End Island
Auteur : xlavendermoonx
Traduction : LiLi26
Résumé : Enquêtant secrètement sur un cas de disparition non résolu, l'auteur à succès Bella Swan déménage sur une île isolée où elle se retrouve emportée par les énigmes de l'affaire et le suspect n°1, Edward Cullen.
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Bienvenus à tous sur ma nouvelle traduction. Je n'ai pas pour habitude de lire des enquêtes mais cette histoire m'a conquise et il fallait que je la traduise. J'espère qu'elle vous plaira.
J'avais obtenu l'accord de l'auteur il y a quelques années mais comme vous avez remarqué j'avais un peu abandonné les fics. J'ai cherché à la recontacter pour confirmer si elle était toujours d'accord mais son profil n'existe plus sur ce site.
Je supprimerai cette fic bien évidemment si cela pose un problème.
Bonne lecture
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Chapitre 1 – Mystères
Assise dans ma voiture arrêtée dans le petit parking, pourtant vide, de la plage de La Push, Washington, je tournai distraitement la carte de visite entre mes doigts. Je caressai le doux et épais papier cartonné blanc avec des lettres couleur bleu roi en relief sur une des faces :
Olympic, Agence Immobilière
Jessica Stanley-Newton
Agent
(360)-555-5678
Sur la gauche de 'Olympic', un simple logo de la compagnie; le contour d'une montagne, également gravé en bleu roi.
Un violent coup de tonnerre retentit dans le ciel, me faisant rentrer la tête dans les épaules alors que l'écho résonnait dans les lointaines falaises, nimbées de brouillard.
Oh la, les créateurs sans imagination des cartes de visite de l'agence Olympic avaient vraiment besoin de réfléchir à ajouter une icône de petits nuages avec de la pluie au-dessus de la petite montagne bleue. Même mieux, celui avec le petit éclair qui sortait du nuage. La publicité aussi que vrai que possible.
La pluie commençait à devenir plus intense, frappant mon pare-brise en larges bandes d'eau ruisselantes et obscurcissant ma vue de la plage de sable noir, des vagues se brisant sur la grève et de ces falaises entourées par le brouillard.
Apercevant mon reflet dans le rétroviseur intérieur, je soupirai, remarquant combien ma peau semblait plus pâle que d'habitude. C'était sûrement dû au mauvais temps, bien que je sois revenue sur la côté nord ouest du Pacifique que depuis quelques jours.
Même les reflets blonds dans mes cheveux châtains causés par le soleil de l'Arizona semblaient ternes et délavés. Un complément parfait, bien que peu flatteur, à la morne journée, se reflétant dans mes yeux marron.
Un mini-van quelconque gris tourna dans le parking et s'arrêta sur le côté droit de ma voiture.
Jessica Stanley, ou plutôt, Jessica Stanley-Newton, poussa la portière côté conducteur et commença à ouvrir nerveusement un de ces très larges parapluies.
Il était clair, en dépit de sa position assise et du large imperméable, qu'elle était enceinte. Je supposai qu'elle et Mike Newton, deux de mes amis de mon année (et la seule) de terminale au lycée de Forks, avaient décidé qu'il était temps de fonder une famille.
La dernière fois que j'avais vu Mike et Jess, c'était lors de leur mariage à Forks, 5 ans auparavant. A cette époque, on avait 22 ans et tout juste sortis de la fac, moi de Yale, Mike et Jess de l'université de Washington.
Une pointe de tristesse frappa mon cœur en me souvenant que le mariage de Jessica et Mike avait été le premier ''évènement'' majeur auquel j'avais assistée avec Riley Biers.
Riley Biers, mon petit-ami pendant presque 6 ans de ma vie, et maintenant, mon ex-petit-ami depuis 4 mois.
En mai dernier, nous avions décidé que ça serait mieux si nous partions chacun de notre côté. Il était évident que notre relation n'allait nulle part, et rapidement. Bien que je n'aimais plus Riley (si j'avais vraiment été amoureuse de lui au départ), sa compagnie me manquait de temps à autre. Et le confort de savoir que j'avais quelqu'un de spécial dans ma vie me manquait vraiment.
Le coup sec de Jessica sur ma fenêtre me fit sortir de mes rêveries.
Je resserrai la ceinture de mon trench-coat noir par-dessus le tissu fin de la robe drapée beige que je portais, et ouvris la portière de ma voiture.
Jessica se recula et tint le parapluie pour que je puisse me glisser dessous à ses côtés.
''Oh, Bella, c'est si bon de te voir ! Tu es magnifique. J'étais tellement excitée quand le détective Swan—euh, je veux dire, ton père a appelé pour dire que tu revenais ici,'' s'exclama-t-elle, m'attirant dans une chaude étreinte.
''C'est bon de te voir aussi, Jess. Mais je ne réaménage pas de façon permanente… c'est seulement pour quelques mois,'' répliquai-je alors que le ventre gonflé de Jess était pressé contre moi.
Je me reculai et fis signe vers son ventre, désireuse d'empêcher la conversation de s'étendre sur pourquoi j'étais de retour. ''Félicitations, au fait. Charlie n'a pas dit —''
''— Oh, Bella, on est tellement excité. Il ne reste seulement qu'un mois,'' interrompit Jess dans un cri aigu, alors qu'elle frottait son ventre par-dessus les gros boutons de son imperméable bleu pastel.
Jessica était aussi jolie que dans mon souvenir, avec ses longs cheveux blonds cendrés tombant autour de ses épaules en larges boucles, grand sourire, et les yeux bleu pâle.
''Comment va Charlie d'ailleurs ? Mike et moi le voyons parfois en ville, mais il est habituellement occupé à travailler. Il n'a jamais vraiment beaucoup à dire…'' Jessica arrêta de parler, semblant un peu perdue.
Je hochai la tête et ris, parce que c'était Charlie Swan tout craché — amical, mais réservé. Définitivement pas fait pour les conversations légères. Sauf, bien sûr, si vous parliez sports, ou étiez un membre de son groupe de pêche.
''Il va bien, Jess. Et comment va Mike ? Heureux, j'en suis sûre.'' Je fis signe vers son ventre.
Jessica sourit. ''Très.''
Un de ces moments gênant de silence que l'on rencontrait lorsqu'on revoyait une personne qu'on avait bien connu, mais pas vu depuis longtemps, s'installa dans notre conversation.
Jess pressa ses lèvres ensemble, et ajusta le parapluie pour bloquer les bourrasques et le changement de direction de la pluie, en conséquence. Elle regarda derrière moi vers la voiture et cligna plusieurs fois des paupières.
''Waouh. Sympa la voiture, Bella,'' dit Jessica, se penchant et faisant courir un doigt le long des gouttes de pluie sur le côté de ma BMW coupé M6 bordeaux que j'avais conduit depuis Phoenix. ''Mike aimerait en avoir une comme ça,'' chuchota-t-elle, plus à elle-même qu'à moi.
Je n'avais jamais été du genre à faire étalage de mon succès, et je me sentais un peu mal à l'aise vis-à-vis de la direction que prenait cette discussion.
Être un auteur à succès de séries de romans policier avait ses avantages à Phoenix, où je vivais depuis plusieurs années, mais les habitants de cette partie de mon passé me connaissait mieux comme la Bella Swan silencieuse et sans coordination que j'étais au lycée.
''Merci,'' marmonnai-je alors que je me déplaçais, la pluie froide frappant maintenant l'arrière de ma tête.
Jess ajusta rapidement le parapluie pour me couvrir, et dit, ''Euh, nous devrions aller vers le ferry… Leah nous attend à 14h.''
La famille de Leah Clearwater possédait les deux seuls ferrys de La Push. Durant l'été, ils l'utilisaient comme un service de tourisme. Mais maintenant que septembre était arrivé, les bateaux faisaient uniquement la liaison entre La Push et ma destination du moment, End Island.
End Island était une île isolée et rocheuse, située environ à 8 kilomètres du continent. C'était relativement facile d'accès grâce aux ferrys de La Push. Pendant l'été, une poignée de riches familles venaient en vacances là, prenant leurs quartiers d'été dans les 5 cottages qui parsemaient le côté est de l'île. Chaque cottage, avec sa propre parcelle de terre, offrait de larges panoramas sur l'océan.
Le côté ouest de l'île façonné comme un œuf était inexploité et couvert d'une épaisse et impénétrable forêt de pins.
Un phare abandonné se dressait au pied des falaises à la pointe sud. Et une vaste propriété occupait une bonne partie du nord de l'île.
Jessica m'emmenait visiter un des cottages récemment libéré, pour que je puisse décider si je voulais, en effet, passer les prochains mois là pour essayer de vaincre mon manque d'inspiration. Ou du moins, c'est ce que Jessica croyait.
Seulement Charlie et mon éditeur, Angela Weber, connaissaient la véritable raison de mon désir de passer l'automne sur End Island. Ça avait tout à voir avec mon prochain livre, et absolument rien à voir avec une angoisse de la page blanche.
Il n'y avait que 4 habitants qui étaient là tout au long de l'année sur End Island, car ce n'était pas l'endroit le plus hospitalier une fois que l'été avait fait place à l'automne. Pluies abondantes et tempêtes étaient la norme pendant la plus grosse partie de l'année. Et il n'y avait aucun moyen de quitter cette île – à l'exception du ferry. Ou, dans le cas d'un résident à l'année, qui vivait dans la large propriété à l'extrémité nord, un jet privé.
Bien que je sois parfaitement au courant de l'identité des habitants à l'année de End Island, je pensais qu'il était plus sage de feindre l'ignorance dans l'intérêt de Jessica. Moins elle savait ce que je savais mieux c'était.
La pluie devint une légère bruine alors qu'on approchait du ferry et Jessica abaissa son parapluie.
''Alors, qui sont ceux qui vivent en permanence sur l'île ?'' demandai-je, essayant de sembler aussi désinvolte que possible.
''Tu ne sais pas ?'' Jessica me lança un regard incrédule. ''Charlie ne t'a rien dit ?''
Je secouai la tête me forçant, à la place, à fixer mon attention sur la mince fille à la peau couleur olive avec des cheveux de jais mi-long que je venais d'apercevoir. La fille traficotait quelques cordes sur le ferry, alors je regardai avec un intérêt feint en un effort pour maintenir une expression faciale impassible devant Jess.
Je n'avais jamais été douée pour mentir, sans parler du fait que Jessica avait toujours été en mesure de voir clair dans mon jeu au lycée. Il n'y avait aucune raison de croire que cela avait changé.
Jess s'arrêta et tint mon bras lorsque je tentai de continuer à marcher vers le ferry. Je ne pouvais pas rencontrer son regard, je baissai donc les yeux vers le sol, certaine d'être en train de rougir.
''Bella, tu dois savoir qu'Edward Cullen vit sur l'île. Enfin, tout le monde sait qu'il vit là… maintenant,'' déclara Jess.
Edward Cullen avait été le plus populaire, et, sans aucun doute, le gars le plus mignon de Forks High School. Toutes les filles au lycée le désiraient, certaines plus que d'autres. Et j'avais été une de celles qui tombaient en plein milieu de la catégorie ''voulant plus''. Jessica avait été parfaitement au courant que j'avais craqué sur lui. Mais, tristement, Edward Cullen avait à peine remarqué ma présence.
Dès le premier jour de mon année de terminale, après avoir déménagée de chez ma mère à Phoenix pour vivre un an avec mon père à Forks, et jusqu'au dernier jour de cet été avant que je parte pour Yale, Edward Cullen n'avait jamais eu une seule conversation avec moi.
Bien qu'il y avait deux fois où je me souvenais clairement qu'il m'ait vu.
Une fois en cours de biologie quand j'avais accidentellement fait tomber mes livres directement sur son passage. Et puis encore, durant l'été après la fin de l'année, deux jours avant que je parte pour Yale.
La première fois, j'avais fait tomber mes livres, et m'étais maladroitement agenouillée pour les ramasser, il s'était penché promptement à côté de moi, rassemblant facilement tous mes livres pour moi en un instant. Je me souvins d'avoir été glacée par sa proximité. Il était extrêmement beau à l'époque, encore plus de près.
Pendant qu'il était occupé à récupérer les livres, j'avais voulu tendre le bras et toucher ses cheveux couleur bronze, qui semblaient soyeux bien qu'ébouriffés. Ou peut-être, faire courir mes doigts le long de son visage parfaitement ciselé, sa mâchoire puissante… son nez aquilin… ses lèvres pleines et humides.
Alors que j'étais restée agenouillé là, perdue par la beauté d'Edward Cullen, il avait hésité, sentant probablement mon regard sur lui. Il avait levé vers moi ses yeux d'un vert brillant, des pointes d'ambre étincelantes avec malice. Ou, du moins c'était ce que j'avais cru.
Il avait commencé à parler, mais au même moment son meilleur ami, Emmett, avait crié son nom depuis le couloir. Ça avait été tout.
La seconde fois, je faisais le plein pour mon vieux pick-up déglingué que j'avais l'habitude de conduire au lycée quand j'avais réalisé que quelqu'un m'avait appelé. Je me souvins avoir levé les yeux pour voir les longues jambes d'Edward Cullen dans un jean sortir de sa Volvo argentée de l'autre côté de la pompe à essence.
''Huh ?'' répondis-je avec éloquence alors qu'il fermait la porte de sa voiture.
Sa fenêtre était baissée et il se pencha en avant, ronronnant d'une voix qui criait 'sexe', ''Je disais seulement, 'bonne chance pour Yale'.''
Et tandis que je me tenais là avec la bouche grande ouverte, clignant furieusement des yeux, il me fit un clin d'œil, et partit à toute vitesse.
Bien évidemment, j'avais partagée les détails de ces brèves interactions avec Jessica, et nous avions analysés les implications comme les deux lycéennes que nous étions à l'époque.
Jessica avait insisté qu'Edward avait dû me remarquer plus que je l'avais rêvée, du fait qu'il était au courant du nom de ma future université.
Mais toutes nos spéculations ne menèrent à rien, puisque je partis pour la fac deux jours plus tard. Je n'avais jamais revue Edward Cullen, en personne, après ça.
''Bellaaaa, la terre à Bella.'' Jessica agitait sa main devant mon visage.
''Oh. Désolée, j'étais seulement – je me rappelais juste… tu sais… le lycée,'' bredouillai-je et fis un geste de la main. Stupidement j'avais la sensation d'avoir à nouveau 18 ans, au lieu des 28 que je venais récemment de fêter.
Jess sourit avec un air entendu, et dit doucement, ''Il est toujours célibataire, Bella.''
A cette phrase, je ris tout haut. ''Jess, je ne suis plus au lycée. Je pense que les jours de mon coup de cœur sont derrière moi. En plus…'' Ma voix vacilla.
Jessica savait exactement ce que j'hésitais à dire à voix haute. Je le vis dans ses yeux, avant même qu'elle parle. ''Ce sont des accusations sans fondements et des ragots inutiles, Bella.''
Je voulais changer de sujet aussi rapidement que possible, surtout à ce moment là, je fis donc un signe en direction du ferry, et dis, ''Il est tout juste 14h, nous ferions mieux d'y aller, Jess.''
Le trajet d'une demi-heure à travers les eaux agités vers End Island était principalement silencieux, Jess et moi perdues dans nos pensées.
Leah Clearwater, la mince fille à la peau couleur olive que j'avais vu s'occuper des cordes, ne nous disait rien de plus que nécessaire.
Je tournai les yeux vers la cabine du bateau et la vit me jeter un regard noir. Elle m'avait déjà lancé des regards dégoutés un certain nombre de fois depuis le début du trajet, sans que j'en comprenne véritablement la raison.
Je n'avais jamais eu de contact avec Leah Clearwater par le passé. Mais je savais qui elle était. Mon père était parfois allé à la pêche avec son père, Harry Clearwater.
Et aussi, Leah était mariée depuis deux ans avec mon ami d'enfance, Jacob Black. Mais je n'avais gardé aucun contact avec lui après mon départ pour l'université. Depuis, j'avais seulement entendu parler de lui par mon père.
Charlie m'avait dit que Jacob avait rencontré quelques problèmes liés la drogue et l'alcool quelques années auparavant. Puis, il surprit tout le monde en épousant Leah. C'était de notoriété publique que Leah avait toujours été intéressée par Jacob, mais il ne lui avait jamais accordé un regard. Lorsqu'il s'était enfui avec elle pour un rapide mariage à Las Vegas, Charlie avait dit que personne n'avait compris ses raisons. Il y avait des hypothèses selon lesquelles elle était tombée enceinte. Mais neuf mois passèrent sans signe de bébé.
Tout cela s'était produit durant le printemps et l'été avant ma dernière année à Yale. J'étais partie étudier à Londres à cette époque là et n'avais pas vraiment prêtée attention à ce que disait Charlie.
C'était en retournant à Yale cet automne là que je rencontrais Riley. Après ça, j'avais laissé tomber les ragots de Forks.
J'étais revenue pour le mariage de Jessica et Mike l'été suivant, et puis Riley et moi avions déménagé à Phoenix, où j'avais commencé ma carrière d'écrivain. De là, tout s'accéléra rapidement. En dehors des courtes vacances occasionnelles pour voir Charlie, Forks était complètement sorti de mes pensées.
Bon, peut-être pas complètement.
Il y avait l'énorme Mystère de la Péninsule Olympique, comme la presse l'avait surnommée, dont j'entendais toujours parlé. A tel point qu'on me demandait mes théories quant aux faits du mystère lorsque j'étais invitée dans les talk-shows, faisant avec succès de plus en plus d'interviews chaque été depuis les quatre dernières années tandis que chacun de mes romans policiers était publié et, ensuite, montait au sommet des listes de vente.
On me demandait principalement mon opinion pour deux raisons : la première, j'étais un écrivain de polar, et les faits de l'affaire tombaient tout juste dans la catégorie des choses que j'écrivais. Seulement, mes enquêtes criminelles étaient de la pure fiction.
Deuxièmement, mon père vivait à Forks. Un des principaux lieux impliqués dans le mystère, et l'endroit où j'avais passé ma terminale.
Quand on me demandait mon avis, mes commentaires étaient toujours les mêmes : pas de commentaire.
Il y aurait eu une troisième raison, si la presse le savait… L'un des principaux suspects du Mystère de la Péninsule Olympique n'était autre que mon coup de cœur secret de lycéenne, Edward Cullen.
Le Mystère de la Péninsule Olympique était la raison pour laquelle j'étais là, sur le point de louer un cottage sur une île avec un potentiel criminel. Et peut-être, si les hypothèses hasardeuses et les ragots futiles étaient vrais, un meurtrier.
Bien sûr, comme Jessica l'avait dit, la plupart des discussions était constituée d'accusations sans fondements et de ragots d'une petite ville, encouragées par la masse journalistique venue grouiller dans la zone quatre ans auparavant.
Chaque année, cependant, le jour de l'anniversaire de la disparition, et du possible meurtre, de Tanya Denali, petite-amie et fiancée d'Edward Cullen, les médias venaient une fois encore – remuant la peine dans une communauté brisée.
Mais je n'avais aucun droit de poser un jugement sur la presse. Plus maintenant. Parce que j'étais sur le point de creuser l'affaire et de conduire mes propres recherches – recherches qui, je l'espérai, aideraient à l'écriture de mon prochain roman.
Un roman que je projetais de baser sur les faits entourant la disparition de Tanya Denali.
Et que ça finisse par être une œuvre de fiction, ou une réalité, était ce que je m'apprêtais à découvrir.
Dites-moi ce que vous en pensez :)
A la semaine prochaine pour un nouveau chapitre
