Note de l'auteure: C'est ma première fic de Twilight alors soyez indulgent, s'il vous plaît =)
J'espère qu'elle vous plaira. Ceci est Twilight d'une vue différente, et si Tout n'avait pas été comme prévu?
Bonne lecture !
Les hommes en blancs couraient dans tout les sens, poussant le brancard où j'étais allongée ; derrière-moi suivait l'autre brancard. Je ne comprenais pas ce qui m'arrivait, j'avais mal partout et un horrible goût de métal rouillé me traînait dans la bouche. Devant mes yeux se déroulait un défilé de petits points rouges. Ils recouvraient mes pupilles comme la pluie de saleté recouvrait un pare-brise. Ma vue se brouillait à présent, je ne distinguais plus qu'une mer de couleurs blanche et rouge. Un bruit strident et incessant retentissait dans le fond, il devînt de plus en plus fort, jusqu'à me déchirer les tympans. En plus de ce tintamarre continu, vînt s'ajouter un concert de cris et d'hurlements perçants.
« Elle ne respire plus ! Elle ne respire plus ! » Entendais-je à mon côté. Je tournais ma tête légèrement pour apercevoir celui qui me cassait les oreilles, mais rien.
Mon regard se perdit dans le noir. Je ne voyais plus rien du tout, même les tâches rouges avaient disparues. Je fermais et rouvrais mes paupières, mais le résultat restait identique. J'entendais encore le vacarme des gens m'encerclant. Je sentis un manque, mais ne put l'analyser correctement. J'essayais de résonner clairement et de trouver une explication à ce qui se déroulait autour de moi, mais rien ne vînt. A part une douleur violente à ma poitrine. Soudain, je sentis qu'on mettait quelque chose sur ma figure, je tentais de me débattre, mais ma force semblait s'être perdue dans les vociférations de la foule. Des mains attachèrent une sorte de masque à mon menton jusqu'au pourtour de mes cernes, de sorte à recouvrir complètement mon nez et ma bouche. De l'oxygène s'engouffrait rapidement dans ma gorge et je compris : voilà en quoi consistait mon manque ! Je reçu l'air dans mes poumons avec une gratitude non-dissimulée. Elle soulagea ma douleur, et ma poitrine se soulevait dans des petits soubresauts. Ma vision me restait cependant inaccessible, je me résous donc à écouter le charivari m'environnant. Les cris étaient mélangés à la peur et à la panique laissée derrière le passage de mon brancard. Tout se tut brutalement, avant de reprendre une seconde plus tard, et à nouveau se taire la seconde suivante. Les hurlements devinrent une sorte de musique à mes oreilles, et chaque seconde semblait être un tonnerre extrêmement bruyant.
Peu à peu, les voix devinrent inexistantes, comme tirées d'un rêve lointain. Seul restait un « bip » sonore toutes les deux secondes. Il était assez agaçant, j'aurais souhaitée que quelqu'un arrête ce bruit. Mon alarme ? Etait-ce déjà l'heure de sortir des beaux cauchemars ? J'ouvris doucement les paupières pour éteindre la stupide alarme, lorsque mes prunelles tombèrent sur un plafond blanc. Le mien était rouge, donc je n'étais pas dans ma chambre. Je clignais plusieurs fois des yeux, pour m'habituer à la blancheur éclatante et propre de la chambre dans laquelle je me trouvais. Quelque chose me gênait à la hauteur de mes narines, je le tâtais de mes doigts pour savoir ce que c'était. Un tuyau ? Je tentais de l'enlever lorsqu'une main se posa sur la mienne. Je tournais ma tête vers celui qui me dérangeait.
-Si j'étais vous, je laisserais cela en place, dit l'homme d'une voix calme et posée.
-Où suis-je ? Dis-je d'une voix étonnement rauque.
Je mis une main sur ma gorge, et l'homme en blanc coordonnant parfaitement avec le plafond, et le reste de la chambre me tendit un verre d'eau. Je le pris reconnaissante pour l'avaler d'une traite. L'eau glacée me brûla la gorge, et je grimaçais tandis que l'homme reprenait son verre. Il me sourit, encourageant, redressa mes coussins et changea un espèce de sac en plastique contenant du liquide rouge. Le sac en question était suspendu à une barre en métal. Un autre tuyau descendait du sac et terminait droit dans mon poignet. Une perfusion ? Je suis à l'hôpital ?
La mémoire me revînt en des flashs éclatant. Je me revis avec Renée dans la voiture, on parlait joyeusement, lorsqu'un conducteur saoulé nous est foncés dedans. J'eus le vertige pendant quelques secondes avant de me rendre compte d'une chose cruciale. Où étais…
-Renée ! Où est-elle ? Où est ma mère ? Comment va-t-elle ?! Criés-je encore rauque au docteur puisqu'il devait en être un.
-Parlez-vous de la femme qui était au volant de la voiture ? demanda-t-il poliment.
J'acquiesçais frénétiquement, ayant soudainement peur de la réponse que j'allais recevoir. Le docteur s'assit sur une chaise à mon chevet et me fit une piqure, semblant concentré sur son travail, il ne me prêtait aucune attention. Je regardais ailleurs. Je n'ai jamais supporté les piqures et les transfusions de sang, mais là, une nausée bien plus forte s'installa en moins. Pourquoi ne répondait-il pas ? Pourquoi ne me réconfortait-il pas en me disant qu'elle était descendue chercher un café en attendant que je me réveille ? Pourquoi ne disait-il rien ?
-Vous savez, commença le docteur, vous avez eu un sacré choc et-
-Venez-en au point ! Dis-je, presque en pleurs. Va-t-elle bien oui ou non ?!
-Je…
Le médecin me regardait avec peine et secouait la tête.
-Je suis navré, dit-il, votre mère n'a pas survécu la nuit.
Je regardais le médecin sans bouger. Aucune expression n'arpentait mon visage. J'attendais. Oui, j'attendais que les confettis descendent du plafond, que les autres infirmières sortent avec ma mère de derrière les machines en criant un joyeux 'poisson d'avril' ! Mais malheureusement, nous ne sommes pas en avril, et je doute que les dames de ménages aimeraient nettoyer les confettis par la suite. Néanmoins, j'attendais toujours, espérant que cela soit une farce. Comment pourrait-ce être vrai ? Ma mère est une personne extrêmement solide, elle ne peut pas disparaître comme ça, après un accident de voiture. C'est impossible.
…
N'est-ce pas ?
…
Alors? Vous avez aimer? Vous voulez une suite? Ou alors vous trouvez cela complètement pathétique? reviews!! SVP =)
Merci d'être passé...
