Bonsoir tout le monde, je me lance dans une fanfiction Klaus/Caroline, cette idée m'a pris d'un coup alors je ne sais pas trop quoi penser du résultat surtout qu'il a été écrit d'un seul coup. J'espère qu'elle vous plaira et que vous aurez envie de lire la suite. En attendant je vous souhaite une bonne lecture.


Chapitre 1 :

La jeune femme blonde ouvrit les yeux avec difficulté. Une affreuse migraine prenait son crâne en étau et elle avait du mal à reprendre connaissance. Son regard se posa autour d'elle, et elle songea en paniquant qu'elle n'avait aucune idée de la manière dont elle avait atterri ici. Elle n'eût aucun mal à comprendre que quelqu'un venait de la kidnapper. Sinon comment expliquer sa présence dans ce cachot humide et puant l'urine ?

La peur la gagna. Que se passait-il cette fois-ci ? Son souffle s'accéléra, elle ne tenait pas vraiment à être torturé à nouveau. Tentant de se calmer, elle chercha dans sa mémoire un indice sur les raisons de sa présence ici, sans en trouver. Elle se souvenait être sortie de chez elle pour rejoindre son amie Elena, et l'instant d'après, le trou noir. Elle avait été assommée.

Elle n'avait aucune idée de l'identité de son ravisseur, ce qui n'était pas pour la rassurer. Ces derniers temps avaient été plutôt calmes, et elle avait naïvement pensé que ça allait durer. D'autant plus que Klaus avait quitté la ville pour la Nouvelle Orléan. Visiblement elle se trompait, et la vie à Mystic Falls n'était finalement pas destinée à être reposante. Elle songea un instant que les dernières semaines écoulées étaient trop belles pour être vraie. Pas de meurtres sanglants, ni de sorts qui tournaient mal, elle aurait dû savoir que ça ne durerait pas.

Allongée sur un sol crasseux, elle jeta un regard circulaire autour d'elle pour se repérer. Elle se trouvait dans une cage, visiblement très ancienne, au vu des barreaux en fer épais. Une petite lucarne située à plusieurs mètres du sol éclairait faiblement la pièce, signe qu'il faisait encore jour dehors. Elle se redressa péniblement, passant sa main à l'arrière de son crâne en grimaçant. La personne qui l'avait assommée n'y était pas allée de main morte. Un être humain serait certainement mort sous le coup. Elle retira sa main, ses cheveux étaient poisseux de sang, même si elle était déjà guérie.

Caroline soupira, elle aurait bien eu besoin d'une douche. Mais ce n'était certainement pas ici qu'elle allait pouvoir en prendre une. Elle s'approcha des barreaux, chancelante. Ses jambes peinaient à la porter, mais elle devait tout de même essayer de sortir d'ici. Elle tendit les mains, les referma sur les cylindres métalliques dans le but de les arracher, ou du moins essayer. Elle les retira vivement, sans pouvoir retenir un hurlement de douleur. Elle baissa les yeux, contemplant ses paumes de mains calcinées. Son ravisseur était intelligent. Enduire la porte de la cellule de verveine, était tout sauf stupide. Ce qui n'arrangeait pas la jeune fille. Elle recula, s'adossant au mur de pierre et se laissant glisser jusqu'au sol. Elle ramena ses jambes à sa poitrine, entourant ses genoux de ses bras. La douleur était presque insupportable, et les cloques qui venaient d'apparaître sur sa peau blanche n'étaient pas prêtes de guérir. Caroline se sentit faiblir, elle ne s'était pas nourrie depuis un moment déjà et la soif commençait à la tarauder. Elle reposa sa tête contre le mur, fermant les yeux un instant. Elle allait devoir économiser ses forces, en espérant que l'occasion de sortir d'ici se présenterait avant qu'elle ne soit trop affaiblie.

Depuis combien de temps était-elle là ? Ses amis étaient-ils à sa recherche ? Après tout elle était censée avoir rendez-vous avec Elena, elle allait surement s'inquiéter. Elle viendrait alors à son secours, la jeune vampire en était persuadée. Ils veillaient les uns sur les autres, elle devait juste prendre son mal en patience.

Les heures défilèrent, les jours peut-être, elle ne savait pas très bien. La jeune blonde avait perdu toute notion du temps. Elle était épuisée et passait son temps à somnoler. Le grincement d'une grille qui s'ouvre la réveilla en sursaut. Quelqu'un arrivait et elle n'était pas sûre que ce soit une bonne chose.

Des bruits de pas se rapprochèrent, mais la personne était toujours hors de vue. Etais-ce une femme ? Un homme ? Caroline ne tarda pas à en connaître la réponse. Une jeune femme à la peau mate apparut dans son champ de vision. La jeune femme devait avoir une vingtaine d'années. Elle était de taille moyenne et plutôt menue. Ses cheveux bruns tombaient en une cascade de boucle jusqu'au creux de ses reins et des mèches folles encadraient son visage anguleux. Une chose était certaine, Caroline n'avait jamais croisé cette ? Humaine ? Sorcière ? C'était ce qu'essayait de déterminer la captive. Ses yeux marron en forme d'amande la fixaient avec intérêt et elle ne paraissait pas particulièrement menaçante. Caroline restait cependant prudente. La pire des garces pouvait se cacher derrière un joli sourire.

« Alors c'est toi ? »

La jeune blonde la regarda sans comprendre. De quoi l'inconnue était-elle en train de parler ? Ne pouvait-elle pas être plus claire ? C'était frustrant, elle était enfermée pour une mystérieuse raison et elle avait besoin de réponses. Elle allait devenir dingue dans le cas contraire.

« Je ne comprends... »

Sa voix n'était plus qu'un murmure. Elle avait la bouche asséchée par la soif, et avait du mal à parler.

« La plus grande faiblesse de Klaus, la renseigna-t-elle. »

Alors là, elle comprenait encore moins. Elle la fixa incrédule. Elle, la faiblesse de Klaus. Cette femme devait vraiment être mal renseignée pour sortir des idioties pareilles.

« Je pense que vous faites erreur, je ne suis pas Rebekah. »

Elle avait dû se tromper de personne. Après tout, la sœur de l'originel était blonde aux yeux bleus elle aussi. Peut-être avaient-elles été confondues. Même si elle ne comprenait pas comment quelqu'un avait pu faire une telle erreur.

« Oh non, je ne fais pas erreur. Vous êtes bien la personne que je cherchais, Caroline Forbes. »

La jeune femme sursauta à l'entente de son nom. L'inconnue savait qui elle était, elle n'avait cependant pas l'air si bien renseigné sur sa relation avec Klaus.

« Alors vous êtes mal renseignée, Klaus n'a que faire de moi, quoi que vous vouliez, vous ne l'obtiendrez pas, lança-t-elle.

- Je ne parierais pas là-dessus à votre place, vous n'avez aucune idée de ce dont je souhaite. »

Caroline se rendit compte qu'elle avait raison, elle n'avait aucune idée des réelles motivations de la femme en face d'elle et encore moins de ce qu'elle comptait faire d'elle. Tendre un piège à Klaus ? Probablement, mais Klaus n'était pas du genre à tomber dans ce type de piège. Il ne souciait pas réellement d'elle et ne viendrait certainement pas à son secours.

Elle n'eût pas le temps de l'interroger davantage, un puissant anévrisme la cloua au sol. Cela eût le mérite de répondre à l'une de ses questions. La femme était une sorcière et puissante d'après ce qu'elle pouvait voir. La douleur était insupportable mais Caroline parvint tout de même à lui lancer un regard provocant, juste avant de perdre de nouveau connaissance.

Lorsqu'elle parvint à ouvrir de nouveau ses yeux, la jeune femme se trouvait étendue sur le dos au milieu d'un pentacle tracé sur le sol. Une bougie allumée était posée à l'extrémité de chaque branche. Et une voix d'alto murmurait des incantations dans un langage incompréhensible. Tournant péniblement la tête, la blonde s'aperçut qu'elle ne se trouvait plus dans sa cellule mais dans une sorte de salon. D'où elle se trouvait, elle ne discernait pas grand-chose, si ce n'était une bibliothèque sur sa gauche qui croulait sous une pile de vieux ouvrages. Et une table non loin d'elle était couverte de fiole et d'ingrédient de potion.

Qu'était-on en train de lui faire ? Sa respiration s'accéléra et elle refoula un sanglot. Elle voulait que tout s'arrête, elle voulait rentrer chez elle, retrouver son lit et sa mère. Elle voulait être à mille lieues d'ici. Elle tourna la tête, tentant de repérer la sorcière dans la pièce, mais sa vue était trouble. Elle avait tellement soif à présent.

Les flammes des bougies prirent de l'ampleur, créant un chemin de feu sur les lignes du symbole. Elle était à présent encerclée, et son visage était un peu trop proche des flammes pour qu'elle se sente bien. Elle devait à tout prix sortir d'ici.

Les flammes s'éteignirent brusquement, il n'en fallut pas plus à Caroline pour rassembler son courage. Elle se releva en vitesse, elle repéra la porte et fonça.

« Elle s'échappe ! S'exclama une voix qui lui était inconnue. »

Ainsi la sorcière n'était pas seule. Usant de ses dernières forces, elle courut à vitesse vampirique hors de la maison. Elle avait réussi à s'échapper, mais devait rester prudente, d'autant plus qu'elle ignorait totalement où elle se trouvait. Elle n'alla pas bien loin d'ailleurs, s'écroulant près d'un arbre. Un regard circulaire lui apprit qu'elle se trouvait dans une forêt, apparemment, la maison était très isolée.

Son instinct lui criait de s'éloigner le plus possible, mais elle ne pouvait plus courir. Il lui fallait du sang et rapidement. Elle se traina sur une centaine de mètres encore avant d'apercevoir un lapin. Elle s'immobilisa pour ne pas le faire fuir puis bondit sur lui. Elle eût du mal à l'attraper et finalement referma sa main sur son cou. Elle l'amena à hauteur du visage. Il tremblait de tous ses membres, lui jetant des coups d'oeil affolés et tentait par tous les moyens de lui échapper. Il était tellement mignon.

« Désolé Panpan, mais c'est toi ou moi... »

Sur ces paroles, elle planta ses dents sur l'animal et aspira son sang en même temps que sa vie. Lorsqu'il n'y eût plus une goutte, elle le laissa tomber au sol et reprit sa route. Elle était loin d'avoir retrouvé ses forces, mais cela suffirait pour quelque temps. Pour l'heure, elle devait fuir aussi loin qu'elle le pouvait. Elle reprit sa course folle.

Elle ne garda pas vraiment de souvenirs des endroits où elle passa, trop effrayée à l'idée d'être rattrapé. Elle finit par rejoindre une route, mais aurait été bien incapable de dire au bout de combien de temps. Elle ne savait pas du tout où elle se trouvait jusqu'à ce qu'elle tombe sur un panneau de signalisation. Elle réfléchit pendant une fraction de seconde avant de se décider. Et moins d'une heure plus tard se retrouva devant une porte d'entrée, complètement épuisée. Un dernier élan lui permit d'appuyer sur la sonnette.

La porte s'ouvrit quelques instants plus tard et elle fut soulagée. Un air soulagé se peignit sur son visage avant qu'elle ne s'écroule d'épuisement. Elle était en sécurité à présent...


Alors qu'en avez-vous pensé. Ce début mérite t-il que je me lance pour écrire la suite? N'hésitez pas à me donner votre avis!

Kiss Miriallia