Side By Side
Genre: 80 % Romance ; 20 % Aventure…
Disclaimer : Les personnages et l'univers ne sont pas à moi mais à la MGM…
Spoilers: Courant saison 7
Le major Samantha Carter entrait dans le bureau de Daniel Jackson, souhaitant avoir des nouvelles sur l'avancée de ses recherches. Celui-ci lui adressa un sourire amical et attendit qu'elle prenne place à ses côté pour lui montrer un objet.
- C'est ce que nous avons rapporté de P4X 645 ? Demanda la jeune femme.
- Exact.
Sam prit le petit objet dans ses mains et l'observa longuement. Celui-ci ressembler à un galet métallique, qui était recouvert de toutes sorte d'inscriptions inconnues. Deux gravures ressortaient en son centre : un miroir et un sablier.
- Une idée de ce que ça peut-être ?
- Pas encore. J'ai observé ces symboles mais aucun d'eux ne me sont familiers… Il doit s'agir d'une sorte de code.
- Est-ce que je peux vous aider ?
- J'aimerais bien mais je crois que vous seriez plus utile sur vos propre travaux.
- Et bien justement, j'ai accompli tout ce que je devais faire…
- Dans ce cas vous devriez peut-être prendre un peu de repos major, proposa une voix derrière elle.
Devinnant la présence de son supérieur dans la pièce, Samantha sentit son cœur s'emballer. Elle se retourna pour faire face à son interlocuteur et tenta de retrouver un rythme cardiaque normal. En vain.
- Pardon mon colonel ?
- Vous m'avez bien entendu… J'aimerais que vous vous reposiez de temps à autre.
- Je vais bien.
- Bien entendu… Mais comme vous l'avez dit, vous n'avez plus de travail ici alors il serait peut-être bon que vous… rejoigniez Peter.
Il avait dit ça sur un ton détaché, alors que le simple fait de prononcer ces mots lui vrillait l'estomac.
Sam plongea son regard dans le sien, essayant de déceler le moindre signe qui montrerait un certain agacement. Mais, en voyant qu'il semblait parfaitement serein, elle réprima un sourire contrarié. Cela faisait sept ans qu'ils se montraient toujours très professionnel dans des situations comme celle-ci.
Elle baissa la tête, s'en voulant à elle-même de n'avoir qu'une envie : rester à la base pour ne pas à avoir à retourner au près de cet homme qui partageait sa vie, et qui n'était pas « lui ».
- J'aimerais bien mon colonel, mais Daniel à besoin de mon aide.
Sentant que celui-ci s'apprêtait à la contredire, elle se tourna vers lui et lui lança un regard implorant.
Le linguiste réfléchit un instant avant d'acquiesçait, devinant les causes de cette demande.
Jack, loin d'être dupe, observa longuement ses deux coéquipiers avant de reporter son attention sur la jeune femme.
- Carter, je suis sûr que vous êtes indispensable mais…
- C'est un ordre colonel ?
- Bien sûr que non.
- Alors je reste.
- Que cherchez-vous à fuir en restant ici ?
Sam se figea, se demandant si sa phrase était pourvue d'un double sens… Souhaitait-t-il qu'elle avoue ne pas vouloir voir Pete ? Où avait-il dit cela sans trop réfléchir ?
Il la regardait fixement, attendant une quelconque réponse.
Son trop plein de détermination fit rougir la militaire.
- J'ai simplement… envie d'être utile.
- Rassurez-vous, vous l'êtes… mais un peu trop ces derniers temps.
- Bien, je vais rentrer si c'est ce que vous voulez.
- Ça n'a rien à voir avec ce que je veux mais…
- Excusez-moi, mais j'ai du travail, intervint Daniel. Et cette discussion m'empêche de réfléchir correctement.
Le colonel O'neill lui lança un regard noir, ne supportant pas être interrompu et chasser par la même occasion.
Il sortit donc de la pièce, bientôt suivit par le major Carter.
- Et vous mon colonel ? Vous n'avez plus rien à faire ici pas vrai ?
- Exact… Et figurez-vous que je suis attendu quelque part.
Le cœur de Sam manqua un battement, s'imaginant que son supérieur allait retrouver une femme… Pourquoi lui en avait-il jamais parlé ?
- Comment s'appelle-t-elle ? Demanda la scientifique avec un ton qui se voulait détaché.
- … Canne à pêche, perche ou encore Minnesota… C'est à vous de voir, répondit-il avec amusement.
Sam ne put retenir un soupir de soulagement.
Il se tourna alors vers elle et plongea ses yeux dans les siens pour tenter de comprendre son acte. Mais la jeune femme se reprit bien vite et afficha un regard incalculable. Son supérieur lui adressa alors un sourire, qui la fit tout de suite frissonner puis reprit sa marche.
Ils se dirigèrent tout deux vers l'ascenseur et finirent par pénétrer à l'intérieur, ce qui marqua le début d'un long moment de silence.
D'habitude, ce n'était pas le genre de chose qui dérangeait Jack. Il aimait la tranquillité et tout ce qui s'en suivait. Mais lorsqu'il se trouvait avec son second, les moments de pur silence lui était difficile à supporter. Il se demandait sans cesse à quoi elle pensait et si sa présence à ses côtés lui faisait encore quelque chose après trois ans.
Jack leva les yeux aux ciel, se rendant compte qu'il espérait encore que quelque chose entre eux se produise alors qu'elle était avec Pete. Il avait pourtant tenter maintes et maintes fois d'oublier les sentiments qui le rongeait dès qu'il s'agissait de son second mais en vain.
Le temps sembla se suspendre et le colonel O'neill eut la désagréable impression de passer beaucoup plus de temps que d'habitude dans cette pièce confinée.
Il regarda donc Sam du coin de l'œil et la vie sourire.
- Major ?
- Colonel ?
- Qu'est-ce qui vous fait rire ?
- Rien du tout mon colonel, s'empressa-t-elle de dire en essayant de retrouver un visage neutre.
- Ça me concerne ?
La teint de la jeune femme vira au cramoisie.
Soudain conscient que la réponse devait-être oui, Jack s'apprêta à la forcer à parler mais la porte de l'ascenseur s'ouvrit à nouveau. La jeune femme ne se laissa pas prier deux fois et sortit avant qu'elle n'ai à répondre.
- A demain mon colonel.
- A demain… major.
‡
Sam referma sa porte d'entrée avec un soupire et posa ses affaires sur une chaise avant d'allumer les lumières. Elle se dirigea ensuite vers la cuisine et fut surprise en voyant que des bougies avaient été disposés un peu partout dans la pièce, donnant une agréable parfum d'agrumes. De plus, la table avait été dressé et une délicieuse odeur sortait du four. La jeune femme ne put s'empêcher de sourire à cette attention, et, au moment où elle s 'y attendait le moins, Pete arriva dans son dos et lui déposa un tendre baisé dans le coup.
- C'est un quel honneur ? Interrogea-t-elle en se tournant vers lui.
- Tu ne devines pas ?
Celle-ci réfléchit un instant mais ne parvint pas à trouver la réponse.
Pete, un peu vexé, préféra ignorait son manque de discernement et l'attira vers la table.
- Aujourd'hui ça va faire cinq mois que nous sommes ensemble.
- … Je ne mérite vraiment pas quelqu'un comme toi.
- C'est probablement vrai, dit-il avec un sourire avant de se diriger vers le four pour surveiller la cuisson.
- Comment est-ce que tu savais que je rentrerais ce soir ?
- Et bien en faîte je ne le savais pas.
Elle lui adressa un sourire en guise de remerciement et s'installa sur une chaise. Celui-ci sortit un plat du four et l'apporta jusqu'à la table. Sam sourit en voyant qu'il avait préparé un de ses plats préféré : de la moussaka. Il prit ensuite la salade et s'assit à son tour sur la deuxième chaise.
- Alors ? Comment c'était le bouleau ?
- Je voulais aider Daniel dans ses recherches mais mon supérieur m'a ordonné de rentrer.
- Et je le comprend ! Tu travaille comme une folle !
- Mais toi aussi.
- Je ne sauve pas le monde tout les jours, à la différence de toi.
- Tu exagères, répliqua-t-elle avec un sourire flatté.
- Je suis sûr que non.
Il plongea son regard dans le sien un long moment. Pourtant, au bout de quelques secondes, Sam détourna les yeux et commença à se servir. Mais, alors qu'elle reposer le saladier, Pete quitta sa chaise et vint se mettre à genoux devant elle.
- Pete… commença-t-elle sans comprendre.
- Ecoute moi avant de dire quoi que ce soit…
Sam acquiesça, bien que la situation la gênée affreusement.
- Je sais que cinq mois c'est très peu pour un couple normale… Seulement tu n'es pas une femme banale Samantha… Je t'aime. Et bien que nos métiers respectifs sont dangereux je ne veux plus attendre. J'aimerais vraiment qu'un lien nous unisse officiellement. Que tu sois ma femme et que je devienne ton mari… Si tu acceptes bien sûr, j'aimerais t'épouser Samantha Carter.
Un rêve qu'une quantité de femme voulait se voir un jour réaliser : Se marier, avec un homme parfait : gentil, généreux et amoureux… Mais pourtant, en voyant cette scène, Sam sut tout de suite que ça n'étais pas le siens. Car en effet, dès qu'elle vit Pete sortir une bague de fiançailles magnifique, elle n'en fut pas ravie, au contraire. Elle se sentit piégé. Jamais elle n'avait voulu lui faire de la peine, mais la première personne à qui elle pensa en ayant vu l'homme qui partageait sa vie s'accroupissant devant elle, était Jack. Bien sûr, celui-ci ne lui aurait peut-être pas fait un plat dont elle raffolé, ni parsemé sa maison de bougies… Il aurait sans doute simplement sortit deux bières et lui aurait fait sa demande tout en surveillant la cuisson de ses steaks. Mais pourtant, ça aurait été le plus beau jour de sa vie. Là, elle n'aurait pas hésité, pas une seule seconde.
- Je suis désolé Pete, je ne peux pas.
Une lueur d'incompréhension passa dans ses yeux alors qu'elle lui annonçait son refus. Mais il ne pouvait pas y croire. Il n'avait pas put s'attacher à une personne qui ne tenait pas suffisamment à lui pour devenir sa femme.
- Tu n'es pas obligée de donner ta réponse tout de suite si tu trouve que c'est trop tôt.
- Ce n'est pas trop tôt… C'est juste que… je ne veux pas.
En entendant qu'elle avait remplacé le verbe « pouvoir » par « vouloir », il sut tout de suite que tout était fini. Il s'en voulu alors de lui avoir proposé ce soir, peut-être qu'avec un peu plus de temps elle aurait accepté… pourtant il fallait se rendre à l'évidence, il avait bien put faire tout les efforts du monde, il n'aurait pas réussit à la garder.
- Pourquoi ? Demanda-t-il d'une voix déchirée.
- Je ne t'ai pas mentit,… je ne te mérite pas. Tu es l'homme parfait…
- Mais pas celui qu'il te faut.
Son ton avait changé, il était devenu fataliste. Sans s'en rendre compte, cette phrase lui avait fait comprendre qu'il avait toujours sut ce qu'il allait se passer… mais qu'il avait tellement espérer que ce soit autrement qu'il l'avait oublié sur le moment.
- J'ai de profonds sentiments pour toi Peter… mais je me suis mentit à moi-même pendant ces cinq mois.
Celui acquiesça avant de se remettre sur pieds.
Il devait la détester désormais, et elle le comprenait.
Pete, l'observa un dernier moment. Tout en lui semblaient brisé. Il se pencha alors en avant, et d'un souffle, éteignit la bougie qui trônait au centre de la table. Sam ferma les yeux, comprenant ce que ceci signifiait et attendit que la porte d'entrée ne se ferme avec douceur avant de les rouvrir.
‡
Au SGC, Teal'c entrait dans le laboratoire de Daniel et le découvrit endormis sur un livre. Arquant le sourcil, il s'approcha de son ami et croisa ses mains derrière son dos.
- Daniel Jackson ?
Ne voyant aucun changement, Teal'c retenta le coup, mais apparemment son ami était trop profondément endormi. Il prit alors un livre sur le bureau, le leva de quelques centimètres et le relâcha de cette hauteur, faisant alors trembler quelque peu la table. Le scientifique sursauta alors et remit correctement ses lunettes sur son nez avant de voir le jaffa devant lui.
- Teal'c ? Vous êtes là depuis longtemps ?
- Deux minutes à peine Daniel Jackson… Avait vous trouvez quelques chose ?
- Euh… Oui ! S'exclama-t-il en prenant vivement l'objet qu'il étudiait un peu plus tôt. J'ai enfin compris le code et j'en suis arrivé à une phrase écrite en Goa'uld.
- Qu'elle est-elle ?
- Et bien, approximativement, le début serait : « Les réponses que vous cherchez sont… », mais je n'ai pas réussit à trduire la suite.
- Montrez-moi ça.
Daniel lui tendit la feuille blanche où il avait inscris la phrase Goa'uld puis examina l'attitude de son ami avec attention.
- Cette phrase signifie : « Les réponses que vous cherchez sont désormais à votre portées ».
- C'est bien ce que je me disais… Avait vous eu déjà affaire à cette objet ?
- En tant que Prima d'Apophis, j'ai bien eu connaissance d'une technologie qui permettrait de fouiller notre inconscient pour trouver des réponses que nous n'arrivons pas à considérer.
- Et comment marche-t-elle ?
- Je n'en ai aucune idée Daniel Jackson… Mais d'après certains Jaffa, elle ne s'est pas révélé utile aux faux-Dieux. En voyant qu'elle n'avait pas l'effet souhaitait, ils ont voulu la supprimer.
- Comment ça ?
- Il souhaitait que cette technologie réussisse à répondre à toutes leur questions, mais ils n'ont jamais réussit à la faire fonctionner correctement.
- Ça pourrait-être utile…
- En effet.
‡
Jack sortait de l'ascenseur, d'humeur assez grognon. Avant qu'il n'ai put se rendre au Minnesota, le SGC l'avait rappelé pour un nouveau débriefing sur leur visite de P4X 645. Apparemment, Daniel avait trouvé la fonction d'un des objets. En arrivant devant la salle de réunion, il s'aperçut qu'il avait une demie heure de retard, ce qui n'arrangeait pas l'air ennuyé que prenait Daniel. Après un regard circulaire dans la pièce, il fut surpris de ne pas trouver Carter. Elle était pourtant toujours à l'heure. Il lança donc un regard interrogateur au scientifique qui haussa les épaules.
A ce moment là pourtant, Sam pénétra à son tour dans la salle et ne dédia même pas un regard à son supérieur. Celui-ci, plus que troublé par ce manque d'attention qui ne se produisait que très rarement, découvrit que celle-ci n'avait pas l'air de se porter bien.
Le général Hammond sortit alors de son bureau et pria aux deux militaires de s'assoir. Jack s'exécuta et s'assit entre son supérieur et son second. Après un regard inquiet vers elle, il reporta son attention vers Georges.
- Très bien,… docteur Jackson, j'attend votre rapport.
Celui-ci acquiesça et tendit l'objet métallique au général tout en réajustant sa monture.
- Il y a de ça presque une heure, Teal'c et moi avons réussis à déchiffré le message codé sur cette… chose. Apparemment il s'agirait d'un engin permettant de fouiller notre esprit pour trouver des réponses à nos questions.
- Et alors ? Demanda Jack sans comprendre.
- Et alors ? Répéta Daniel avec surprise. Vous n'imaginez pas tout ce que ça pourrait nous apporter ?
- Et bien, pour être franc... non.
- Expliquez-nous docteur Jackson, intervint Georges une nouvelle fois.
- Et bien nous savons que le cerveau humain peut contenir un nombre incalculable de données… Et parfois, si nous n'arrivons pas à résoudre certains problèmes c'est que nous les interprétons mal. Cependant, je crois que cet engin nous permettrait d'exploiter nos connaissances.
- Comment est-ce que ça marche ?
- Je ne sais pas pour le moment… D'après Teal'c il semblerait que cet objet à été un peu modifié.
- Comment ça ?
- Et bien les Goa'ulds voulaient que cet objet disparaisse pour que les Jaffas ne puissent pas réaliser qu'ils étaient des faux-Dieux. Pourtant, celui-ci comprend des inscriptions qui, logiquement, n'a pas put être fait par les Goa'ulds.
- Avec les caractères inscrit à sa surface nous avons put trouver deux codes, qui correspond à deux phrases. Ajouta Teal'c.
- Qu'elle sont-elles ?
- « Les réponses que vous cherchez sont désormais à votre portées » et « Si une ombre recouvre excessivement votre chemin, il n'en paraîtra plus demain ».
- Ce qui signifie ? Interrogea le général.
- Que celui qui as trafiqué ça est un sacré poète ! Répliqua O'neill.
Daniel baissa les yeux avec un soupire d'exaspération avant de reporter son attention vers l'homme le plus âgé.
- Et bien, c'est à peu près semblable à la première… enfin je crois.
- Je pourrais peut-être faire quelques test pour savoir exactement en quoi est constitué cet objet, proposa le major Carter.
Jack la regarda avec surprise, venant de se rendre compte que c'était la première fois qu'elle prenait part à la discussion. Il détourna rapidement le regard tandis que Georges donnait son accord.
‡
Jack hésita un long moment avant de pénétrer dans le bureau de son second et découvrit qu'elle avait la tête dans ses bras. Pensant qu'elle s'était simplement assoupit, il afficha un sourire.
- On travaille major ? Demanda-t-il en s'approchant.
La jeune femme sursauta avant de réaliser que son supérieur était dans la pièce. Mais, celui-ci venait de perdre son sourire en voyant le visage de Samantha, se rendant soudainement compte que ce n'était pas pour dormir qu'elle s'était enfoui le visage dans les mains, mais pour pleurer. Il s'éclaircit alors la voix, gêné par la situation, puisqu'il n'avait jamais été très bon pour réconforter les gens. Il s'approcha tout de même de la jeune femme avant de poser une main sur son bras.
A ce contacte, celle-ci recula vivement puis regarda son supérieur avec excuse. Elle n'avait vraiment pas envie de parler, et surtout pas à lui. Après tout, c'était de sa faute si elle était si malheureuse. Et même si il n'y pouvait rien, elle ne pouvait plus supporter de tenir autant à lui. Pourquoi était-il aussi parfait ? Tout l'attiré : son regard pétillant, la virilité que dégageait sa silhouette, sa façon de se mouvoir, son air apaisant... Et pourtant, ses moindres choses la torturaient, aujourd'hui plus que jamais.
- Un problème Sam ?
L'entendre l'appeler par son prénom était si rare qu'elle ne put s'empêcher de sourire discrètement... s'en suivit des picotements dans les yeux. Ses sentiments étaient si contradictoires qu'elle n'avait aucun moyen de les gérer. Le regard que lui lançait Jack à cet instant la faisait espérait, alors qu'elle savait déjà qu'elle allait encore plus en souffrir.
Sans tenir compte de sa raison qui lui criait de se taire, elle écouta son coeur et essaya de faire réagir Jack en se confiant à lui.
- Pete m'a demandé en mariage.
- Et c'est pour ça que vous pleurez ? Vous devriez être ravie… Peter as l'air d'être quelqu'un de bien.
Samantha crut recevoir un coup dans l'estomac en entendant la seule réponse qu'elle n'aurait jamais souhaitait avoir. Elle baissa alors les yeux en essayant de retenir une larme qui insistait pour couler le long de sa joue droite.
En examinant la réaction de la jeune femme, Jack se maudit d'avoir donné une telle réponse. Puisque, vraisemblablement, elle en attendait une toute autre. Mais que voulait-elle qu'il dise alors ? Il ferait n'importe quoi pour éviter qu'elle soit dans un tel état. D'ailleurs, c'était en partie pour ça qu'il avait renoncé à l'idée d'être avec elle. Elle serait bien plus heureuse avec quelqu'un comme Pete… A son plus grand malheur.
- Nous ne sommes plus ensemble.
- Vous en êtes sûr ?… Je veux dire… pourquoi est-ce que vous dîtes ça ?
- J'ai refusé sa demande.
- Et bien il va bien comprendre que vous avez besoin de temps… Après tout ce n'est pas si facile de prendre une telle décision lorsqu'on risque sa vie toute les semaines.
Jack leva les yeux aux ciel en constatant que sa remarque avait une fois de plus aggravé la situation.
- Pourquoi est-ce que vous avez refusé ? Demanda-t-il finalement.
Sam croisa de nouveau son regard et essaya de lui faire comprendre par ce simple fait. Mais les secondes s'écoulèrent sans que Jack ne fasse quoi que ce soit, omis attendre une réponse. La militaire, qui n'avait toujours pas la force de lui dire de vive-voix, prit l'objet extra-terrestre posé devant elle et tenta de reprendre une contenance.
- J'ai encore du travail alors…
- Très bien j'y vais… Approuva-t-il, dépité.
Il la regarda un dernière fois avant de quitter la pièce.
Et, à peine eut-il disparue que Sam ne put se retenir plus longtemps. Des larmes commencèrent à glisser abondamment sur ses joues et finirent leurs chutes sur l'artefact de P4X 645.
Les yeux de Sam s'embuèrent alors et elle ne vit pas l'étrange lueur bleu qui se dégageait de l'objet au fur et à mesure que les gouttes d'eau salées tombaient sur sa surface.
Un flash lumineux s'en suivit et elle perdit connaissance.
→ A SUIVRE
