Hello !
Comme promis voici une nouvelle fiction sur Chérik ! Rien ne m'appartient.
Merci encore à ma Bêta !
Bonne lecture !
Charles Xavier était nerveux. Pas le genre de nervosité saine, qui booste les sens et donne de l'énergie. Non, l'autre nervosité, celle qui fait dire ou faire n'importe quoi, celle qui donne les mains moites, celle qui vous donne la gorge sèche et l'air idiot. Charles était dans cet état-là. Il venait d'être embauché par la CIA, chose formidable en soit pour un jeune diplômé d'Oxford, cependant ce n'était pas pour rien que l'une des plus grosse agence mondiale l'avait recruté. Charles le savait, il avait été choisi pour son doctorat portant sur la mutation. La CIA faisait des recherches sur les mutants et comble de l'ironie, ils avaient engagé un mutant pour partir en mission sur le terrain… Charles devait déterminer s'il y avait des mutants dans l'armée américaine envoyé au front dans cette foutue guerre du Vietnam. Charles devait trouver les militaire mutant, répertorié leur mutation et en faire le rapport à la CIA. Charles c'était bien gardé de leur dire qu'il était lui-même un télépathe. Il avait d'abord refusé l'offre d'emploi. Mais ils avaient insisté. Le genre de pression que l'on ne pouvait ni ignorer, ni repousser deux fois de suite… Charles avait cédé. Il se voyait donc catapulté au beau milieu d'une guerre à l'autre bout de son monde !
Alors, oui, Charles était nerveux, très nerveux… l'avion allait atterrir. Il n'avait aucune qualification militaire, il n'avait reçu aucune formation, juste deux jours dans un centre pour apprendre à tenir un fusil d'assaut et tirer. C'était tout. Charles ne portait pas le treillis, alors qu'il voyageait dans la soute d'un avion de fret, destiné à ravitailler les troupes basées dans le Nord Est du Vietnam. Il n'était en rien rassuré, à tout moment l'ennemi pouvait tirer sur l'appareil en vol et Charles deviendrait une boule de feux à des centaines de mètres du sol. Il se détestait pour avoir cédé… il ne voulait même pas remplis cette connerie de mission ! Il n'allait pas s'amuser à dénoncer les mutants aux yeux des autorités. Il avait lu ce que la CIA voulait en faire. Ce qu'ils attendaient des mutants : devenir des armes, des sortes de surhommes, destiné à être dopé pour aider à gagner cette saleté de guerre. Charles, envoyé à la guerre, alors qu'il était un fervent pacifiste. Pour preuve il c'était laissé pousser les cheveux, sorte de rébellion, il imitait le mouvement hippie qui fleurissait un peu partout aux Etats-Unis. La CIA lui avait demandé de couper ses cheveux, Charles leur avait tenu tête.
L'avion vrombit, il perdit de l'altitude. Charles se rassura une ultime fois en fermant les yeux et crispant son poing autour du pendentif qu'il avait autour du cou. La photo de sa sœur, l'accompagnait, heureusement. Son seul soutient alors qu'il sentait ses tripes remonter dangereusement dans sa gorge.
Charles était seul harnaché au milieu de centaine de caisse frappé de l'écusson ailé des USA. Il portait un uniforme vert, une casquette au sigle de l'armée, un badge à sa poitrine stipulait qu'il était de la CIA. A ses pieds son baluchon, contenait sa vie. Sa vie dans un sac en toile. Des habits, des sous-vêtements, des chaussettes, des livres, un appareil photo et rien… rien d'autre. Maigre consolation alors ce pendentif qu'il avait caché aux yeux du monde grâce à sa télépathie.
Charles savait que lorsque l'avion aurait atterrit, il devait se présenter au major en charge de la base, celui-ci lui présenterait son second qui devrait l'accompagner, partout où il irait et le protéger. Une sorte de garde du corps. Charles était rassuré par cette perspective, cependant il n'était pas certain d'être accepté aussi simplement par les militaires. Un agent gouvernemental parmi eux… Non, Charles était même certain qu'il aurait des difficultés pour se faire respecter. Il sera le nouveau, le non militaire, l'outsider… l'étranger sur la base, dans un milieu plus qu'hostile.
Charles entendit les roues se déployer sous la carlingue. Il s'agrippa d'autant plus fort à sa ceinture, ferma les yeux et essayer de respirer profondément pour se détendre. Oui, il avait déjà pris l'avion, mais jamais comme une marchandise dans un avion-cargo survolant une piste trop étroite et courte… Charles connaissait les risques, alors, encore une fois il se morigéna en se demande ce qu'il foutait là ? Il était trop jeune pour mourir bêtement si loin de chez lui !
Les roues entrèrent en contact avec le sol dans un rebond effrayant, sitôt les vérins, dédiés aux freins, s'actionnèrent. C'était brutal, mais après une minute qui sembla durer dix, l'avion s'immobilisa. Charles ouvrit les yeux, les caisses avaient à peine bougé, il n'avait pas explosé en plein vol, ni s'était craché sur une piste ridiculement minuscule ! La nausée disparue alors qu'il se libérait de sa ceinture. Le pont à l'arrière de l'appareil s'ouvrit, laissant pénétrer la lumière du jour, chose que Charles n'avait pas vue depuis des heures. Il se mit debout, heureux de ne plus sentir vibrer l'avion sous lui. Il empoigna son baluchon et le jeta sur son épaule dans un geste mesuré. Au même instant des soldats entrèrent pour vider la cargaison vitale sur le tarmac.
- C'est qui ça putain ! s'exclama un des hommes en s'immobilisant devant la silhouette de Charles.
- Oh merde ! Je l'avais oublié ! dit le pilote en se frappant la cuisse devant l'énormité de sa bêtise. Navré Xavier ! Je devais passer voir si vous aviez besoin de quelque chose ! Le vol s'est bien passé ?
- Oui, merci, y'a pas de mal, tempéra Charles dans un sourire forcé.
- Ça serait gentil d'votre part de ne pas signaler que je vous ai zappé à l'arrière pour un vol de quinze heures, demanda le pilote en accompagnant Charles vers la sortie de l'appareil.
- Je n'y ferais aucune mention, soyez tranquillisé.
- Vous êtes un chic type.
Le soleil de la jungle l'accueillit comme un ami un peu sournois. Le soleil était fort, l'air lourd, humide. En une bouffée Charles su qu'il allait mourir de chaud.
- CIA ? demanda un homme en faction sur la coté.
Charles regarda autour de lui. Le campement qui était à quelques encablure de sa position était composé de tentes, des tôles, d'équipement, d'hommes, tous en actions. Des ordres étaient criés d'un bout à l'autre du campement. Charles dévisagea l'homme qui l'avait interpellé. La quarantaine, chauve, la mine lugubre. Charles n'eut pas besoin de lire son esprit pour comprendre l'agacement qu'évoquait sa chevelure au soldat. Il s'approcha en tendant la main.
- Oui, bonjour, je suis Charles Xa…
- Suivez-moi CIA, le Major veut vous voir au plus vite.
L'homme tourna les talons dans un demi-tour parfaitement exécuté. Charles laissa retomber sa main le long de son corps. Oui, cette mission ne serait pas une partie de plaisir. Il circula dans l'ombre de l'homme, au milieu de soldats. Tous le dévisageait curieux, dédaigneux, amusé, ou méfiants. Ils lisaient sur sa poitrine les trois lettres qui marquaient sa différence : CIA. Charles fut introduit dans une tente plus spacieuse que les autres. En entrant le soldat brailla son nom, puis annonça l'arrivée de « l'agent CIA ». Charles entra d'un pas peu sûr. Il ne savait pas ce qu'il devait dire à un major.
- Ah, il est enfin arrivé…
Le major un homme bien bâti, musclé à outrance, dévoilaient ses avant-bras redoutables en ayant remonté ses manches aux coudes. Il mâchait un cigare d'un air rusé. Cela sautait aux yeux qu'il était aguerrit, rapide, efficace et peu enclin à perdre du temps en paroles inutiles. Le soldat qui l'avait conduit là se retira après un salut officiel. Le major ne le regardait déjà plus. Ses yeux acérés étaient posés sur Charles. Il le jugea en un quart de seconde, les habits trop grands, sa taille, ses mains blanches, pas de cicatrices, ses cheveux en catogan, cachés par une casquette ridicule. Le major étouffa un ricanement.
- Je pensais que l'on allait m'envoyer un homme, pas un gamin.
Charles en prit pour son grade et sa fierté.
- J'ai…
- Je m'en fou, coupa sans méchanceté le major.
Il s'approcha de lui, souffla sa fumée de cigare sur Charles.
- Vous les petits con d'hippie, vous trouvez ça facile de critiquer ce que l'on fait alors que vous vivez pépère à la maison, que vous mangez grassement, tandis qu'ici on se crève pour votre cul ! Quand je vois des gosses dans votre genre j'ai envie de cogner ! Et puis quand on est en présence d'un officier supérieur, on se décoiffe branleur !
Charles n'eut pas le temps d'ôter sa casquette, car le major la faisait voler en l'air d'un geste de la main. Charles serra les mâchoires. Leurs relations ne seraient donc pas des plus cordiales.
- Mais comme vous n'êtes pas un de mes hommes, je ne peux pas vous forcer à vous couper les tifs, cependant sachez que mes gars prendront ça comme un affront.
- … Je ne suis pas là pour me soucier de leur état d'âme, dit Charles en essayant de reprendre le contrôle de la situation. Je suis en agent gouvernemental, affecté à une mission secrète, j'ai était envoyé avec l'accord de votre état-major et personne n'a rien eu à redire à la longueur de mes cheveux. Tous se souciaient plus de mes compétences !
- Oh, le caniche montre les dents ? J'aime bien, mais veillez à savoir rester dans votre place !
- Et vous à la vôtre, répliqua Charles avec le même ton implacable.
Le major était le genre d'homme à qui il fallait démontrer que l'on était aussi fort que lui, si on voulait un tant soit peu de respect.
- Je peux connaître la raison de votre présence ? demanda le major en se détournant de Charles pour se pencher sur une carte des environs étalé sur une table à tréteaux.
- Non, vous ne disposez pas de l'accréditation nécessaire pour cela, répondit Charles avec un léger sourire en coin.
- Pardon ? gronda le major. Vous allez donc vous balader dans mon camp, fouiner autour de mes gars, sans que j'en sache le putain de motif.
- Exact Major.
Les deux hommes se toisèrent. Charles ne cilla pas, il ne fallait pas, c'était dévoiler une faiblesse. Ce combat de regard fut interrompu par un écran de fumée craché par la bouche sévère du major.
- C'est quoi votre nom gamin ? fini par demander le major d'un air impatient d'en finir.
- Charles Xavier.
- Xavier hein… Je suis le Major Logan.
- Enchanté, dit mécaniquement Charles sans en éprouver le moindre plaisir.
- « Enchanté Major », corrigea l'homme son cigare visé entre ses dents.
Charles retînt de justesse un soupire d'exaspération, mais il s'exécuta.
- Je suppose que ces putains de branleur au Pentagone vous ont donné carte blanche, vous avez accès à tout sans limites c'est ça ?
- Oui, sauf au secret d'attaque militaire…
- Manquerais plus que ça ! s'écria Logan. Et donc pour votre mission « secrète » je dois vous fournir un homme pour vous sauver les miches en cas de grabuges ?
- C'est ce qui était convenu.
- Ah bah putain ! Parce que je suppose, encore, que vous ne savez pas vous battre ?
- En effet.
- Non violent ?
- Je n'avais jamais appris voilà tout.
- Qu'est-ce qu'il ne faut pas entendre ! Manquerais plus que la prochaine fois on me balance une biche, je ne verrais pas la différence ! Parce que je suis quasiment certain que vous ne ferez pas long feu parmi nous Xavier, vous ne m'avez pas l'air taillé pour tenir dans ces contrées. On est bien loin de notre mère patrie, gamin.
- Vous ne m'apprenez rien.
- Nous en avons terminé ?
- Oui.
- Dans ce cas. LEHNSHERR !
Charles sursauta au cri du major. Un homme, début de la trentaine, grand, impeccablement coiffé, rasé, la mâchoire carrée, le regard droit d'un bleu gris, une stature imposante, fit son entré. Il salua le major.
- Xavier voici le Caporal Lehnsherr. Lehnsherr, vous serez la nounou de ce gamin. Vous avez pour mission de garder ce cabot en vie jusqu'à ce que l'on foute à nouveau son petit cul dans un avion de retour pour le pays ! Est-ce clair ?!
- Clair, Major ! répondit dans la seconde le caporal avec un sérieux déroutant.
- Allez, foutez-moi le camp ! ordonna Logan en tirant à nouveau une bouffée de son cigare.
Charles se pencha et ramassa sa casquette, il l'épousseta et la remit en place sur son crâne avant de sortir à nouveau en plein cagnard. Sa sentinelle le suivait. Une fois hors de la tente, le caporal semblait moins ressembler à une machine. Charles avisa ses muscles et son allure général. C'était un bel homme.
- Lehnsherr, ça ne sonne pas très américain, engagea Charles.
- Je suis naturalisé, répondit l'intéressé sans un regard.
- Vous avez un accent…
- Et alors ? Mes origines vous dérangent-elles ?
Charles plongea ses yeux dans ceux de son garde du corps. L'espace d'une seconde il fut troublé par leur densité, leur dureté et leur couleur.
- Non… je faisais la conversation, c'est tout.
- Nous ne sommes pas au salon de thé.
- Sans blague… Vous allez me faire le tour du campement je suppose.
Lehnsherr dévisagea Charles de façon impersonnel, avant de commencer à marcher d'un pas rapide, allongé, déterminé. Charles dû courir pour rattraper ses foulées d'avances.
- Ici les sanitaires.
- Ce sont des douches en plein airs !
- Vous avez l'œil dit donc, se moqua Lehnsherr sans ralentir. Là, le messe, repas à six heures, treize heures et dix-neuf, ne ratez pas l'heure du repas, sinon c'est foutu.
- Je suppose qu'on ne mange pas gastronomique, se moqua Charles.
- Non, on mange ce qu'on a et on ne se plaint pas.
Charles nota que son compagnon ne serait pas des plus divertissant. Une vraie machine, sans humour !
- Là, notre tente.
Ils s'arrêtèrent devant une tente, qui ressemblait à toutes les autres.
- Comment ça « notre tente » ? questionna Charles sur la réserve.
- Je dois veiller sur vous, jours et nuits.
- Je ne pense pas craindre quoi que ce soit alors que je dors !
- La semaine passée des Viet' se sont introduit dans le camp voisin au notre. Ils se sont glissés sans bruit dans une vingtaine de tentes et ils ont égorgé les nôtres avant de s'emparer de fusil et munitions… alors vous pensez pouvoir dormir seul ?
- J'espère que vous ne ronflez pas, bougonna Charles en entrant dans la tente.
Elle était grande, sans être spacieuse, ils pouvaient tenir debout, quoique Lehnsherr avait besoin de se pencher un peu pour ne pas frôler le toit en toile imperméable. Deux lits de camps, deux petites étagères en métal, le strict minimum. Lehnsherr avait déjà choisi son lit et rangé ses maigres affaires. Charles jeta son baluchon sur le lit vide.
- J'aurais besoin d'un bureau pour tenir des documents privés en sureté et d'un…
- Nous sommes en guerre, nous ne disposons pas de « bureau », ni même de vie privé, alors votre mission, vous allez devoir la faire avec moi dans vos pates. Je ne compte pas vous lâcher d'un poil. Pas question que l'on m'impute votre mort sur mon dossier militaire. Et ne vous inquiétez pas, je n'irai pas fouiller dans vos papiers…
Charles sentit son apathie, pour le caporal, grandir à nouveau. Non, franchement qu'est-ce qu'il foutait là ?
- Il est quelle heure ? finit par demander Charles en regardant sa montre encore à l'heure de New York.
- Quinze heures.
- Je suppose que je ne peux pas compter sur un repas en douce ?
- En effet.
Charles aurait voulu faire taire la faim qui grondait dans son estomac, à la place il changea l'heure sur son cadran.
- Je vais ranger mes affaires, si vous avez quelques chose à faire, vous pouvez disposer, congédia Charles en s'essayant sur le lit grinçant et dur.
Le caporal croisa ses bras sur sa poitrine et regarda Charles en haussant un seul de ses sourcils.
- Quoi ? demanda Charles en ouvrant son balluchon avec humeur.
- Je vous l'ai dit, je ne compte pas vous quitter de vue, pas un seul instant.
- Oh bordel ! Et même pour aller pisser !
- S'il le faut !
- N'importe quoi !
Charles vida le contenu de son sac sur le lit, il rangea rapidement ses affaires, sous l'œil ennuyé de Lehnsherr. Tandis qu'il essayait de faire rentrer ses vêtements dans le petit casier réservé à cet espace, son pendentif glissa hors de sa chemise et se dévoila.
- Qui est-ce ? demanda d'un ton aigre Lehnsherr en désignant du menton le portrait de Raven.
- Qu'est-ce que ça peut bien vous faire ? répondit Charles en cachant à la hâte le pendentif.
- Vous devriez le planquer mieux que ça, si les hommes voient le visage de votre petite amie, ils pourraient vous le voler pour se soulager avec.
- Pardon ?! s'étrangla Charles.
- Quoi, vous avez vu beaucoup de femmes ici ? Cela fait des mois que nous sommes ici, ne faites pas l'étonné.
Charles ravala sa réplique cinglante, qui, à coup sûr, lui aurait valu un coup dans l'entre jambe de la part de son chien de garde. Il se contenta de ravaler sa verve et de rétorquer avec une douceur nostalgique :
- C'est ma sœur.
- Sœur, femme, fille, mère, les gars s'en foutent tant qu'ils peuvent…
- Merci j'ai compris, c'est bon, coupa Charles en pressant le portrait de Raven contre sa paume sous le tissu.
- Il va falloir changer d'attitude, si vous voulez tenir ici.
Charles soupira. Ce type avait des manières horribles, mais il avait raison. Charles s'allongea sur son lit. Il était épuisé, affamé et la nervosité qui le tenait depuis l'avion ne l'avait pas totalement quitté.
- Je vais me reposer. Réveillez-moi pour manger, s'il vous plaît… - Charles émit une pause dans sa phrase avant de demander - Quel est votre prénom ?
- Erik, dit le caporal en appuyant volontairement sur la dernière syllabe.
- Charles.
Ils se regardèrent. Charles baissa sa garde. Oui, Erik, c'était un prénom qui allait bien à cet homme. Fort, orgueilleux, déterminé. Charles serait en sécurité avec lui, mais aussi encombré par sa présence pour fouiller les cerveaux environnants. En effet depuis leur rencontre, il ne cessait de repousser les pensées d'Erik, qui l'assaillaient sans cesse. Tantôt il pensait en anglais, tantôt dans une langue étrangère à Charles. Sa tâche ne serait pas simple.
Alors qu'il fermait les yeux pour trouver, non pas le sommeil, mais le repos, un mot flotta dans l'air entre la conscience d'Erik et celle de Charles : « Perfection ».
Voici le premier chapitre de ma nouvelle fiction,
surtout laissez-moi votre avis, je suis curieuse et j'aimerais avoir vos impressions !
A très vite !
