre ensemble mais maintenant il commençait à regretter l'époque où son meilleur ami avait peur de parler de tous ses sentiments à Hermione et où il pouvait passer du temps avec eux sans avoir l'impression permanente de devoir tenir la chandelle. Passer ses récréations à côté d'eux n'avaient plus rien de divertissant. Le Gryffondor aurait pu aller avec ses autres amis mais ils partaient tous rejoindre leurs conquêtes du moment et au final il se retrouvait dans la même situation. Harry commençait à se sentir seul. Même Malfoy qui, avant adorait leurs joutes verbales et tenait à l'affronter à chaque pause, ne se préoccupait plus de lui. Il préférait être avec Pansy Parkinson, sa future fiancée et épouse selon la rumeur. Celle-ci était devenue une fille charmante. Des cheveux noirs coupés au carré, retombant doucement sur ses épaules, ils semblaient aussi doux que de la soie. Son visage s'était un peu arrondi, cassant cette mâchoire carrée qui lui faisait ressembler à un pitbull prêt à mordre. Elle avait aussi un corps sublime ! Une déesse... Tout à fait le genre de Malfoy. Mais voilà, malgré sa beauté, Harry lui en voulait de lui avoir piqué le blond. Sa seule source d'amusement dans cet établissement depuis que ses amis avaient décidé d'avoir LA meilleur vie sexuelle de tout Poudlard !
La guerre avait permis à pas mal de personnes de faire la paix, ainsi la plus tard des Gryffondor et des Serpentard étaient devenus amis. La maison de Salazar, que tout le monde pensait voir du côté de Lord Voldemort, avait en fait combattu du côté de l'Ordre ou, pour certain, avaient simplement pris la fuite. Cela dit, personne n'avait gardé rancœur envers eux. Il était normal en temps de guerre de vouloir partir loin des champs de batailles. Harry lui même aurai préféré fuir. Il n'avait jamais voulu être le grand sauveur de l'humanité pourtant c'est ce qu'on avait fait de lui et ce depuis sa naissance. Enfin aujourd'hui tout était fini. Il avait réussi à tuer Lord Voldemort après un duel acharné. Ce fut l'un des plus beaux jours de sa vie mais aussi l'un des plus cours. Son corps n'avait pas supporté le trop plein de magie qu'Harry avait du utiliser. Le Gryffondor avait donc du séjourné deux mois entier à St Mangouste. Cet hôpital était aussi ennuyeux que Poudlard à l'heure actuelle.
Harry poussa un soupir à fendre l'âme, mais bien sûr ni Ron ni Hermione ne l'entendirent. Il les fixa un instant avant de se saisir de son sac et de partir en direction de la bibliothèque. Dehors, la température était trop froide pour pouvoir aller s'installer dans le parc et la bibliothèque était l'un des lieux où se trouvait le moins d'amoureux. Il fallait dire que la bibliothécaire menait une guerre acharnée contre eux : « La bibliothèque est un lieu pour travailler pas pour se bécoter contre une étagère ! » Autant dire qu'ils avaient vite fait de se retrouver dehors. Le Gryffondor entra dans la grande salle et se dirigea vers une table dans un coin tranquille où il serait seul et surtout où ses amis ne le trouveront pas. Ce n'était pas la peine qu'encore une fois Ron et Hermione viennent lui présenter des excuses parce qu'ils n'avaient pas assez fait attention à lui. L'amour rend idiot ! Pensait Harry à chaque fois qu'il se retrouvait dans cette situation. Même si il était bien caché de ses amis, apparemment pas assez de ses ennemies. A peine eut-il le temps de sortir son livre de divination pour rédiger un devoir bidon que Malfoy et Pansy firent leurs apparitions.
Le Gryffondor n'était pas du genre à être choquer pour un rien mais là il y avait de quoi. Le blond avait poussé sa copine contre une étagère et parcourait son cou à l'aide de ses lèvres et de sa langue tandis que sa main s'aventurait déjà sous sa jupe. Pansy quand à elle avait les yeux fermés et un petit rire amusé sortait de sa bouche.
« -Draco pas là, tu veux qu'on se fasse virer par l'autre folle !
-Ne trouves-tu pas ça plus excitant ? Moi j'adore.
-Elle risque de faire un arrêt cardiaque en nous voyant... Draco je crois qu'il y a un problème.
-Hum ? »
Le blond cessa de caresser le corps de la brune et releva les yeux vers les siens. Pansy fixait apparemment quelque chose derrière lui. Malfoy se retourna pour tomber face à Potter. Même s'ils ne s'adressaient plus la parole il fallait toujours qu'il lui cause des problèmes ce satané Sauveur. Depuis qu'il était avec Pansy, le Serpentard ne pouvait plus accordait la même importance au brun. Sa copine ne supportait pas de voir son petit ami réagir plus facilement aux sarcasmes du balafré plutôt qu'à elle. Le Gryffondor avait une place beaucoup trop importante pour Draco et il était hors de question que cela reste comme ça. Pansy voulait être la seule qui obsédait Malfoy. Mais au sourire moqueur qu'affichait celui-ci, elle était sûre que ça n'allait pas être aussi simple. Jusqu'ici, elle avait réussis à s'accaparer le blond au point qu'il ne puisse plus s'occuper de Potter, mais cette fois, il y avait un souci dans son plan.
« -Potty, je pensais qu'à cause de ton cerveau ramollis tu ne savais pas lire.
-Et moi je pensais que les fouines et les belettes ne pouvaient pas s'accouplaient.
-Serai tu jaloux Potter ? Après tout, personne ne s'est encore intéressé à toi. Ou alors ta laideur les fait fuir.
-Je préfère être seul que mal accompagné si tu vois ce que je veux dire. »
Malfoy fixa Harry dangereusement, de toute évidence, celle qui se sentait le plus insultée ici, c'était Pansy. La jeune femme devait encaisser les insultes du balafré sans pouvoir y répondre, car si jamais elle venait s'interposer entre Draco et lui, elle risquait de mettre fin à son couple. Cependant, elle attendrait le moment propice où elle sera seule avec lui pour régler ses comptes, parole de Parkinson ! Les deux jeunes hommes continuaient à s'insulter, et cela aurait pu durer des heures si la belette et sa petite amie n'étaient pas arrivés.
« -Harry nous te cherchions partout ! Pourquoi es-tu parti sans rien dire ?
-Oh Potter, comme c'est touchant ! Ta mère a enfin réussis à te retrouver... »
S'il y a bien une chose que Ron avait retenu de son meilleur ami, c'est qu'il détestait qu'on parle de ses parents. Normal sans doute, vu sa situation, mais dans ces cas là, il se montrait toujours très agressif, même avec ses amis et ça avait empiré avec la guerre où tout le monde se permettait de lui dire que ses parents étaient des gens très bien, qu'il aurait du les connaître, que ce n'était pas normal pour un enfant si jeune de devenir orphelin... Harry n'avait pas apprécié du tout, il n'avait rien dit pour ne vexer personne, mais maintenant ce n'était plus le cas. Et Malfoy avait osé faire allusion à sa mère, Ron était persuadé que ça allait dégénérer. Il se plaça immédiatement entre la fouine et son meilleur ami qui venait de se lever furieux.
« -Il n'en vaut pas la peine Harry !
-Tu as raison Ron, après tout ce n'est que le fils d'un Mangemort et d'une femme aux capacités mentales réduites. »
Malfoy crispa la mâchoire. Cet raclure avait osé insulter clairement ses parents et devant lui. Certes il n'appréciait pas du tout le choix qu'avait fait son père de participer à la guerre du côté de Lord Voldemort mais sa mère, il n'avait pas le droit ! Elle s'était sacrifiée pour sauver son fils d'une mort certaine. Voldemort l'avait torturé de nombreuses fois, mais jamais elle ne céda. Narcissa avait gardé la tête haute et cette lueur d'insolence brillait toujours dans son regard. C'est sans doute cela qui a causé sa perte. Les sorts devenaient de plus en plus durs, à supporter et quand la guerre fut finie et que Draco pu enfin retrouver sa mère, celle-ci n'avait plus de raison. Son esprit avait préféré sombrer dans un monde utopique qu'elle s'était créée plutôt que d'affronter la réalité. Narcissa était à St Mangouste, dans la section psychiatrique, elle ne reconnaissait plus son fils et ignorait jusqu'à l'existence de son mari.
« -Blessé Malfoy ? »
Le Serpentard voulu se jeter sur lui, tant pis si c'était une façon bien Moldu de se battre. De toute façon la magie ne lui avait rien apporté de bon, il avait tout perdu à cause d'elle. Pansy l'arrêta cependant dans son geste. La jeune femme brune se positionna face à lui et lui adressa un regard sévère, les mains sur les hanches, elle paraissait dangereuse ainsi. Draco la regarda à son tour, surpris d'un tel revirement puis compris ce qu'elle voulait lui faire saisir. N'avait-elle pas été assez claire sur le sujet : « N'approche plus Potter, ou bien nous deux se sera finis, et je me tacherai personnellement, pour que plus aucune âme vivante dans cet univers ne soit intéressée par ta personne... » Pansy était une fille capable du meilleur comme du pire, et Draco savait qu'elle tenait toujours parole. Briser son couple ne lui faisait pas peur, il n'en éprouvera sans doute que très peu de regrets, mais avoir une mauvaise réputation était autre chose. Il inspira profondément, essayant de retrouver son calme, mais la tache fut plus difficile à effectuer que d'ordinaire. Potter avait réussis à le mettre en rage. Le blond le fixa de façon très menaçante puis fit demi-tour pour quitter la bibliothèque.
« -Vous deux, dégagez ! J'ai besoin de parler à Potter en privé.
-Tu te prends pour qui Parkinson ? Tu crois peut être pouvoir nous dicter nos faits et gestes sans que cela nous…
-Weasley, j'ai dit dehors ! Je n'ai pas toute ma journée, je ne vais pas non plus tuer votre ami ! Il est stupide de ma part de faire ça dans un lieu avec autant de témoin… »
Harry ne fit aucun commentaire. En fait depuis le départ du blond il n'avait plus rien dit. Quel intérêt, celui-ci semblait se moquer totalement de lui. Il avait suffit que sa copine s'interpose pour que Malfoy abandonne. L'amour ne lui réussissait pas de toute évidence. Sa meilleure amie jeta un regard inquiet dans sa direction, tandis que son petit ami criait à nouveau sur la Serpentard. Le Gryffondor trouvait par moment un peu lourd ce besoin qu'ils avaient de vouloir le protéger en permanence. C'est vrai que Parkinson mentait, il connaissait sa réputation, rien ne l'arrêtait. Mais était-elle vraiment capable d'essayer de le tuer ? Lord Parkinson… Ca sonnait beaucoup moins bien que Lord Voldemort quand même. Harry envoya un petit sourire rassurant à Hermione qui hésita un petit moment avant de se saisir du bras de Ron pour les amener vers la sortie. Dès qu'ils ne furent plus dans son champs de vision, le sourire du brun disparu aussi rapidement qu'il était apparu.
Parkinson se tourna vers lui. Son visage semblait être devenu aussi hideux qu'il avait été quelques années auparavant. Sans doute la rage qui tirait ses traits. Harry du retenir un sourire moqueur pour ne pas attisait ce feu ardant un peu plus. En fait toute cette situation l'ennuyait. Il ne voulait pas Parkinson, mais son copain. Il voulait Malfoy…
« -Ne l'approche plus.
-Malfoy sait se défendre tout seul il me semble.
-Cela n'a rien avoir. Je ne veux pas que tu débarques dans notre relation et briser tout ça ! »
Le Gryffondor s'attendait à presque tout, mais pas à ça. Depuis quand avait-il le pouvoir de briser les liens que Malfoy construisait avec d'autres personnes. La brune lui racontait des salades, elle se moquait de lui !
« -Ton avis je m'en tape Parkinson. Je veux Draco, que ça te déplaise ou non !
-Draco ? Depuis quand l'appelles tu par son prénom ? Tu espères quoi de lui Potter ? De l'amitié ? Peut être même de l'amour que tu n'as jamais eu de la part de tes parents ! Mais ce n'est pas possible ! Je suis la seule qu'il aime. Personne d'autre n'a le droit de posséder son cœur ! Tu m'as bien comprise ! »
Harry ne comprenait plus grand chose. La Serpentard ne savait plus ce qu'elle disait. A aucun moment il n'avait pensé à Malfoy comme à un ami ou à une sorte de… parent ? Quelle horreur ! Il reteint un haut le cœur. Cette idée était la plus absurde et la plus dégoutante qu'il est entendu ! Jamais il n'avait espéré de telles relations. Se trouver de nouveaux parents, quelle idioties ! Alors pourquoi était-il si en colère ? Avait-elle raison en disant ça ? La seule personne qui avait réussis à le mettre dans une telle rage avait été Lord Voldemort durant leur combat final. Pansy aurait pu s'en vanter. Cependant la jeune femme se rendit compte qu'elle ne pourrait pas profiter de ce plaisir. Depuis son retour à Poudlard, elle avait commis une erreur. Potter n'était plus le même. Potter possédait une magie très puissante, mais qu'il ne contrôlait pas. Et maintenant il était un peu tard pour s'en apercevoir. Une aura rougeâtre avait entouré le Gryffondor, de là où elle se trouvait, elle pouvait ressentir la puissance qu'il dégageait. La jeune femme avait peur. Avant qu'elle ne puisse crier à l'aide, sa vue devint noir et elle senti son corps tomber lourdement sur le sol telle une pierre.
