Bonjour tout le monde, c'est la première fiction que je poste sur le fandom Teen Wolf et surtout la première fiction que j'écris depuis au moins six ou sept ans. N'hésitez pas à me dire ce que vous en pensez le bon comme le mauvais, ça fait tellement longtemps que j'ai pas écrit que j'ai des gros doutes sur mon travail.
Sinon cette fiction devrait compter deux ou trois chapitres (en tout cas elle sera pas longue)et j'espère que ça vous plaira.
Disclaimer : les personnages sont la propriété de Jeff Davis
Paring : Sterek (je pense pas en faire d'autre)
Je tiens à préciser que cette histoire se passe dans un contexte d'univers alternatif et qu'il est fort probable que les personnages soit OOC (à vous de juger)
Voilà sur ce, je vous souhaite une bonne lecture.
Beacon Hill. Une ville dans laquelle je pensais ne jamais y remettre les pieds, ou du moins pas maintenant. Je roulais en observant autant que je pouvais cette ville qui avait évoluée pendant toutes ces années, mais qui restait en grande partie semblable à mes souvenirs.
Tout va bien ?
Oui…oui je me disais juste que la ville n'a pas tellement changé en dix ans de temps.
Mon oncle me fit un léger sourire avant de s'occuper de ma petite sœur, installée à l'arrière. C'est vrai que cela faisait déjà une décennie que j'avais décidé avec mon oncle et mes deux sœurs de partir et de quitter cette ville qui avait été témoin des pires moments de ma vie.
Tu préfères passer au loft ou à l'hôpital en premier ?
T'as vraiment besoin de me poser cette question Peter ?
Je préférais juste être sûr.
De toute façon je conduis, on suit mes règles.
Peter voulu riposter mais je lui lançais un regard noir qui le fit taire. Même s'il s'agissait de mon oncle, il avait toujours fait plus office d'ami et de confident et il n'avait jamais eu aucune autorité sur moi quand j'étais plus jeune, ce n'est pas aujourd'hui à 28 ans que cela aller changer. Je jetais un coup d'œil à ma sœur dans le rétroviseur, depuis l'annonce que l'on nous avait faite i jours, Cora s'était plongée dans un mutisme assez inquiétant bien que je la comprenais parfaitement.
En effet, j'étais le deuxième d'une fratrie de 3 enfants et ma grande sœur Laura était la raison qui nous menait à Beacon Hill. Depuis quelques temps, elle était nostalgique de la ville qui nous avait vus grandir et elle avait décidé d'y retourner avec pour but principal d'entreprendre la rénovation du manoir familial qui avait brûlé dix ans plus tôt. Manoir qui avait brûlé, emportant avec lui nos parents et une partie de la famille qui vivait avec nous. Et ce drame avait été l'œuvre d'une femme complétement folle qui avait agi délibérément.
La raison ? Mon père était le shérif de la ville à cette époque-là. Avec son équipe, il enquêtait sur la disparition inquiétante et inexplicable d'animaux protégés dans la réserve de la ville, en particulier de loups. Ses recherches avaient portés leurs fruits et toute la ville avait alors découvert une affaire macabre dont le coupable n'avait jamais éveillé de soupçons chez personne. Gérard Argent était l'homme modèle par excellence, il n'avait jamais commis la moindre infraction, il s'investissait dans le développement de la ville et était apprécié de tout le monde. Seulement mon père avait mis le doigt sur une coïncidence à première vue banale mais qui lui avait permis de résoudre deux affaires en une. Gérard Argent était un féru de chasse et plus la proie était exceptionnelle plus fier il se sentait. Il avait fait une fixette sur les loups et en plus de les chasser pour son propre plaisir, il avait monté un réseau où il revendait pour de grosses sommes certains de ces animaux qu'il blessait intentionnellement mais jamais mortellement. L'équipe du shérif avait donc démantelé un trafic d'animaux et mon père avait personnellement arrêté le sadique qui était sous cette affaire.
Le rapport avec l'incendie de ma maison ? La fille de Gérard Argent, Kate, tenait pour unique responsable mon père. Elle avait décidé de venger son père qu'elle tenait en très haute estime et qui avait été emmené loin d'elle. Pourquoi cette méthode ? Aujourd'hui encore je l'ignore, toujours est-il qu'elle a agi une nuit, en barricadant les issues de la maison et en y mettant le feu détruisant tout une famille. Peter nous avait emmenés en week-end avec mes sœurs à ce moment-là, ce qui nous a sauvés la vie. Quand elle fut arrêtée, des examens prouvèrent qu'elle n'était plus en pleine possession de ses esprits et elle fut envoyée à Eichen House, un établissement psychiatrique de la région dont la réputation n'est plus à faire. Mais cela ne ramènera jamais ce qu'elle nous a pris cette nuit-là. Cette affaire m'a obsédé pendant des mois, au point de lire et de relire encore tout ce que je pouvais trouver, ou ce qu'on voulait bien me donner. Mais cela ne m'a pas aidé à faire mon deuil et encore aujourd'hui je porte des séquelles de ce drame, notamment avec des cauchemars récurrent où je vois mes parents pris au piège des flammes et moi étant dans l'incapacité de les aider et de les sauver. Mon comportement dû changer à ses souvenirs car je sentis la main de Peter sur mon épaule et je me repris rapidement.
Toujours est-il que ma sœur avait donc décidé de remettre à neuf le manoir mais nous avions reçu un coup de fil pour nous annoncer que Laura avait été retrouvée dans un état critique à la lisière de la réserve de Beacon Hill, son état aurait été l'œuvre d'animaux sauvages mais j'avais encore quelques doutes sur cette théorie. La réserve appartenait à ma famille, le manoir s'y situait et jamais nous n'avions eu le moindre problème quand nous y habitions. Je tenais à découvrir moi-même la vérité mais à l'heure actuelle, je devais savoir comment elle allait pour être rassuré et je savais que Peter et Cora avait ce même besoin. La tragédie qui nous avait frappés nous avait beaucoup rapprochés.
Seulement j'avais également beaucoup d'appréhension à revenir ici car depuis mon départ, j'avais entretenu une correspondance avec une personne à laquelle je tenais beaucoup à l'époque, nous nous étions fait une promesse mutuelle mais j'avais brutalement mis un terme à cette correspondance cinq ans auparavant, après y avoir longuement réfléchi puis en avoir discuté avec Peter, précisant à cette personne d'oublier tous ce que nous avions pu nous promettre auparavant. J'avais reçu beaucoup de messages d'incompréhension et de colère, puis tout avait cessé au fil du temps. J'avais toujours un pincement au cœur même si je m'étais persuadé d'agir pour le mieux, mais aujourd'hui je redoutais de tomber sur cette personne en revenant en ville.
Derek ? Nous y sommes.
Je levais les yeux du volant pour constater que nous nous étions en effet arrivé devant l'hôpital, j'avais dû me mettre en mode pilote automatique comme souvent quand je plongeais dans mes pensées. J'étais toujours étonné de ne pas provoquer de catastrophes dans ces moments.
Cora descendis la première de ma Camaro et fonça vers l'accueil sans nous attendre. Je soupirai en regardant Peter que cela semblait amuser. Cora avait douze ans lors de l'incendie, bien que commençant à être indépendante, elle avait besoin de présence parental et Laura avait rempli ce rôle mieux que Peter et moi alors qu'elle aussi devait gérer son deuil. Son inquiétude et son impatience quant à l'état de notre sœur était plus que normal et compréhensible.
Nous nous présentions donc devant la standardiste pour qu'elle puisse nous indiquer sa chambre mais elle refusa de nous renseigner, sous prétexte que « la patiente fait l'objet d'une enquête policière, je ne peux pas donner cette information à des inconnus ». La patience n'était pas mon point fort et je m'apprêtais à dire ma façon de penser à cette idiote quand une voix m'interrompit.
Excusez-moi, vous êtes des proches de Mademoiselle Hale ?
Oui et vous êtes ?
Mélissa McCall, je suis l'infirmière qui s'occupe d'elle. Elle m'a parlé de vous je suppose que vous êtes Peter, Derek et Cora.
En effet, répondit mon oncle avec un sourire charmeur qui me fit lever les yeux au ciel.
Suivez-moi, je vais vous conduire à elle. C'est bon Jennifer je m'en occupe, dit-elle quand la standardiste voulu protester.
L'infirmière nous fit monter plusieurs étages et traverser quelques couloirs que je m'efforçais de mémoriser avant de nous faire arrêter devant une chambre.
Je pense que vous allez devoir attendre un peu, mon fils est en train de l'interroger.
Votre fils ?
Il est adjoint du shérif, nous dit-elle en souriant.
Cinq minutes passèrent avant que la porte de la chambre ne s'ouvre sur un jeune homme brun avec la mâchoire de travers. Il nous jaugea pendant quelques instants avant que sa mère ne prenne la parole.
Scott, ils sont de la famille de Mademoiselle Hale, ils viennent d'arriver.
Ah enchanté. Je suis Scott McCall je suis chargé de l'enquête sur ce qui est arrivé à Mademoiselle Hale.
Je suis Derek Hale, je suis son frère. Je pensais qu'il avait été conclu que des animaux l'avaient attaquée.
Ce n'est pas parce que des vieux blasés par leur boulot ont conclu ça que c'est vrai. On n'a pas enregistré d'attaques venant de la réserve depuis des années, je vois pas pourquoi ce serait le cas maintenant.
En quoi l'opinion d'une seule personne peut changer quoi que ce soit ? Mon ton était amer et il dut le sentir car il me sourit en répondant.
A votre avis, si je suis ici c'est que le shérif a donné son aval et donc que je ne suis pas le seul à penser de cette manière.
Cette homme me plaisait bien en fin de compte, il paraissait jeune mais s'il pouvait m'aider à éclaircir cette affaire je ne pouvais que lui en être reconnaissant.
Ca vous dérange si je mène mon enquête de mon côté, ce n'est pas que je n'ai pas confiance…
En un sens si c'est le cas puisque vous voulez faire cavalier seul…je vous demanderai juste de ne pas interférer dans notre propre travail et surtout de ne pas vous mettre en danger. Je suis sûr que même si je vous l'interdisais, vous ne feriez pas grand cas de ma demande.
Oui…je vous l'accorde.
Je vis ma sœur commencer à s'impatienter devant le porte de la chambre et je voulu mettre fin à la conversation. Je pensais bien que j'aurais d'autres occasions de discuter avec ce Scott. De son côté, Peter faisait toujours les yeux doux à l'infirmière et je n'étais pas certain que son fils apprécie s'il s'en rendait compte.
C'est possible de voir Laura ?
Ah oui, excusez-moi. Je vais vous donner mon numéro on reprendra cette conversation plus tard. N'hésitez pas à passer au poste, le shérif ne…
SCOTTYYYY!
Une voix interrompit notre conversation et au vu de la tête de plusieurs personnes, cet appel avait été particulièrement mal vu surtout dans l'endroit où nous étions. Un jeune homme châtain apparu dans l'angle du couloir ayant l'air particulièrement essoufflé.
Stiles Stilinski ! Où te crois-tu pour crier comme ça ?!
Pardon Mélissa, dit-il un grand sourire collé aux lèvres.
Moi, je m'étais figé à l'entente de ce nom qui ne m'était définitivement pas inconnu. J'observais alors le nouvel arrivant, il paraissait avoir le même âge que Scott, habillé d'un jean et d'un sweet rouge, des cheveux châtains qui auraient bien besoin d'un bon coup de peigne à moins que ce style soit voulu, des grains de beautés parsemant son visage et surtout des yeux ambres qui fixèrent leur attention sur les personnes présentes dans le couloirs avant de se figer sur moi.
Merci d'avoir lu et je vous souhaite une bonne année à tous.
