Disclamer : D'une certaine manière, si on est sur ce site, c'est que les personnages qu'on utilise ne nous appartiennent pas. Et même si ça me plait pas, ils ne m'appartiennent pas, ils sont tous la propriété de Masashi Kishimoto. Même Clo-clo ne m'appartient pas, il appartient à la Mort !

Auteur : … Bah moi. IaMAloneForever. IaM pour les intimes (et les flemmards).

Rating : T, avec des morts et du sang ! (Autant annoncer la couleur)

Pairing : Pour l'instant, y a rien, mais sont prévus Saso/Dei, le plus beau couple de tout les temps, et Pein/Konan, un classique.

Genre : Aventure –je me lance enfin !-, Romance –il en faut-, Humour –comment vivre sans-, et un zeste de…de parodie.

Résumé : Sasori est le directeur d'une fabrication de marionnettes. Un jour, le fabuleux savant super riche Orochimaru lui propose un week-end sur une île de paradis…

Note : Pourquoi cette soudaine affluence ? Pourquoi cette auteur commence plus qu'elle ne finit ? Non mais ho je vous en pose des questions ? Vous n'êtes pas content de me revoir ? Pas content de savoir que je grossis les rangs du SasoDei ? Bon eh bien voilà ! Alors, comment ça m'est venu ? Franchement je ne sais pas. Par contre je ne vais pas mentir sur le fait que je me suis librement inspiré du film « Jurasic Park », réalisé par le dieu du cinéma Steven Spielberg. Pourquoi Saso/Dei ? Eh bien… Parce que je le sentais bien ^^


C'était un lundi de septembre. Le travail avait repris depuis peu un peu partout : dans la fonction publique, dans les écoles, et aussi dans la fabrique de marionnette « Le Scorpion des Sables Rouges ». Un grande bâtisse qui de l'extérieur faisait tout de même froid dans le dos, qui s'élevait au milieu de la ville comme une dune au milieu du désert. Dans un bureau situé au dernier étage de l'immeuble couleur sable, deux hommes s'affairaient activement… à leur manière.

L'un deux avait la peau mate, des yeux verts vrillés sur son travail qui de toute évidence il exécutait avec intensité, voire avec amour, amour pour les gros chèques pleins de zéros. Ses cheveux d'un noir de jais qui lui arrivait derrière les oreilles retombait sans cesse sur les côtés de son visage, tant et si bien que ses doigts aux ongles vernis de vert devaient souvent le replacer derrière son oreille, de crainte d'être gêné. Rien ne devait déranger Kakuzu Kita, le comptable, quand il s'occupait de l'argent. Rien, même pas son assistant Hidan Masaki, un jeune homme d'une vingtaine d'années marginal et complètement largé, vêtus contrairement à son patron -qui portait un costume simple mais annonciateur de sa profession-, d'un t-shirt, gros jean bleu délavé et des baskets grosses et épaisses qu'on aimerait pas voler sous peine de se faire rattraper par les policiers, ralenti par le poids de la chaussure. Autour de son cou crème pendait également une chaîne, un pendentif représentant un triangle dans un cercle. Ledit assistant, aux cheveux argentés coiffés de manière aristocratique, bien plaqués en arrière, ses yeux aux orbes roses à demi-fermés suivant tranquillement la boulette de papier qu'il s'amusait à lancer en l'air avant de la rattraper d'une main, l'autre soutenant son visage ovale comme s'il avait la tête trop lourde. En bref, Hidan était agacé : et pour cause, lui, il était enfermé dans un bureau, avec une pile de feuilles, des dossiers ouverts, un homme qui aimait travailler –inconcevable !- et un ordinateur sans connexion Internet, alors que dehors, il faisait beau et chaud, et pour le prouver, l'astre solaire, par le biais des grandes fenêtres du bureau, déversait sur la moquette grise son calice chaud, doux et lumineux. Hidan se sentit perdre patiente. Dans un grand cri de rage qui ne fit même pas tiquer Kakuzu, le Jashiniste balança sa boule de papier sur le plafond avant d'abattre avec force ses mains albâtres sur le bureau. Son supérieur émit un bref grognement, genre « qu'est ce qu'il y a encore ? ».

« Regarde le putain de beau temps qu'il fait dehors ! S'insurgea Hidan en faisant glisser ses mains sur son visage. Y a un putain de soleil magnifique et nous on est là a bosser comme des chiens ! »

Kakuzu retint avec peine un rictus moqueur vis-à-vis de son assistant fort peu volontaire. « Travailler » était un bien grand mot pour ce qu'Hidan faisait dans ce bureau à longueur de journée. « Glander », « Râler », voire « Manger » ou carrément « Dormir » étaient des mots plus appropriés, mais pas « Travailler ».

« Tu pers du temps Hidan, soupira l'avare, et le temps, c'est de l'argent. »

Pour le comptable avare, ce dicton n'avait jamais été aussi répété que depuis qu'il en avait prit connaissance -vers ses 3 ans environ-. Et il était terriblement vrai, il fallait l'avouer.

Hidan s'abattit sur sa chaise, saisit un gobelet en plastique marron et blanc qui traînait par là et recommença à bougonner en persiflant contre son supérieur trop matérialiste, quand la porte s'ouvrit sur quelque chose, du moins quelqu'un qu'Hidan n'aurait jamais cru voir de ses propres yeux un jour : grand, mince, en costume « pattes d'éph' », blanc et scintillant, avec une monstrueuse coupe au bol blonde d'inspiration « Gaï Sensei », marchant en claquant des doigts d'une manière disco, Claude François en personne entra dans le bureau. Et il chantait :

« Le lundi au soleil, c'est une chance qu'on aura jamais ! Chaque fois c'est pareil, c'est quand on est derrière les carreaux, quand on travaille que le ciel est beau… »

Hidan ne savait pas s'il devenait fou mais toujours est-il qu'il se mordit la lèvre et fut pris d'un tic nerveux, faisant trembler ses sourcils, tant il était sous le choc. Il serrait si fort son verre en plastique dans ses mains qu'il le fit éclater. Puis l'argenté secoua la tête, ouvrit de grand yeux, avant de regarder le chanteur et de lui hurler en lui pointant la porte :

« Oh la ferme toi ! Retourne dans sa tombe ! »

Claude François fit un tour sur lui-même, puis se détourna et s'en alla en chantant « ça s'en va, et ça revient... »

Le religieux, apaisé, se rassit, et croisa le regard surpris de son collègue. Kakuzu avait les yeux vers Hidan, l'air surpris, interrogateur et profondément choqué. L'argenté déglutit et montra la porte, bien fermée, en disant d'un ton dément :

« Claude ! Claude François ! Il était là ! »

Le comptable écarquilla les yeux. A ce moment là, la porte s'ouvrit, et heureusement pour Hidan, cette fois ci, ils furent deux à le voir.

De taille moyenne, au corps fin et nerveux moulé par un costume noir trois pièces, avec un visage jeune et ovale, des lèvres fines et humides incurvant vers le bas, un nez à l'arrête longue et fine, deux yeux marrons brillants comme du cristal, mi-clos, ainsi que des hautes paupières qui lui donnaient un air charmeur et fatigué, le tout clos par une touffe de cheveux rouge soyeux et rebelles. Akasuna no Sasori, patron de la fabrique, une main dans la poche, sa veste sur l'épaule, dans l'autre main.

« Bonjour. Dit-il d'un ton froid et mélodieux qui le caractérisait si bien.

-Patron. Répondit humblement Kakuzu en hochant la tête.

-Ouais salut ! Brailla Hidan, qui n'avait aucune idée de la notion de respect. Dites moi chef, vous l'avez vu n'est ce pas ? »

Sasori haussa un de ses sourcils framboise, manifestant ainsi son interrogation sans avoir besoin d'aucun mot.

« Claude François ! S'exclama Hidan. Il est passé à l'instant ! »

Sasori souffla en marchant d'un pas tranquille, sans quitter le jeune assistant comptable des yeux, et se posa sur le bureau de Kakuzu.

« Claude François ? Répéta t-il, incrédule.

-C'est rien, c'est qu'un canard (assistant) qui débloque.* Railla le comptable, les épaules basse, stylo en main. Vous vouliez nous dire quelque chose ? »

En effet, Akasuna no Sasori étant quelqu'un qui détestait perdre son temps, il n'allait pas dans les bureaux de ses employés pour rien, même s'il connaissait Kakuzu depuis au moins dix ans. Le roux posa sa veste sur l'unité centrale de Kakuzu et alla droit au but :

« Je viens de recevoir un appel d'Orochimaru Yamaguchi. » Annonça t-il.

Un ton aussi calme que s'il venait d'annoncer l'heure. Pourtant, Orochimaru Yamaguchi n'était pas n'importe qui.

« Le savant ? S'étonna Hidan en se relevant soudainement.

-Le super riche ? » Clama Kakuzu, le symbole du dollar à la place des yeux dans un bruit de caisse enregistreuse.

Un petit sourire étira les fines lèvres de Sasori.

« Oui, fit-il, les deux mains dans les poches, plutôt content de lui. Il m'a proposé de passer le week-end dans un parc à thème de sa création. »

Alors que Kakuzu fronçait les sourcils, pour Hidan, le reste n'avait plus d'importance. Il avait entendu le mot « parc » et « week-end », et maintenant, tout ce qu'il voulait faire c'était partir. L'argenté ouvrit son tiroir, attirant ainsi l'attention sur lui. Il en sortit une bouteille de saké encore fermé et trois verres qu'il posa sur son bureau. Il se préparait à servir, mais en dépit de tout, ce fut Sasori qui prit la bouteille des mains. Il retira le bouchon, et commençait à servir.

« De quel genre de parc s'agit-il ? » Demanda malgré tout Kakuzu, pas franchement emballé par cette idée.

Sasori rempli un verre qu'il tendit à Kakuzu.

« C'est pile dans mes cordes. » Déclara t-il.

Le comptable saisit son verre en haussant un sourcil.

« Ecoute Sasori… Soupira t-il. Ce n'est pas de la mauvaise volonté mais côté financier… On viens de recevoir une nouvelle commande et…

-Il a promis un financement total de…mon art. Répondit nonchalamment son supérieur, sans le regardant, en servant un verre à Hidan.

-Mais c'est une époque de l'année où… Se justifia le comptable.

-Pour les trois prochaines années. » Acheva Sasori, un sourire petit mais vainqueur sur le visage.

Kakuzu s'avoua vaincu et sourit. Il se cala dans son siège et croisa les jambes.

« Eh bien… Dit-il d'un ton calme, mais en haussant les épaules d'un air désinvolte.

-Où est l'avion ? Clama Hidan, excité, en trinquant avec Sasori.

-Où est l'avion ? Répéta Kakuzu, plus content qu'il n'y paraissait. »

Sasori, un grand sourire sur les lèvres, leva son verre tandis que Kakuzu riait de bon cœur et qu'Hidan faisait basculer sa chaise en arrière tant il était heureux.

*Merci à « L'Age de Glace » pour cette merveilleuse réplique, mais c'est vrai qu'Hidan a pété un câble sur ce coup là ! XD


A suivre dans le prochain chapitre :

Des rencontres: « Voici Deidara Hatsuda, un artiste explosif qui semble souffrir d'un excès de personnalité ! »

« Je vous présente Konan et Pein no Ame, un couple de marié, notre publique type en somme. »

De la drague : « Monsieur Akasuna je n'arrive pas à croire que vous soyez totalement étranger au phénomène de l'attraction. »

Et de la découverte : « C'est… C'est un pantin ! »


Bon, je pense que vous avez droit à quelques explications.

En dépit du titre, du scénario et des dialogues qui vont revenir assez souvent je pense, cette fic n'est pas un remake ou un plagiat de Jurasic Park, il en est simplement fortement inspiré. Merci de votre compréhension mdr.

Les noms de famille. Akasuna No Sasori, on le connaissait, XD. Pour Kakuzu « Kita », c'est en référence à la bague qu'il porte. Pour Hidan « Masaki » et Orochimaru « Yamaguchi », ce sont tout simplement les noms de ceux qui font leur voix japonaises. Pour Deidara « Hatsuda », qui apparaîtra au prochain chapitre –ben oui y a pas de Saso/Dei sans Deidara-, ça viens de sa fameuse phrase « Geijustsu wa bakuhatsu da », et pour le couple « no Ame », eh bien, parce qu'ils viennent d'Ame…

Oui, j'ai bien l'intention finir toutes mes fics.

Non, je ne me drogue pas, je ne consomme aucune substance illicite.

Alors, qu'est ce que vous avez pensé de ce petit prologue ? Bien, pas bien ? A continuer ? Les encouragement, critiques, avis et suggestions sont attendus, je compte sur vous =D

En un seul mot : reviews !