Nan mais vous avez pas idée à quel point cette fiction m'a fait ch… hem ! Sérieux, je me suis réveillé en sursaut à 3h du mat, avec cette image en tête, et impossible de me rendormir après ça ! Il fallait absolument que je l'écrive !
Alors voilà... je préviens, c'est court !
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Réléna Peacecraft faisait partie de ces femmes qui attirent les hommes comme un pot de confiture les mouches. Elle était jeune, vraiment très séduisante, avec ce qu'il fallait là où il fallait, elle avait pas mal de charisme et, atout non négligeable, elle était reine de Sank. Mais, bien évidemment, le seul homme qui l'intéressait n'osait toujours pas lui faire sa déclaration. Les premiers temps, elle trouvait ça attendrissant – après tout, qui aurait cru qu'un soldat comme lui pouvait être aussi timide ? –, cinq ans plus tard elle commençait sérieusement à s'impatienter.
Ses yeux se tournèrent vers l'homme de sa vie, assis à ses côtés. Heero Yuy. Ancien terroriste. Numéro un des Preventers. Chargé de sa sécurité personnelle. Et foutu indécis ! La jeune femme avait pourtant fait des efforts. Elle avait cessé de l'appeler toutes les cinq minutes pour un rien. Elle bavardait plus librement avec lui – même s'il répondait peu – et s'obligeait à oublier ses robes et ses galas pour trouver des sujets qui l'intéresseraient. Elle n'avait pas cherché à l'éloigner de ses ais, alors qu'elle mourrait d'envie de le garder pour elle.
Bon, elle devait bien reconnaître que Quatre Raberta Winner était quelqu'un de tout à fait charmant. Trowa Barton ne parlait pas beaucoup, et il ne la dérangeait pas plus que ça. Wufei Chang était déjà un peu plus… particulier, mais il pouvait être d'une compagnie assez intéressante. Par contre, elle ne supportait pas le dernier énergumène, Duo Maxwell. Ce type n'avait aucune tenue, aucune éducation, aucun savoir-vivre. Toujours à l'interrompre, à jurer, à débarquer dans son palais à l'improviste, à surgir de l'angle d'un couloir et à la bousculer. Et toujours collé à SON Heero.
Ils étaient passés saluer les anciens pilotes entre deux congrès pas trop loin et à présent ils étaient installés dans leur cuisine spacieuse, assis devant un bol de chocolat chaud, à écouter Quatre leur raconter les dernières nouvelles. Réléna avait remarqué avec satisfaction que le gêneur n'était pas là. Et depuis, elle scrutait Heero en attendant le meilleur moment pour agir. Puisqu'il ne voulait pas faire le premier pas, ce serait elle qui le ferait !
Et le moment ne tarda pas à arriver. Alors qu'il prenait une nouvelle gorgée de chocolat, le jeune homme inclina un peu trop son bol et le liquide crémeux vint lécher sa lèvre supérieure, dessinant deux moustaches pâles sur sa peau hâlée. Réléna laissa échapper un sourire gourmand et se pencha en avant, appuyant une main sur la cuisse musclée de son garde du corps pour garder son équilibre.
- Attends, Heero, tu en as… juste là…
Son visage s'approchait de plus en plus du sien, sa bouche s'alignant sur la sienne. Elle pouvait sentir son souffle chaud sur ses propre lèvres, le parfum sucré de son haleine… Ses yeux se fermaient doucement pour mieux savourer le contact imminent…
Une main rude agrippa ses longs cheveux blonds, nouées en queue-de-cheval haute, et éloigna brusquement sa tête de son but. Elle poussa un cri de douleur mêlé de surprise alors qu'Heero rabaissait la serviette en papier qu'il s'apprêtait à porter à sa bouche. Une voix grave, un peu rauque et franchement énervée s'éleva dans son dos. La main ne l'avait toujours pas lâchée.
- What the fuck ? C'est la fête ici ou quoi ? Et Koneko, d'où tu te laisses faire comme ça ?
- Serviette.
Pour prouver ses dires – enfin… –, le jeune homme brandit le morceau de papier. A côté d'eux, Quatre tentait de masquer son fou rire dans l'épaule de Trowa – qui était lui-même incapable de retenir son sourire amusé. Réléna poussa une nouvelle exclamation outrée et leva les mains pour griffer sauvagement le poignet qui la maintenait. Sans grand résultat.
- Lâche-moi !
- A d'autres, Chaton. Tu t'en fous partout et tu la laisses faire pile au moment où tu entends le moteur de ma bécane ? Et la marmotte, elle met le chocolat dans le papier alu ?
Furieuse, la jeune femme tourna les yeux vers Heero. Celui-ci n'allait pas tarder à se lever et à flanquer ce type dehors après ce qu'il lui avait fait… et après les surnoms ridicules qu'il venait de lui attribuer. Mais elle vit simplement la lueur malicieuse qui dansait dans les pupilles bleues et la canine fichée dans la lèvre inférieure d'un air faussement embarrassé. Duo soupira. Réléna tempêta de plus belle.
- Lâche-moi, sale primate ! Tu n'as pas le droit de me traiter ainsi ! Lâche-moi ! Heero !
- Tu vas finir par me rendre dingue, si c'est pas déjà fait… Et toi, la blondasse, boucle-la deux minutes, tu me casses les oreilles ! T'es pas chez toi, en plus, alors arrête de nous donner des ordres. Ah, et faut que tu saches un truc, il n'y a que moi qui ai le droit de faire ça…
Sur ces mots, il la tira un peu plus en arrière, se pencha par-dessus elle et, de son autre main, attrapa la nuque bronzée du japonais. Amenant sa figure au même niveau que la sienne, il sortit doucement sa langue de sa bouche et effaça lentement les traces de lait. Heero laissa échapper un faible gémissement sous la caresse et referma ses deux mains sur la chemise de Duo pour l'attirer plus de lui. Un petit sourire aux lèvres, il tenta d'attraper la langue mutine qui taquinait sa commissure, mais l'américain recula avec un léger rire. Il lâcha la queue-de-cheval de la jeune femme pour glisser sa main dans la tignasse noire…
Un choc sourd à ses pieds lui fit hausser un sourcil. Réléna venait de tomber par terre… et dans les pommes, accessoirement. Quatre et Trowa éclatèrent ouvertement de rire, affalés l'un sur l'autre, quelques larmes d'hilarité perlant au coin de leurs yeux. Le blondinet était celui qui avait le plus de mal à tenir debout et il murmurait entre deux hoquets : "sa tête… sa tête…" Heero, lui, jeta à peine un coup d'œil à la jeune femme avant d'hausser les épaules et de ramener Duo vers lui.
- Espérons qu'après ça, elle va me virer…
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J'ai prévenu, c'est court, presque un drabble… mais j'espère que ça vous aura plus !
See you soon
(euh... j'ai corrigé quelques fautes d'oublis qui m'avaient sauté aux yeux mais j'en ai peut-être - encore oublié...)
