Ohayo suminasen. Bonjour tou le monde! Après une longue absence sur et après une merdouille avec mon pc qui m'a contraint à abandonner une fic sur fma, j'ai décidé de me pencher sur une nouvelle histoire basé sur Hp. J'espère que vous prendrez plaisir à la lire, car je prends plaisir à l'écrire. Now, read, enjoy and review!

Disclaimer: La plupart des perso appartiennent à JK Rowling. Pour les autres, ils sont à moi, mais sont libre d'accès pour ceux qui souhaiteraient s'en servir. Si tel est le cas, envoyez moi un lien quand même!

Dans la peau des autres.

I/ Découverte d'un secret, vies croisées. Prologue

Nuit contre jour. Amour opposé à haine. Rejet contre compassion. Telle est leur opposition. Deux garçons, deux âmes, deux esprits, deux corps, deux Sorciers, une destiné qui en croisera d'autre. Une voie, un chemin, une direction: par delà les Ombres, loin derrière les Ténèbres, par delà la Lumière, au-delà de la peur et de la colère, de l'amour et de l'amitié. Quatres chemins, un croisement. Poussière sur les robes noires, sur les capes sombres, sur les chapeux pointés vers le ciel, vers la liberté.

Nous ne sommes qu'un, nous somme quatre distincts mais un seul espoir, un seul cœur. Vers l'espièglerie, vers la communion, vers la Liberté. Tel est le serment des Promeneurs, des Libérés, des Exaltés Voyageurs, tel est le serment des Maraudeurs.

Une heure du matin. Yeux bruns, tendance noir, ouvert dans la faible lueur d'un lampadaire, dans lequel brille l'intelligence et l'espièglerie. Impossible de dormir. Bien trop de pression, trop de joie contenue, trop d'impatience, tant d'émotion réunies dans un seul corps, dans un seul cœur…

Yeux noirs cachés par de lourdes paupières. Impatience contenue, impatience devant le départ imminent, peur aussi, car les Grands veille au grain.

Pas de bruit, pas de peur, pas de pleurs. Pas d'espoir non plus. Des sanglots au loin, une phrase murmurée en une vaine tentative de rassuré sa mère qui pleure. Il n'aime pas ça. Il sait que c'est sa faute. Lumière feutrée, ombres allongées, la porte s'entrouve sur une main douce qui s'attarde sur sa joue. Ses yeux se ferment.

Cheveux roux, yeux vert émeraudes. Une enfant qui sourit, impatiente, une autre qui ronfle, qui s'en moque. Du moins c'est ce qu'elle veut faire croire. Une larme coule sur sa joue, s'écrasant dans ses cheveux noirs et bouclés. Elle, pas elle. Rousse, pas brune. Toujours rousse. Toujours. Et rousse s'endort en souriant, tandis que brune s'égare dans sa rancœur d'enfant.

-Bonne nuit mon chéri, dit une femme aux mains douce en embrassant son fils pour qu'il s'endorme enfin. C'est la dernière fois que je viens. Si tu ne dors pas, tu ne seras pas en forme pour demin. Et tu sais que tu dois l'être, pas vrai?

Caché sous sa couette, qu'il a remonté sous son menton, le garçon acquiesce.

-Vivement demin!N'oublie pas de me réveiller s'il te plaît!

-Pas de risque que tu ne sois pas réveillé pour le départ si tu continues comme ça, répond-elle en souriant et en sortant une fois de plus de la chambre.

-Vivement…de…min, répète le garçon aux yeux noirs. Ses cheveux ébouriffés s'étalent plus ou moins sur l'oreiller tandis qu'il ferme les yeux pour plonger dans les bras de Morphé.

Un grincement, une sensation tapie au fond de son estomac. Une main fine, presque décharnée écarte la porte de son linteau. Un œil sombre, sans joie, sans peine et sans amour, un œil vide et torve se glisse dans l'ombre. Le garçon garde les yeux fermés. Pas besoin de le voir pour savoir qu'il est là. Depuis le temps qu'il le surveille, cet œil. La porte grince du temps qu'on la referme.

-Il dort, entend-il chuchoter de l'autre coté du panneau de bois noir. Les tentures noirs laisse passer un filet de lumière, qui frappe la petite photo accroché au mur. La seule que ses parents lui ai permis de laisser accrochée. Poudlard brille dans un nuit où la Lune illumine le paysage.

-Demin…vi…vement, chuchotte-t-il avant de sombrer à son tour.

La main douce s'éloigne. Doucement, sans brusquerie. Sans peur, sans tristesse. Sans joie non plus. Une larme s'écrase, et le garçon la sens sombrer dans les profondeurs laineuses de sa couverture. Il sait qu'elle court le long d'une fibre, le long d'un immense fil bleu, qui l'irise de ses couleurs variantes: bleu nuit, bleu indigo, bleu ciel. Ses perceptions sont toujours si forte. Une autre larme coule sur la joue de sa mère. Sa main fuse et la cueille dans la commissure de son œil.

-Ne pleure pas. C'est pas grave. Je reviendrais souvent, ne t'inquiètes pas.

La mère du garçon sourit. Enfin. Le garçon garde cette vue dans son esprit. Il veut garder cette image de sa mère pour toujours.

-Bonne nuit, dit-elle en déposant un baiser sur son front. Ses joues sont toujours mouillées, et ses lèvres ont la fraicheur de la chair humide.

-A…de…min…Kasa…

La porte s'entrouve. Les fillettes sourient, l'une spontanément, l'autre d'un sourire aussi véridique que quand elle dit qu'elle n'en veut pas à sa sœur.

-Bonne nuit, mes petites chéries. Dormez bien!

-Bonne nuit, m'man, répond précipitemment la brune, avant de se tourner sur le côté pour ne plus voir leur visage radieux, alors qu'elle ne souhaite rien de plus de sourire elle aussi, tandis que sa sœur la regarderait avec envie.

Une main douce, des doigts fins, un baiser long et fier. Les cheveux roux, si longs, si clairs, si doux, s'écoulent lentement sur l'oreiller.

-Bonne nuit ma puce…Dors bien, et soit prête pour demin!

-Bonne…nuit…maman…

-Dors bien…

James

Sirius

Remus

Lily.