Une petite mise en bouche pour cette histoire complètement... Je sais pas, à vous de décider comment la qualifier.

Je m'excuse comme d'hab ! pour les fautes et vous souhaite une agréable lecture.


Mais dans quelle merde je suis encore tombé moi ?

Je relu une nouvelle fois la lettre que ma mère m'avait laissé avant de partir, pour ensuite, libérer un soupir qui ne désirait qu'à sortir d'entre mes lèvres.

« Eren,

Je sais que cela ne t'enchante pas et que tu aurais préféré passer un peu plus de temps en ma compagnie comme je te l'avais promis, seulement, comme tu le sais, il y a eu quelques changements de dernières minutes. De petits imprévus dans mon travail qui font que je serais absente un long moment et c'est pourquoi tu pars chez ton père pour une durée indéterminée.

Je t'appelle ce soir dès que je peux, et si il y a quoi que ce soit, envoie moi un message ou appelle-moi. Je t'aime de tout mon cœur. Bisous.

Maman. »

Pourquoi cela n'arrive qu'à moi ? J'étais impatient de me retrouver pendant trois mois avec ma mère. Depuis trois ans que l'on ne s'était pas vu alors que l'on vivait sous le même toit. Ma mère travaille souvent à l'étranger, résultat, je suis souvent seul à la maison. En pleine ville. Mais j'en avais marre de ne jamais la voir qu'à travers un écran d'ordinateur ou bien d'entendre sa voix par l'intermédiaire d'un combiné de téléphone. Alors, et pour me faire plaisir à moi, comme à elle, elle avait pris trois long mois de vacances. Sauf que son bâtard d'employer l'a appelé et elle a dû repartir. Et ne voulant pas que je me retrouve une nouvelle fois, seul, elle m'a envoyé chez mon père qui habite un coin pommé au milieu de nul part à la lisière d'une profonde forêt qui, soit disant passant, et sujet à de nombreux mythes et à de nombreuses légendes auquel je ne crois pas un gramme.

Pour ma défense, j'ai toujours eu les pieds sur terre. D'après mes parents – en particulier ma mère, mon père ayant quitté la maison alors que je n'avais que cinq ans, lorsque j'étais petit, j'avais l'imagination débordante et passais mon temps à inventer des mondes et des aventures dont j'étais le héros. Puis cela m'a passé lorsque je suis rentré au collège. Jusqu'à totalement disparaître peu avant la quatrième. Peut être parce que c'est à ce moment là que j'ai rencontré mes deux seuls véritables amis, Mikasa et Armin ?

D'ailleurs, en parlant d'eux, je n'étais même pas surpris de leur réaction lorsque je leur ai annoncé que je partais à l'autre bout du pays, chez mon père. Mikasa avait déjà commencé à faire ses valises pour me rejoindre. Elle a toujours été surprotectrice envers moi pour mon plus grand damne, moi qui aimerais bien qu'elle me lâche la grappe. J'ai d'ailleurs eu du mal à la convaincre de rester à Maria et de ne pas le suivre. Armin, lui, eu lui aussi, envie de m'accompagner mais était, malgré tout, plus raisonnable. D'autant plus qu'il se devait de rester auprès de son grand-père qui était de plus en plus malade. C'est pourquoi ils m'ont tout les deux fait promettre de donner des nouvelles tout les jours et minimum une fois – surtout pour Mikasa. Une vraie mère poule.

La voiture dans laquelle j'étais depuis bientôt trois heures roula sans ralentir sur un nid de poule, m'arrachant une grimace alors que je mis ma main sur mon crâne qui avait violemment tapé contre le plafond de la voiture. Ce chauffeur de taxi avait visiblement oublié que je me trouvais dans sa bagnole. Alors déjà que je sentais que la note allait être salée en vue du nombre de kilomètre déjà parcourut et du temps passait sur la route, il n'allait pas non plus rendre le trajet jusqu'à chez mon père douloureusement mouvementé ?

Soupirant en glissant mes doigts dans ma chevelure brune indomptable, je tournais mon regard bleu-vert vers le paysage qui défilait à travers la vitre arrière droite où je me trouvais. Contrairement à la capitale, Shingashina était une ville où il pleuvait quasiment tout le temps. Et si l'eau ne coulait pas des nuages, il faisait gris, humide et froid. Un temps trop génial pour moi qui étais habitué au grand soleil, aux débardeurs avec shorts, aux pauses bronzage dans la cours du lycée et aux journées sans fin à la plage, rendant ma peau au fil des années halée. D'ailleurs, aujourd'hui, il pleuvait. Trop top. Je sens que vais m'éclater pendant '' une durée indéterminée '' chez mon père que j'ai revu pour la dernière lorsque j'avais onze ans soit il y a six ans.

Après un moment qui me paraît, bien trop long, la voiture s'arrête enfin devant une petite maison en bois, juste devant une voiture blanche et âgée en vue de sa carrosserie rouillée par endroit. Ignorant le fait que mon père ne prend même pas la peine de venir m'accueillir si ce n'est d'être au moins présent le jour de mon arrivé, je donne l'argent au chauffeur de taxi avec agacement, j'en ai quand même eu pour plus de trois cent balles ! Et descend de l'auto avant de récupérer mes affaires qui sont relativement peu nombreuse. Comme je l'ai dit un peu plus haut, je viens de la capital, là où il fait beau et chaud toute l'année et où il y a la plage. J'ai donc, peu d'habits '' d'hiver '' si l'on peu qualifier cela comme ça. Donc, je me les gèles. Je regarde la voiture partir en toute hâte alors que je me tourne avec résignation en direction de ce qui sera ma maison pour, je le sens, un LONG moment.

« Bon retour au bercail Eren. » Déclarais-je à moi même en regardant blasé le palace de mon paternel avant d'y entrer.


P.S : Le bouton " reviews " ne mord pas... enfin, je crois...