Bonjour à tous ! Me revoici avec une nouvelle fic, portée cette fois sur la famille Auditore au complet.

En espérant qu'elle vous plaira, bonne lecture ^^


Décembre 1476, rues de Florence.

Le jeune Ezio Auditore avait réuni quelques camarades afin de répondre à l'aimable invitation de son ennemi préféré, Vieri de Pazzi. Ce dernier arriva un instant après, et ne tarda pas à l'apostropher. La bagarre entre les deux bandes rivales éclata rapidement. Ezio étala ses adversaires. Il fut rejoint ensuite par son grand-frère Federico venu lui prêter main-forte. Ce que tous deux ignoraient en revanche, c'est que la scène avait un spectateur. Une silhouette encapuchonnée, juchée sur un des toits de Florence dominant la rue.

« Quel combat de coqs.»

L'individu observa la scène un moment. Il y tourna le dos lorsque bon nombre des jeunes hommes furent à terre. La nuit était tombée à présent. Les frères Auditore se trouvaient à présent face à un médecin.

« Les frères Auditore. Pourquoi ne suis-je pas surpris.» dit-il.

« Auditore ?»

Federico sollicita l'aide du rebouteux, arguant que le jolis minois de son frère était tout ce qu'il possédait.

« Si je les suis je devrais retrouver le chemin de la maison de Giovanni.»

Le spectateur de tout à l'heure attendit que l'un des frères aie terminé ses soins. Il n'aurait ensuite plus qu'à les suivre. Manque de chance, il leur prit l'envie de se défier dans une course sur les toits. Eh bien soit. Federico et Ezio filèrent sur les tuiles, sans se douter qu'ils étaient suivis. Sauf quand il s'agit d'escalader une tour.

« C'est une bonne vie que nous vivons, mon frère.» lança Federico.

« La meilleure. Puisse-t-elle ne jamais changer.»

« Et puisse-t-elle ne jamais nous changer.» renchérit l'aîné.

« Et si vous pouviez redescendre, ce serait gentil.»

Heureusement pour la silhouette de la nuit, les frères ne restèrent pas des heures sur leur tour. Mais ils partirent dans des directions opposées. Seul Federico prit le chemin du retour. Son suiveur lui emboîtait le pas à distance. Le jeune homme arriva bientôt aux portes de son domicile. Il ouvrit précautionneusement la porte d'entrée.

« Bien, c'est donc ici.»

La silhouette tourna le dos à la demeure Auditore et s'enfonça dans la noirceur des rues. Le jour suivant, Giovanni Auditore confia quelques menues tâches à son second fils. Un rien après son départ, Federico vit arriver une jeune fille brune dans le hall de la maisonnée.

« Hm, mignonne. Bonjour, en quoi puis-je vous aider ?» demanda-t-il.

L'inconnue darda des yeux saphirs sur lui, qui eurent l'air de le sonder.

« Je souhaiterais voir Giovanni Auditore, s'il vous plaît.»

« Bien sûr par ici je vous prie.»

Federico la conduisit au bureau de son père. Ce dernier leva les yeux à son approche.

« Julia ! Pour une surprise !» s'exclama-t-il.

Giovanni se leva et vint enlacer la visiteuse, qui lui rendit son étreinte.

« Tu as l'air en forme. Quand es-tu rentrée ?»

« Hier dans la journée. Ça me fait vraiment plaisir de te revoir. Comment vas-tu ?» reprit Julia.

« Mais très bien. Au fait, voici mon fils aîné Federico. Federico, voici Julia Mezzini la fille d'un ami.»

Les jeunes gens se saluèrent. Giovanni congédia ensuite son aîné. Julia plissa les yeux une fois que la porte fut fermée.

« Tu ne lui as pas dit.» constata-t-elle.

« Si. Il est le seul à savoir pour le moment. Mais passons. Alors, ce voyage en Chine ?» reprit Giovanni en l'invitant à s'asseoir.

« Passionnant, à bien des égards. Avec l'aide des confrères locaux j'ai pu faire un peu de ménage. Ils ont du reste des techniques de combat que nous serions bien avisés de reprendre.» répondit Julia, deux doigts repliés contre une joue.

« Tu m'en diras tant. Donc, notre fuyard est maintenant hors d'état de nuire c'est bien cela.»

« Yep. Ainsi que ceux qui lui ont prêté main-forte.»

« Parfait. Que dirais-tu de rester déjeuner avec nous ?»

« C'est très gentil, mais mon père m'a déjà réservée.» sourit Julia.

« Hm très bien. Je te reverrais donc plus tard.»

Giovanni raccompagna la jeune femme, au moment où Ezio revenait.

« Tiens c'est qui la jolie brunette ?» demanda-t-il à son frère.

« Une certaine Julia. Père a l'air de bien la connaître.»

Julia les salua en passant, et quitta le domicile. Giovanni pour sa part, avait d'autres missions pour Ezio.


Heureusement pour lui … car lorsqu'il fut de retour sa maison avait été attaquée. La servante de la famille lui apprit que son père et ses deux frères avaient été arrêtés. Ezio lui demanda ensuite de mettre sa mère et sa sœur à l'abri. Le Florentin sortit avec l'intention d'aller rendre une petite visite à la prison de la ville.

« Hmmm. Les rumeurs sont donc vraies.»

La nuit venue, Ezio retrouva son père. Ce dernier lui demanda d'aller dans son bureau chercher des documents secrets et de les amener à l'ami de leur famille, Uberto Alberti. Son fils promit, et s'empressa de redescendre. Giovanni remarqua alors une silhouette sur un toit plus loin, éclairée par la lune.

« …»

La silhouette tourna le dos et disparut. Giovanni appuya sa tête contre les barreaux de sa cellule. Il n'avait pas pu empêcher le piège de se refermer sur lui. Cela passerait encore si deux de ses fils n'avaient pas été capturés avec lui. Le banquier savait ce qui les attendaient. Son cœur se fendit lorsqu'il songea que Petruccio, son petit dernier, n'avait que 13 ans. Au moins sa femme, sa fille et son fils étaient saufs. Pourtant, le fait d'avoir vu une personne familière lui redonna un peu d'espoir.

« Tu as une idée derrière la tête pas vrai ?»

Giovanni ne ferma pas l'œil de la nuit. Jamais il n'avait tant redouté l'arrivée du soleil. Il vint pourtant, sans se soucier du désarroi des humains. Auditore père fixa l'astre à s'en faire mal aux yeux, pensant que ce serait là la dernière fois qu'il le voyait. La porte de sa cellule s'ouvrit. On vint lui lier les poignets. Dans le couloir il retrouva ses deux fils. Petruccio avait les yeux rouges.

« Papa.» appela-t-il d'une voix faible.

« Je suis là mon fils.»

« Avancez !» tonna le garde derrière.

Federico lui darda un regard noir. Était-il obligé d'être aussi impoli ? Federico échangea un regard avec son père. Lui non plus ne faisait pas d'illusions sur son sort. Sa seule consolation était que les autres Auditore soient à l'abri. Tous les trois furent traînés sur la place publique. La foule les hua. Federico sentit même une pierre lui heurter la tête. On les fit grimper sur l'échafaud. La corde fut amenée à leur cou. Federico eut envie de détourner la tête, mais on le maintenait bien.

« Toi.» souffla Giovanni.

Un homme venait de monter sur l'estrade, une expression moqueuse au visage aux côtés d'un autre arborant un capuchon noir.

« Porca.» siffla Federico.

Uberto Alberti, leur prétendu ami. Celui à qui Giovanni destinait les documents censés prouver son innocence. Uberto se tourna vers la foule, le torse bombé par le triomphe. Il entama un discours présentant les accusés comme coupables de trahison. Giovanni lui rappela que des documents prouvant l'erreur judiciaire lui avaient été remis la nuit dernière.

« Malheureusement je ne vois pas de quoi il s'agit.»

« Il ment !» lança Ezio dans la foule.

Le jeune homme, vêtu de la tenue d'Assassin de son père, se fraya un chemin parmi la foule. Il ne pouvait croire ce qu'il voyait. Uberto, qu'ils connaissaient depuis des années … pourquoi les trahissait-il ainsi ?

« Je vous déclare donc coupables … et vous condamne à la peine de mort.»

Le bourreau s'approcha pour pousser le levier qui allait mettre fin à la vie des trois prisonniers. Giovanni jura à son ennemi que sa vie lui serait ôtée en retour. Le levier fut poussé. Giovanni entendit un sifflement. La corde serra son cou un instant. Le banquier ferma les yeux sous la douleur et la suffocation. Puis il sentit le sol sous ses pieds. Giovanni rouvrit les yeux. Par réflexe il inspira une grande goulée.

« Je … je suis vivant ?»

La voix d'Ezio l'appelant le ramena sur terre. Il regarda autour de lui. Federico et Petruccio étaient sonnés.


« Debout ! Allez allez courez !» s'exclama leur père en se remettant sur pied.

Ezio accourait vers la potence. Les trois cordes avaient été tranchées net au moment où le plancher se dérobait sous les pieds de sa famille. Uberto regardait les bouts pendants. Ezio aperçut son père et ses frères s'enfuir. Il s'apprêta à les rejoindre quand des gardes le saisirent chacun par un bras.

« Attention !» s'exclama l'homme encapuchonné.

Ezio découvrit alors une personne vêtue de blanc bondir dans un saut impressionnant vers Uberto. L'espace d'un instant, le jeune homme admira la scène : on aurait dit un rapace s'abattant sur une malheureuse proie. Uberto n'eut pas le temps de réagir. Il fut renversé par son assaillant qui tendit une main vers lui. L'autre homme s'enfuit. Se tournant ensuite vers Ezio, l'agresseur envoya deux lames droit dans les gorges des gardes. Ensuite, il bondit vers le jeune homme dont il saisit le poignet pour l'entraîner avec lui. La foule s'écarta sur leur passage.

« Euh … merci beaucoup.» lança Ezio.

Pas de réponse. Tous deux cavalèrent un moment dans les ruelles. Ezio se croyait en plein rêve, ou en plein cauchemar. Tout ceci lui paraissait irréel. Où étaient son père et ses frères ? Et qui était venu à son secours ?

« Par ici !» entendit-il.

« Père !» s'exclama Ezio.

Il accourut. Federico et Petruccio étaient là également. Tous trois avaient en revanche les mains liées et cette maudite corde encore autour du cou. Ezio ôta celle de son père et entreprit de dénouer ses liens. La personne encapuchonnée de blanc alla trancher ceux de Federico et Petruccio.

« Eh bien c'était vraiment moins une ! Je me demandais quand tu allais intervenir, Julia.» lança Giovanni en se frottant le cou.

« Je devais d'abord savoir qui était le traître et me positionner. En tout cas, heureusement que je suis passée prendre des nouvelles auprès de nos alliés.» fit une voix féminine.

Ezio arrondit les yeux en la voyant rabattre sa capuche. La jeune fille de la veille !

« Nous devons nous mettre à l'abri. Les gardes ne vont pas tarder. Nous allons à Monteriggioni. Ezio, où sont ta mère et ta sœur ?» reprit le père.

« Annetta les a conduites chez sa sœur. Je vais aller les chercher.»

« Je te suis. Tiens Gio, voilà de quoi t'assurer la traversée.» reprit Julia.

Elle lança une épée dans son fourreau à l'homme, qui la remercia. Le groupe partit chacun dans une direction. Ils se retrouveraient en dehors de Florence.

« Je te remercie d'avoir sauvé la vie de ma famille. Mais qui es-tu exactement ?» fit Ezio en chemin.

« Plus tard les réponses. Mettons d'abord tout le monde à l'abri.»

Ezio retrouva Annetta, qui amena le duo chez sa sœur Paola. Qui s'avéra tenir un établissement un peu particulier. Le jeune homme rapporta que le reste de la famille les attendait à la sortie de la ville. Maria poussa un fort soupir de soulagement, si bien que ses enfants crurent qu'elle faisait un malaise. Mais leur mère se redressa, et ordonna le départ. Annetta fut laissée sur place. Le quatuor dut se frayer un passage. Julia et Ezio étaient en tête, surveillant les alentours. La nouvelle de l'exécution manquée ne s'était pas encore propagée. Cependant, le temps était compté.

« Comment se sont-ils échappés ?» demanda Claudia.

« Julia que voici a coupé leur corde.» répondit Ezio.

« Leur corde ? Ils allaient être pendus ?» releva la jeune fille.

« Merci beaucoup Julia.» lança Maria.

« Je t'en prie, mais pressons. On bavardera une fois en lieu sûr.» répondit la brunette.

La sortie de Florence n'était plus très loin. Soudain, Ezio vit Julia partir comme une fusée droit devant.

« Ma che !»

La suivant du regard, il comprit. Son père et ses frères étaient aux prises avec des gardes. Giovanni les retenait, mais l'un d'eux arrivait vers Federico. Julia prit appui sur une charrette avant de sauter sur le soldat qui pointait une lance vers le jeune homme. Elle lui enfonça une lame secrète dans la nuque. Un autre pointa sa lance vers elle. Julia l'attrapa et frappa son ennemi au ventre. La lance se retourna contre son propriétaire qui la reçut entre les deux yeux. Julia la fit tournoyer ensuite et empala deux gardes autour de Giovanni.

« Allez on file.» dit-il.

Tout le monde se précipita vers la porte de la cité. Giovanni avait trouvé des chevaux. Sa femme monta derrière lui, Petruccio derrière son aîné et Claudia avec Ezio. Julia avait sa monture pour elle seule. Les chevaux furent lancés au galop, droit vers la villa Auditore à Monteriggioni. La famille était à mi-chemin quand soudain on leur barra la route.

« Vieri.» fit Ezio entre ses dents.

« Vous voilà. Vous quittez Florence sans nous dire au revoir ?» lança De Pazzi.

« Ôte-toi de notre chemin Vieri !» lança Giovanni.

« Non.»

D'autres hommes apparurent à ses côtés, épée au clair. Giovanni soupira. Quelque chose qu'il reconnut comme étant des bombes fumigènes éclatèrent aux pieds de Vieri.

« On décroche !» s'exclama Julia.

Elle lança son cheval en avant, renversant le Pazzi. Les autres suivirent aussitôt, mettant le reste de la bande à terre. Les remparts de la ville furent en vue. La famille ne s'arrêta qu'au pied de ses murs. Un homme vint les accueillir.

« Giovanni, quel soulagement.»

« Mario, je ne te le fais pas dire.»

Mario Auditore salua ses neveux et nièce ainsi que sa belle-sœur. La nuit approchait doucement, terminant cette journée lourde d'émotions. Mario fit visiter l'endroit tant que le jour dura. Il conduisit ensuite chacun à des chambres. Il leur proposa après de dîner, mais l'appétit de tous n'était pas au beau fixe.

« Bien, nous avons à deviser. Les enfants, allez donc vous reposer. Toi aussi ma chérie.» lança Giovanni.

« Allez les enfants.» dit Maria en entraînant sa progéniture.


Mais un quart d'heure plus tard, Ezio sortait de sa chambre. Il trouva son grand-frère dehors.

« Oh, salut Federico. Tu n'arrives pas à dormir ?»

« Non. Chaque fois que je ferme les yeux … je revois cette foule qui hurle et qui gesticule. Sans parler de ...» répondit le brun.

Ezio hocha la tête. Son aîné était pâle, terne.

« Mais toi ?»

« Je … ben je me rendais dans le bureau.» avoua Ezio.

« Pour quoi faire ?»

« Savoir pourquoi vous avez manqué d'y passer.»

Federico détourna le regard. Il en avait une petite idée. Néanmoins, il était lui aussi curieux. Il suivit donc Ezio dans la villa, marchant en silence. Ils descendirent les escaliers, puis aperçurent un rai de lumière plus loin. Tout doucement, Ezio s'approcha de la porte. Il s'assit tout à côté, puis poussa lentement, très lentement. Federico pencha la tête pour y voir.

« Bon. Que fait-on ?» demanda Mario.

Giovanni se tenait derrière le bureau, l'air abattu. Il était resté silencieux depuis qu'il s'était assis. Un verre d'alcool était posé devant lui.

« Vous m'excuserez mais j'ai un peu de mal à réfléchir ce soir.» lança-t-il, les mains jointes devant les yeux.

« Quoi de plus normal. Je propose pour commencer que tu dises la vérité à tes enfants. Tous sans exception. Je ne comprends d'ailleurs pas pourquoi tu as gardé le silence.» lança Julia, assise à califourchon sur une chaise, un peu plus loin et hors de vue.

« Moi non plus. Encore que tu m'as dis que Federico était au courant.» ajouta Mario.

Ezio tourna un regard étonné vers le concerné, qui détourna le sien.

« Partiellement. J'avais planifié son entraînement, mais … le temps m'a manqué. Lui et Ezio ne savent que manier l'épée. Enfin les bases. Je voulais juste les protéger de tout ça. Qu'ils aient une enfance normale.» répondit Giovanni.

« On ne protège pas quelqu'un en lui cachant un danger, mais en le préparant à l'affronter.» lança Julia.

Un petit silence s'installa suite à cette phrase. Giovanni se redressa puis prit son verre qu'il avala d'un trait.

« Une fois qu'il seront au courant de tout, on s'occupera de les former histoire qu'ils sachent se battre autrement qu'en brassant de l'air, comme je les ai vu faire.» reprit Julia.

Giovanni eut un sourire en coin.

« S'ils t'entendaient.» dit-il.

« Pffff. Qu'ils viennent dans ce cas.»

« D'ailleurs, tu as dis que tu avais appris de nouvelles techniques en Chine, peut-être pourrais-tu te charger de leur apprendre une ou deux choses.» lança Mario.

« Bonne idée tiens.» approuva Giovanni.

« Soit. Mais il faudrait aussi que Claudia participe.»

« Mais … elle est encore trop jeune.» rappela Giovanni.

« Et ? Faut-il que je te rappelle à quel âge j'ai commencé ? Ensuite, il serait bon de rénover cet endroit. Rapidos de préférence.» continua Julia.

« Roooh ce n'est pas si terrible quand même.» protesta Mario.

« Tu rigoles ? On dirait une ruine romaine. Il faudrait t'y mettre sans tarder, histoire d'éviter que tu ne prennes une tuile sur la tête et que tu aggraves encore ton cas.» rétorqua Julia.

Giovanni éclata soudain de rire, la tête posée contre le bureau. Mario lui retourna un regard étonné, les poings sur les hanches. Dehors, Ezio et Federico affichèrent un sourire amusé.

« C'est rien, je crois que c'est la tension des dernières heures qui s'évacue.» fit Julia.

Ils attendirent que l'Assassin se calme.

« Merci. Bien, nous avons déjà une idée de par où commencer. Ensuite, il va falloir qu'on traque ces foutus Templiers. Notamment Uberto.» annonça Giovanni.

« Pas la peine. Je m'en suis occupée après avoir coupé vos cordes.» informa la brunette.

« Tant pis. Mais je dois également laver le nom de ma famille.» reprit Giovanni.

« Je te passerais ma lessive. Pour ça, il faut qu'on récupère ces fameux documents qu'Ezio lui a donné. Seulement … je crains qu'il ne les aie détruits.» répondit Julia.

« Il les a peut-être gardés aussi. Il faudrait fouiller sa maison. Vite avant que ses affaires ne soient enlevées.» suggéra Mario.

« Je vais y aller, ils ne me connaissent pas là-bas.»

Giovanni donna aussi son assentiment. Il remercia la jeune femme de l'avoir sauvé ainsi que ses fils, et également de l'avoir aidé à réfléchir.

« Pas de quoi, j'allais pas les laisser pendre mon mentor. Bien ! Avons-nous pensé à tout ?»

« Je crois … nous allons parer au plus pressé en tout cas.»

La réunion s'acheva. Ezio et Federico se levèrent, et se hâtèrent de regagner leurs lits. Ezio n'avait pas tout comprit contrairement à ce qu'il espérait. Il ignorait ce qu'étaient les Templiers, si ce n'est qu'ils étaient responsables du désastre. Mais sans doute la lumière se ferait-elle demain matin. Il poussa un soupir. Quelle journée. La moitié de la famille Auditore avait bien failli disparaître. Cela n'avait tenu qu'à un fil, c'était le cas de le dire.