Tout est parti d'un défi : Construire une scène, avec deux personnages et un mot. J'ai hérité de « House – Cuddy – un fouet ». J'ai rédigé une petite scène, et puis, une chose en entraînant une autre, cette fic m'est venue à l'esprit. Trêves de bavardages, je vous laisse lire.
Chapitre 1
Porte fermée, verrouillée.
Stores baissés.
Un homme.
Une femme.
Un claquement de fouet.
L'homme sursaute maladroitement et reprend contenance rapidement.
Des yeux bleus, furieux, lancent des éclairs vers d'autres yeux, d'un bleu plus grisé, qui ne cillent pas.
Un autre claquement de fouet, donné d'une main inexpérimentée. La mèche touche l'homme au bras, lui arrachant un cri.
La femme s'arrête net. Elle voulait lui faire un peu peur, jouer un jeu un peu malsain, mais certainement pas lui faire mal. Du moins, pas physiquement.
Il profite de cette incertitude pour s'approcher d'elle. Cette scène l'a remué plus qu'il ne l'avouera. Sa bouche est sèche, il constate sans surprise qu'il est en train de bander.
Elle a le regard braqué sur ses hanches. Elle voit son érection. Ses jambes flageolent.
Lentement elle lève les yeux le long de son ventre, de son torse, de ses épaules.
Deux regards, empreints de désir, rivés l'un à l'autre.
Il voit ses lèvres gonflées, ses tétons qui pointent à travers le tissu fin du tee-shirt et du soutien-gorge seconde peau.
Il s'approche. De sa main libre, il englobe un sein, le soupèse, le malaxe.
Elle recule, rencontre le bois dur de son bureau derrière elle. Elle s'y accroche des deux mains et pose son pied chaussé d'un talon aiguille sur le bord du tiroir ouvert, cuisses ouvertes à présent.
La jupe courte a remonté, lui offrant une vue plongeante sur son intimité, à peine vêtue d'un string noir.
Lentement, il défait la boucle de sa ceinture, enlève les boutons de sa braguette. Il a maigri, son pantalon descend tout seul le long de ses hanches, et il s'attaque à son boxer.
De ses deux mains, elle remonte complètement sa jupe, baisse son string, s'en défait d'un pas, toujours avec ses talons aiguilles. Assise au bord du bureau, elle le laisse venir entre ses cuisses.
Il saisit ses fesses qu'il fait basculer légèrement pour la pénétrer durement. Elle est tellement mouillée qu'il grogne, satisfait.
Ses coups de reins sont secs, violents, passionnés. Elle enroule ses jambes autour de lui, le saisit aux épaules, lui mord le cou. Leurs bouches se prennent en un spasme. Lutte de pouvoir entre deux langues conquérantes. Coups de rein toujours plus forts, toujours plus rapides. En un long cri, la femme offre sa jouissance à son amant, qui se déverse en elle.
Dans le bureau de la directrice, Cuddy s'assied dans son fauteuil, un étrange sourire aux lèvres. House se dirige, boitant plus que d'habitude, vers la sortie quand elle l'interrompt :
- Nous n'en avons pas fini, House. Demain 16H, dans mon bureau.
House la regarde fixement et passe une langue gourmande sur ses lèvres.
- Yes, mistress !
Cuddy le regarde s'éloigner, puis ouvre un tiroir. Elle y range soigneusement le fouet qu'elle a acheté ce midi même et le caresse du doigt.
- A demain, 16 H, chuchote-t-elle avant de refermer le tiroir
TBC
Une petite review serait bien rassurante pour l'auteur qui a peur qu'on pense qu'elle est sadique…(Ceci dit…)
