Titre : Marcher dans ses chaussures.
Auteur : HPRndRobin
Rating : K
Résumé : Albus décide que Severus et Harry passent une semaine dans le corps de l'autre afin qu'ils puissent mieux se comprendre mais avant qu'ils puissent redevenir normal, ils devront accomplir un acte d'amour. En outre, ils ne pourront le révéler à quiconque et devront remplir le rôle de chacun dans l'école.
Couple : SS/HP
Disclaimer : Les personnages appartiennent à JK Rowling.
Note : Traduction à chapitre.
Chapitre 1
« Sortez d'ici, Potter... Je ne le répêterai pas une seconde fois. DEHORS ! »
Severus plaça un charme de verrouillage sur la porte de son bureau et se versa un verre de Whisky Pur Feu. Comment Albus a-t-il osé... après tout ce que j'ai fait pour lui. Que peut-il tirer de cette idée absurde ? Et avec Potter en plus. Sur l'ensemble des élèves damnables et exaspérants que j'ai le déplaisir à leur enseigner, ça doit être ce gamin égoïste. Et Albus veut que nous deux... Oh... Non ! Peut-être que je devrais mettre fin à cette folie et me rendre au Seigneur des Ténèbres. Je suis presque certain que ça serait le moindre maux entre les deux.
Le Mangemort espion était en ébullition. Il savait qu'il devait beaucoup à Albus, et s'était toujours dit qu'il ferait tout ce qui lui était demandé par le vieil homme, mais ce... ce fut de loin la simple idée la plus ridicule que Severus avait jamais entendu parler. Il pouvait sentir un mal de tête arriver mais à cause de l'ingérence incessante d'Albus, il ne pouvait rien prendre pour soulager les douleurs lancinantes qui grandissaient. Severus se pencha en arrière sur sa chaise et tristement se rappela de la conversation la plus grave et inquiétante qu'il eu avec Albus... et Potter.
« ...comme je le disais, Severus, vous êtes injuste envers Harry. Vous ne pensez pas qu'il a été choisi pour ce qu'il est, n'est-ce pas ? »
« Ne soyez pas idiot, Albus, bien sûr, le garçon a été choisi à cause de ce qu'il est. Ce n'est certainement pas grâce à son cerveau. » Le Maître des potions ricana quand il regarda Harry. Il était malade et fatigué que le garçon-qui-a-survécu obtienne l'adulation que lui-même a si justement mérité, il était quelqu'un qui risquait sa vie pour débarrasser le monde de Voldemort, alors que ce satané Harry Potter...
« Assez, Severus. Harry a été invité à prendre la parole lors de la conférence en Défense contre les Forces du Mal cet été grâce à ses expériences et parce qu'il excelle dans se cours. Vous savez très bien que c'est un honneur d'être invité à prendre la parole lors de cette conférence annuelle. J'espérais seulement, que pour une fois, vous auriez félicité Monsieur Potter, mais j'aurais dû le savoir que cela serait trop vous demandé. »
« Monsieur, désolé de vous interrompre, mais je n'ai pas besoin de ses félicitations. Qu'il pense ce qu'il veut de moi, cela ne changera rien de toute façon... » Les yeux verts d'Harry foudroya furieusement son professeur de Potions détesté.
Albus s'était assis dans son fauteuil en souriant aux deux personnes en face de lui. Harry et Severus le regardèrent d'un air incrédule sur le visage, attendant la sentence. Ils savaient que quelque chose allait se passer... il faisait toujours ainsi.
Albus se racla la gorge et se leva faisant le tour de son bureau. Il tira deux flacons en bas de la bibliothèque. Ses lèvres formèrent un sourire et ses yeux brillèrent en connaissance de cause. Ce dernier plaça les deux flacons en face des deux autres personnes dans la pièce, évidemment en colère. Chacun leva leurs yeux interrogateurs vers le Directeur.
« Mes chers garçons, j'ai tout fait en mon pouvoir pour essayer de vous faire entendre raison et de vous comprendre l'un et l'autre. Severus... vous savez bien qu'Harry n'est pas l'enfant insolent que vous prétendez qu'il soit. » Harry fit un sourire suffisant à son professeur sarcastique. « Et Harry, vous devez réaliser que Severus doit maintenir cette façade et ne vous déteste pas vraiment. Il risque sa vie pour nous tous sur une base quasi quotidienne. Je pense qu'il mérite un peu de respect de votre part. » Severus sourit au jeune sorcier.
« Aucun de vous deux ne me laissez le choix. Je ne peux pas voir les deux personnes les plus importantes dans ce combat contre Voldemort se haïr l'un et l'autre après ce que vous devez faire dans cette guerre. J'ai conçu un plan pour vous forcer chacun d'entre vous à réaliser comment l'autre se sentirait, de marcher dans ses chaussures... »
Severus n'avait reçu aucun choix en la matière, après une heure de rodomontades et réfléchissant à toutes les malédictions qu'il pouvait lancer, Severus, avec un regard assassin sur son visage, avait ingurgité le contenu de la fiole, Harry l'ayant pris en même temps. Il faudra douze heures pour que la potion prenne effet... en douze heures, Severus serait Harry, et Harry serait Severus.
Albus avait expliqué que leur esprit serait toujours le même, mais tout le reste serait à l'autre personne. Le potion durait sept jours, mais comme toujours, il y avait une condition. Comme si une semaine n'était pas une punition suffisante pour les deux hommes, Albus avait ajouté.
« Ce n'est pas quelque chose à prendre à la légère. Cette potion va complètement vous plonger dans la vie quotidienne de l'autre à Poudlard, et avant que vous deux reveniez dans votre corps, je dois voir si vous avez compris mon but en faisant cela. »
Potter avait regardé bizarrement le directeur, mais reçu qu'un sourire en retour.
Harry était sur le chemin qui le ramenait à la tour de Griffondor, après avoir été mis à la porte du bureau de son professeur de Potions, où les deux hommes avaient décidé de se réunir le lendemain matin. Harry serait de retour dans les cachots d'ici quelques heures, il ne fallait pas que le Gryffondor se réveille dans le corps de son professeur de Potions alors qu'il était dans son propre lit, donc il avait été décidé que les deux hommes se rencontreraient dans le bureau du professeur quelques minutes avant que la potion fasse effet.
Gah... Je dois être le bâtard graisseux pendant sept jours entiers, je crois que je préfère rencontrer Voldemort à nouveau à la place. Et il va être moi ? Oh Merlin... Je suis foutu, je n'aurai plus aucun amis après cette semaine. Et comment suis-je censé enseigner les Potions ?
Les pensées d'Harry furent interrompues quand Ron entra dans la pièce.
« Hé mec, le professeur McGonagall m'a demandé de te donner ça. » Harry prit le parchemin et regarda curieusement celui-ci, cela semblait être une lettre moldue, mais qui pouvait bien lui envoyer ? Il vérifia qu'il n'ait aucun charme puis l'ouvrit. Ses yeux s'élargirent au fur et à mesure de sa lecture :
Garçon – Nous ne seront pas ici cet été, alors ne t'attend à ce que quiconque vienne te chercher. N'essaye même pas de rentrer dans la maison, bon à rien. Si tu le fais, je te remettrai personnellement à cette Chose qui est après toi. Et ne pense pas que je ne veux pas. Il est bon de savoir que je ne suis pas le seul qui peut te faire tordre de douleur.
La respiration d'Harry augmenta et il dû se forcer à se calmer. Maintenant, qu'est-ce qui allait arriver ? Peu importe combien Harry avait supplié le directeur de lui permettre de rester au Siège de l'Ordre, le vieil homme avait toujours refusé, disant que c'était le seul endroit sûr pour lui pendant l'été. Il avait encore deux mois d'école à faire avant de partir, mais il devait trouver un endroit où aller.
Quand Harry essaya finalement de dormir quelques heures, il tourna et se retourna, son professeur de Potions et son oncle pénétrant ses pensées.
Il semblait qu'il n'avait dormi que quelques minutes lorsque la sonnerie retentit. En hâte, Harry se doucha, s'habilla et fit son chemin vers ce qui serait sûrement son destin. Il descendit dans les cachots et regarda à la fois le directeur et le professeur de Potions.
« Ah... très bien, vous êtes tous les deux à l'heure, la potion devrait commencer à faire effet » Le directeur de l'école avait de nouveau les yeux scintillants.
Tout à coup, ils ressentirent une douleur brûlante dans la tête et perdirent conscience immédiatement.
Albus souriait aux deux corps gisant sur le sol, deux paires d'yeux s'ouvrirent lentement concentré sur lui, le regardant. « Vous deux devrez vous respecter l'un et l'autre avant que cette semaine soit finie, ou plus si c'est ce qu'il faut, et que tout sera prouvé... Oui, ça sera prouvé sans l'ombre d'un doute. »
Merci de m'avoir lue ;)
