Le livre des vérités
-Haha, je vais t'avoir saleté ! Wéé, je t'ai eu, t'es rétamé, massacré, dépassé,… cria de joie une jeune fille devant sa télévision. Elle venait d'acquérir depuis peu le deuxième volume du jeu kingdom hearts et n'avait pas attendu pour inviter ses amis chez elle pour le leur montré. A l'heure actuelle elle venait de vaincre l'armure astrale.
-calmos, ce n'est qu'un jeu ! Lui dis une seconde jeune fille, couchée sur le lit de son amie, lisant un livre.
-et en plus ce n'est que le premier boss du jeu. Lui rappela une troisième fille, assise face a l'écran au coté de son amie.
- Jeu que j'ai peiné à avoir dit donc, mes parents ne voulait pas me laisser l'acheter tant que je n'avais pas les 75 % en math.
-Dire qu'il t'a fallu trois ans pour y arriver ! Se moqua une quatrième personne, un garçon cette fois.
-Merci de ne pas me le rappeler Dylan, bouda la joueuse en jetant un regard noir au jeune homme qui éclata de rire. Toujours moqueur, ce train de caractère avait quelque fois tendance à lui attirer des ennuis dont il s'était, jusqu'à présent, toujours tiré. Son physique ténébreux, dû à ses cheveux noirs et son teint halé, couplé à son attitude « Bad boy » avait fait chavirer le cœur de nombreuses filles dans sa classe. Dont il avait d'ailleurs repoussé les avances sans se soucier des cœurs brisés. Cette attitude lui à valu le surnom de « simili » de la part d'Inaya, la jeune fille aux longs cheveux châtain bouclé qui jouait a présent a kingdom hearts. Elle était tellement fan de ce jeu qu'elle a sauté de joie en découvrant qu'elle avait la même couleur d'yeux que sont personnage favoris : Axel. (Un de ses amis avait eu la bonté de lui prêter 358/2 days. Malheureusement ce fus pendant la période d'examens et elle ne put donc jamais le terminer, ses parents le lui ayant confisqué à la suite de, selon ses parents et je cite : « de tes résultats lamentables de l'année » et du fait que « si tu ne veux pas voir tes autres jeux vidéos confisqués tu as intérêt à réussir tes examens et que pour cela il te faut étudier et non jouer ».
Bref, pour en revenir à Dylan, ce dernier, derrière un masque de pierre cachait un cœur d'or qui n'appartenait qu'à Irinushka. Le prénom à coucher dehors de la demoiselle est d'origine Russe, tout comme elle et ses parents. Ils se sont installés ici, en Belgique, alors qu'elle n'était qu'un bébé et ce pour des raisons professionnelle. La demoiselle, bien que de petite taille est des plus mignonne. Long cheveux blond, yeux bleu glace, peau pale. Ainsi qu'une poitrine plus que généreuse ayant fait baver pas mal de mec et rendu jalouse encore plus de fille. Elle était trop absorbée par le jeu de son amie qu'elle ne se rendait pas compte des regards amoureux que lui lançais le garçon. Elle ne savait tous simplement pas qu'il l'aimait. Il avait bien essayé de lui déclaré sa flamme mais il ne sût pas le lui annoncé de manière directe et, trop cruche pour comprendre les détours qu'il prenait, il renonça. Iri était une blonde, une vrai, comme celle qu'il y a dans les blague…non, là c'est vraiment exagérer. Et enfin, dernier membre de notre quatuor, était toujours couché sur le lit, le livre à la main, non pas qu'elle ne s'intéressait pas à ce qu'il se passait dans cette pièce, disons plutôt qu'elle préférait jouer elle-même. De temps à autre elle reposait son livre pour regarder les cinématiques. Samaelle avait de longs cheveux brun-rouge, souvent attaché en une queue de cheval haute, et des yeux gris. N'ayant pas peur de donner des coups et d'en recevoir, le fond de teint lui servait surtout à cacher les bleus qu'elle recevait lors de ses combats de rue. Un peu racaille sur les bords, elle aurait tout fait pour ses amis.
-Inaya ! Retentis une voix féminine peu de temps avant que la porte de la chambre ne s'ouvre brusquement. Inaya, repris la mère, car c'était elle, de la jeune fille, j'ose espérer que tu n'as pas l'intention de sécher tes cours de solfège pour passer ta journée sur ce jeu !
-Mon solfège ! J'avais complètement oublié mon examen de flute !
-tu as intérêt à y être à l'heure, reprit sa mère, sinon tu peux dire au revoir à ton jeu ! La porte se referma laissant la jeune fille paniquée avec ses amis.
-J'y serais jamais !
-Calmos, c'est tout à fait possible mais il va falloir courir ! La raisonna Samaelle.
-Et ma flute elle est où !
-Si tu rangeais ta chambre ce serais du temps gagner !
-C'est pas le moment de me faire des reproches, Dylan !
-Tiens Inaya, la voila ta flute ! Lui tendis Iri.
-Merci, vite dépêchez vous !
-C'est pas nous qui sommes en retard ! Se plaignait Dylan.
-Arrête de geindre et viens avec ! En tant qu'amis c'est la moindre des choses de venir lui porter chance ! »
Les quatre amis se retrouvèrent a courir dans la rue tentent de rejoindre la salle du cours de musique dans les temps. Inaya, qui était en tête du cortège, bifurqua soudainement vers la droite.
« Hé attend !, où est ce que tu vas ?
-T'inquiète pas Iri, je vais gagner du temps en passant par le parc de l'autre coté de la rue !
-Inaya, attention ! Hurla Dylan !
-Quoi ? »
Tandis qu'Inaya s'était retournée pour s'adresser à son ami, elle avait déjà entamer sa course sur le macadam de la route et la raison pour laquelle on dit aux enfants de toujours regarder des deux cotés de la rue avant de traversé lui fus rappelé par le coup de klaxon et le crissement de frein d'un camion. Pétrifiée de stupeur et de peur, la jeune fille ne pus rien faire d'autre que de regarder sa vie défiler devant elle. Ce qu'elle vit aussi, c'est la silhouette de Samaelle passer devant elle et la pousser en dehors de la trajectoire du poids lourd qui tentait tant bien que mal de stopper sa course. Malheureusement, Si elle avait été suffisamment rapide pour sauver son amie, elle ne put se sauver elle-même. Fauchée par le camion, son sang s'étendit sur la route. Projetée par l'impacte, elle glissa sur le bitume, le frottement de ce dernier contre son flan provoquant de grave brulure, et ne s'arrêta que lorsque sa tête alla fracasser le trottoir tandis que de son coté, son bras gauche continua sa route un peu plus loin.
Le seul point positif dans cette tragique histoire, c'est que l'hôpital ne trônait pas bien loin et donc, prévenue pas un badaud ayant assister à la scène, l'ambulance ne tarda pas à arriver. Si les amis de notre blessée n'ont pas levé le petit doigt pour lui venir en aide, il faut les excuser : n'ayant pas pu supporter la vision macabre qui s'offrait à elle, Irinushka avait perdu connaissance. Par ailleurs, Inaya rendait son dernier repas et Dylan était sous le choc, les larmes aux yeux, tremblant de tous ses membres.
La course des adolescents ne se finis pas comme prévu à l'examen de solfège mais bien à l'hôpital, aux urgences. Ayant été prévenus de l'accident, les parents de Samaelle avaient fait au plus vite pour rejoindre les amis de leur fille et tous désormais patientaient dans la salle d'attente. Une porte s'ouvrit soudainement, laissant entrer un homme en blouse blanche d'une quarantaine d'années.
« Docteur, ma fille comment va-t-elle ?
-Il faut savoir chère madame, que sortir vivant et conscient d'un accident de ce genre et déjà miraculeux. Nous ne sommes que des médecins, nous faisons notre possible mais faire des miracles n'est pas toujours dans nos cordes. Outre le grand déficit de sang du à la perte de son bras gauche et a la fracture ouverte à sa jambe droite, votre fille à subit de grave dommage au niveau internes. Sous le choc ses cotes se sont cassées et ont perforées les organes. De plus, le choc a sa tête à sans doute endommagé le cerveau. Elle est pour l'instant toujours en vie mais ne tiendra au grand maximum qu'une petite heure, je vous conseil d'en profiter pour lui faire vos adieux. Je suis navré qu'une fille si jeune voie sa vie se terminer ainsi. Toutes mes condoléances. »
Dans la chambre résonnait le cardiogramme d'un rythme constant se montrant rassurant. Enveloppée dans des mètres de bandes, reliée à divers machines qui tentaient tant bien que mal de maintenir la vie, couchée sur le lit se trouvait Samaelle. Ses parents se précipitèrent à son chevet, prononçant des paroles se voulant rassurante, disant que tout allait bien se passer. La jeune fille était-elle seulement consciente ? La partie supérieure de son visage était couverte de bandage, impossible de savoir si ses yeux étaient ouverts. Elle ne bougeait pas, le seul moyen de savoir si elle était en vie était ce bip répétitif. Sans doute agacée par les paroles de faux espoirs de ses géniteurs, Samaelle congédia ses parents d'un geste discret de son seul bras restant avant de tendre celui-ci en direction de ses amis, les invitant à venir. Comprenant ce geste, les parents sortirent, un air peiné sur le visage, tandis que de leur coté, Inaya et les autre approchèrent timidement. Une fois les parents en dehors de la Chambre, les langues se délièrent.
« Je suis désolée, commença Inaya entre deux sanglots en attrapant la main de son amie, C'est de ma faute, c'est a cause de moi si on en est là, c'est moi qui aurait du être à ta place et….
-Ta gueule ! Merde ! Intervint Dylan, Viens pas faire chier Ina, c'est trop tard maintenant. Mais au moins t'avoue que c'est de ta faute c'est déjà pas mal !
-Dylan ! Laisse-là !
-Toi Iri t'as rien à dire espèce de cruche !, Quand on est aussi blonde que toi vaut mieux la fermer ! Je parie que tu ne comprends pas un mot sur deux de ce que je raconte tellement t'es conne ! T'es incapable de comprendre se que je ressens pour le moment comme t'as pas été capable de comprendre que je t'aimais ! T'es vraiment trop stupide pour comprendre les autres ! Je rendre chez moi et je veux plus jamais entendre parler de vous ! »
Le jeune homme quitta la pièce comme un courant d'air, en claquant la porte, Inaya était bouche bée et Irinushka serrait point et dents, le visage en larme.
« T'inquiète, je suis sure qu'il ne pensait pas ce qu'il disait. Il est sous le choc.
-Ferme-la Inaya ! Fiche moi la paix ! Pas capable de comprendre les sentiments ! Tous ce que je comprends c'est que les sentiments c'est de la merde ! A part du mal ça ne fais rien ! Moi aussi je veux perdre mon cœur, c'est toujours mieux que de le voir se fracasser et c'est moi douloureux.
-Iri ! Ne pars pas attend ! »
Un deuxième claquement de porte retentis et Inaya se retrouva seule avec son amie.
« Au final, c'est bien toi qui a le plus de chance, t'évite pas mal de problème pas vrai ? » déclara la flutiste d'une fausse ironie qui ne manqua pas de faire sourire son amie alitée. Elle ressenti la main de celle –ci se serrer avant de lâcher prise. Inaya regarda le sourire apaisé de son amie et cet instant sembla durer aussi longtemps que l'ultime bip du cardiogramme.
