Disclaimer: vous connaissez la chanson...

1er OS: John/Helen autour d'un livre...

N/A: Marine, cet OS est pour toi et tu le sais très bien^^

Bonne lecture


Lecture... intéressante

Le soir venait de tomber sur l'immense demeure des Magnus. Comme a son habitude, Gregory était parti en chasse, laissant les créatures qu'il avait recueillit sous la garde d'Helen. Pourtant, la jeune femme n'avait en aucun cas les Anormaux en tête à cet instant précis. Ou plutôt, elle n'en avait qu'un. John.

Le jeune homme l'avait en effet demandé en mariage quelques jours plus tôt et elle n'avait pu résister à la tentation de l'inviter à la rejoindre alors que son père était absent.

Helen savait parfaitement qu'elle n'aurait pas dû. Seule dans cette grande maison avec un homme. Cela ne se faisait pas. Mais comme toujours, Helen ne se conformait à aucunes règles, sauf les siennes. Elle avait fait des pieds et des mains pour entrer à Oxford et elle avait réussi. Là bas, elle avait rencontré des personnes merveilleuses, des amis dans lesquels elle se retrouvait. La même soif d'apprendre, de repousser les limites. Et elle avait aussi trouvé l'amour en la personne de John.

Elle qui avait toujours pensé que jamais elle ne trouverait quelqu'un qui la comprenne, avait trouvé en cet homme son âme soeur.

Dès que son père était parti, il l'avait rejoint. Elle le soupçonnait fortement d'avoir passé la soirée embusqué à quelques mètres de sa maison, attendant avec impatience que Gregory quitte les lieux.

Immédiatement, elle l'avait entrainé dans la bibliothèque. Enfin, ils avaient accès aux livres de son père. Enfin, ils allaient pouvoir approfondir leur connaissances sur ce qu'ils étaient devenus.

Cela faisait maintenant quelques heures qu'ils étaient installés autour d'une table, un nombre incalculable de livres ouverts devant eux. Chacun cherchant une dénomination pour les pouvoirs qu'ils avaient développé après s'être injecté le Sang Originel.

Soudain, Helen laissa échapper un profond soupir et repoussa son livre.

« Toujours rien? » demanda John en levant les yeux vers elle.

« Non, je vais voir si je trouve quelque chose par là, » répondit elle en désignant la seule étagère qu'ils n'avaient pas encore fouillé.

John acquiesça d'un signe de tête et se replongea dans sa lecture. Il venait de trouver une formule qui pourrait les aider à développer un sérum contre la soif de sang de Nikola.

Helen s'éloigna rapidement de son ami et se planta devant l'immense bibliothèque. Parcourant des yeux les rangés de livres, elle essayait de repérer un titre qui semblerait prometteur. Soudain, son regard se figea et son coeur rata un battement. Elle connaissait ce livre, elle en avait déjà entendu parlé, mais jamais elle ne l'avait eut entre les mains. Ce n'était pas le genre d'ouvrage qu'une jeune femme avait le droit de lire.

D'une main tremblante, elle se saisit du livre et l'entrouvrit. Elle le referma immédiatement dans un claquement et devint écarlate. Comment les hommes pouvaient ils regarder ce genre de choses? Et surtout comment une femme pouvait elle autoriser un homme à lui faire cela?

Le bruit du livre se refermant violemment attira l'attention de John. Helen était toujours très soigneuse et un tel comportement de sa part était vraiment étrange. Se tournant vers la jeune femme, John constata qu'elle restait immobile, les yeux fixés sur le livre, les joues étrangement rouge.

Intrigué, John se leva et alla rejoindre sa fiancée. Une fois près d'elle, voyant qu'elle ne réagissait toujours pas, il lui prit l'ouvrage des mains. Un sourire étira ses lèvres lorsqu'il découvrit le titre. Évidemment... il aurait du s'en douter, aucun autre ouvrage n'aurait pu entrainer une telle réaction chez la jeune femme.

Tenant toujours le livre contre lui, il se saisit de la main d'Helen et l'entraina vers leur table. Une fois installés, il repoussa les autres livres et plaça celui qu'elle venait de découvrir juste entre eux. Il constata qu'Helen n'osait même pas poser ses yeux dessus.

« Helen, mon amour, ce n'est qu'un livre. »

« Mais... Mais c'est indécent! »

« Non, c'est juste la vie. Regarde. »

D'un geste lent, il ouvrit le livre à la première page. Immédiatement, Helen détourna le regard en rougissant de plus belle. John continua a tourner les pages, attendant simplement que la curiosité remporte de combat chez la jeune femme.

Au bout de quelques secondes, il entendit un hoquet de surprise. Helen venait de tourner ses yeux vers les gravures. Lentement, il glissa son bras sur ses épaules, l'attirant un peu plus vers lui. La jeune femme ne protesta pas.

Ensemble, ils parcoururent les diverses gravures parsemant l'ouvrage. A plusieurs reprises, Helen sentit le corps de John se tendre, peu à peu sa respiration se faisait plus courte. Elle même sentait diverses sensations qu'elle ne connaissait pas la parcourir.

« Mais comment...? » commença Helen.

Elle fut interrompu par la main que John avait posé sur son épaule. Il venait de commencer à caresser doucement la peau de son cou, laissée nue par sa robe.

Lorsqu'elle tourna son regard vers le jeune homme, elle fut surprise de rencontrer un regard brulant. Lentement, John se pencha vers elle et s'empara de ses lèvres. La jeune femme, d'abord surprise, répondit rapidement au baiser.

« Je vais te montrer... » murmura John dans son oreille.

D'un geste brusque, il se leva et débarrassa la table de tous les livres qui la recouvraient. Lorsque la place fut nette, il glissa ses mains autour de la taille d'Helen, la souleva sans mal et la déposa sur la table. La jeune femme le regarda perplexe.

« John...? »

Il se contenta de sourire avant de déposer ses lèvres sur le cou d'Helen, sentant son coeur se mettre à battre la chamade sous sa langue. A ce contact, il sentit la jeune femme se tendre. S'écartant, il se plongea dans ses yeux, cherchant à la rassurer sur ce qu'il allait faire.

Lentement, voyant la confiance qui faisait briller les pupilles de John, Helen se détendit. Jamais cet homme ne lui ferait de mal, elle en était persuadée. Avec hésitation, elle posa sa main sur la poitrine de John, jouant quelques secondes avec les boutons de sa chemise.

Un mince sourire étira les lèvres de John. Elle commençait à se détendre. Lentement, sans la quitter des yeux, il fit glisser ses mains dans son dos et commença à tirer sur les lacets qui fermaient sa robe. Lorsque le noeud lâchât, Helen poussa un soupir de soulagement. Ces robes à corset étaient un enfer.

Alors qu'il commençait à délacer sa robe, leurs lèvres se trouvèrent à nouveau. Cette fois, le baiser n'avait plus rien de chaste, leurs langues jouaient ensemble, se caressaient, se fuyaient.

Rapidement, il vint à bout du laçage. Une fois fait, il s'écarta d'Helen et commença a faire glisser sa robe le long de ses bras. Posant ses lèvres sur sa gorge ainsi offerte. Helen soupirait à chaque contact de ces lèvres indiscrètes. Elle sursauta en sentant la brûlure de la langue de son amant sur sa peau.

Lorsqu'il eut fait glisser sa robe jusqu'à sa taille, John la fit lever, laissant la lourde étoffe tomber au sol. Sous le regard brûlant de John, Helen se sentit rougir. Jamais elle ne s'était retrouvé si peu vêtue devant un homme.

Comprenant parfaitement ce qu'elle ressentait, John s'éloigna et commença a se déshabiller. Il commença par retirer sa veste, puis dénoua sa cravate et enfin entreprit de déboutonner sa chemise d'un blanc immaculé.

Helen, le souffle court, ne parvenait plus à le quitter des yeux. Son regard suivait chacun de ses mouvements, se délectant silencieusement du spectacle qu'il lui offrait. Une fois torse nu, il revint vers elle. Lorsqu'il posa ses mains sur elle, il la senti trembler sous ses doigts. Elle avait peur.

Il défit doucement le lacet qui fermait le col de la chemise qui recouvrait encore sa poitrine. Il ne la quittait pas des yeux, la rassurant de son regard, agissant lentement afin qu'elle anticipe le moindre de ses gestes.

Une fois la chemise ouverte, elle commença a glisser le long du corps d'Helen. Dans un réflexe, la jeune femme referma ses bras sur sa poitrine, retenant ainsi le tissus contre elle. Dans un sourire attendrit, John se saisit des mains d'Helen et l'incita a laisser s'échapper le vêtement. La chemise alla rejoindre la robe au sol.

John laissa son regard glisser sur les courbes pleines d'Helen que plus rien de cachait. La jeune femme tenta de libérer ses mains afin de dissimuler son corps à ce regard insistant, mais John ne la laissa pas faire. Ce qu'il avait sous les yeux était bien trop beau pour qu'elle le cache.

Helen était toujours, debout, immobile devant la table, a moitié nue. Lentement, John retira ses chaussures et défit la ceinture de son pantalon. A ce geste, Helen se crispa, même si elle n'avait jamais fait cette expérience, elle savait ce qui allait se passer.

John retira son pantalon et ses sous vêtements d'un même geste, dévoilant ainsi tout son désir à Helen. Les yeux de la jeune femme se posèrent immédiatement sur la virilité de son amant, bien malgré elle. A cette vue, elle devint écarlate.

Lentement, flatté du regard qu'elle ne parvenait pas à éloigner de lui, John revint près d'Helen et la débarrassa de la dernière pièce de lingerie qui couvrait encore son corps.

Les deux amants se faisaient face, immobiles. Lentement, John leva la main et fit glisser le bout de ses doigts sur le flanc d'Helen, déclenchant une série de frisson chez la jeune femme.

Lorsqu'il affermit son toucher, Helen laissa échapper un léger gémissement. Cet homme faisait naître en elle des sensations inconnues jusque là. Timidement, Helen posa sa main sur le torse de John, sentant battre son coeur à un rythme effréné sous ses doigts.

John s'approcha encore d'elle, la forçant a reculer, elle se vit obligée de s'asseoir sur la table. Dès qu'elle fut en place, John se glissa entre ses cuisses et déposa ses lèvres sur sa poitrine. Helen se tendit légèrement lorsqu'elle senti le membre de John contre elle, mais rapidement, la langue de son amant se chargea de la détendre.

Lorsqu'il sentit qu'elle était parfaitement calme et prête, John se positionna et la pénétra lentement, lui laissant le temps de s'habituer à cette intrusion. Il savait qu'elle aurait mal, elle le savait aussi.

Helen sera les dents, John était doux. Une seule et unique larme glissa le long de sa joue alors que John l'emplissait entièrement. Le jeune homme effaça la perle salée de sa bouche et glissa jusqu'au lèvres de la jeune femme. Alors qu'ils approfondissaient le baiser, John commença à se mouvoir.

D'abord gênée, Helen se laissa rapidement griser par cette sensation nouvelle. Rapidement leurs soupirs et leurs gémissements emplirent la pièce. Les mains parcourraient les corps rendus moites par l'effort. Les bouches se cherchaient, se trouvaient, s'éloignaient.

John faisait des va et vient de plus en plus rapides. Les gémissements d'Helen devenaient de plus en plus expressifs alors qu'elle entrevoyait déjà le septième ciel. John se sentait à la limite du point de non retour.

Accélérant encore ses mouvements, il se sentit partir lorsque Helen se resserra autour de lui, enfonçant ses ongles dans ses épaules. Leurs voix se mêlèrent dans un ultime cris alors qu'il atteignaient le paroxysme de la jouissance.

John s'immobilisa et se retira, reprenant son souffle en scrutant Helen du regard. Au bout de quelques secondes, Helen redescendit sur terre et se focalisa sur lui, un sourire sur les lèvres. Sourire qu'il lui rendit avec joie. La jeune femme se serra contre lui, posant sa tête contre la poitrine moite de l'homme qui venait de faire d'elle une femme.

« Je comprends maintenant... » murmura Helen.

« Le Kamasutra est un ouvrage emplit de possibilité Helen, » répondit John dans un sourire en la serrant dans ses bras.


Pourriez vous, s'il vous plait, me rendre un petit service et cliquer sur le petit bouton en bas du chapitre et écrire quelques mots... XD