Constatant le peu de slash sur un personnage que j'aime bien, j'en écris une pour le plaisir.
Bonne lecture !
« Baptême de l'air » :
Cho, Van Pelt et Rigsby, l'air stoïque, observaient ce qui se passait dans le bureau de leur chef.
Cette dernière discutait rageusement avec un homme grand, svelte et à l'allure élégante et sportive. Les collègues de Lisbon avaient reconnu Walter Machburn et s'interrogeaient sur sa présence au CBI.
Soudain, Lisbon sortit de son bureau, suivi de Walter et se posta devant le divan de l'unique personne qui ne se préoccupait de son humeur exécrable.
Patrick Jane somnolait, indifférent à la présence de sa patronne et un sourire d'ange sur son beau visage.
« -Cela ne prend pas avec moi. Lança Lisbon, d'une voix sèche et les bras croisés. Jane, je sais que vous ne dormez pas. »
L'endormi, s'obstinant à ne pas ouvrir les yeux, fut secoué sans ménagement et émergea de son « pseudo sommeil » avec un cri de protestation.
Sous l'œil agacé et amusé, à la fois, du milliardaire Machburn. Celui-ci perçut dans les prunelles bleues du mentaliste un éclat d'espièglerie conjuguée à de l'hilarité.
Patrick se redressa sur son divan et posa ses yeux sur le milliardaire et sa patronne dont le regard noir le fusillait.
« -Pourquoi une telle envie de meurtre ? Demanda Jane, feignant la surprise et d'un ton désinvolte. Je vous agace et ce n'est pas la première fois. Alors, pourquoi une telle réaction, Lisbon ? »
La jeune femme marmonna des mots inintelligibles, l'air complètement excédée et parvint à se calmer. Un peu.
« -Vous allez m'expliquer pourquoi vous avez dit à Walter que je passais mes weekends seule ? Reprocha Lisbon, en tentant de garder son sang froid. Résultat : Monsieur m'a invité à un baptême de l'air pour ce samedi ! »
Les autres équipiers de la jeune femme tendirent, soudainement, l'oreille. Visiblement intéressés par la suite qui promettaient d'être « croustillantes » et « orageuses » !
« -Vous avez accepté l'invitation, j'espère ? Fit Jane, avec un demi-sourire et sans se démonter. Vous avez besoin de vous changer les idées et Walter se dévoue gentiment. »
Interloquée par l'assurance et l'affirmation tranquille du consultant, Lisbon faillit céder à une pulsion de meurtre : Dégainer son arme de service et abattre Patrick sur le champ !
Furieuse, la jeune femme se pencha sur Jane, toujours sur son canapé, et les yeux rivés à ceux du mentaliste, énonça, d'une voix basse :
« -Vous n'avez aucun droit sur ma vie privée, Jane. Ce que je fais de mes weekends ne vous regarde pas, ok ? D'ailleurs, il me semble que c'est à vous de sortir un peu. »
L'expression indéchiffrable et lointaine de Patrick ramena à Lisbon ses esprits. La jeune femme regretta un brève seconde ses paroles mais elle chassa ce sentiment.
Jane l'avait bien cherché.
Walter, en voyant la mine absente de Patrick, intervint :
« -Ce n'est pas grave, Lisbon ! Je vais annuler la réservation. De toute façon, je devais… »
Mais la jeune femme, un sourire malicieux s'affichant largement sur ses traits, secoua la tête et refusa :
« -Non, Walter. Jane vous a fait revenir d'Europe et vous a fait rater une réunion importante. Il est juste qu'il répare son erreur. Donc, je donne son weekend à Jane. »
Cho attendit, tout ouïe, ainsi que les autres membres de l'équipe. Suspendus aux lèvres de Lisbon.
Patrick, retrouvant ses esprits, eut un immense sourire en entendant s'offrir un weekend entier.
« -Jane, vous irez à ce baptême de l'air avec Walter. » Finit d'annoncer Lisbon, d'un ton triomphant.
Effaré, hébété, Patrick s'empressa de protester :
« -Je ne peux pas…J'ai le vertige et je n'ai jamais fait du parachute ! »
Les rires de ses équipiers achevèrent de conforter Lisbon dans sa décision. La jeune femme haussa des épaules et murmura :
« -Eh bien, vous apprendrez ! »
Sonné, Patrick s'affala sur son divan. Mince ! Le jeu s'était retourné contre lui !
« -Patrick est un froussard, Lisbon ! S'insurgea Walter qui ne désirait pas d'un élève comme Jane. Je préférerai avec vous ! »
Patrick fut piqué au vif par cette remarque. Lui, un froussard ?
Il releva le menton, les traits décidés :
« -Ok ! Je viens, Walter ! »
Walter réprima un gémissement…
A suivre.
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