Flocons d'or
Chapitre 1:
Rentrée 1976, Poudlard.
Je marchais tranquillement en direction de Poudlard, ma deuxième maison. Déjà cinq ans que j'y suis et je n'ai jamais trouvé meilleur refuge.
Moi, Abbigaëlle Velgar, Serpentarde, rentre en 6ème année à l'école de magie Poudlard et vient de tomber à cause d'un poids de provenance non identifiée. Ah! Et aussi, je viens de baisser malencontreusement le pantalon d'un élève.
-Ben ça alors, dit une voix appartenant à la présence sur mon dos que je reconnu étant celle de Nasuada, ma meilleure amie.
Alors Nasuada Deckers est une Poufsouffle de 6ème année également. Elle a de magnifiques cheveux noir ébène et lisses, des yeux bleus outre-mer, la peau matte, un visage d'une beauté qui peut paraître effrayante ou chaleureuse selon l'humeur. Nasu est grande et donc très fine. Un mannequin quoi.
Pour en revenir à ma situation, je levai les yeux vers le propriétaire du malheureux pantalon et des grandes jambes plus ou moins marquées par des cicatrices. En chemin je croisa un magnifique derrière moulé par un boxer noir et là...
Je vais crever.
Non je ne déconne pas ! Je vais vraiment finir dans une tombe bouffée par des vers et autres asticots ! Il y avait tout un tas d'élèves à Poudlard et il a fallut que le pantalon lui appartienne à lui ! Remus Lupin, l'un des quatre maraudeurs et ennemi de ma maison se trouvait dos à moi, les poings serrés et le visage impassible, le pantalon au sol (descendu par mes bons soins héhé.)
Je gigote pour dégager Nasu de mon dos, ce qu'elle fit rapidement, et me redresse. Puis je fixe Lupin qui a remonté son pantalon.
-Euh... Pense à mieux l'attacher la prochaine fois, lançai-je en reprenant mon chemin suivit de Nasu qui se retenait d'éclater de rire.
Je lui lance un regard furieux qui ne fit que redoubler le tremblement de ses épaules et le sourire qu'elle affiche.
Bon, j'accélère le mouvement avant qu'ils ne reprennent leurs esprits (on sait jamais, c'est intelligent ses bestioles là)
Arrivée à ma table, je me mis à réfléchir : Pourquoi j'ai sorti ça ? J'aurais pu simplement m'excuser.
"Tu es légèrement conne peut-être ?"
Probablement... Hé ! Attend... T'es qui toi ?
"Ta conscience"
Ah. Ben... La ferme, je réfléchis.
"..."
Je préfère.
Donc je me mis à réfléchir.
"A trop réfléchir, tu vas griller tes neurones. Déjà qu'ils sont pas nombreux."
Mais ferme là ! Je te connais à peine que tu me soûles déjà !
"Héhé, c'est fait pour ça une conscience. Et si, tu me connais parce que je suis toi, abrutie. Bon réfléchis maintenant."
Je me mis DEFINITEVEMENT à réfléchir sur ce qui s'était passé (à charge de revanche, abrutie toi-même). Une chose était sûre, j'allais le payer. Comment ? Je n'en sais rien. Mais j'allais le payer, et chèrement. On n'humilie pas un maraudeur sans conséquences (même si, à la base, je l'ai pas fait exprès). Ca, les Serpentards le savaient tous pour avoir eu la malchance d'être leurs cobayes favoris. J'ai déjà été victime plusieurs fois de leurs farces.
Exemple : Devenir toute rose en buvant mon jus de citrouille (et je hais le rose !); se réveiller avec une queue de tigre; se mettre à parler en chinois à cause d'une potion de babel bien dissimulée dans mon lait, etc...
En gros, cette année, je vais en baver.
Je me mis donc à regarder les nouveaux élèves qui rentraient en première année pour tenter d'oublier mon malheur quand un visage attira mon regard. Ce visage ne m'était pas étranger, j'en avais la sensation. Ces cheveux châtains, ces yeux verts, cette peau pâle comme la neige, ce visage fin et pourtant encore enfantin. J'avais la sensation de connaître ce visage et pourtant je ne l'avais jamais rencontré. Le professeur Mc Gonagall continua d'énumérer les noms tandis que le gamin se dirigeait vers la table des Poufsouffles. Ca me rappelait ma première rentrée...
"-Velgar Abbigaëlle, appelait la veille sorcière au chignon stricte et au regard sévère.
Je savais d'avance que je devais pas me la mettre à dos celle là. J'avança vers le tabouret et m'assit tandis que la sorcière me posait un chapeau tout raccommodé et qui parlait. Le Choixpeau. Mme Pinton m'en avait déjà parlé quand j'étais petite sorcière.
J'entendis, avec un sursaut, une voix. Le Choixpeau apparemment.
-Mmmh... Velgar... Tu as du courage et de la force à revendre et Gryffondor te conviendrait bien... Mmmh... Mais ta ruse et ta détermination sont bien plus présentes... Oui il n'y a aucun doute... Ta maison est bien Serpentard, avait hurlé après réflexion le Choixpeau.
Et je m'étais dirigée vers la table d'où les applaudissements provenaient."
La cérémonie de répartition toucha à sa fin et Dumbledore se leva pour entamer son habituel discours. Mais m**** ! On crève la dalle ici ! Ca sert à rien de répéter chaque année le même monologue merdique à en faire tomber de sommeil les vampires ! Mon ventre crit famine, là !
Je lance un regard dédaigneux vers le vieux qui continu son foutu discours.
Mais la moitié de Poudlard s'est déjà trimbaler dans la foret interdite ! (Oui, je peux devenir très odieuse quand j'ai vraiment faim.) Ah enfin !
Je me servis à manger et entama mon assiette pleine de victuaille sous le regard éberlué des premières années à côté de moi et blasé des plus vieux. Oui je mange comme quatre. Et alors ?
-Quoi ? lançai-je, agacée, aux gamins assis à ma gauche, le regard féroce -enfin je crois.
Ils ne répondirent rien et retournèrent à leurs assiettes.
-Alors Miss Glouton, on a passé de bonnes vacances, me lança avec dédain un blond à deux personnes de moi.
Evan Rosier. Le plus pecno des Serpentards. De mon année en plus. Autant dire que j'ai du mal à le blairer.
-Mon Evanounet d'amour ! Comme tu m'as manqué ! Si tu savais comme je me suis ennuyée toute seule, dans mon lit sans toi pour m'aider à mon sport favori, lui répondis-je avec un immense sourire faussement heureux.
Il me regarda avec un air dégoûté et dédaigneux. Mon sourire s'élargit et je lui fis un clin d'oeil avant de retourner à mon assiette. Oui, je sais, j'ai des tendances suicidaires. Mais que voulez-vous ? C'est dans ma nature. J'aime provoquer.
J'éclate de rire en voyant ses acolytes le regarder, éberlués.
-Moi te toucher toi ? s'étrangla-t-il. Jamais de la vie je ne toucherais à une... chose pareille. Tu n'es même pas belle. Plutôt mourir.
-Mais oui, on te croit tous. Tout le monde sait que tu fantasmes sur mon corps parfait et que pendant tes parties solo, c'est moi qui accapare ton esprit, lui dis-je tandis qu'un sourire moqueur se dessinait sur mes lèvres.
Il soupira et m'ignora. Cinq année de vie commune, il avait finit par s'habituer. Je le regarda avec un air blasé et retourna à la nourriture qui m'attendait tranquillement dans mon assiette. Je finissais le poulet et attaquais les frites quand une longue main en attrapa une par dessus de mon épaule. Je me retournai, furibonde que l'on me prenne ma bouffe sans mon accord. Je fut surprise de trouver John, mon deuxième meilleur ami, mais ne décolla pas pour autant. Il eu le droit à une bonne droite dans le ventre qui ne donna rien de satisfaisant et je lui débita un chapeler d'insulte. Ne jamais me piquer ma bouffe : règle Number 1. Il s'assit à côté de moi en souriant tranquillement, l'air de se foutre légèrement de ma gueule. Oh, que je le hais celui là. Quand j'eus finit de lui dire ma façon de penser, je me rendis compte d'un truc. Il n'arrivait que maintenant.
-T'as foutu quoi pour arriver en retard ?
- Petit problème dans les chiottes, il se baissa à mon oreille et continua. On m'a enfermé dans une cabine et j'ai pu en sortir grâce à l'autre folle de Serdaigle.
Par l'autre folle de Serdaigle, il parlait de Bonnie Vinder, une septième année franchement tarée. Mais c'est rien comparé à son petit ami, Xenophilius Lovegood. John a cette fille en horreur depuis qu'elle lui a lâché des arachnocanins en pleine gueule au lieu de transformer un bocal en rat. Bidonnant.
En finissant mon assiette, je me mis à dévisager mon meilleur ami. John Stanwell est à Serpentard également, dans la même année que moi. Ce soir, il avait les cheveux violets grâce à sa condition de métamorphomage mais en vrai, il a les cheveux d'un blond vénitien et toujours à hauteur d'épaule. Ces yeux sont chocolat et il a une peau légèrement halée par le soleil de cet été. Il est très grand (1m85) et fin. Son visage aussi est fin mais pas efféminé. Et il a la côte auprès des filles. Et aussi des mecs. Je me bidonne encore en repensant à la fois où un gars de Poufsouffle lui avait fait sa déclaration. Il avait gardé une mine déconfite toute la soirée. Tordant. Seule problème pour ceux de notre maison : c'est un né-moldu. Moi personnellement, j'ai rien contre eux. Au contraire je les trouve beaucoup plus sympa que la plupart des sang-purs. Tous des prétentieux. Enfin pas tous.
-Bon t'as fini de me mater ? Je sais que ma beauté est digne des Dieux mais j'aimerais manger mes offrandes sans être dévisagé par une groupie, me dit mon ami.
-Oh veuillez m'excuser votre divinité suprême, répliquai-je. Je ne faisais que remarquer votre énorme stupidité. Et je suis pas une groupie.
Il me fit une grimace que lui seul arrive à faire et j'éclata de rire suivit par le métarmorphomage.
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A la fin du repas, les deux amis sortir de leur table en premier sous les regards furieux et dégoûtés de leurs camarades (futur mangemorts). Abby se retourna et leur lança un regard narquois qui ne fit pas descendre leur ressentiment et elle sortit de la grande salle un immense sourire sur les lèvres. Elle le perdit bien vite en voyant les maraudeurs.
-Euh... John par devant, je te rejoins, dit-elle à son ami.
Celui-ci souleva un sourcil interrogateur mais ne dit rien et partit avec un haussement d'épaule. La jeune fille se retourna enfin vers les maraudeurs qui partaient vers leur salle commune.
-Lupin, appela la blonde.
Le dénommé se retourna et elle s'avança vers lui.
-Je voulais..., commença la blonde
-Va-t'en, sale vipère, coupa Sirius Black en se plaçant à côté de lui.
Abby tourna la tête vers lui et le foudroya du regard.
-Couché le minou, on a pas besoin d'entendre tes miaulements agaçants, cingla la Serpentard.
-Et toi, rentre dans ton trou et va aduler ton maître adoré ailleurs, lui répondit le brun sur le même ton.
-Stop !
Les deux tournèrent la tête vers Remus.
-Que me veux-tu Velgar ?
-Je voulais m'excuser pour tout à l'heure. Mais ton abruti de copain m'a coupé, dit-elle avant de se retourner, non sans avoir fusiller le Gryffondor aux yeux gris, et prit le chemin de la salle commune des serpents.
Arrivée dans la salle, tous les regards convergèrent vers elle et elle passa en les ignorant. Mais c'était sans compter sur Mulciber et sa bande. Ils se placèrent dos à la marche que Abby devait descendre pour aller à son dortoir et la regardèrent avec mépris (pour changer tiens). La jeune blonde leur fit face avec un regard las.
-Vous en avez pas marre, les gars ? Franchement, c'est le même numéro chaque année, leur lança-t-elle en essayant de forcer le passage.
-Pas si vite, répondit Parkinson en la repoussant devant eux.
Elle soupira et croisa les bras, non sans glisser sa baguette dans sa manche au cas où. Elle attendit que quelque chose se passe mais rien ne vint alors elle se mit à taper du pied. Au bout de quelques minutes de silence, elle sortit sa baguette et sépara le groupe d'un coup, lui laissant le passage. Elle monta. Elle dépassa son dortoir et descendit encore jusqu'à un passage qu'elle prit discrètement et atterrit dans une immense pièce. John était déjà là, assis en tailleur sur l'énorme tapis au milieu de la pièce. Elle le rejoignit et s'allongea sur le dos, les bras derrière la tête. John semblait en pleine méditation.
-J'ai aussi eu le comité d'accueil, dit-il, comme chaque année.
Il soupira et ouvrit les yeux.
-Ouais, répondit-elle en fermant les yeux. Mais ils n'ont rien dit cette fois.
-Moi, ils m'ont sorti la même chose que chaque année : "Tu es la honte de notre maison, tu devrais avoir honte d'être ce que tu es, sale sang-de-bourbe", répéta John en essayant d'imiter Parkinson.
Une bien piètre imitation qui fit rire la blonde. Il sourit et s'allongea, la tête sur le ventre de son amie. Cette dernière leva sa baguette vers le haut plafond et fit apparaître un ciel nocturne d'été. Les deux amis ne dirent rien et observèrent les étoiles d'un chaud mois d'août.
-Plus que deux ans à supporter ces cinglés, dit songeusement le Serpentard.
-Ca devrait pas être difficile, on l'a fait pendant cinq ans.
-Ouais mais là, ils commencent à prendre de la puissance.
-Et nous, on les dépasse largement.
Le jeune homme ne répondit rien et continua d'observer la voûte céleste au dessus de leurs têtes. Le temps passa et Abby sentit la respiration de son ami se tranquilliser. Elle regarda son visage endormi et ne tarda pas à le suivre au pays des songes.
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Elle sentit du mouvement à côté d'elle et un poids sur son ventre s'enleva. Quelque chose vint ensuite lui caresser la joue. Elle ouvrit un oeil et le referma tout de suite. La lumière était trop forte.
-On se lève marmotte, murmura une voix grave mais douce à l'oreille d'Abby.
La Serpentarde marmonna et ouvrit les yeux doucement. John se tenait assis devant elle, ses cheveux ayant retrouvés leur couleur d'origine. La pièce était illuminée par le haut plafond d'où perçait un grand soleil d'un été pas encore fini.
-Il est quelle heure ? demanda la blonde d'une voix encore ensommeillée.
-L'heure d'aller te préparer et de descendre déjeuner.
Elle ne se fit pas prier et sortit de la pièce discrètement. Elle rentra bruyamment dans son dortoir, n'ayant aucune pitié pour ses camarades endormies. Elle ne fit pas attention à leur fureur et se dirigea vers la salle de bain qu'elle verrouilla. Elle leva la tête devant son reflet.
-T'as connu de meilleur jour, lui dit-il.
-Moi aussi je suis contente de te retrouver.
Et son reflet n'avait pas tord. Ses cheveux blonds dorés d'habitude très lisses et lui tombant au milieu des épaules étaient emmêlés. Ses yeux verts eau semblaient encore ensommeillés. Sa joue d'habitude si blanche était marquée de petites marques rouges venant du fait qu'elle ai dormi sur un tapis. Elle ne se dévisagea plus et prit une douche avant d'enfiler l'éternel uniforme de Poudlard et rejoint son meilleur ami dans la salle commune. Ils descendirent sans se faire prier et arrivèrent rapidement devant la grande salle. Ils allaient rentrer quand une personne arriva bruyamment.
-Aaaaaabbyyyyy ! Jooooohn! appela la voix de cette personne.
-Oh non pas ça, désespéra le Serpentard tandis que son amie riait.
Abby se retourna vers Nasuada qui arrivait en courant et se tint à John quand la grande brune se jeta à son cou.
-Comment vas-tu ma choupinette ? demanda Nasuada à la blonde (Qui d'autre ? Haha) en lui tirant les joues comme une grand-mère avec son petit fils.
- 'e 'ai 'ien (traduction : je vais bien), lui répondit la Serpentarde.
-Nasu, lâche-là ou tu vas la déformer, dit John à la brune. Déjà qu'elle était pas très belle...
La brune éclata de rire tandis que la blonde tapait John. Quand leurs chamailleries eurent fini, ils partirent s'asseoir à leurs tables respectives et petit-déjeunèrent quand on leur apporta leurs emplois du temps. Les deux Serpentards assis en face l'un de l'autre le regardèrent. La blonde le reposa sans y faire plus attention tandis que des protestations se levèrent à sa table et à celle des griffons.
-Je te jure que Dumbledore aime le massacre. C'est un sadique ce type. Un malade, débita John.
-Pourquoi tu dis ça ? demanda la Serpentarde.
-Tu es sûre de pas avoir besoin de lunette ?
-Mes yeux ont dix sur dix chacun alors fous leur la paix et chante plutôt à mes oreilles la cause du blasphème du sorcier le plus fou du siècle après Voldemort.
-A part Botanique et Sortilège, tous nos cours sont en commun avec les Gryffondors.
-Et ?
-Et j'ai pas envie de finir en saucisse barbecue.
-Oh pas de soucies, t'as le goût du porc.
-Euh... Comment tu peux savoir ça ?
-Facile, t'es qu'un gros cochon qui louche sur le premier balconnet qui passe par là.
-Ouais et je dois dire que ton 90 D est pas mal.
-Regarde celui de ta Serdaigle pervers !
Le métamorphomage lui fit un grand sourire pervers avant d'éclater de rire devant la mine faussement dégoûtée de son amie. Le jeune Serpentard avait, ce matin, les cheveux rouges sang et des iris blancs lui donnant un côté vampirique très envoûtant. Seul son teint halé trahissait son humanité. Les deux Serpentards continuèrent de petit-déjeuner dans une bonne humeur ambiante qui ne fut briser que par la venue d'une personne. Une jeune femme aux cheveux châtains, au teint passé sous UV, aux yeux noirs et aux formes aguichantes s'assit à la droite de John qui se tourna vers elle. Son regard fut attiré tout de suite par un point (On sait quel point ! Vieux cochon va).
-Merry, salua sèchement Abby.
La dénommé ne lui accorda pas un regard et se mit à parler d'un ton mielleux au Serpentard né moldu. La jeune blonde regarda son ami et lui lança un sourire sadique quand il leva un regard implorant vers elle. Elle se leva et le laissa au bras de Merry. Elle passa les grandes portes en direction de sa salle commune quand une voix qu'elle reconnu tout de suite l'appela. Elle se retourna vers la rousse qui arrivait derrière elle et la salua d'un immense sourire. Lily Evans s'était embellie pendant l'été.
-Comment vas-tu ? lui demanda la blonde.
-Comme à chaque rentrée, sourit la Gryffondor. Je voulais savoir... Ca te dirait que l'on continue l'aide aux potions ensemble ?
-Bien sur, dit la blonde. Au moins, je suis sûre de pas être la plus nulle en potion. Au fait, merci pour l'année dernière. Sans toi, j'aurais jamais pu avoir mes buses.
-Mais c'est rien. Alors à... Tout à l'heure en métamorphose, fit la rousse en se retournant pour partir avec ses amis Gryffondors en adressant un signe de la main à la Serpentarde qui disparut dans sa salle commune.
