Bonjour ou Bonsoir, je suis de retours avec une fic' sur Sherlock, elle est faite en partenariat avec AmyPond14 (Je vous invite à aller voir ses fic's) Notre fic est centrer sur le personnage de Jim Moriarty.
Moriarty et son Univers ne m'appartienne pas tout ça tout ça...
Aussi si l'histoire vous plait je vous invite à laisser une rewievs (Et je la transmettrait aussi à AmyPond14)
Sur ce je vous souhaite une Bonne Lecture !
Jim rentrait chez lui. Les différentes nuances d'orange annonçaient la mort des feuilles des arbres, mais aussi leurs renouvellements. Un vent frais était omniprésent, glaçant l'Angleterre de toute part. L'automne venait de s'installer.
La voiture du jeune homme venait d'arriver devant son manoir. Il avança dans l'allée faite de dalles blanches, tout en commençant à détacher sa cravate qui le comprimait. Il ouvrit sa porte de bois massif.
Le manoir était grand pour une personne seule et encore plus de son âge qui n'excédait pas les vingt-cinq ans. Le style traditionnel contrastait avec son caractère fou et imprévisible qu'il affichait au monde.
Un grand hall avec un escalier qui vu du haut le faisait sentir tel un Dieu. Le marbre froid rendait difficile le réchauffement de cette pièce. Il lança sa cravate sur le porte manteau. Il soupir en se dirigeant vers son salon qui abritait l'une des cheminées de la propriété. Il commençait à se détendre mais tous ses signes se réveillèrent quand il remarqua que de la musique s'échappait de la pièce : Une des symphonies de Jean-Sebastien Bach. Il ouvrit la porte en faisant attention de ne pas la faire grincer.
Une femme etait assise dans un fauteuil devant le feu qui crepitait, une manifique femme assise dans son fauteuil. Moriarty l'observa plus en détail, avant de se découvrir, malgré le petit angle de vue qu'il avait. La jeune femme dont il estimait l'âge aux environ de vingt-sept ans, avait les cheveux noirs comme du charbon. Sa peau diphagne faisait ressortir son rouge à lèvres rouge sang. Ses paupières étaient closes.
Elle dut sentir sa présence car elle ouvrit les yeux, lui sourit puis se leva pour lui faire face. Le jeune homme remarqua de suite qu'elle avait fait comme si elle était chez elle. Elle éteignit la chaîne stéréo de la télécommande qu'elle déposa ensuite sur une table. Elle portait une chemise blanche, un pantalon de costume noir mais sa veste était posée sur l'accoudoir du fauteuil. Ses escarpins noirs la rendait plus grande que lui ce qui le troublait. Il détestait être plus petit que les autres. Elle le détailla à son tour de son regard azure qui ne le laissait pas indifférent.
Il se racla la gorge pour se donner du courage. Elle lui offrit un sourire radieux et engagea la conversation :
-Bonsoir.
-Bonsoir. Qui êtes-vous, demanda-t-il la voix légèrement assuré ?
-Juna Smith, répondit-elle en détournant peu après son regard vers la gauche.
-Votre vrai nom, aurais-je du préciser, dit-il froidement en mettant ses mains dans les poches de son pantalon.
-Alors ce qu'on dit, est vrai, sourit-elle encore plus. Monsieur Jim-James Moriarty est malin. Je suis impressionnée. Même si je dois bien avouer que je n'ai pas choisi le meilleur nom, rit-elle.
-Je pourrais avoir votre nom, dit-il avec agacement en levant ses yeux vers le ciel.
-Tutoies-moi. J'ai horreur du vouvoiement. Mon vrai nom est Gemma Garlind, répondit-elle en laissant tomber son sourire.
-Votre nom de famille est un anagramme, ''Garlind'' remis dans l'ordre devient ''Darling''
-Tu es vraiment malin, pas autant que moi mais assez malin et intelligent pour l'avoir remarqué. Tu as raison mais mon nom est réellement Garlind... Enfin seulement depuis 4 ans.
-Pourquoi le changer ? Il était si moche ça ?
-Oui et non, il est... Original disons-nous. J'ai surtout voulu garder l'anonymat de mon vrai nom et mon lien familial. J'aurais fait tâche dans le tableau, sinon, sourit-elle de nouveau.
-Ça se tient. Bon... Tu fais quoi dans mon manoir ?
-Je suis venue parler affaire avec toi, dit-elle en s'approchant légèrement de lui.
-Vous êtes quoi, dans ce cas ?
-Ah, voilà une question intéressante ! Je suis comme toi, une de ses personnes que le monde oubli quand cela l'arrange. Je me définis comme une... Criminelle-consultante.
-Criminelle-consultante ? C'est original.
-Merci. Mais tu as d'autres questions donc vas-y, dit-elle avec un geste de la main l'insitant à continuer.
-Comment tu sais qui je suis ?
-Tu n'y vas pas par quatre chemins, c'est bien, s'amusa-t-elle. Disons que je sais ou me renseigner.
-Tu as dis que tu voulais parler affaire. Quelle genre d'affaire ?
-Rapide et simple, ça me plaît. Pour le moment tu est en bas de l'échelle de la criminalité en Grande-Bretagne, mais je vais te faire monter si haut que tu seras le Roi, dirigeant tout le monde d'un simple et petit geste.
-Pourquoi moi, demanda-t-il perplexe mais envieux par la proposition de la jeune femme ? Pourquoi pas toi ?
-Je suis du genre à rester dans l'ombre. J'ai d'ailleurs un titre dans ce monde réservé à un type de personne.
-Un surnom ? Qui est ?
-C'est La Dame De L'Ombre. Mais je dois te dire que tu as aussi ton petit nom, sourit-elle en coin.
-C'est quoi, demanda-t-il surpris ?
-Le Petit Napoléon.
-Pourquoi petit ?
-Parce que tu viens d'arriver. Mais cela ne va pas durer. Je vais te faire devenir LE Napoléon Du Crime.
-Hum...
Après avoir mis sa veste, elle commença à partir, se dirigeant vers la sortie. Moriarty la suivait sans savoir pourquoi. Mais alors qu'elle ouvrait la porte d'entrée, elle ajouta :
-Encore deux petites choses avant que je ne partes. Premièrement, tu es vraiment sexy, mentalement et physiquement. Deuxièmement, je te laisse le temps de réfléchir à ma proposition même si je sais que tu vas accepter, lui sourit-elle.
-Comment tu peux être si sûre de ça, sourit-il à son tour pour la première fois ?
-Dans ma famille... On a un don pour ça.
Une fois dehors, elle envoya un message et s'alluma une cigarette. Jim la rejoignit et fuma avec elle. Une limousine blanche arriva. Gemma attendit que son véhicule arrive devant elle pour monter à l'intérieur, après avoir laissé une carte avec son numéro de téléphone au jeune homme. La limousine partit. Il commença à pleuvoir, obligeant Jim à rentrer. Il ferma la porte, s'adossa à cette dernière en faisant danser entre ses doigts la carte blanche aux écritures d'argents délicates...
