Disclamer : Vous le savez comme moi, s'ils ne sont pas à moi ils ne sont pas à vous, s'ils ne sont pas à vous ils ne sont pas à moi, donc ils appartiennent à Kishimoto !
Auteur : Pour ceux qui ne me connaissent pas c'est IaMAloneForever. Pour le reste, et pour les flemmards, c'est IaM.
Rating : K+ pour l'instant mais rien ne dit que je ne passerais pas dans le M.
Pairing : Dei/Saku (ne m'embrochez paaaaaas !), Saso/Dei (vous voyez, tout fini par s'arranger ^^)
Genre : Romance et Humour pour l'instant. Mais l'angst et le hurt attendent dans l'ombre… Ou pas.
Résumé : Deidara sent que son histoire avec Sakura touche à sa fin. Seulement, il y a quelque chose qui le pousse à ne pas la laisser tomber : son père.
Note : Je vous jure qu'on va presque atteindre les 4 pages ! On y est presque bientôt on aura fait la moitié du parcours des Espagnols ! Courage ! Enfin, pour l'instant, voilà quelque chose qui me trotte dans la tête depuis un moment, depuis que j'ai écouté la chanson « Stacy's Mom » de Fontains of Wayne. J'avais dans l'idée d'attendre la fin de « Enchaînés ! » pour la publier mais vu que la fin approche à grand pas, et… c'est personnel. On meurt tous un jour, autant bien vivre, nan ?
Deidara, adossé au mur, les mains dans les poches, bougonnait en silence. Sortir avec une fille, tout le monde disait que c'est bien mais au final, c'était l'enfer. Pas la peine de se mentir là-dessus, les filles…non, pas toute les filles, certaines filles plutôt, pour ne pas dire la plupart, était des déceptions ambulantes qui vendraient père et mère pour une cigarette ou un tube de rouge à lèvre, allez savoir lequel est le pire… Le blond ne faisait jamais office de stéréotype mais il fallait avouer que sa petite amie actuelle était un cliché à elle toute seule : Sakura Haruno. Alors qu'il y a encore deux semaines il brûlait d'amour pour elle, qu'il s'était battu pour l'avoir, les flammes de la passion qu'il entretenait à l'égard de la rose n'étaient plus que des cendres chaudes de déception. C'était écoeurant de devoir tout les jours supporter cette fille et ses incessants « et est ce que je met ce slim ? », « et ce petit haut ? », « et…la couleur ? ». Bien entendu quand on a des cheveux roses et des yeux verts, il est souvent difficile de trouver des vêtements pour s'accorder. Déjà que le sculpteur n'aimait pas faire les boutiques, le lèche vitrine avec la fleur de cerisier était semblable aux cours de mathématiques : une mort lente.
Le blond androgyne repassa une mèche de cheveux derrière son oreille et clama :
« Pour l'amour du ciel Sakura veut-tu bien sortir de ces toilettes ? »
Une demi-heure qu'elle s'était enfermée dedans…On se demandait vraiment qu'est ce qu'elle faisait là-bas ! Dire que ses amis l'avaient envié quand il leur avait annoncé qu'il sortait avec la rose… Maintenant ses amis, il voudrait bien les revoir ! Cette fille lui accaparait tout son temps ! Même Tobi lui manquait ! Les blagues pas marrantes d'Hidan, le calme extraordinaire de Kakuzu, le regard d'Itachi, la folie de Kisame… C'était loin. Depuis trois semaines c'était sa petite amie qui le suivait partout, et honnêtement, elle était bien loin de l'agréable compagnie de Tenten le garçon manqué qui s'ignore, ou Temari la sauvageonne.
« Pour l'amour du ciel non… » Commença la rose, des toilettes.
La porte s'ouvrit sur la jeune fille, comme à son habitude un peu trop maquillé : des cils ostentatoires, du fard à paupières qui ne mettait pas du tout en valeur ses yeux et tant de fond de teint qu'on crut qu'elle avait plongé son visage dans une piscine de produit de beauté –mais il paraissait que ça plaisait aux garçons-, coiffée n'importe comment avec des pinces dessus de là et une houppette tout simplement ridicule, un t-shirt style large et délavé représentant Mickey et Minnie Mouse –ces hauts pullulaient ces derniers temps- ainsi qu'un jean slim noir, le tout complété par des « Kaporals » roses.
Deidara se retint pour ne pas tourner de l'œil. Décidément, il détestait la mode, et ses vêtements d'inspiration punk étaient là pour le prouver. Pourtant au fond de lui, il aimait bien cette fille.
« Mais pour le tiens, oui. » Acheva sa petite copine en lui faisant un clin d'œil.
La rose lui prit la main, et ils sortirent enfin de l'Université de Konoha, ensemble, comme des petits amis heureux et amoureux, et d'une certaine manière, c'est vrai qu'ils l'étaient. Un long silence perdura jusqu'à ce qu'ils arrivent à l'arrêt du bus. Le week-end s'annonçait enfin, ils avaient réussi à retirer les cours du samedi de leur emploi du temps surchargés et les jeunes premiers avaient prévu de se faire une sortie pour oublier que les cours avaient repris.
« Alors, on va voir quoi au cinéma ? Demanda Deidara.
-Je voudrais aller voir « Happy Few » ». Lui répondit sa copine en envoyant un sms.
Deidara, qui était sur le trottoir, en train de guetter l'arrivée du bus, tourna la tête vers sa petite amie, les yeux ronds, voulant lui faire comprendre qu'il n'était pas possible qu'il ait entendu ce qu'il avait entendu.
« Quoi, encore ? » S'exclama t-il, abasourdi.
La jeune fille lui sourit et replaça une mèche rebelle derrière son oreille.
« En fait, je suis parti voir « Le dernier exorcisme » hier avec des copines…
-Tu aurais pu me le dire… » Bougonna Deidara en entrant sa tête dans ses épaules et regardant ailleurs.
Pour se faire pardonner, la rose lui donna un maigre baiser au gout de cerise. Le bus arriva à ce moment là. Les deux adolescents montèrent, et bien que Sakura prit la peine de valider son titre de transport, Deidara préféra aller s'affaler d'avance sur une place sur un siège pliable au milieu du bus, près de la porte. Sa copine s'installa à ses côtés.
« Au fait, il va falloir qu'on passe chez moi d'abord. » Annonça t-elle en cherchant dans son cartable.
Deidara fronça les sourcils et lança un regard surpris à sa compagne.
« Chez toi ? S'étonna t-il. Mais, ce n'est pas ce bus là !
-Si, sourit la Haruno, mais là je vais chez mon père. »
La nouvelle fit l'effet d'une bombe. Deidara blanchit à vue d'œil. Son… père… ?
L'androgyne se tassa contre le dossier de son siège et se laissa glisser en murmurant un bref « génial ». Lui et les pères, ça faisait deux. Le blond avait une certaine expérience amoureuse et les pères étaient les plus difficiles à vivre. Il en avait vu de toutes les couleurs : entre ceux qui étaient trop protecteurs, armoires à glace tatoués et sans doute ancien marins, et ceux un peu trop relâchés qui rotaient et parlaient sexe à longueur de temps, Deidara avait eu sa dose.
Ils descendirent un arrêt avant le terminus, au bout d'une bonne demi-heure de trajet, avant de prendre encore un autre bus de l'autre côté de la route, convoité uniquement par des personnes âgés, au grand bonheur de Deidara qui avait eut une surdose de jeunes pour la semaine. Ils montèrent dans le transport en commun et cette fois ci le jeune couple décida de rester debout. Au bout de dix minutes, Sakura appuya donc sur le bouton, signe qu'ils descendaient au prochain arrêt, et en profita pour sourire à son petit ami qui lui rendit son sourire.
Les amoureux descendirent donc du bus, et la rose guida l'androgyne le long d'une avenue presque rurale jusqu'à un immeuble à l'étrange architecture en U et aux toits bleus, non loin du fleuve qui traversait la ville. Deidara suivit Sakura jusqu'au bas d'un immeuble. La fleur de cerisier composa brièvement le code et, faute d'ascenseur, fit monter au sculpteur trois étages avant d'arriver enfin à un appartement, en duplex.
« Ma chambre est au deuxième étage. » Fit la Haruno en faisant un clin d'œil à son compagnon.
Deidara n'eut pas le temps de protester qu'elle le prit par le col et lui fit traverser le salon avant qu'ils montent et l'escalier et qu'elle le pousse donc dans sa chambre à coucher, avant de balancer son sac dans un coin de la pièce. L'objet atterrit sur son chien roux, Kyûubi, qui s'en alla en jappant. Deidara ne put même pas rire du malheur du canidé que Sakura déposa avec force ses lèvres contre les siennes. Le blond bien entendu comprit immédiatement la manœuvre quand Sakura commença à lui enlever son t-shirt et que sa langue se frayait un chemin vers la sienne, mais il était bien trop fatigué pour participer à quoi que ce soit, seulement au moment où il posait ses mains aux ongles vernis sur la taille crème de sa petite amie, une voix moqueuse leur dit :
« Ah je vois que je dérange. »
Les deux adolescents se stoppèrent immédiatement dans leurs manœuvres pour tourner la tête vers la porte ouverte sur un homme. Sakura gloussa mais Deidara changea instantanément de couleur, et s'éloigna de sa petite amie en levant les bras comme s'il se faisait arrêter par la police. Sakura retint un éclat de rire et sortit de la chambre. Son compagnon lui lança un regard paniqué dans le genre « qu'est ce que tu fait ? Ne me laisse pas seul ici ! »
La jeune fille passa devant lui en disant :
« Je vais me préparer ! »
Elle passa derrière l'homme qui les avait stoppé, avant de se retourner et de chuchoter à son petit ami :
« Je t'aime ! »
Ajouté à cela un clin d'œil avant de disparaître hors de la pièce. Deidara fit une grimace et grogna quelque chose qui ressemblait vaguement à un « moi aussi ». En effet le blond était plutôt en situation précaire : seul face au père de la fille avec qui il allait…eh bien…
Sentant sa mort imminente, il détailla son bourreau. Pas très grand, peut-être une demi tête de moins que le blond, il paressait étonnement jeune, mais l'éclat de ses orbes marrons brillants comme du verre disait de ne pas s'y méprendre. Il avait les yeux mi-clos surmontée de sourcils framboises parfaitement bien tracés, un nez qui se faisait discret et légèrement brillant, ajoutant un éclat singulier à sa peau pâle et ses lèvres fines et douces qu'on avait immédiatement envie d'embrasser, et pour clore le tout, une touffe de cheveux rouges qui bien que désordonnés étaient dans un style non-négligeable, brillants et doux comme de la soie rouge. Deidara déglutit.
« Euh… Je suppose que vous êtes le père de Sakura… » Couina t-il en tentant un sourire.
Le blond avait toujours le ventre à l'air, Sakura ayant tenté de le déposséder de son t-shirt avant qu'ils ne soient stoppés. L'homme, le visage neutre, se contenta d'hocher brièvement la tête, un sourire énigmatique sur les lèvres tandis qu'il détaillait le blond de haut en bas, ayant pris appui sur le coin du mur. L'androgyne déglutit. Il avait l'impression que ce roux le déshabillait du regard et c'était atrocement gênant. Et d'un autre côté Deidara n'arrivait pas y croire. Comment cet homme à la beauté naturelle, froide et mystérieuse pouvait-il être le père de Sakura ? Sa Sakura ? La Sakura Haruno ? Impossible ! Où étaient les cheveux roses ostentatoires, les grands yeux d'un vert kiwi insipide, le grand front qui faisait office de satellite… ? Non, impossible, ce ne pouvait pas être son père. Ou alors Sakura tenait tout de sa mère.
« Et toi, tu es qui ? » Demanda son vis-à-vis de but en blanc d'une voix sèche et tremblante.
Houuuu…Deidara eu un geste de recul. Il avait l'air calme vu d'ici le rouquin, mais apparemment il allait droit au but et n'aimait pas trop attendre… Le blond sentait sa dernière heure arrivée. Il déglutit et balbutia :
« Je suis…euh…Je suis Deidara…Oui, voilà, Deidara. »
Le roux haussa un sourcil surpris et regarda le blond dans les yeux. L'artiste explosif se sentait perdre ses moyens.
« Deidara… ? »
Apparemment le roux attendait au moins un nom de famille. Seulement le petit ami de Sakura était tellement gêné et son esprit était tant perturbé qu'il en venait à ne plus savoir aligner les mots.
« Euh, Deidara, juste Deidara ! » Bégaya t-il.
Tentant de retrouver une contenance, le blond prit la main libre du roux et se mit à la secouer frénétiquement, un grand sourire débile sur les lèvres, de la sueur perlant sur son front, les joues rougies par la gêne. Le roux se laissa faire, incrédule, bien que son visage ne trahisse aucune émotion. Le jeune blond lâcha ensuite sa main et recula.
Le père de Sakura dévisagea le blond bizarre. Il avait l'air soudain gêné, tripotait ses cheveux, remettait en place ses vêtements, se dépoussiérait… ça amusait beaucoup le géniteur de la rose de voir ce petit blond intimidé.
Devant le silence environnant, le roux plaça une mèche gênant derrière son oreille avant de dire d'un ton railleur :
« Eh bien, juste Deidara, -il appuya bien sur les mots, montrant à quel point il se moquait de la maladresse du jeune homme- je suis Akasuna no Sasori, le père de Sakura… Mais ça tu le savais déjà, je me trompe ?
- Euh… Répondit le blond en ravalant sa salive. Je ne connaissais pas votre nom.
-Bon, eh bien, railla le père de Sakura, tu t'endormira moins con ce soir. »
Si il se serait retrouvé face à quelqu'un d'autre, n'importe qui, de quelque sorte que ce soit, la première phrase qui serait venu à l'esprit de l'androgyne aurait été « whoua comment il se prend pas pour de la merde ! ». Mais ledit Akasuna no Sasori lui faisait totalement perdre les pédales. Un sourire mystérieux sur les lèvres, Sasori sorti de la chambre sans demander son reste. Deidara, les jambes coupées par la surprise, tomba sur le sol. Son cœur tambourinait dans sa poitrine, et une étrange chaleur envahissait son corps, et surtout en endroit bien précis… Le blond se boucha le nez et pencha la tête en arrière, tentant de faire retourner son sang d'où il venait. Haletant, il sortit son cellulaire de sa poche et se releva, menaçant de tomber à chaque pas tant il était ébranlé par cette rencontre inattendue. Il descendit les escaliers en fanfare et déboucha dans le salon… Dans lequel se tenait le père de Sakura. Deidara crut que sa dernière heure était arrivée.
« Sakura je crois que ton ami s'en va ! » Railla à voix haute Sasori, assis sur le canapé, en train de lire un journal sans lancer un seul regard au petit ami de sa fille.
Deidara voulu lui faire signe de se taire mais il perdait déjà ses moyens, encore une fois. Ses jambes se remirent à trembler, et, honteux et confus, le sculpteur traversa le salon à grande vitesse. Il arrivait dans l'entrée quand il entendit une exclamation étonnée derrière lui. Il se retourna, et vit Sakura, les cheveux humides, en serviette, ses cheveux bouclants et tombant sur ses épaules, le visage humide et ruisselant, une brosse dans la main.
« Deidara ? Demanda t-elle, l'air incrédule. Quelque chose ne va pas ? »
Deidara afficha un air désolé et tenta un sourire de la famille des rictus, mais pour le coup, il avait trop chaud. Et ce dans tout les sens du terme.
« On se rappelle, d'accord ? » Tenta t-il.
Il sortit en trombe de l'appartement et traversa le couloir aussi rapidement qu'un HGV (Humain à Grande Vitesse) et, téléphone en main, composa son premier numéro préenregistré. Le téléphone sonna une fois seulement qu'une voix douce et légèrement grave retentit. Deidara ne laissa pas le temps à son interlocuteur de dire quoi que ce soit qu'il clama :
« Itachi, il m'es arrivé un truc de dingue !
-T'as découvert que Sakura était pas faite pour toi et tu préfère les mecs ! Railla son meilleur ami à travers le combiné.
-J'te déteste… » Persifla Deidara en sortant de l'immeuble.
IaM : Beuuuuuuuh !
Sasori : Wou IaM c'est quoi cette tête ?
IaM : Fatiguée !
Deidara : Et pourquoi tu dors pas ?
IaM *mode zombie on* : Posteeeeeer !
Sasori : IaM ?
IaM : Posteeeeeer !
Deidara : Putain elle fait vraiment peur à voir.
Sasori : Tu m'étonnes.
IaM : _ Bwaaaaaa !
Deidara : Faut la sauver de la folie qui la ronge avant qu'elle nous ponde encore un truc…
Sasori : J'arrange le coup, dans la nuque, elle sentira rien.
Deidara : Mais enfin on peut pas la tuer maintenant !
Sasori : Pourquoi ?
Deidara : Bah parce qu'on est pas ensemble et je sors avec Sakura.
Sasori : Quelle misère, une telle plaie sur le dos…
IaM : Fanfictiiiiiiion _
Deidara : Déjà, il faut dire au lecteurs de ne pas paniquer…
Sasori : La suite de « Enchaînés ! » est prête, elle passe juste sous l'œil de la bêta-lectrice !
IaM : Geuuuuu !
Deidara : Peut-être que les lecteurs devraient lâcher des reviews non ?
Sasori : C'est une excellente idée !
