bonjour :D une nouvelle histoire (tout à fait nulle...non mais tu vas arrêter de t'insulter?) que je poste. JE TIENS À DIRE QUE CETTE HISTOIRE NE M'APPARTIENT PAS. ELLE EST INSPIRÉE D'UN LIVRE QUE J'AI ADORÉ donc le livre s'appelle: La petite fille de Monsieur Linh. Donc c'est un vieux qui réussi à sortir de son pays avec sa petite fille et il rencontre un homme sur un banc. Je vous spoil tout de suite: le vieux a eu un choc Post-traumatiqe (si ça s'écrit comme ça) et bon..sa petite fille en fait c'était une poupée et la vrai bah...elle avait été décapité quoi...sad...
bon '-' ma gueule, voilà j'en fais un ereri (au départ c'était pas un yaoi le livre x) ) celui qui a écrit le livre c'est Philippe Claudel
désolé pour les fautes, la flemme de corriger j'ai trois examens demain et j'ai pas commencé à étudier. Pour les lecteurs de: Tu m'excuseras, la suite arrive bientôt XD
Il a 15 ans, orphelin depuis maintenant une semaine. C'est un adolescent assis à l'arrière d'un bateau. Il serre dans ses bras une petite valise presque vide et un collier qu'il tiens dans sa main comme si sa vie en dépendait. L'adolescent se nomme Eren Jaeger. Personne ne sait son nom, tout simplement parce que ceux qui le savaient sont morts. Il est le seul survivant de son village. Les larmes coulent sur son visage, à l'intérieur de lui la rage et la haine remplace lentement la tristesse "je vais les anéantir! Je vais tous les tuer!" sont les mots qui se répètent dans sa cervelle en ébullition.
Il est debout et regarde son pays s'éloigner. Il se rappelle des journées ensoleillés, les rires de ses amis, les rires qu'il n'entendra plus jamais. Le pays s'éloigne, devient infiniment petit jusqu'à disparaître. Pendant des heures il ne quitte du regard l'horizon malgré le vent qui lui fouette le visage.
Le voyage dure longtemps, des jours et des jours. Il persiste à rester à l'arrière du bateau comme si le fait de rester à regarder ferait réapparaître sa terre dévasté. Il mange peu, quand on veut le faire entrer dans la cabine, il résiste. Ils ont fini par abandonner l'idée de le faire entrer. Il tient toujours sa valise d'une main et de l'autre un collier, un collier avec une clé.
Une sangle entoure sa valise comme si dedans, il y avait des biens précieux. Pourtant, il n'y a que quelques vêtements usagés, une photographie, un foulard rouge et un petit livre abîmé. C'est là tout ce qu'il a pu apporter. Rien d'autre, mais ça lui suffit.
Eren est monté à bord avec un nombre infini d'autres gens semblables à lui, des hommes et des femmes qui ont tout perdu, que l'on a regroupés à la hâte et qui se sont laissé faire.
Six semaines. Six semaines sur ce bateau à rester à l'arrière. Ils arrivent enfin. Eren ne connaît pas ce pays mais il le déteste déjà. Rien ne seras comme avant et il le sait. Parfois il murmure une chanson. La chanson que sa mère lui chantait autrefois. Quand il la chante, il se souvient. Il se souvient des paysages, des matins lumineux, la brume bleue qui descend des montagnes vers le soir, à la façon d'un châle qui glisse doucement sur des épaules.
Il jette un dernier regard vers l'horizon. Il en est maintenant certain. Il reviendra et vengera sa famille. Il ne veut pas descendre du bateau. Quitter le bateau c'est quitter vraiment ce qui le rattache encore à sa terre. Deux femmes alors le mènent avec de gestes doux vers le quai, comme s'il était malade. Tout le monde devait le prendre pour un fou de toute façon. Il fait très froid et le ciel est couvert. Eren respire l'air du pays nouveau. Rien. Il ne sent rien. Un pays sans odeur. Il fredonne la chanson, comme pour se rassurer. Il n'est pas seul sur le quai, ils sont des centaines comme lui. Il y a des vieux et des jeunes, attendant avec leurs maigres effets personnelles à leurs côté. Ils attendent dans le froid qu'on leur dise où aller. Aucun ne se parle. Ils sont tous commes des statues...mais qui respire.
Une des femmes qui l'avait "aidé" à descendre du bateau revient vers lui. Elle lui fait signe de la suivre. Il ne comprend pas ses mots mais il comprend ses gestes. Elle lui sourit mais Eren n'a pas envie de lui rendre son sourire. Il reste de marbre. Il regarde la clé qui se trouve dans sa main. Elle était à son père. C'était la clé de la cave où il n'était d'ailleurs, jamais allé. Sa mère était morte et son père avait disparu dans la guerre qui fait rage au pays depuis des années déjà. Ils étaient partis un matin travailler dans les rizières et le soir, ils n'étaient pas revenus. Il a couru comme si sa vie en dépendait. Il est arrivé essouflé et épuisé à la rizière. L'image resterait à jamais dans sa tête. Ce n'était plus qu'un trou immense, et clapotant, avec sur un côté du cratère un cadavre de buffle éventré, son joug brisé en deux comme un brin de paille. Ce qui avait le plus marqué le jeune homme, c'était le corps de sa mère. Séparé en deux partis. Le bas de son corps était séparé du reste. Comme si un géant l'avait pris et l'avait brisé pour ensuite la dévorée. Cette pensée lui donna la nausée. Le corps de son père n'était pas là, il était introuvable, comme s'il s'était eclipsé à jamais. Un collier avec une clé était par terre. C'était donc tout ce qui restait de lui? Il le prit et parti.
Quand il y repense, il sent les larmes montées. Il serre la poignée de sa valise et suit la femme tandis que son visage luit sous la pluie.
Parvenus dans une pièce bruyante, la femme lui désigne une place. Elle lui fait asseoir. Il y a des tables, des chaises. C'est très grand. Pour l'instant, ils sont presque seuls mais un peu plus tard tous ceux du bateau arrivent dans la salle et s'installent. Il y en a déjà un trop bruyant qui l'énerve au plus haut point. Il se dit que son nom doit être Jean puisqu'un autre gars avec beaucoup de taches de rousseurs le surnomme ainsi. Il a envie de lui dire de se taire. Cet imbécile dit qu'il va rester ici, en sécurité. Qu'il va se la couler douce pendant que les autres se font tuer là-bas, alors qu'Eren lui, ne souhaite que venger ses amis et sa famille. Il veut y retourner et tous les tuer. Comment ce "Jean" faisait pour être aussi heureux alors que d'autres mourraient? C'était dégueulasse.
On leur sert à manger une soupe, il ne veut pas manger mais une femme lui fait comprendre qu'il le faut. Elle commence à lui taper sur les nerfs mais il fini par se dire qu'elle a raison. À contrecœur, il mange.
Il n'oublieras jamais la saveur de cette soupe. La soupe est pour lui, comme l'air de la ville. Elle n'a pas vraiment d'odeur, pas vraiment de goût. Il n'a jamais goûté de soupe comme celle-ci, elle ne lui rappelait rien. Elle entre dans sa bouche et dans son corps et c'est soudain tout l'inconnu de sa vie nouvelle qui vient en lui.
Il s'apprête à partir mais aperçoit le "Jean" se vanter du fait qu'il a réussi à partir. Il se moquait de ceux qui avaient été trop faibles pour être capable de s'enfuir à temps. Il ne pu se retenir et le coup de poing parti tout seul. L'homme le regarda, heberlué, ne comprenant pas encore tout à fait ce qui venais de se passer.
- Comment peux-tu?! Des gens meurt là-bas et toi, tu ne penses qu'à ta petite personne, tu vas te terrer dans ton coin et tu oses le dire aussi simplement?!
Il se relève et le coince entre la table et lui. Ne laissant pas beaucoup de chances à Eren de s'en tirer.
- hey, qu'est-ce que t'as? T'es pas bien dans ta tête? Désolé si je veux vivre moi!
Il avait toujours eu le don de se mettre dans la merde.
- Moi je vais défendre mon pays, je vais tuer tous ceux qui ont anéanti ma vie!
- ...t'es vraiment un suicidaire. Tête brûlée.
Et c'est une face de cheval qui me dit ça?!
Maintenant ils criaient et tous les gens autours les regardaient. Ils étaient très proches d'arriver à une bagarre mais un grand blond et un gars aux taches de rousseur interrompirent leur querelle.
La femme se dépêcha de l'amener au dortoir. Sûrement de crainte qu'ils recommencent. L'endroit est propre et spacieux. Il y avait déjà des gens. Un grand brun, un petit crâne rasé et le blond musclé de tout à l'heure. Apparemment ils sont là depuis trois semaines. Ils ont leurs propres habitudes et ont pris leurs aises. Leurs noms étaient Bertolt, Reiner et Conny. Deux des garçons venaient du même village. Ils ont l'air sympa mais il n'a pas vraiment envie de leurs parler, il n'a pas envie de parler tout court.
Conny essaye de lui parler mais Eren coupe court au discours en faisant une sorte de cocon avec sa couverture. En gros, il s'est foutu de la gueule du pauvre gars qui essayait seulement de communiquer. Les trois chuchotent par la suite. Sûrement pour parler de son "comportement bizarre". Reiner et Bertolt décident de se rasseoir à leurs places, n'essayant pas plus de lui parler. Après quelques minutes, il décide de sortir de son cocon pour ouvrir sa valise et regarder quelques instants la photo. Il enlève le collier de son cou et la regarde, il fini par le remettre et se couche tout habillé, tenant dans sa main la poignée de sa valise. Il ferme les yeux, oublie les gars qui se sont mis en cercle pour discuter. Il ferme les yeux et s'endort en songeant aux parfums de sa mère et à celui de son pays natal.
ceci était une intro d'environ 1000 mots :3 on va voir Livai pour la première fois dans le deuxième chapitre :3 j'aime les reviews 8D
