Mots japonais: Danna : Chef / patron
-Fuku shusho (prononcer Fukucho) : Vice-commandant ;
-Taichou : Capitaine ;
-Senpai : Aîné.
Mais tout le monde le sais non ? Si non, maintenant vous le savez ! ^^
Les jours d'été se ressemblaient tous. Toujours le même soleil. Pourquoi les nuages ne leur faisaient pas un peu d'ombre ? Pourquoi le soleil tapait si fort ? Et comme d'habitude, les yorozuya n'avaient aucun boulot. Comme si les journées ne ressemblaient pas assez comme ça…. Shinpachi, ayant préféré sortir un moment (« Que ce soit dehors ou à l'intérieur, on crève de chaud de toute manière » avait-il dit) et que Kagura avait voulu se promener avec Sadaharu, Gin était le seul présent au poste de yorozuya. En fait il était plus assis dans le fauteuil à lire le jump en face de son ventilateur. Pourquoi n'avait-il pas accepté le climatiseur ?
-Danna ! Vous êtes là ?
-Hein ? Quoi ? Oh, c'est toi Souichirou-kun ?
-C'est Sougo. Où sont Shinpachi-kun et la chinoise ?
-En promenade. Qu'est-ce que toi tu fous ici ? Si t'as rien à dire retourne au quartier général du Shinsengumi et tente de tuer le fan de la mayonnaise.
-Je suis allé acheter des gâteaux pour lui. Bien sûr, j'ai piégé la mayonnaise. En revenant je suis passé par ici et j'ai pensé à quelque chose. J'ai un service à vous demander.
Gintoki se redressa. Du boulot bien sûr que ça l'intéressait… mais en même temps…
-Qu'est-ce qu'on doit faire pour nos chers chiens du bakufu ?
-Danna, ne soyez pas si agressif s'il vous plaît. C'est un service personnel. Je suis votre client, Okita Sougo. Pas le capitaine de la première division du Shinsengumi (Akatori:c'est long hein ?). Bien sûr, il y aura une compensation. Vous faits tout et n'importe quoi pour de l'argent n'est-ce pas ? Au fait, comme moi j'ai quelques problèmes avec l'argent, Hijikata-san paiera à ma place.
-Ôtes-moi ce sourire sadique de ma vue, Souchirou-kun. Il n'est pas au courant n'est-ce pas ?
-C'est Sougo. Non il n'est pas au courant. Et j'aimerais que cela reste entre les yorozuya.
Il parlait sérieusement. Gin se dit qu'il n'avait pas vraiment le choix s'il le demandait comme ça… Il lui fit un signe de la tête pour marquer son approbation. Sougo fouilla quelques secondes dans sa veste avant d'en extirper une photo et de la donner à Gin. La photo représentait une jeune fille aux longs cheveux roux et aux yeux violets.
-Je me suis arrangé pour avoir une photo qui correspond à son âge. Le même que le mien d'ailleurs. On est amis d'enfance. Même si j'ai fini par l'oublier. Il n'y a aucun moyen que je puisse la retrouver en étant un flic. Je n'ai pas le temps de la chercher.
-Alors que tu ne fais que dormir au travail ? J'entends parfois la mayonnaise s'en plaindre. Et donc cette fille, c'est ta copine ? Railla Gin, en pensant que c'était impossible pour ce sadique de…
-En quelque sorte. Sur ce je vous laisse. Ah oui: elle s'appelle Tsubaki. Sur ce, prenez soin de vous !
Gintoki se décomposait. Sougo avait une copine ? Ah, non attends ! Il a dit « en quelque sorte ». Mais, attends ! « En quelque sorte » veut aussi dire qu'il ne l'est peut-être « pas encore » non ? Il essaya de se ressaisir. C'était un travail ! Il y avait de l'argent à la clé ! C'était juste une amie d'enfance. Et de toute manière, il s'en foutait des histoires d'amour des autres ! Il allait trouver cette fille et récupérer. Mais d'abord, trouver un moyen de joindre Shinpachi et Kagura. Mais ils n'avaient pas de portables ! Pourquoi avaient-ils rendu les portables à cancer ? Enfin, c'était pour la bonne cause mais…
-Gin-san ! As-tu trouvé du boulot ? Hein ? Tu dors ? Franchement, tu ne sais rien faire de mieux ?
-Non, je suis en décomposition. Pattsuan, rappelle-moi pourquoi on est si pauvres ?
-Parce qu'on est nul… on ne réussis pas ou bien on refuse l'argent. Tout ça parce que tu penses que ça n'en vaut pas la peine. Et puis, personne ne nous connaît…
-On va faire de la pub ! Attends, je crois que j'oublie un truc important…
-Shinpachi, Gin-chan ! Un client est arrivé ?
-J'ai vraiment l'impression d'oublier un truc important…
-Hein ? C'est quoi ça ? Gin…-chan ? C'est quoi… cette photo ? Et l'enveloppe ?
Gin se releva d'un coup et vit les regards de Shinpachi et Kagura. L'atmosphère s'était alourdie. Il avait même l'impression que Sadaharu le regardait !
-Ka…Kagura ! Ne… ne pense pas mal ! C'est juste que Souchirou-kun est passé par ici et il m'a demandé de retrouver cette fille pour lui. D'ailleurs, c'est quoi cette enveloppe ?
Pourquoi il se justifiait devant des gamins ? Et même devant le chien ! Il en était sûr maintenant, il le regardait avec un air menaçant ! Il commençait à manquer d'air. Ils ne le croyaient pas ! Mais bien, sûr ! Quelle est la probabilité que Sougo rende service à la mayonnaise, qu'il passe devant chez eux et que, dans la foulée, il leur propose un travail ? Il s'était fait avoir ! Mais, attends ! Il avait vraiment un paquet ! Oui mais et s'il était faux ? Il approcha sa main de l'enveloppe. Qu'allait-il se passer s'il l'ouvrait ? C'était un piège, il en était sûr ! Et si ça explosait ? L'explosion exploseraient à la fois leur amitié et leur salon. Et tous ses jumps.
-Gin-san c'est incroyable ! S'écria d'un coup Shinpachi. Tu as trouvé un travail !
Mais Gin savait que Shinpachi n'était pas sincère. Il le menaçait silencieusement que si c'était une blague, qu'il se soit fait avoir ou qu'il l'ait lui-même inventer, il pouvait se préparer à bien des choses. Et lorsque Kagura s'y mit aussi, peu importe ce qu'il endurerait, c'est à la mort qu'il devra se préparer. Juste avant Sougo. Même si lui, il ne se laissera pas faire. Il prit l'enveloppe et l'ouvrit prudemment. Il y avait de l'argent ! Lui qui pensais que le mot « avance » écris dessus était faux… Enfin, c'était logique. Quand vous recevez une enveloppe d'un super-sadique qui vous demande un service, y a de quoi se poser des questions. Il vérifia sans compter et remarqua une lettre.
« Danna.
Vous connaissant, vous avez dû vous méfier de ma parole et vous êtes en train de lire cette lettre. Je vous rassure… ou plutôt, vous vous êtes rassuré en examinant le contenu de l'enveloppe. Il n'y a ni explosif ni autre type de blague sadique à l'intérieur.
Si vous comptez l'argent à l'intérieur, vous douterez du fait que j'aie dit que je n'avais pas beaucoup d'argent. C'est de l'argent volé. Ne vous inquiétez pas. Ce n'est qu'une partie de l'argent que vous gagnerez si vous retrouver la fille. Je vous conseille d'économiser plutôt que de tout dépenser dans un plat chaud que vous vous disputerez pendant une vingtaine de minutes en parodiant des événements historiques (Akatori: C'est logique qu'il sache ça ?)
Au fait c'est Sougo. »
-En quoi je suis supposé ne pas m'inquiétez ? S'écria Gin en jetant la lettre sur la table. Et combien de coup il prévoit à l'avance ?
-Mais je pense qu'Okita-san a raison. Dit Shinpachi. Si nous prenons encore un repas chaud, on va se disputer et ça finira en catastrophe.
-Je ne pense pas que ce soit le plus important, Pattsuan.
-Tu as raison Shinpachi ! J'ai envie de manger toute sorte de plats mais je vais me contenter de sukonbu encore un moment.
-Non, vraiment. On peut laisser la nourriture. Ce n'est pas le plus important je vous dis!
-Qu'est-ce qu'il faut faire, Gin-san ?
-On doit trouver cette fille, Tsubaki.
-Qui c'est celle-là ? Demanda Kagura.
-Eh bien... C'est la copine de Souichirou-kun. En quelque sorte. Ah ! Non, c'est Sougo.
Shinpachi et Kagura restèrent figés. Exactement la même réaction que Gin. Enfin, c'était normal. Il attendit patiemment quelques minutes… Même si à la fin il préféra les frapper pour qu'ils reprennent leur esprit plus rapidement. (Akatori: T'es sûr que tu veux pas que j'appelle la police, je sais comment t'as vraiment fait… Gin: Comment ça tu sais comment j'ai vraiment fait ? J'ai juste frappé leur tête ! Et n'amène surtout pas ces flics inutiles !)
-Ressaisissez-vous ! Il faut qu'on travaille ! Sinon on n'aura pas notre argent.
-O…Ok. Alors allons-y ! Déclara Shinpachi, toujours un peu sonné.
-Ou…Oui, trouvons-là et récupérons notre argent ! Dit Kagura.
Et les yorozuya sortirent travailler, pratiquement décomposés. Même par une chaleur pareille ils devaient travailler. Même s'ils se plaignirent toute la journée.
*Shinsengumi*
-Sougo ! Hurla Hijikata. Qu'est-ce qui t'as pris tant de temps ? Allez chercher des gâteux est si compliqué que ça ?
Hijikata avait raison de s'énerver ainsi. La pâtisserie n'était pas si loin du quartier général et pour il était partie une bonne heure. Il s'était rendu à la cantine du Shinsengumi et malheureusement pour les personnes présentes, ils allaient devoir subir les foudres de leur vice-commandant.
-Hijikata-san, en fait je suis allé chercher les gâteaux mais en y allant, quelqu'un a tenté de me tuer (Akatori:ça ne lui fais rien). En voulant revenir ici, je me suis rendu compte que j'avais oublié la mayonnaise alors j'y suis retourné. Puis je suis tombé sur les Yorozuya. La chinoise m'as provoquée et du coup, je me suis retrouvé loin d'ici. Et je crois que je me suis perdu. Le temps que je revienne, une heure s'était écoulée. Mais vos gâteaux vont bien.
« A qui il veut faire croire ça ? Un flic qui se perd dans sa propre ville ? Pensèrent-ils tous»
Sougo ferma la porte et s'approcha d'Hijikata. Il posa simplement les gâteaux. Il attendit qu'il en prenne un avant de se tourner et de repartir vers la porte. Mais au lieu de mordre dans son gâteau directement, la mayonnaise interpela le sadique.
-Que me caches-tu ? Sougo. Quoi qu'il se passe, je finirais par le savoir. Oy, Yamazaki ! Prend un gâteau toi aussi ! Toi aussi Sougo. Ou au moins, mange quelque chose. Et si ces gens qui tentent de te tuer t'embêtent, parles-nous en !
« Il y croit ! Ça a fonctionné sur quelqu'un apparemment ! »
-Non merci, je n'ai pas besoin de votre bouffe pour chien. Et puis, je n'ai pas faim tout court.
-Je vois. Sinon, tes hommes se demandaient quel genre de fleur tu aimais. Même si certain ont dit que tu n'aimais sans doute pas les fleurs.
-Tsubaki desu. (C'est les camélias)
Et il referma sèchement la porte sur les murmures des membres du Shinsengumi. Hijikata continua de fixer encore un moment la porte après le départ de Sougo.
-Si je me souviens bien, dans le langage des fleurs, les camélias sont… Non c'est impossible.
Yamazaki, forcé de manger le gâteau, s'étouffait, la gorge en feu, à cause de la sauce Tabasco qu'avait rajouté Sougo. Mais Hijikata, qui n'en savait rien, mordit dans le sien. Et comme il ne sentit pas tout de suite le Tabasco, trop absorbé par la pensée d'un Sougo fou amoureux, il mangea tout son gâteau. Pire, il en mangea un deuxième, un troisième devant les yeux éberlués d'un Yamazaki presque mort après seulement une bouchée. Il finit par manger toute la boîte.
-Qu'est-ce que vous… AAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAH ! SOUGOU ! MA MAYONNAISE… !
« C'est ça qui le dérange ?! »
-Quoi ? Demanda Sougo, qui avait entendu son prénom. On vous a entendu criez à des kilomètre à la ronde ! Que se passe-t-il ?
-Te moque pas de moi ! Fit Hijikata, complètement rouge à cause de la sauce en dégainant son sabre. Tu as mis de la sauce Tabasco dans mes gâteaux !
-Je ne pensais pas que vous les mangeriez tous. Vous avez vu le pauvre Yamazaki non ?
« Est-ce que le mot ''pauvre,, était vraiment nécessaire ? Pensa Yamazaki. »
-C'est ta faute pour m'avoir dit que tu aimais les camélias !
-C'est vous, Hijikata-san, qui m'avez posé la question.
-Tu me parais bien calme. Es-tu seulement au courant de la signification du camélia ?
-C'est un symbole d'amour. Au fait je préfère les rouges. Ajouta Sougo avec un sourire sadique.
L'effet fut immédiat. Hijikata faillit mourir. Alors ce gars qui ne cessait de tenter de le tuer et qui jouait la carte du sadisme sur tout le monde avait plus de succès auprès des filles que lui ?
-Ça… ça veut dire que… ?
-S'il vous plaît, Fuku shusho, intervint Yamazaki. Pouvez-vous être plus explicatif ? Personne ne vous comprend ici.
-Ah, pardon. En fait, dans le langage des fleurs, les camélias représentent la constance des sentiments, la fierté, l'admiration pour l'être aimé et la fidélité amoureuse. C'est une fleur parfaite pour les amoureux qui pousse en hivers (Akatori: ils sont tout sérieux pour parler de ça. Prenez un sujet plus sérieux et ça auras le même effet XD Sougo: En même temps, tu es l'auteure… Akatori: Qu'est-ce que c'est sensé vouloir dire?). Il y trois couleurs pour les camélias. Blancs, roses et rouge. Les camélias rouges indiquent que l'amour est ardent, inconditionnel et éternel.
Pendant qu'Hijikata parlait, Sougo faisait le tour de la cantine et examinait chaque recoin. Il alla même dehors et regardais tout autour.
-Alors ça veut de le capitaine est… qu'il a…
-UNE PETITE-AMIE ? S'écrièrent tous les membres du Shinsengumi.
Hijikata hocha de la tête. Et comme les yorozuya précédemment, ils se décomposèrent.
-Qu'est-ce qui vous fait croire ça, Hijikata-san ? Demanda Sougo, enfin de retour.
-Que cherchais-tu ? Pourquoi t'examinais toute la pièce ? Et l'extérieur en plus.
-Des traces des yorozuya. Répondez à ma question maintenant. Pourquoi aurais-je une copine ?
-Eh Bien… Parce que dans le langage des fleurs, les camélias…
Pourquoi se sentait-il embarrassé ? Plus il essayait de se justifier, moins il le sentait. Le regard de Sougo ne lui disait rien du tout. Peut-être que la partie « inconditionnel » était pour lui un énorme problème ? Non, il devait se concentrer…
-Je n'en ai pas. De petite-amie. Mais j'avoue avoir été amoureux.
-Et… tu ne la revois plus ? C'est la partie « inconditionnel » ? Elle était de notre village ?
-Oui. Sauf qu'elle est morte.
L'atmosphère se fit alors pesante. Ils s'étaient aventurés sur un chemin qu'ils n'auraient pas dû prendre. Ils allaient mourir ! Le capitaine voulait leur mort maintenant ! C'était sûr ! Ils attendirent un long moment qu'il fasse quelque chose. Mais contre toute attente le capitaine ne leur fit rien. Il ne sortit même pas son sabre. Il ne fit que sortir. Normalement cette fois.
-Fuku shusho… Okita-taichou… agit bizarrement, vous ne trouvez pas ?
-Yamazaki… Comment l'as-tu deviné ? S'énerva Hijikata en levant son poing.
Mais alors qu'il frapper le pauvre espion (Yamazaki:Mais pourquoi ajouter « pauvre » ? Akatori:J'y peux rien si t'es le souffre-douleur inutile du shinsengumi. Yamazaki:Tu me hais n'est-ce pas ? Akatori: Non, je te donne un rôle ^^), La voix de Kondo se fit entendre de l'autre côté du mur:
-Sougo ?! Oy ! Qu'est qui ne va pas ?!
Tous se précipitèrent à l'extérieur pour voir ce qui se passait. Ils virent Kondo tenir un Sougo évanoui. Il avait du sang autour de la bouche et sur une main. Le commandant du Shinsengumi semblait complètement paniqué.
-Toushi ! Je ne sais pas ce qui s'est passé ! Je l'ai vu sortir de la cantine alors je l'ai appelé. Il s'est retourné mais il s'est mis à cracher du sang et s'est évanoui !
-Cracher du sang ? Qu'est-ce que vous foutez vous tous ? Dépêchez-vous !
*Plus tard*
Sougo se réveilla dans son futon, au quartier général du Shinsengumi. Il ne se souvenait pourtant pas avoir fait le chemin jusque-là… Et en plus, il avait dormi avec son uniforme. Il essaya de se souvenir. Juste avant de sombrer dans l'inconscience, il s'était senti très mal et avait commencé à tousser. Il avait ensuite regardé sa main, sentant un liquide collant qu'il connaissait bien. Du sang. Il avait ensuite entendu la voix de Kondo. Puis plus rien. Alors, ça voulait dire qu'il s'était évanoui devant tout le monde ?
-Tu es réveillé ? Tu es vraiment paresseux ! Tu devrais penser à arrêter de dormir au travail.
-La ferme ! Répondit Sougo, toujours fatigué. Hijikata-san, laissez-moi tranquille !
-Bzzzzzt ! (Akatori :bruit d'un buzzer. Ouais J'ai inventé, faute de rien trouver.) Tu ne peux pas faire la différence entre une fille et un garçon ?
-Je m'en fous de qui t'es. Laisse-moi dormir !
-Tu es cruel, Sou-kun ! Et dire que je venais te dire bonjour ! Mais ce n'est pas ton sadisme habituel…
-Tais-toi ! Qu'est-ce que tu en sais d'abord ? Qui est Sou-Kun ? Je t'ai pas permis de m'appeler ainsi !
-Sou-kun, tu devrais être plus gentil avec les autres. Pourquoi ne regarderais-tu pas mon visage ?
-J'en ai rien à foutre. Va-t'en et laisse-moi dormir à la fin !
Il essaya de se mettre sur le côté, voulant se rendormir. Mais une main lui prit l'épaule. Il la rejeta d'un coup sec et se retourna pour crier:
-Qu'est-ce que t'as à pas vouloir me laisser dormir ? Lâche moi, t'es collante !
-Sougo ? Ça ne va pas ? Tu semblais faire un cauchemar alors je t'ai réveillé.
-O…ouais. Merci. Je faisais un rêve affreux… Je suis fatigué, je vais me rendormir.
Si Hijikata avait bien voulu le laisser dormir, c'était loin d'être les cas de trois autres personnes particulièrement bruyantes. Et s'il y avait bien un scénario qu'il préférait éviter, c'était qu'ils arrivent maintenant. Cette idée le hanta tellement qu'il ne put plus fermer l'œil.
-Comment se fait-il que tu t'es mis à cracher du sang ? Commença Hijikata en voyant le sadique toujours éveillé. Tu es dans cet état depuis longtemps ?
-Je ne sais pas. En sortant de la pièce, j'ai sentis ma conscience s'échapper et je me suis mis à cracher du sang pour ensuite m'évanouir. En revanche, je crois avoir déjà subis cette situation. Mais je ne m'en souviens plus. Et même ce rêve… je crois me souvenir de la voix mais je ne me souviens plus où.
-Ça risque d'être compliqué. Si tu ne t'en rappelles pas. Je vais faire un tour pour me dégourdir les jambes. Ne quitte pas ton lit, d'accord ?
-ok. Je ne bougerais pas d'ici…
Mais lorsqu'Hijikata sortit, il tiqua. Il fallait absolument aller voir les yorozuya ! Il attendit suffisamment longtemps pour éviter de tomber sur un Hijikata méfiant qui serait revenu plusieurs fois en arrière. Après tout, il n'était pas le genre de personne qui obéissait aussi facilement. Il se leva en rejetant d'un coup la couette. Comme il avait déjà son uniforme, il n'eut qu'à prendre son épée et il partit en courant. Il se fit discret à chaque fois qu'il passa près des membres du Shinsengumi. Si jamais l'un deux le voyait, il aurait droit à un interrogatoire et il irait ensuite en parler à Hijikata qui ne tarderais pas à lui donner une bonne correction. Il n'atteindrait pas les yorozuya en fonçant ainsi. Mais le vrai problème fut lorsqu'il dut sortir du quartier général. Peu importe comment il le voyait, il ne pouvait pas passer sans se faire repérer. Il réfléchit et au bout d'un moment, il se dit qu'il n'avait pas d'autre choix que de les convaincre. Avec ses propres manières. Au pire, il les assommerait. (Akatori: En même temps c'est un sadique, qu'est-ce que vous voulez qu'il dise d'autre ? Sougo: Qu'est-ce que tu disais ? *air sadique* Akatori: Que tu ne sais pas penser à des choses pacifiques ?)
-Okita-taichou ! Qu'est-ce que vous faites là ?
-Okita-senpai ? Vous ne devriez pas être au lit ?
-C'est vrai que j'ai entendu dire qu'Okita-taichou était alité.
-Pourquoi est-il alité ? Je n'ai pas réussi à avoir des détails et le vice-commandant tient à ne rien dire.
-Il faudrait le demander au capitaine non ? Mais s'il est alité…
-Attends… S'il est alité… il ne devrait pas être là non ?
-Hein, Mais… ! Mais il n'est pas là ! Qu'est-ce que tu racontes ?
-Non je t'assure ! Il était là ! Il avait même son cache-œil !
-Mon pauvre, tu rêves éveillé ! Ne t'inquiète pas, Hijikata-fuku shusho veille sur lui.
-Non. Là, je suis vraiment inquiet…
Sougo remercia presque la bêtise des gardiens car elle lui avait permis de s'enfuir. Qu'allait-il faire maintenant ? Ou plutôt, après s'être rendu chez les yorozuya, qu'allait–il faire ? Et s'ils l'avaient trouvée ? Continuerait-il sa fuite ou retournerait-il au quartier général en prétextant quelque chose de ridicule ? Il préféra y penser plus tard et se demanda ce qu'avaient fait les yorozuya de son avance. Dans leur propre intérêt, il espérait qu'ils n'y avaient pas touché. Mais son instinct sadique le poussait à espérer le contraire.
-Danna, vous êtes là ? Cria Sougo en arrivant à la porte.
Ce fut Shinpachi qui lui ouvrit. Il l'amena, aussi silencieusement que d'habitude jusqu'au salon. Le salon n'avait pas changé non plus. Kagura était assise sur Sadaharu qui lui-même était assis derrière le fauteuil tandis que Gintoki lisait le Jump assis au fond de sa chaise, les pieds sur le bureau. Toujours aussi silencieusement, Shinpachi fit assoir Sougo et lui apporta du thé.
-Euh… Okita-san ? Vous ne semblez pas aller très bien. Est-ce que ça ira ?
-Pas d'inquiétudes. J'étais alité alors je me suis enfui quand Hijikata-san est partit et j'ai couru tout le temps jusqu'ici. Je suis un épuisé mais tout va bien.
-Alité ?! Okita-san ! Que faites-vous ici alors ?
-Laisse Shinpachi, ce sadique ne serais pas paralysé pour une petite maladie !
-Qu'est-ce que t'en sais, Kagura-chan ?
Il toussa un peu, crachant au passage quelques gouttes de sang qu'il prit soin de dissimuler.
-Hein ? Fit Gin. T'était alité mais tu t'es enfui juste pour avoir quelques information sur cette fille ? A quel point t'as envie de la revoir exactement ?
-Okita-san, vous devriez retourner vous reposer. Réessaya Shinpachi en ignorant Gin.
-C'est vrai, et ne reviens plus jamais d'accord ? Ajouta Kagura
-Attends Kagura ! On ne peut pas le chasser alors qu'il nous donne du travail !
-Alors vous n'avez aucune piste…. Mais je pense pouvoir vous aider à continuer les recherches. Ne vous inquiétez pas, je paierai le voyage. Et un peu pour le travail supplémentaire.
-Encore de l'argent volé ? Demanda Gin comme s'il s'y intéressait.
-Ne vous inquiétez pas, j'assumerais tout ce qui se passeras là-bas et en prendrais la responsabilité.
-Pourquoi tu parles comme s'il allait se passer quelque chose ? Demanda Gin, légèrement inquiet. Arrête de parler comme ça ! C'est sûr maintenant, il va nous arriver des trucs bizarres !
-J'ai compris ! S'exclama Kagura. Si je détruits l'endroit, toute la responsabilité te reviendras !
-Non. Je ne connais pas ton cas, la chinoise.
-Nous non plus ! Répondirent en cœur Shinpachi et Gin.
-C'est cruel ! Pachi, Gin-chan !
-Alors, vous venez avec moi ? Demanda Sougo en sortant une enveloppe.
-J'ai juste une question avant, dit Kagura: pourquoi t'as ton cache-œil ?
« A quoi cette sert cette question exactement ? Se demanda Shinpachi. » (Akatori: Remarque qu'il y a beaucoup de questions inutiles ici. Shinpachi:C'est ça ta manière de mettre de l'intrigue ?)
Hijikata avait presque fini son tour. Il devait bien avouer être un peu inquiet au sujet de Sougo. Il était resté quelques minutes après avoir prétendu être partit mais il n'avait pas bougé. Il avait fini par pensé qu'il dormait mais il n'en était pas sûr. Comme Sougo n'était pas du genre à obéir à n'importe qui (et encore moins à lui), soit il ne dormait pas, soit il allait se réveiller et lorsqu'il verrait qu'il n'était pas là, il s'enfuirait. Il se dépêcha et fini son tour en courant. Trop tard. Il n'était plus là. Le futon était vide et le katana disparut.
-Où as-tu pu bien aller Sougo… ?
-Sougo est parti ? Ça ne m'étonne pas de lui ça ! Mais je ne vois pas pourquoi…
-Kondo-san ! Vous avez une idée d'où ils pourraient être ?
-Non. Aucune…
